Elektra

                Elektra                

Opéra en un acte de Richard Strauss

Streaming

Streaming

Disponible sur OperaVision à partir du
18 mars 2022 à 19h00 CET
jusqu’au
18 septembre 2022 à 12h00 CET
> voir

Disponible sur QWEST TV à partir du
11 juin 2022
> plus d’info

Aperçu

Orest! Orest! Orest! O lass deine Augen mich sehn! Traumbild, mir geschenktes Traumbild, schöner als alle Träume.

Extrait du livret de Hugo von Hofmannsthal

Infos et distribution

Œuvre

Mesures sanitaires

Infos et distribution

Opéra en un acte de Richard Strauss op.58
Livret de Hugo von Hofmannsthal d’après la tragédie homonyme de Sophocle
Créé à 1909 à Dresde
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2010

25, 29, 31 Janvier 2022 – 20h
2, 4 Février 2022 – 20h
6 Février 2022 – 15h

Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 1h40 sans entracte

DISTRIBUTION
Direction musicale Jonathan Nott
Mise en scène et scénographie Ulrich Rasche
Costumes Sara Schwartz et Romy Springsguth
Lumières Michael Bauer
Collaboration à la mise en scène Dennis Krauss
Chorégraphie Jonathan Heck, Yannik Stöbener, Justus Pfankuch
Dramaturgie Stephan Müller
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Elektra Ingela Brimberg
Klytemnästra Tanja Ariane Baumgartner
Chrysothemis Sarah Jakubiak
Ägisth Michael Laurenz
Orest Karoly Szemeredy
Pfleger des Orest Michael Mofidian
Die Vertraute Elise Bédènes
Die Schleppträgerin Mayako Ito
Ein junger Diener Julien Henric
Ein alter Diener Dimitri Tikhonov
Die Aufseherin Marion Ammann
Fünf Mägde Marta Fontanals-Simmons, Ahlima Mhamdi, Céline Kot, Iulia Elena Surdu, Gwendoline Blondeel

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Avec les soutiens de
MADAME BRIGITTE LESCURE
GÉNÉREUX DONATEUR CONSEILLÉ PAR CARIGEST SA

Œuvre

Électre est la fille d’Agamemnon et de Clytemnestre, roi et reine de Mycènes. Pour venger le sacrifice de leur fille Iphigénie, la sœur d’Électre donc, la reine assassine le roi revenu victorieux de Troie, ainsi que son amante au passage. Le meurtre vengeur d’Agamemnon appelle la vengeance à son tour. Aussi facile que le meurtre du roi fût pour la reine et son amant, aussi difficile est pour Électre la mise à mort de sa mère. La vengeance semble bégayer dans la maison des Atrides. Oreste, frère d’Électre, qui a été banni et se morfond loin de sa patrie, est alors rappelé au pays et exécute à la place de sa sœur l’acte assassin. Car assassiner est une affaire d’homme. Rapace et manipulatrice, Électre attend donc tout au long de l’opéra que la vendetta soit accomplie par son frère. Les rouages de la vengeance sont mis en mouvement par un machiniste de théâtre furieux : Ulrich Rasche. Devenu un metteur en scène culte du théâtre germanophone par ses productions visuelles et rituelles hors du commun, voilà qu’il se prête pour la première fois à cette incursion à la fois dans le monde de l’opéra et dans les territoires francophones. Déjà en 2018, à Munich, il mettait en scène la pièce de théâtre de Hugo von Hofmannsthal, à l’origine de l’opéra, dans un palais mi-tour de prison mi-machine d’exécution. Ce géant de fer, du jamais vu sur une scène lyrique, verra ses rouages agrandis et affinés pour Genève. La scène bouge constamment, elle déplace les zones de désespoir et crée des pièges et des cellules mortelles. Dans ce monde de violence et de vengeance qui tourne fou, on ne peut échapper à la malédiction des Atrides. Quant à la musique de Strauss, son hypercomplexité se nourrit de plus de 50 motifs identifiables, aussi à l’oreille ; ils créent des références à des personnages, des intentions, des atmosphères et des affects. En plus de ceux-ci, s’alternent et se mélangent divers styles et langages musicaux qui rendent la partition de Strauss l’une des plus intenses qui soit. À cela s’ajoute un appareil d’orchestre énorme – plus de 100 musiciens sont nécessaires – et une tonalité extrêmement élargie qui porte les traces de la rupture musicale du début du XXe siècle. L’évolution nerveuse de l’écriture rappelle par moments les « tempêtes d’acier » de la Première Guerre mondiale encore à venir et les masses sonores submergent l’auditeur de la pièce tour à tour d’expressionnisme violent et de romantisme tardif frénétique. Ils composent le cosmos de violence qui prévaut dans cette histoire. Ce défi musical sera idéalement relevé par Jonathan Nott à la tête de son Orchestre de la Suisse Romande. Le triangle féminin dramatique sera porté par trois interprètes exceptionnelles du répertoire allemand : la célèbre Suédoise Ingela Brimberg, qui excelle dans les rôles wagnériens et straussiens, dans le rôle-titre. À ses côtés, l’Étasunienne Sara Jakubiak incarne sa sœur Chrysothémis et, en face, Tanja Ariane Baumgartner donne vie à la mère Clytemnestre. On attend avec impatience leurs duels vocaux vertigineux !

Mesures sanitaires

Un dispositif d’accueil ajusté aux règles sanitaires pour votre confort et votre sécurité sera mis en place pour vous accueillir. Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.

Ouverture des portes 1 heure avant le début de la représentation. Nous vous recommandons de venir tôt pour éviter les files d’attente lors de votre entrée dans le bâtiment.

> plus d’info sur les mesures

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

Plage

Elektra à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Grande salle du GTG

Apéropéra
Jeudi 20 janvier à 18h30
+

ENOCH ARDEN
 
« Une bande sonore sans film », c’est ainsi que le musicologue John Pritchett décrit le monodrame Enoch Arden de Richard Strauss. Ce joyau oublié du compositeur date de 1897 et a été écrit pour la voix parlée et le piano. Une partie de piano de conception symphonique accompagne l’histoire de Lord Tennyson. L’histoire est celle d’un triangle amoureux qui se joue sur la côte rocheuse anglaise : deux amis, Enoch Arden et Philip Ray, sont tous deux amoureux d’Annie Lee ; quand Annie Lee choisit Enoch, Philip souffre en silence, mais quand Enoch ne revient pas d’un long voyage en mer, Philip prend sous son aile la famille sans père… Dans cette production qui nous vient toute fraiche de Belgique et qui revient sur le genre musical peu connu du monodrame, l’histoire est portée non seulement par une comédienne et un pianiste (Isabella Soupart et Guy Vandromme) mais aussi par le plasticien Koenraad Tinel et la vidéaste Maja Jantar. Cette nouvelle triangulation donne vie au long poème de Tennyson, où s’additionnent de manière irrésistible les sentiments d’amour et de sacrifice mais aussi le doute et la peur. Un spectacle intime et intense qui nous plonge dix ans avant l’écriture d’Elektra, dans les prémices de la pensée tragique de Strauss.
 
Artistes
Isabella Soupart – actrice, Guy Vandromme – piano, Koenraad Tinel – artiste visuel, Maja Jantar – vidéo, Ellie Bryce – régisseuse technique
 
Conception et production – Act 2
 
Coproduction Muziektheater Transparant, Festival Zindering et Festival Talklang – Süd-Tirol
 

 
Jeudi 20 janvier 2022
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG

 
 
Mesures sanitaires
Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.

Atelier public
Samedi 22 janvier à 11h
+

Atelier scénographie autour d’Elektra
Pour la mise en scène d’Elektra présentée au Grand Théâtre en janvier 2022, le metteur en scène Ulrich Rasche a imaginé un dispositif monumental et impressionnant. Et vous, si vous deviez créer un décor pour cet opéra de Richard Strauss, qu’y mettriez-vous ? Mettez-vous dans la peau d’un créateur ou d’une créatrice de décor, et, accompagnés par la scénographe professionnelle Valeria Pacchiani, créez la maquette de votre Elektra rêvée.
 
Samedi 22 janvier 2022
De 11h à 12h30
Foyer du GTG
Entrée CHF 15.–
Atelier ouvert à toutes et à tous à partir de 12 ans
d=10228408933179″ rel= »noopener » target= »_blank »>> RÉSERVER
 
 
Mesures sanitaires
Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.

Éclairage
Lundi 24 janvier à 18h30
+

Elektra, ou comment tuer les cauchemars, conférence présentée par Christian Merlin
 
« Connais-tu un remède contre les rêves ? » C’est ce que demande Clytemnestre à sa fille Electre, dans l’adaptation de la tragédie grecque par Strauss et Hofmannsthal, composée à l’époque de la psychanalyse naissante. La réponse risque d’être violente dans cet opéra dont le texte et la musique fouillent l’inconscient sans ménagement.
 
Lundi 24 janvier 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
> PLUS D’INFO

En coulisse
Samedi 29 janvier
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du 29 janvier, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Late Night #2
Samedi 12 février 2022
+

EXTRAVAGANZA #2 – ACE GALA BALL
GTG x Antigel
 
Le Voguing, Antigel l’a gravé dans son ADN. En lui offrant l’un des plus beaux écrins genevois, le Festival contribue à écrire l’histoire de la Ballroom en Suisse, célébrant ses révoltes, ses conquêtes et ses innovations admirables.
 
Le Voguing, c’est la quête de la beauté et de l’épate, de la sophistication poussée à ses limites et d’innovations stylistiques fabuleuses. Née au cours des années 1970 dans les clubs new-yorkais fréquentés par la communauté LGBTQ+ latino et africaine-américaine, cette culture exigeante, farouchement underground, connait un élan formidable en Europe depuis la dernière décennie. À Genève, Antigel lui offre une vitrine de prestige. Aux côtés de Murmaid Asiah 0007, le festival réuni pour la première fois des «major houses» (groupes sociaux structurés comme des familles de substitution) parmi les plus célèbres et des exclus européennes lors d’une compétition où toutes les identités se célèbrent entre danse, mode et performance.
 
Coproduction Antigel
En partenariat avec HEAD – Haute École d’Art et de Design
 
Samedi 12 février 2022
De 21h à 2h
Ouverture des portes 21h
Au GTG
Réservations auprès du Festival Antigel
 
> PLUS D’INFO

Avant

On se renseigne

Elektra
Dossiers avant-spectacle
21-22

Saison 21-22

Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Titanic, un film de Pauline Julier
En réaction au slogan Faites l’amour,… Pauline Julier a produit Titanic, une vision fulgurante d’un monde en naufrage où le spectacle continue.
Faites l’amour
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.
Abo

S’abonner

Offrez-vous l’émotion d’une saison et obtenez la garantie de bénéficier des meilleures places, au meilleur prix, dans toutes les catégories !

Découvrez nos formules d’abonnement pour la SAISON 21-22.

#WeArtGTG

Tout l’univers du GTG. Ici, là, partout.

Restez connecté avec le GTG

Ma Newsletter

Crédits photos
Elektra © GTG / Carole Parodi

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Károly Szemerédy

Baryton-basse

Le baryton-basse hongrois Károly Szemerédy est né à Budapest et s’est formé à l’opéra national de Hongrie. Après des participations réussies à plusieurs concours, il a remporté le titre de « Voix de l’Année » lors du concours Operalia de Plácido Domingo, En 2007, il fait ses débuts au Teatro Real à Madrid, où il chante des rôles tels que Levitsky (Boris Godounov) Sciarrone (Tosca), Pfleger des Orest (Elektra), Don Basilio (Il barbiere di Siviglia), Starek (Jenůfa) et Schmidt (Andrea Chénier). Il s’est en outre produit à l’Opéra de Lyon, au Teatr Wielki à Varsovie et au Bayerische Staatsoper à Munich. À l’Opera Vlaanderen il a chanté Orest (Elektra) et Dr Kolenatý (L’Affaire Makropoulos), qu’il interprète aussi sur la scène du Grand Théâtre de Genève. Au cours de la saison 2019/20, en plus de ses débuts à la Semaine Mozart de Salzbourg, il interprète les rôles de Mustafa (L’Italiana in Algeri) au Festival de Grenade et Rocco (Fidelio) en tournée européenne.

© Pál Nánási

Michael Laurenz

Ténor

Après avoir étudié la trompette dans sa jeunesse, le ténor allemand Michael Laurenz intègre le studio d’opéra de l’Opernhaus Zürich de 2008 à 2010, avant d’en rejoindre l’ensemble à partir de la saison 2010/11. À ce poste, il incarne de nombreux rôles dans des opéras de Mozart, Verdi, Strauss, Chostakovitch, Wagner, Zimmermann ou Weill. Michael Laurenz est aussi engagé aux Festspielen de Bregenz, à l’Opéra de Paris, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Staatsoper de Berlin, à Amsterdam, à La Scala ou encore au Teatro San Carlo de Naples. Au cours de sa carrière, il interprète plusieurs rôles importants, dont Brighella (Ariadne auf Naxos), Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail), Andres (Wozzeck), Äghisth (Elektra) et Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos). Également invité au Festival de Glyndebourne, Michael Laurenz fait désormais partie de l’Ensemble du Wiener Staatsoper depuis la saison 2018/19.

Sara Jakubiak

Soprano

D’origine polonaise et allemande, la soprano américaine Sara Jakubiak a étudié la musique au Cleveland Institute of Music et à l’Université Yale. Appréciée autant pour ses qualités vocales qu’artistiques, elle fait ses débuts européens sur la scène de l’ENO dans le rôle de Marie dans Wozzeck en 2013. Depuis, elle s’est distinguée dans le rôle-titre d’Ariadne auf Naxos, comme Lina dans Stiffelio, Tatyana dans Eugène Onéguine, Elsa dans Lohengrin et Marietta/ Marie dans Die tote Stadt de Korngold, qu’elle interprète à Francfort et à Hambourg, de même qu’à Berlin la saison passée. En 2018, son interprétation d’Heliane dans la reprise de l’œuvre rare de Korngold Das Wunder der Heliane, mise en scène par Christof Loy au Deutsche Oper Berlin reçoit une vaste reconnaissance internationale. Son répertoire en constant développement comprend aussi Sieglinde (Die Walküre), le rôle-titre de Salome ou l’Impératrice dans Die Frau ohne Schatten.

Tanja Ariane Baumgartner

Mezzo-soprano

Les performances de Tanja Ariane Baumgartner dans le rôle de Klytämnestra dans Elektra de Strauss et Agaue dans Die Bassariden de Henze au Festival de Salzbourg, de Fricka (Rheingold/ Walküre) au Festival de Bayreuth et au Lyric Opera de Chicago l’ont confirmée comme l’une des principales mezzo-sopranos de notre époque. Parmi les autres performances remarquables qui l’ont catapultée dans la classe supérieure des mezzo-sopranos internationales, citons sa célèbre Cassandre (Les Troyens) à l’Opéra de Francfort et ses débuts spectaculaires dans le rôle d’Ortrud (Lohengrin) au Staatsoper de Hambourg. La saison 2022/23 commence pour Tanja Ariane Baumgartner avec Von der Liebe Tod mis en scène par Calixto Bieito au Wiener Staatsoper, où on peut aussi la voir dans le rôle de Fricka dans le Ring des Nibelungen. Sa saison se terminera avec Mrs Quickly dans Falstaff au Festival de Salzbourg dans une nouvelle production de Christoph Marthaler, des concerts tels Herodias avec l’Orchestre Symphonique de Tokyo, la 2ème Symphonie de Mahler avec l’Orchestre Philharmonique de Bergen, Faust Cantata de Schnittke avec le Hamburger Symphoniker et l’Orchestre Symphonique de Prague.

© T+T Fotografie

Ingela Brimberg

Soprano

Célébrée pour sa versatilité vocale et dramatique, la soprano suédoise Ingela Brimberg incarne avec grand succès les rôles wagnériens de Brünnhilde, Elsa et Senta dans Der fliegende Holländer à Vienne, Bruxelles, Hambourg, Berlin et Madrid. Elle brille aussi dans Elektra et Salome de Strauss et déploie ses talents dans les rôles-titres de Tosca, Aida, Jenůfa, Katja Kabanova et Manon Lescaut. Elle s’est produite en concert dans Elektra au Festival de Verbier et dans le rôle de Senta en grande tournée européenne sous la baguette de Marc Minkowski, enregistrée chez Naïve. Au cours de la saison 2019/20, elle a chanté sa première Isolde dans une nouvelle production de Tristan und Isolde à l’Oper Köln. Elle a débuté enfin cette saison sur la scène genevoise, premièrement en Elektra, puis en Turandot.

© Malin Arnesson

Stephan Müller

Dramaturge

Stephan Müller est metteur en scène d’opéra et de théâtre. Il débute sa carrière en tant qu’assistant au Théâtre de Bâle en 1972, mais quelques années plus tard, il décide de poursuivre ses études en théâtre et en danse à New York. De 1980 à 1988, Stephan Müller travaille sur les scènes internationales en tant que metteur en scène indépendant, avant de réintégrer le Théâtre de Bâle. Il a par la suite codirigé le Theater am Neumakt à Zurich, a été metteur en scène et dramaturge au Burgtheater à Vienne et a travaillé ailleurs en Europe, aux États-Unis et en Chine. Il a été conseiller artistique du Grand Théâtre de Genève de 2019 à 2021 et est professeur émérite de la Zürcher Hochschule der Künste, section Performing Arts.

© T+T Fotografie / Toni Suter + Tanja Dorendorf

Romy Springsguth

Costumière

Romy Springsguth travaille en tant que scénographe et costumière indépendante pour des productions internationales de théâtre, de musique, de danse et de cinéma. Elle est née à Karl-Marx-Stadt (Chemnitz) et a étudié les costumes et la scénographie à la Kunsthochschule Berlin Weissensee avec les professeurs Peter Schubert et Roland Schimmelpfennig.
Au cours des dernières saisons, elle a créé des décors, des espaces et des costumes pour des mises en scène de Richard Maxwell/ NewYork City Players (Theater Basel / Abrons Art Center NewYork / TFANA NewYork), Bernhard Mikeska, Ludger Engels, Tina Pfurr, Phil Hayes, Ramin Gray, Matthias Kaschig (Der goldenen Drache, invité aux Autorentheatertage au DeutschesTheater Berlin), Julia Lwowski – Musiktheaterkollektiv Hauen & Stechen, entre autres au Schauspiel Frankfurt, Residenztheater München, Ballhaus Ost Berlin, Staatsschauspiel Dresden, Staatsoper Stuttgart, Sophiensäle Berlin, Dampfzentrale Bern, Abrons Art Center NewYork / TFANA NewYork, Theater Basel. Elle travaille en étroite collaboration avec Annalena Fröhlich et Ulrich Rasche (entre autres Das grosse Heft – Staatsschauspiel Dresden – invité aux BerlinerTheatertreffen 2019, Sieben gegenTheben – Schauspiel Frankfurt, Elektra et Das Erdbeben in Chili – Residenztheater München). Romy Springsguth travaille aussi régulièrement dans diverses collaborations artistiques de la scène cinématographique et théâtrale suisse (entre autres VORORT,  Joshua Monten, Cynthia Gonzales, Fröhlich / Gao, Kämpf / Urweider / Schwabenland, Muhammed Kaltuk) et est membre permanent de la compagnie de danse et de performance de Rothfils / Annalena Fröhlich, basée en Suisse et à Bruxelles.

Sara Schwartz

Costumière

Née à Essen, Sara Schwartz a étudié la conception de costumes à la Hochschule der Künste de Berlin. Elle a ensuite été assistante costumière pendant deux ans au Münchner Kammerspiele. Depuis 2005, Sara Schwartz travaille en tant que costumière indépendante pour le théâtre et l’opéra. Elle travaille régulièrement avec Ulrich Rasche, Marco Štorman et Felicitas Brucker au Münchner Kammerspiel, aux Wiener Festwochen, au Schauspiel Frankfurt, au Schauspiel Stuttgart, au Theater Basel, au Theater Bremen, au Maxim Gorki Theater Berlin, au Schauspiel Hannover, au Schauspielhaus de Zurich ainsi qu’au Staatsoper Stuttgart. Elle a également conçu des costumes pour le réalisateur Ulrich Seidl et, depuis 2012, pour l’artiste plasticienne Mariechen Danz.

Ulrich Rasche

Metteur en scène

Ulrich Rasche s’est fait un nom en tant que metteur en scène avec des projets choraux à la forme rigoureuse. Après des études d’histoire de l’art, Rasche a fait ses premières expériences théâtrales avec Jürgen Kruse à Bochum et avec Edith Clever, Dieter Sturm et Robert Wilson à la Schaubühne de Berlin. Il a également bénéficié d’une bourse au Watermill Center près de Southampton (États-Unis). Il a notamment mis en scène le projet choral Kirchenlieder (2005), Salome (2009) et 30 September (2011) au Staatstheater Stuttgart, This Is Not a Love Song aux Wiener Festwochen (2007) et Die Entführung aus dem Serail aux Sophiensælen Berlin (2010). Plus récemment, sa production de Woyzeck, réalisée pour le Théâtre de Bâle, a été invitée aux Theatertreffen de Berlin, et sa production Die Perser (coproduction du Schauspielhaus de Francfort et des Salzburger Festspiele) a reçu le prix Nestroy de la « meilleure performance dans les pays germanophones » en 2018. Ulrich Rasche est décrit par la NZZ comme « le successeur légitime du théâtre choral qu’Einar Schleef représentait jusqu’à sa mort en 2001 ».

 

Ma Newsletter

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né et élevé à Glasgow, Michael Mofidian a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal Academy of Music avant de rejoindre le Jette Parker Young Artist Program au Royal Opera House de Covent Garden. Malgré de nombreuses annulations, 2020 a vu ses débuts à l’Opéra écossais dans le rôle de Don Alfonso dans Così fan tutte. Il a fait ses premiers rôles au Festival de Glyndebourne en tant que Docteur dans Pelléas et Mélisande et Commissaire impérial dans Madame Butterfly au Festival 2018, où il était Jerwood Young Artist. Parmi les autres rôles à l’opéra, citons Leporello (Don Giovanni) pour le British Youth Opera, Immigration Officer (Flight), The Protector (Written on Skin) (scènes) et le rôle-titre dans Noyes Fludde. Ses futures représentations d’opéra incluent ses débuts à l’Opéra de Dijon dans le rôle d’Angelotti (Tosca), un retour au Royal Opera House Covent Garden en tant qu’invité dans le rôle de Masetto (Don Giovanni) et un rôle au Festival de Glyndebourne 2023.

© Benjamin Ealovega

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Michael Bauer

Éclairagiste

Né à Munich, Michael Bauer a rejoint le Bayerische Staatsoper de Munich en tant qu’assistant en 1980, avant d’y devenir chef éclairagiste, poste qu’il occupe depuis 1998. Dans cette maison d’opéra, il collabore en particulier avec David Alden, Calixto Bieito, Luc Bondy, David Bösch et Roland Schwab, et participe à de nombreuses productions, qui incluent des opéras tels que Die Zauberflöte, L’elisir d’amore, Norma, Guillame Tell, Tristan und Isolde, Nabucco, Tosca, Boris Godounov, etc. En dehors de Munich, il illumine les scènes de l’Opéra de Paris, du Staatsoper de Berlin, du Theater an der Wien, du Semperoper de Dresde, La Fenice, La Scala, le Grand Théâtre de Genève, le Théâtre Mariinsky de St-Pétersbourg et bien d’autres. Récompensé en 1999 par le prix du théâtre bavarois pour les lumières de Pnima à la biennale de Munich, il enseigne également la création de lumières à la Hochschule für Musik de sa ville natale depuis 1993.

Jonathan Nott

Chef d’orchestre

S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Romande : en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musicien- ne-s, mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. En outre, ses connaissances et sa compréhension du répertoire lyrique, contribuent à renforcer les liens entre l’OSR et le Grand Théâtre de Genève, où ses interprétations se démarquent par un style musical infaillible, profondément émouvant et spirituel. Actuellement il consacre son temps libre à la réalisation d’un ouvrage multimédia autour des symphonies de Mahler, faisant état de ses recherches au travers de maints détails et de références à sa longue expérience en tant que chef.

Julien Henric

Ténor

Révélation lyrique 2018 de l’ADAMI et 2e Prix 2019 des Symphonies d’automne de Mâcon, Julien Henric est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève de 2020 à 2022. Après des études d’ingénierie, il est diplômé du CRR de Lyon puis admis en 2017 au CNSMD de Lyon, dont il sort diplômé en 2020. Lauréat de trois prix au Concours Raymond Duffaut d’Avignon en 2018, il débute dans les rôles de Pâris (La Belle Hélène) à l’Opéra de Dijon et d’Alfredo (La traviata) au Festival Lyrique en Lyonnais. Au cours de la saison 2021-2022, il a fait ses débuts à et à Bordeaux (Don Ottavio/Don Giovanni et Ferrando/Così fan tutte) et au Festival d’Aix-en- Provence (Flavio/ Norma). Cette saison, il se produit au Festival de Ravenne (Don Ottavio), à Rouen (Borsa/Rigoletto puis Tybalt/Roméo et Juliette), à Versailles (Don Ottavio), en concerts à Hambourg puis à Cologne pour Norma (Flavio) et au Festival de Marmande (Alfredo).

© Florent Drillon