La Juive on streaming

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La Juive on streaming

 
An essential monument of French grand opera, La Juive returns to the stage of the Grand Théâtre almost 100 years after its last appearance.
 

Preview

Love is the most important thing we ever face, but also the most dangerous, the most unpredictable, the most full of madness.

Etel Adnan, Le Prix que nous ne voulons pas payer pour l’amour, Galerie Lelong (2015)

Infos & Cast

About

Infos & Cast

La Juive

Opera by Fromental Halévy
Libretto by Eugène Scribe
First performed in 1835 at the Académie royale de musique
Last performed at the Grand Théâtre de Genève 1926-1927

15, 17, 20, 23 and 28 September 2022 – 7.30pm
25 September 2022 – 3pm
Duration: approx. 3h30 with one intermission

CAST
Musical Director Marc Minkowski
Stage Director David Alden
Scenography Gideon Davey
Costumes Jon Morrell
Lighting Designer D.M. Wood
Movement Maxine Braham
Choir director Alan Woodbridge

Rachel Ruzan Mantashyan
Eléazar, a Jewish goldsmith John Osborn
Léopold Ioan Hotea
Princess Eudoxie Elena Tsallagova / Romane Golan & Mercedes Arcuri (Sept. 20)
Cardinal Brogni Dmitry Ulyanov
Ruggiero / Albert Leon Kosavic

Grand Théâtre de Genève Chorus
Orchestre de la Suisse Romande 

Coproduction with Teatro Real de Madrid

Sponsored by
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET


Partner of the season opening

About

Continuing our exploration of French grand opera, which began with Les Huguenots, we present another masterpiece of this fascinating and questionable genre, currently enjoying quite the comeback in the opera world: La Juive, composed in 1835 by Fromental Halévy. Although somewhat forgotten today, this Parisian composer was one of the great names in Romantic music and taught composition to the young man who later became his son-in-law, Georges Bizet. La Juive was not only Halévy’s first great success, but also arguably the grandest of all grand operas, with its colossal spectacle and final execution scene, the stuff of operatic legend. Among his many admirers, one is surprised to find Richard Wagner, who wrote an enthusiastic review of Halévy’s operas. For, beneath its sumptuous stage finery, obviously intended for the greater glory of the mindless entertainment of the Parisian bourgeoisie, La Juive deals with very serious themes: religious intolerance, imperialism, fanaticism. Its fictional plot, modelled on Sir Walter Scott’s Ivanhoe, is a serious and tragic description of Jewish life in Europe threatened by Catholic fanaticism and forced to migrate constantly. The goldsmith Éléazar and his daughter, the beautiful Rachel, take in a young man who introduces himself as Samuel, but the truth and the price of love will only too soon become clear to the protagonists. Shock! Horror! Samuel is none other than Prince Leopold, not only a Christian but also engaged to Princess Eudoxie. And above all, is Rachel really Éléazar’s daughter, as he would lead us to believe?
American director David Alden, a star in the opera world since the days of Peter Jonas at the Bayerische Staatsoper and the English National Opera, is fascinated by the sumptuous and entertaining structure of French grand opera. His sense of irony and black comedy will serve him well in dealing with the harsh and disturbing plot of La Juive, as it did recently in his production of Les Huguenots at the Deutsche Oper Berlin. Is this an enlightened attempt, in an age of French political liberalism, to confront European antisemitism, or a continuation of the dubious themes of The Merchant of Venice or Nathan the Wise? At David Alden’s side to rekindle this complicated, exciting and dangerous operatic artefact, Marc Minkowski seizes his baton as the maestro of grand opera. In the legendary role of Éléazar, sung in the past by the greatest tenors from Caruso to Carreras, and for the first time in his career, John Osborn, an impressive Raoul in our Huguenots of 2020, and in the title role of Rachel, the Jewess, is Ruzan Mantashyan, unforgettable Natasha from War and Peace in 2021.

Introduction

Programme

Program La Juive
All about the opera

22-23

Season 22-23

Programme
Opera, ballet, La Plage, … Find the complete programme of the new season.
Migrating Worlds
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Photos credits La Juive
Rehearsals © GTG / Carole Parodi


 

Le Concert d’Astrée

Fondé en 2000, Le Concert d’Astrée est Ensemble instrumental et vocal dédié à la musique baroque, dirigé par Emmanuelle Haïm. L’ensemble connaît un rapide succès en France et à l’international et entre en résidence à l’Opéra de Lille en 2004. De nombreuses tournées l’amènent régulièrement à se produire sur les grandes scènes mondiales aux côtés de solistes prestigieux, dans des programmes consacrés à la musique des XVIIème et XVIIIème siècles. Citons notamment ces dernières années : Sorcières et Magiciens (Anne Sofie von Otter, Laurent Naouri, Patricia Petibon, Christopher Purves et Nahuel Di Pierro, 2015 et 2016), Médée trahie et Héroïnes baroques (Magdalena Kožená, 2015, 2016, 2017), Gran Partita de Mozart (2016), Magnificat de Bach et Dixit Dominus de Händel (2017), Cantates italiennes (Sabine Devieilhe et Lea Desandre, 2018), Desperate Lovers (Sandrine Piau, Patricia Petibon et Tim Mead, 2019) et le Requiem de Campra (2019). En collaboration avec des metteurs en scène de renom tels que, récemment, Krzysztof Warlikowski, Mariame Clément, Christof Loy, Robyn Orlin, ou encore Jean Bellorini, Barrie Kosky et Guy Cassiers, Le Concert d’Astrée, sous la direction d’Emmanuelle Haïm, s’illustre dans de nombreuses productions scéniques à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Dijon où il est également Artiste Associé, à Paris (Palais Garnier, Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées), au Théâtre de Caen et au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence : Monteverdi (Il ritorno d’Ulisse in patria, 2017), Cavalli et Lully (Xerse, 2016), Rameau (Pygmalion, 2018, 2019 et 2020 – Les Boréades, 2019), Bach (Magnificat, 2017), Händel (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno, 2016 et 2017 – Dixit Dominus, 2017 – Alcina, 2018), Mondonville (L’Amour et Psyché, 2018, 2019 et 2020), Mozart (Mitridate, re di Ponto, 2016 – Così fan tutte, 2017) et Purcell (The Indian Queen, 2019). Meilleur ensemble de l’année aux Victoires de la Musique Classique (2003) et Alte Musik Ensemble à l’Echo Deutscher Musikpreis (2008), Le Concert d’Astrée grave de nombreuses œuvres, de Monteverdi à Mozart. Ces enregistrements pour le label Erato Warner Classics reçoivent un accueil enthousiaste de la critique et du public. Parmi les dernières parutions CDs et DVDs : Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Händel enregistré au Festival d’Aix- en-Provence, Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi et Mitridate, re di Ponto de Mozart (Grand Prix du DVD de l’Académie Charles Cros et nominé au International Classic Music Award), enregistrés au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Italian cantatas consacré à Händel (Gramophone Gramophone Record of the Month, album Choc Classica, Classic d’Or RTL…). L’automne 2019 est marqué par la sortie du DVD de Rodelinda, production mise en scène par Jean Bellorini et enregistrée à l’Opéra de Lille qui reçoit le prix OPUS KLASSIK de la production d’Opéra de l’année, catégorie musique ancienne – 18ème siècle. Cette saison 2020-2021, Le Concert d’Astrée sous la direction d’Emmanuelle Haïm présente Le retour d’Idoménée, d’après Idoménée de Campra (mise en scène d’Alex Ollé/La Fura dels Baus – Opéra de Lille) ainsi qu’une tournée du Stabat Mater de Pergolèse à Arras (Tandem), Paris (Théâtre des Champs-Elysées), Nancy (Opéra national de Lorraine) et au festival de l’Abbaye de Saint-Michel en Thiérache. Il participe à l’Inattendu festival de l’Opéra de Lille en présentant également six programmes en concert. On pourra aussi entendre le chœur du Concert d’Astrée dans la Passion selon Saint-Jean avec l’ensemble Hemiolia à Calais, Maubeuge et Béthune. Une tournée des Saisons de Haydn à l’Opéra de Lille et à Paris (Théâtre des Champs-Elysées) ainsi qu’un programme Rebel/ Händel/Rameau à l’Opéra de Dijon ont été annulés en raison du contexte sanitaire. En parallèle, les musiciens mènent un travail d’éveil et de sensibilisation en Région Hauts-de-France par le biais de la musique de chambre et la médiation. Le Concert d’Astrée est ainsi en résidence au collège Miriam Makeba de Lille et sillonne l’ensemble du territoire à la rencontre des publics les plus variés.

Emőke Baráth
© Emmanuel Jacques

 

Emőke Baráth

Soprano

Pianiste et harpiste de formation, la soprano hongroise Emőke Baráth est lauréate du Grand Prix de l’Académie du Verbier Festival. Sa carrière prend son essor avec le rôle-titre d’Elena de Cavalli avec Leonardo García Alarcón au Festival d’Aix. Depuis, elle se spécialise dans le répertoire baroque et mozartien, notamment Xerse de Cavalli avec Emmanuelle Haïm à Lille et au Theater an der Wien, Alcina de Haendel avec Ottavio Dantone à l’Opéra royal de Versailles, le rôle-titre d’Hipermestra de Cavalli à Glyndebourne avec William Christie et Le Nozze di Figaro au Theater an der Wien sous la baguette de Marc Minkowski. Au Grand Théâtre de Genève, elle a chanté Euridice et La Musica dans L’Orfeo de Monteverdi en 2019-2020.

© Dario Acosta

 

Jarrett Ott

Baryton

Jarrett Ott a étudié au Curtis Institute of Music de Philadelphie Son répertoire comprend des rôles tels que le Marquis de la Force dans Dialogues des carmélites de Poulenc, Argante dans Rinaldo de Haendel et Valentin dans Faust de Gounod. En 2015/16, il a notamment été invité à jouer le Comte dans Capriccio et Marchese d’Obigny dans La Traviata à l’Opéra de Philadelphie et Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra de Santa Fe. Il a fait ses débuts en Europe en concert avec l’Ensemble Intercontemporain à Paris. En 2016/17, il a fait ses débuts au Deutsche Oper Berlin dans le rôle d’Angel dans la première mondiale d’Edward II d’Andrea Scartazzini et a effectué une tournée européenne avec Teodor Currentzis et l’Orchestra MusicAeterna dans le rôle de Don Pedro de Alvarado dans The Indian Queen de Purcell. Parmi ses récentes apparitions, citons Papageno (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Philadelphie, Jupiter (Orphée aux enfers) au New Orleans Opera, et Zurga (Les Pêcheurs de perles) au North Carolina Opera. En 2018/19, Jarrett Ott a rejoint l’ensemble du Staatsoper de Stuttgart, où il a déjà chanté Oreste (Iphigénie en Tauride), Figaro (Il Barbiere di Siviglia), Dandini (La Cenerentola) et le comte Almaviva (Le nozze di Figaro), entre autres. En 2020/21, il endossera le rôle de Sharpless dans Madama Butterfly.

© Delphine Kern

 

Marie-Claude Chappuis

Conception sonore

Après des études au conservatoire de Fribourg, la mezzo-soprano suisse intègre le Mozarteum de Salzbourg où elle obtient le prix d’excellence pour sa virtuosité. Spécialiste de la voix baroque, les œuvres suivantes ont jalonné sa carrière : Idomeneo, Così fan tutte, The Fairy Queen qu’elle chante au Festival de Salzbourg et aux opéras de Vienne, Graz, Zurich, ainsi que La finta giardiniera aux opéras de Lille et de Dijon avec Emmanuelle Haïm. Dans un répertoire plus moderne, elle brille en Carmen, en Marguerite dans La Damnation de Faust et dans La Belle Hélène et Fierrabras à La Scala de Milan et à Salzbourg. Elle incarne Didon au Teatro Real de Madrid, au Staatsoper Berlin dans la fameuse production de Sasha Waltz et en concert avec le London Philharmonic Orchestra et Sir Roger Norrington. À Genève on a déjà pu l’apprécier dans L’Étoile de Chabrier et comme Orlowsky dans La Chauve-Souris.


 

Raphaëlle Latini

Conception sonore

Née à Caen en 1971, Raphaëlle Latini a une pratique de danse régulière depuis sa première enfance. Artiste pluridisciplinaire, graphiste, vidéaste, scénographe, elle est diplômée des Beaux-Arts de Caen. En 2003, elle se passionne pour la création sonore et crée le personnage de Madame Twill, mettant en place son identité graphique et sonore et mixe dans les bars-club parisiens (O.P.A, Pulp, Barourcq, Cabaret sauvage…). Elle recentre son travail vers le spectacle vivant que ce soit en musique avec Vincent Dupont dans Incantus, Plan, Souffles et Refuge, en scénographie pour Borges vs Goya avec la compagnie Akté, ou en fondant en 2007 le groupe Entorse qu’elle inaugure avec Love Affair, green girl (théâtre radiophonique). Depuis 2015, elle en assume seule la direction artistique et a créé CORPS DISCIPLINAIRE puis Bold!. Parallèlement, elle crée les bandes son de Neige pour Michèle Anne De Mey/ Charleroi danses, collabore avec Mohamed El Khatib et depuis 2011 avec Peeping Tom dans À Louer, Vader, Moeder et Kind, dans The Land pour le Residenz Theater ainsi que The Missing Door, The Lost Room, The Hidden Floor en collaboration avec le Nederlands Dans Theater.


 

Giacomo Gorini

Éclairagiste

Né en Italie, il a étudié la musique classique et l’électronique. Il a fréquemment collaboré avec la compagnie de théâtre Socìetas Raffaello Sanzio, pour Tragedia Endogonidia (mise en scène de Romeo Castellucci à Cesena en 2002), Hey Girl ! (texte et mise en scène de Romeo Castellucci au Théâtre national de l’Odéon en 2006) et l’opéra Parsifal (mise en scène, décors et costumes de Romeo Castellucci au Théâtre royal de la Monnaie en 2011), entre autres. Il travaille aussi avec la compagnie Peeping Tom pour Vader (mise en scène de Franck Chartier au Theater im Pfalzbau à Ludwigshafen en 2014) et Moeder (mise en scène de Franck Chartier au Theater im Pfalzbau en 2016), et avec l’artiste de performance Ivo Dimchev pour X-on (2012, en collaboration avec Franz West), Fest (2014), I-Cure (2014) et Operville (2016). Il collabore avec Sanja Mitrović pour la production I Am Not Ashamed of My Communist Past (Belgrade International Theatre Festival 2016) et plus récemment pour My Revolution is Better Than Yours (Nanterre-Amandiers en 2018.


 

Anne-Catherine Kunz

Costumière

Anne-Catherine Kunz suit une formation en littérature française et histoire de l’art à l’université de Genève. Ensuite, elle choisit une formation en cinéma à Berne et Zurich. En 2000, elle obtient le diplôme de Film et Vidéo à la Haute École des Beaux- Arts à Zurich. De 1996 à 2000, elle collabore à la réalisation de plusieurs productions audiovisuelles, parmi lesquelles des court-métrages et un documentaire. De 2000 à 2013, elle est directrice des costumes à Rosas, où elle crée les costumes de Small Hands (out of the lie of no) (2007), Zeitung (2008) The Song (2009), En attendant (2011), Partita 2 (2013), et Vortex Temporum (2013). Elle collabore notamment avec Josse De Pauw, Vincent Dunoyer, Deufert-Plischke, Étienne Guilloteau et Claire Croizé. Citons Nine Finger de Fumiyo Ikeda, Alain Platel et Benjamin Verdonck, une production qui a été sélectionnée pour le festival de théâtre à Avignon en 2007.


 

Justine Bougerol

Scénographe

Justine Bougerol vit et travaille à Bruxelles. Artiste plasticienne, elle crée des installations immersives in situ, exposées dans des galeries bruxelloises et parisiennes et appréciées dans le paysage de l’art contemporain actuel. Elle est résidente à la Maison d’Art Actuel des Chartreux à Bruxelles depuis septembre 2019. Justine Bougerol a montré son travail lors d’expositions personnelles à la Centrale à Bruxelles et au MusVerre en France. Elle participe régulièrement à des expositions collectives (Friche de la Belle de Mai à Marseille, galeries Eric Mouchet, Paris- Beijing à Paris, Island, Nadine Feront, Halles de Schaerbeek à Bruxelles). Parallèlement à sa démarche personnelle, elle est scénographe. Diplômée de l’École nationale supérieure de La Cambre en 2014, c’est à Bruxelles qu’elle se passionne pour la danse- théâtre, celle de Pina Bausch, relayée par de nombreux chorégraphes belges. Parmi ses collaborations avec des chorégraphes et metteurs en scène belges et français, elle signe la scénographie de trois créations de la compagnie belge Peeping Tom, The Lost Room et The Hidden Floor, commandées par le Nederland Dans Theater à La Haye, et Kind, créée au KVS à Bruxelles en 2019.

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie à l’Université libre et le piano au Conservatoire royal de Bruxelles, avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène entre autres au Theater Basel, à l’Opéra de Francfort, et à l’Operaballet Vlaanderen. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée notamment à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle a présenté son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée en compagnie de plusieurs orchestres, dont le Philharmonique de Rotterdam. S’en est suivi en 2015 le film Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler créé au Klarafestival avant de faire l’objet d’une tournée européenne. En 2017, son film sur Harawi de Messiaen a été créé au Singel. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons travaille aussi comme vidéaste pour la scène lyrique ; son travail interroge la relation entre narration, musique et image.


 

Atsushi Sakaï

Composition et direction des musiques additionnelles

Atsushi Sakaï étudie le violoncelle avec Harvey Shapiro et obtient un premier prix à l’unanimité, ainsi que le Prix Jean Brizard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller. Passionné très tôt par la viole de gambe et le violoncelle historique, il reçoit parallèlement l’enseignement de Christophe Coin en cycle supérieur et de perfectionnement dans le même établissement. On le retrouve en tant que continuiste au sein d’ensembles comme Les Talens Lyriques et le Concert d’Astrée avec lesquels il réalise un grand nombre de concerts et enregistrements. Il assiste aussi de nombreux chefs d’orchestre. Il consacre son temps à la musique de chambre et au récital. Il joue aux côtés de Christophe Rousset et Marion Martineau, accueilli sur les scènes les plus prestigieuses. Il est co-fondateur du Sit Fast (consort de violes), et du Quatuor Cambini-Paris. Il compose et improvise à l’instrument librement ou plus jazz.

© Marianne Rosenstiehl

 

Emmanuelle Haïm

Cheffe d’orchestre

Véritable championne du répertoire baroque, Emmanuelle Haïm est mondialement acclamée à la fois comme instrumentiste et cheffe d’orchestre. En 2000 elle fonde Le Concert d’Astrée, avec lequel elle se produit sur les scènes internationales, le plus récemment avec The Indian Queen de Purcell à l’opéra de Lille. Leurs nombreux enregistrements, dont le plus récent Rodelinda de Haendel (DVD, 2018) sont distingués par plusieurs prix. Emmanuelle Haïm dirige aussi des orchestres modernes tels que le Royal Concertgebouw, London Symphony, Berliner et Wiener Philharmoniker, Los Angeles et New York Philharmonic. Elle est invitée à diriger dans les plus grands opéras du monde, récemment celui de Zurich pour Hippolyte et Aricie de Rameau. Elle est chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, officier des Arts et des Lettres et membre honoraire de la Royal Academy of Music.

© Tilo Stengel

 

Franck Chartier

Metteur en scène et chorégraphe

Compagnie de danse et de théâtre basée à Bruxelles, Peeping Tom a été fondée en 2000 par Gabriela Carrizo et Franck Chartier. Leur premier projet est réalisé dans une caravane (Caravana, 1999), suivi par le film Une vie inutile (2000). Leur marque de fabrique – une esthétique hyperréaliste – se déploie dans la trilogie Le Jardin (2002), Le Salon (2004) et Le Sous-Sol (2007), suivie par Vader, Moeder et Kind (2014- 19). Leurs spectacles sont récompensés par plusieurs prix, dont notamment le Prix du Meilleur Spectacle de Danse en France, le Montblanc Young Directors Award du Festival de Salzbourg et le prestigieux Olivier Award à Londres. Leurs productions sont vues en tournée dans le monde entier et dans les festivals les plus prestigieux. Ils sont notamment des invités fréquents au festival genevois de La Bâtie.

Cecilia Molinari

Mezzo-soprano

La jeune mezzo-soprano Cecilia Molinari est reconnue comme une des meilleures interprètes du répertoire belcantiste et rossinien de sa génération. Après des études de flûte et de chant, elle fait ses débuts comme Zaida dans Il turco in Italia au Teatro Comunale di Treviso, rôle qu’elle interprète par la suite à Bergen, à Ferrara et au Rossini Opera Festival. Lauréate du prix Bel Canto du festival Rossini de Wildbad et du prix spécial « Pavarotti Giovani » du concours international « Marcello Viotti », elle participe à l’Accademia Rossiniana du Festival Rossini de Pesaro sous la direction d’Alberto Zedda. Depuis, elle se produit comme Marchesa Melibea dans Il viaggio a Reims au Teatro dell’Opera de Rome sous la direction de Stefano Montanari ainsi qu’au Bolshoi Theatre, comme Rosina dans Il barbiere di Siviglia à Bologne et au Pékin, Ismène dans Le siège de Corinthe et Angelina dans La Cenerentola. Elle incarne Meg Page aux côtés de Bryn Terfel dans Falstaff sous la direction d’Alberto Zedda à La Coruna et Nelly dans Adelson e Salvini de Bellini au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle chante Annio au Vlamsee Opera et à l’Opéra Royal de Wallonie avant de faire ses débuts à Genève.

Anna Goryachova

Mezzo-soprano

Après avoir étudié le piano, Anna Goryachova continue avec le chant au Conservatoire de Saint- Pétersbourg et se distingue au concours international Galina Vishnevskaya (2008). Ensuite elle se perfectionne à l’Accademia di Santa Cecilia et, en 2012, rejoint l’opéra de Zurich, où elle incarne notamment Alcina dans Orlando paladino de Haydn, Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Così fan tutte (2018/19). Sur la scène internationale, Anna Goryachova chante notamment Paulina dans la production de La Dame de pique de Stefan Herheim au Royal Opera House sous la direction de Sir Antonio Pappano (2018), Adalgisa dans Norma à Naples, Trieste et Riga, Sesto dans La clemenza di Tito et Carmen à l’Opéra de Flandres, à l’Arena di Verona et au Teatro Real de Madrid (2017/18). Elle crée le rôle de Taube à Zurich lors de la première mondiale de Rote Laterne de Christian Jost, avant d’être à l’affiche d’Angelina lors de la création mondiale de Voyage vers l’espoir sur la scène lyrique genevoise.

© Phil Poynter

Serena Farnocchia

Soprano

Née à Lucca, elle étudie le chant auprès de Gianpiero Mastromei et Giovanna Canetti. Elle remporte de nombreux prix dont celui du concours Pavarotti à Philadelphie en 1995. En 1997, elle est invitée par Riccardo Muti à l’Opera Studio de La Scala, qui l’engage aussi pour Donna Anna (Don Giovanni). Elle interprète sur les scènes les plus prestigieuses des rôles comme Donna Anna et Donna Elvira (Don Giovanni), Elettra (Idomeneo), Fiordiligi (Così fan tutte), Contesa (Le Nozze di Figaro) ou Maria Stuarda, Adalgisa (Norma), Anna Bolena, Madama Cortese (Il Viaggio a Reims), ainsi que Luisa Miller, Amelia (Simon Boccanegra), Alice (Falstaff), Desdemona (Otello), Leonora (Il Trovatore), Elisabetta (Don Carlo), Manon Lescaut, Cio- Cio San, Mimì (La Bohème), Turandot, de même que Micaëla (Carmen) et Antonia (Les Contes d’Hoffmann). En 2017-2018, on a pu l’entendre dans le Requiem de Verdi à Sydney, en Cio-Cio San à Venise et Hambourg, Mimì à Saint-Gall, Amelia Grimaldi à Munich, La Wally à Lucca, Elisabetta I (Maria Stuarda) à Zurich, Comtesse Almaviva à Turin. En 2018-2019, elle est notamment invitée à La Fenice pour Madama Butterfly, à l’Opéra royal de Wallonie pour le Requiem de Verdi, au Teatro dell’opera de Rome pour Aida.

Bernard Richter

Ténor

Originaire de Neuchâtel, le ténor Bernard Richter se produit sur les plus grandes scènes internationales, telles que La Scala de Milan, le Festival de Salzbourg, l’Opéra national de Paris et le Wiener Staatsoper. Sa versatilité vocale lui permet d’exceller aussi bien dans le répertoire mozartien comme Tamino, Don Ottavio, Idomeneo, Tito que dans des œuvres baroques (Rodelinda) et modernes – Béatrice et Bénédict et Les Troyens de Berlioz, Fierrabras de Schubert, Pelléas et Mélisande de Debussy. Dans le répertoire wagnérien il se produit en Froh dans Rheingold et Erik dans Der fliegende Holländer. Le public romand a pu l’apprécier dans le rôle-titre d’Orphée aux Enfers à l’Opéra de Lausanne et comme Des Grieux (Manon) et Camille de Rossillon (Die Lustige Witwe) au Grand Théâtre de Genève.

© Kiran West

Carmen Hornbostel

Dramaturge

Après des études de psychologie aux universités de Göttingen et de Séville, Carmen Hornbostel travaille comme assistante-dramaturge dans la production de The Glass Menagerie de Tennessee Williams, réalisée par Stephan Kimming au Deutsches Theater Berlin en 2016. Elle a collaboré à la dramaturgie et aux éditions des Theatertreffen Berlin 2017 et, depuis mai 2017, travaille à l’IIPM – International Institute of Political Murder. Elle a collaboré avec Milo Rau dans ses productions de General Assembly (Schaubühne, 2017) et La Reprise (NTGent, 2018). Depuis la saison 2018/19, elle est dramaturge et assistante du directeur artistique du NTGent).

Moritz von Dungern

Vidéaste

Après des études en réalisation et photographie à l’école Kinema de Bilbao, Moritz von Dungern travaille comme caméraman pour des productions de théâtre et de cinéma telles que Krach der Stille réalisé par Theresa Henning (2018), Veras Mantel par Ronald Unterberger (2016), Exodus – der weite Weg (Hank Lawine, 2016), Grandes Alpes (Andreas Bucher, 2015) et Professor Bernhardi d’Arthur Schnitzler, mise en scène par Thomas Ostermeier à la Schaubühne (2016). Il a également collaboré à la création mondiale de Die Anderen, écrit et mis en scène par Anne-Cécile Vandalem, à la Schaubühne en 2019. Avec Milo Rau il collabore notamment dans Orestes in Mosul (NTGent, 2019), Histoire(s) du Théâtre (I): Die Wiederholung (IIPM, 2018) et LENIN (Schaubühne, 2017).

© Sarah Wibbeler

Jürgen Kolb

Éclairagiste

Jürgen Kolb est créateur de lumières indépendant pour le théâtre, l’opéra, la danse et les espaces urbains depuis 1995. Au début de sa carrière, il a collaboré avec des metteurs en scène tels que Christoph Marthaler, Frank Castorf ou Christoph Schlingensief à la Volksbuhne de Berlin. En tant que chef éclairagiste au DNO d’Amsterdam, il a collaboré avec les créateurs lumières Jean Kalman, Wolfgang Göbbel, Peter van Praat et David Finn dans les performances Dionysos, Der Ring der Nibelungen, Les Troyens, Lucio Sillia et Da Ponte Cycles et repris Die Tote Stadt et Le dialogue des Carmélites entres autres à Barcelone, Londres, Paris, Nice et Toronto. Il a aussi créé la lumière des spectacles de Pierre Audi, Karen Breece, Chien-Hao Chang, Kuan-Hsiang Liu, John Maloney, Armin Petras, Thomas Schmaußer, Susanne Kennedy, Martin Kušej, Meg Stuart, Johan Simons et Paochang Tsai entre autres aux Munchner Kammerspiele, Residenztheater Munchen, Cloud Gate Dance Theater, National Theater Taiwan et Urban Space Productions. Plus récemment, il a collaboré aux productions de Cardillac de Guy Joosten à l’Opera d’Anvers, Fight Club de Roger Vontobel au Schauspielhaus Düsseldorf et The Producers de Christian Brey au Staatstheater Mainz en 2019. Avec Milo Rau, il a collaboré à La Reprise, spectacle avec lequel il a tourné dans le monde entier en 2018 et 2019.

Ottavia Castellotti

Costumière

Après des études en design, Ottavia Castellotti crée des costumes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Au cinéma, elle collabore avec M. Reumer pour Traumfabrik (2018), ainsi qu’avec les réalisateurs suisses R. Rossello, A. Canetta et R. Colla. Entre 2012 et 2016, elle travaille en tant que costumière à la RSI. À l’opéra, elle a participé notamment aux productions de Mose in Egitto, Maometto et Equivoco stravagante de Rossini pour le Belcanto Opern Festival de Wildbad (2017-2018) en tant qu’assistante de la costumière Claudia Möbius. Avec Milo Rau, elle a collaboré dans les productions de Il nuovo Vangelo en Italie (2019) et Antigone au Brésil (2020).

Anton Lukas

Scénographe et costumier

Anton Lukas est peintre, scénographe et créateur de costumes pour de nombreux projets d’opéra, théâtre, danse et performance. Après des études d’architecture d’intérieur, il poursuit sa formation en scénographie et costumes à la Technischen Universität Berlin. À l’opéra, il a collaboré à la production d’Anatevka, comédie musicale de Jerry Bock au Theater Hof (2015) et à plusieurs productions pour le festival Rossini-in-Wildbad, notamment Il turco in Italia (2011), Ser Marcantonio (Don Pasquale) de Stefano Pavesi (2011), La Cenerentola (2010), La gazza ladra (2009) et Otello (2008). Au théâtre, il collabore notamment à Homo Faber, mis en scène par Jan Langenheim au Theater Aachen (2014) et Woyzek3 dans la production de Kay Link au Freies- Werkstatt-Theater Cologne, spectacle nominé pour le Kölner Theaterpreis 2007. Avec l’IIPM et Milo Rau il collabore régulièrement depuis 2009, notamment sur des projets tels que The Last Hour of Elena and Nicolae Ceausescu, présenté à Bucarest, Berlin, Zurich et Lucerne en 2009-10, Hate Radio et Power and Dissent (2012), Das Kongo Tribunal (2018) et Family en 2020.

Milo Rau

Metteur en scène

Considéré par certains comme « l’une des personnalités les plus influentes du théâtre européen », le metteur en scène, essayiste et réalisateur de films bernois Milo Rau est actuellement directeur du NTGent à Gand. En 2007, il fonde l’International Institute of Political Murder, plateforme pour le traitement pluridisciplinaire de conflits historiques et socio-politiques. Parmi ses spectacles, The Last Hour of Elena and Nicolae Ceausescu, Hate Radio, qui documente le rôle d’une station dans le génocide rwandais, et The Congo Tribunal (2015) qui réunit 60 victimes, coupables, témoins et analyseurs de la Deuxième guerre du Congo. Ses productions sont invitées dans le monde entier, notamment Orest in Mossul et La Reprise. Son travail polémique, autant sur les faits que leur représentation et médiation, a été primé par le prix Suisse du théâtre (2014) et le prix Peter Weiss (2017).

© Bea Borgers

Maxim Emelyanychev

Chef d’orchestre

Né en 1988, Maxim Emelyanychev fait ses débuts de claveciniste et chef d’orchestre baroque à l’âge de 12 ans et devient chef principal du Nizhny-Novgorod Soloists Chamber Orchestra (2013), de l’orchestre baroque Il Pomo d’Oro (2016), et du Scottish Chamber Orchestra (2019). Il se produit à la tête de nombreux orchestres internationaux, notamment l’Antwerp Symphony, le Nederlands Philharmonisch, le Tokyo Symphony, le Royal Philharmonic, l’Orchestra della Svizzera Italiana et le Berliner Konzerthausorchester. À l’opéra, il dirige L’Enlèvement au sérail à l’opéra de Zurich et, au cours de la saison 2019/20, Rinaldo et Agrippina de Haendel au Festival de Glyndebourne et au Royal Opera House. Il est un des partenaires musicaux privilégiés de Jakub Józef Orliński, Joyce DiDonato et Max Emanuel Cenčić parmi tant d’autres.

© Jean-Baptiste Millot

Nicolas Testé

Basse

Le basse français Nicolas Testé a étudié le piano, le basson et l’histoire de la musique à Paris avant de se lancer dans une carrière de chanteur. Il a obtenu en 1998 le deuxième prix du concours « Voix Nouvelles ». Nicolas Testé est régulièrement invité dans de nombreuses maisons d’opéra de renommée mondiale telles que le Metropolitan Opera, le Bayerische Staatsoper, le Los Angeles Opera, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra national de Paris et le Grand Théâtre de Genève. Son vaste répertoire comprend des rôles dans Iphigénie en Aulide (Agamemnon), Roméo et Juliette (Frère Laurent), Manon (Des Grieux), Carmen (Zuniga), La Bohème (Colline), Samson et Dalila (Abimelech), Hamlet (Claudius), Il trovatore (Ferrando), Die Zauberflöte (Sarastro), entre autres. Au cours de la saison 2019/20, Nicolas Testé s’est produit sur la scène de la Scala dans le rôle du Frère Laurent dans la somptueuse production de Bartlett Sher de Roméo et Juliette de Gounod. Le concert le plus marquant de Testé en 2019/20 a été le gala du Met Opera At-Home avec Diana Damrau. La saison 2020/21 de Nicolas Testé a été gravement affectée par les annulations de COVID-19, à l’exception des concerts des Royal Affairs à Sofia. Les représentations annulées en raison de la pandémie comprennent son Arkel dans Pelléas et Mélisande au Teatro alla Scala, rôle qu’il chante en live au Grand Théâtre de Genève, dans la production événement Cherkaoui/Jalet/Abramović.

© Clive Barda

 

Marie Lys

Soprano

Premier prix des concours Cesti 2018 et Vincenzo-Bellini 2017, elle a interprété des rôles comme Adélaïde (Lotario) au Konzert Theater Bern et au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et L’Amour (Orphée et Eurydice) à Lausanne. Elle a remporté le 1er prix du concours Göttinger Reihe avec l’ensemble Abchordis (2015), qu’elle a co- fondé en 2011. En août 2020, elle est Marcellina de Leonora de Ferdinando Paër au Festival d’Innsbruck. Elle a récemment enregistré Argippo de Vivaldi, sous la direction de Fabio Biondi avec Europa Galante, publié chez Naïve, et suivi d’une tournée en Europe et en Asie. Pour sa saison 2020/2021, le Grand Théâtre de Genève a confié à Marie, les rôles de Clorinda (La Cenerentola), Servilia (La Clemenza di Tito) et Second Woman & First Witch (Dido and Æneas) ainsi que des récitals « Broadway » et de « Noël » en décembre.

Justin Hopkins

Basse-baryton

Salué par Mark Swed du L.A. Times pour sa « présence imposante » et son « baryton-basse magnifiquement concentré », Justin Hopkins continue d’émouvoir le public du monde entier avec ses performances. En 2021-22, il est engagé en tant que membre de l’ensemble du Konzert und Theater St. Gallen. En 2020-21, il a été membre du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève et en 2019-20 de l’Opera Ballet Vlaanderen à Anvers. Il s’est aussi produit fréquemment au théâtre royal de La Monnaie depuis ses débuts en 2010. Justin Hopkins a fait ses débuts au Glimmerglass Festival en 2019 en Joe dans Show Boat, pour lequel il a été salué comme « l’âme de la production » par DC Theatre Scene. Il a fait ses débuts à l’Opera Vlaanderen en 2018 dans le rôle de Lord Krishna et Parsi Rustomji dans Satyagraha de Philip Glass. La saison 2017-18 a marqué ses débuts au Walt Disney Hall à Los Angeles avec la Los Angeles Master Chorale dans le Requiem de Brahms, avec l’Opera Southwest en Gessler dans Guillaume Tell et Oroveso dans Norma. Ses engagements récents incluent aussi des débuts acclamés avec le Los Angeles Chamber Orchestra dans Lost in the Stars et la 9ème Symphonie de Beethoven, un retour à Dayton pour le Requiem de Mozart avec le Dayton Philharmonic  ; une tournée en Floride et dans le Midwest avec les Boston Pops et un retour à l’Opera Saratoga dans The Cradle Will Rock.

© Marco Borggreve

Yvonne Naef

Mezzo-soprano

La suissesse Yvonne Naef est une des mezzo-sopranos les plus demandées sur les scènes d’opéra aussi bien que de concert. Son vaste répertoire comprend les grands rôles verdiens dans Aida, Il Trovatore, Don Carlo, Un ballo in Maschera qu’elle interprète sur les scènes du Metropolitan Opera, Covent Garden, les opéras de Vienne et de Paris. Dans le répertoire français elle excelle dans Ariane et Barbe-Bleue, Carmen, Les Troyens et La damnation de Faust et affectionne également les opéras russes. Elle se distingue aussi dans le répertoire wagnérien en Brangäne dans Tristan und Isolde, dirigé par Sir Simon Rattle à l’opéra de Vienne, Fricka dans le Rheingold à l’Opéra de Paris sous la baguette de Philippe Jordan et au Hamburg State Opera et Kundry dans Parsifal à Zurich. Récemment, elle incarne Mrs. Quickly dans Falstaff au festival Mostly Mozart de New York, à Verbier et à Zurich, où elle interprète Geneviève avant de la présenter également au public genevois. Parmi ses enregistrements distingués par de prestigieux prix internationaux figurent Il Trovatore, Das Rheingold et Die Walküre, Penthesilea de Othmar Schoeck, Gurrelieder de Schoenberg, la 9ème Symphonie de Beethoven et Poèmes pour Mi de Messiaen. Depuis 2014 elle enseigne à l’Académie des arts de Zurich.

Leigh Melrose

Baryton

Diplômé du St John’s College Cambridge et du Royal Academy of Music, le baryton Leigh Melrose se produit sur les scènes du monde entier. Il chante Demetrius dans A Midsummer Night’s Dream à La Monnaie, Escamillo au Royal Albert Hall et avec CBSO sous la direction de Sakari Oramo, Figaro dans Il Barbiere di Siviglia au New York City Opera, Silvio dans Pagliacci au Welsh National Opera, ainsi que le rôle-titre d’Eugène Onéguine à l’English National Opera. Son répertoire comprend également Peter Grimes, qu’il interprète à l’Opera Vlaanderen et à l’Opera Oviedo, Die Zauberflöte à l’opéra de Seattle, ainsi que Wozzeck avec le Philharmonia Orchestra et Esa-Pekka Salonen à Londres et à Paris. Il participe à la création mondiale de Die Besessenen de Johannes Kalitzke au Theater an der Wien. En concert, il se produit avec le Royal Liverpool Philharmonic et Vassily Petrenko, The Hebrides Ensemble et l’Orquesta de Cadaqués. Récemment, il chante Cecil dans Gloriana de Benjamin Britten dans la mise en scène de Sir David McVicar et Stolzius dans Les Soldats de Bernd Alois Zimmermann au Teatro Real de Madrid. Il fait ses débuts dans le rôle de Golaud à l’Opera Vlaanderen avant de l’incarner pour le public genevois.

Matthew Best

Basse

Artiste polyvalent, Matthew Best est l’un des musiciens les plus versatiles et les plus connus au Royaume Uni. Compositeur, chef de chœur et d’orchestre ainsi qu’enseignant, il est aussi interprète chevronné de plus d’une centaine de rôles du répertoire pour basse, basse-baryton et baryton. Au cours de sa longue carrière, il a réalisé de nombreuses prestations notamment au Covent Garden, English National Opera, le Festival de Glyndebourne et les opéras de Lyon, Francfort, Stuttgart, Cologne, Santa Fé et Floride ainsi qu’au Vlaamse Opera. Parmi ses rôles les plus mémorables sont Wotan dans le Ring, Le Hollandais volant, Le roi Marke, Amfortas, Kurwenal, Scarpia, Jochanaan, Orest, Peneios, Commendatore, Timur, Arkel et Ramfis. Il a aussi créé des rôles dans les opéras de Jonathan Harvey, Julian Anderson et Kaija Saariaho. Parmi ses nombreux enregistrements en tant que chef de musique chorale, vocale et orchestrale sont particulièrement distingués les cycles d’œuvres de Bruckner, Mendelssohn, Cherubini, Britten, Tchaikovsky, Copland et Villa-Lobos pour le label Hyperion.

Mari Eriksmoen

Soprano

La soprano norvégienne Mari Eriksmoen débute sa carrière au Theater an der Wien, où elle a chanté depuis Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi et a incarné Susanna, Zerlina et Fiordiligi dans la trilogie de Da Ponte sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Elle se produit également à Francfort, au Festival de Glyndebourne et au Komische Oper Berlin et fait montre de sa versatilité vocale dans le rôle de l’Oiseau de la forêt dans le Ring de Daniel Barenboim à La Scala. Ses débuts comme Mélisande lors de la création de Pelléas et Mélisande à l’Opera Ballet Vlaanderen et au Grand Théâtre de Luxembourg lui ont valu la reconnaissance unanime du public et de la critique.

© Sim Canetty Clarke

Jacques Imbrailo

Baryton

Le baryton sud-africain Jacques Imbrailo étudie au Royal College of Music de Londres et intègre ensuite le programme Jette Parker Young Artist à Covent Garden. En 2010, il fait ses débuts acclamés dans le rôle de Billy Budd dans l’opéra éponyme de Britten à Glyndebourne. Depuis lors, il est invité par des maisons lyriques du monde entier, dont le Welsh National Opera, Scottish Opera, Houston Grand Opera, Teatro dell’Opera di Roma et l’opéra de Chicago. Son répertoire comprend des rôles tels que Papageno dans Die Zauberflöte, Guglielmo dans Così fan tutte, Valentin dans Faust de Gounod, Aeneas dans Dido and Aeneas de Purcell, ainsi que le rôle-titre de Don Giovanni. Récemment, il interprète Messner dans Bel Canto de Lopez à l’opéra de Chicago, Zurga dans Les Pêcheurs de Perles à l’English National Opera et Horatio dans Hamlet de Thomas à Zurich. Il chante Pelléas à Zurich, au Welsh National Opera et  à l’Opera Vlaanderen

Marco Brambilla

Vidéaste

Le vidéaste Marco Brambilla, né à Milan, vit et travaille actuellement à Londres. Ses installations vidéo ont un succès international et sont acclamées par la critique dans Artforum, Frieze, Art in America, Vanity Fair et The New York Times. La plupart de ses œuvres traitent des thèmes tels que la consommation en tant que spectacle, le rapport entre iconographie populaire et histoire humaine et la notion d’expérience collective. L’imagerie de Brambilla fusionne une nouvelle interprétation du collage vidéo avec des innovations technologiques et graphiques et crée des expériences multidimensionnelles sur l’écran. Son œuvre la plus connue est la trilogie Megaplex (2008-12), basée sur les trois cycles narratifs de la Divine Commedie de Dante. Marco Brambilla a été exposé dans le monde entier, notamment au New Museum de New York, à la Biennale de Séoul, à la Kunsthalle de Berne, au San Francisco Museum of Modern Art, au Festival du film de Venise et au Festival du film de Sundance. Ses œuvres font partie des collections permanentes du musée Guggenheim et du Musée d’art moderne de New York, ainsi que du Musée d’art moderne et de la Fundacion ARCO à Madrid. Il a été récompensé par les prix de la Fondation Tiffany et de la Fondation Colbert.

Urs Schönebaum

Éclairagiste

Urs Schönebaum est l’un des concepteurs de lumières les plus demandés de notre temps. Après des études de photographie à Munich, il a travaillé pour Münchner Kammerspiele de 1995 à 1998. Il a été assistant de mise en scène au Grand Théâtre de Genève, au Lincoln Center de New York et au Münchner Kammerspiele. Depuis 2000, il est concepteur d’éclairage pour l’opéra, le théâtre, la danse, les installations artistiques et les performances. Il a collaboré à plus de 130 productions, y compris pour Covent Garden, l’Opéra de Paris, le Metropolitan, le Teatro Real de Madrid, le Théâtre Bolchoï à Moscou, l’Opéra national d’Amsterdam et pour les festivals de Bayreuth, Salzburg, Avignon et le Wiener Festwochen. Il a travaillé avec des metteurs en scène tels que Thomas Ostermeier, Pierre Audi, William Kentridge, Michael Haneke, Sasha Waltz et poursuit une longue collaboration avec Robert Wilson. Il a également réalisé des conceptions d’éclairage pour des artistes tels que Anselm Kiefer, Dan Graham et Marina Abramović. En 2012, il a réalisé les lumières pour les opéras Jetzt (Mathis Nitschke) et What Next? (Elliott Carter) à l’Opéra de Montpellier, suivi de la création de Happy Happy (Nitschke) en 2014. En 2017, il signe l’éclairage de Bomarzo (Ginastera) au Teatro Real de Madrid. Urs Schönebaum a précédemment collaboré avec Marina Abramović, Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet dans la production du Boléro de Maurice Ravel à l’Opéra de Paris en 2013.

© Marc de Groot

Iris van Herpen

Costumière

La créatrice de mode néerlandaise Iris van Herpen est reconnue dans le monde entier parmi les designers les plus talentueux et les plus innovants. Dès sa première collection en 2007, van Herpen se concentre sur la création de nouvelles formes et méthodes d’expression en élaborant sa vision artistique unique : la “Nouvelle Couture”. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions, dont une grande rétrospective en tournée aux États-Unis et plusieurs de ses robes font partie de la collection du Metropolitan Museum of Art de New York. Son œuvre a été récompensée notamment par le prix Johannes Vermeer, le Prix d’État pour les arts (2017), le Grand Prix ANDAM (2014) et le Grand Prix de la Commission européenne – STARTS (2016). Sa vision esthétique originale l’a amenée à collaborer avec des musiciens et des artistes progressistes comme Björk, Tilda Swinton, Cara Delvingne, Daphne Guinness, Gwendoline Christie, Fan Bing Bing, Lady Gaga et Grimes. Elle a créé les costumes de Scarlett Johansson pour le film Lucy et pour Beyoncé dans sa vidéo Mine. En tant qu’ancienne danseuse de ballet, van Herpen a conçu des costumes pour l’Opéra de Paris et le New York City Ballet, en collaboration avec le chorégraphe Benjamin Millepied et avec la compagnie de danse de Sasha Waltz de Berlin.

Piet De Volder

Dramaturge musical

Piet De Volder a étudié la musicologie à l’Université de Gand. Dramaturge à l’Opera Vlaanderen, il a réalisé la dramaturgie musicale des productions de Lulu de Berg et du Ring de Wagner, mises en scène par Ivo van Hove. Il est auteur d’une étude sur le compositeur espagnol contemporain Luis de Pablo, parue chez les Edizioni Suvini Zerboni (Milan) et la Fundación Autor (Madrid). En collaboration avec le Professeur Francis Maes de l’Université de Gand, il a publié le recueil d’essais Opéra : les coulisses de l’émotion (LannooCampus, Leuven, 2011). Piet De Volder enseigne la dramaturgie à l’Académie internationale d’opéra et se produit en tant que présentateur de spectacles et conférencier à Amarant, au centre deSingel et au Concertgebouw Bruges.

© Broos Koen

Koen Bollen

Dramaturge

Koen Bollen a étudié les sciences de l’art et du théâtre aux universités de Bruxelles, Leyde et Anvers. En tant qu’assistant dramaturge au Junge Oper Stuttgart (2010-2014), il a collaboré à diverses créations mondiales et à des spectacles de théâtre musical. Bénéficiaire de la bourse du Musiktheater Heute 2012-2014 de la Deutsche Bank Stiftung, il a participé à la création mondiale du Tonguecat du Bayerische Staatsoper de Munich (2016). En tant que dramaturge indépendant, Koen Bollen a travaillé sur La Clemenza di Tito pour l’Orchestre national de l’Opéra de Montpellier dirigé par Jorinde Keesmaat, sur Women & Anaïs Nin de Louis Andriessen et sur To be Sung de Pascal Dusapin pour le Centre of Contemporary Opera à New York et le Muziekgebouw aan’t IJ à Amsterdam. Depuis janvier 2016, il est dramaturge pour l’Opéra Ballet de Flandre et a collaboré aux spectacles Requiem de Sidi Larbi Cherkaoui, Rusalka d’Alan Lucien et Rasa de Daniel Proietto, entre autres. Koen Bollen enseigne au conservatoire d’Anvers et à l’Académie internationale d’opéra de Gand. Il est coéditeur d’un livre consacré au 50e anniversaire du Ballet de Flandre.

Marina Abramović

Scénographe

Depuis ses débuts à Belgrade dans les années 1970, Marina Abramović a été la pionnière de l’art performatif, en créant certaines des œuvres les plus importantes pour le développement du genre. Son exploration de ses propres limites physiques et émotionnelles la pousse à endurer douleur, épuisement et danger dans sa recherche de transformation mentale et spirituelle. En 2010, lors de sa première grande rétrospective au MOMA de New York, elle se produit pendant plus de 700 heures dans sa performance The Artist is Present en contact permanent avec le public. En 2020, son exposition After Life occupe toute la Royal Academy de Londres. Pelléas et Mélisande est la première incursion de Marina Abramović dans le monde de l’opéra, après sa collaboration avec Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui sur le ballet Boléro à l’Opéra de Paris en 2013.

Damien Jalet

Chorégraphe

Le chorégraphe franco-belge Damien Jalet explore les convergences entre la danse et d’autres médias tels que musique, arts visuels, cinéma, théâtre et mode. En 2017, il met en scène Skid à Göteborg avec 17 danseurs, entièrement joué sur une plateforme de 10 m2 inclinée à 34 degrés. Parmi ses créations récentes, il conçoit Mist, pour la célèbre compagnie néerlandaise NDT et Planet (Wanderer), donné au Théâtre de Chaillot à Paris en septembre 2021. Il participe également à la réalisation de plusieurs films, notamment The Ferryman de Gilles Delmas, Vessel avec l’artiste japonais Nawa Kohei et Suspiria de Luca Guadagnino. En 2018, il met en scène son premier opéra, Pelléas et Mélisande, avec Sidi Larbi Cherkaoui et Marina Abramović à Anvers, présenté par la suite au Grand Théâtre de Genève en janvier 2021. Damien Jalet a été nommé chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2013. Il est artiste associé du Ballet du Grand Théâtre de Genève.

© Joel Saget

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Figure de proue de la scène contemporaine belge, Sidi Larbi Cherkaoui compte plus de 50 chorégraphies à son actif et une série de prix dont deux Olivier Awards, trois prix « meilleur chorégraphe de l’année » de Tanz et le Kairos Prize 2009. Bien connu de la scène genevoise, il quitte la tête du Ballet Vlaanderen, avec lequel il a crée Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017), pour prendre la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève dès juillet 2022. En 2018, Cherkaoui s’associe avec Damien Jalet et Marina Abramovic pour la production de Pelléas et Mélisande à Anvers, puis pour Boléro à l’Opéra national de Paris. Ses mises en scène pour l’opéra comptent aussi Les Indes galantes de Rameau, Alceste de Gluck et Satyagraha de Glass. Son affinite avec le ballet et l’opéra a donne naissance a certaines de ses œuvres les plus durables, ainsi qu’à de passionnantes collaborations interdisciplinaires avec des artistes visuels, des designers et des musiciens. Il ouvre la saison 22/23 du Ballet du Grand Théâtre avec sa création mondiale Ukiyo-e, pièce sur la résilience et l’impermanence.

© Jeroen Hanselaer

Jonathan Nott

Chef d’orchestre

S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Roma en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musiciens et musiciennes mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. Par le choix de ses programmes qu’il puise dans un répertoire symphonique qui s’étend de Schubert et Bruckner à Mahler et Chostakovitch jusqu’aux confins de la création de musique contemporaine qu’il pratique depuis plusieurs décennies aux côtés de compositeurs aussi célèbres que complices, tels Ligeti, Berio, Boulez, Lachenmann, Stockhausen, ainsi que les compositeurs et les compositrices de sa propre génération, Jonathan Nott partage avec un charisme constant une expérience musicale et humaine de haut niveau.