La Clémence de Titus

La Clémence de Titus

Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart
Streaming

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En raison de la pandémie de Coronavirus, La Clémence de Titus sera disponible en streaming prochainement sur Mezzo Live HD et Play RTS.

Info

Information

Suite aux directives fédérales et cantonales relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19, le Grand Théâtre de Genève se voit dans l’obligation d’annuler les représentations de l’opéra La Clémence de Titus prévues du 19 février au 3 mars 2021. Nos abonné·e·s ainsi que les détentrices et détenteurs de billets pour cet évènement seront contacté·e·s par email.

Préambule

Il déclare vain et perdu le jour où il n’a pas rendu quelqu’un heureux.

La Clémence de Titus, Métastase – Sextus à propos de Titus

Infos pratiques

Distribution

Œuvre

Infos pratiques

Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart

Livret de Caterino Mazzolà
Créé à Prague en 1791
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 2005-2006
En coproduction avec les Wiener Festwochen,
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg et l’Opera Ballet Vlaanderen

Chanté en italien avec récitatifs en français

 

Avec le soutien de :

MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

MADAME VERA MICHALSKI-HOFFMANN

Distribution

Direction musicale Maxim Emelyanychev
Mise en scène Milo Rau
Scénographie Anton Lukas
Costumes Ottavia Castellotti
Lumières Jürgen Kolb
Création vidéo Moritz von Dungern
Dramaturgie Clara Pons
Direction des choeurs Alan Woodbridge

Tito Bernard Richter
Vitellia Serena Farnocchia
Sesto Anna Goryachova
Servilia Marie Lys
Annio Cecilia Molinari
Publio Justin Hopkins

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Œuvre

Un volcan qui crache, des ruines qui fument, le Capitole qui brûle, un putsch mené par un meilleur ami, non nous ne sommes pas dans le dernier thriller américain de la saison mais bien dans le dernier opéra de Mozart (enfin il composait en même temps sa Flûte enchantée). Si le décor tient du blockbuster et si Mozart introduit mine de rien des éléments de style qu’il a assimilés tout au long de sa vie de compositeur, mêlant par moment le buffo au genre de l’opera seria, il faut bien dire que le livret et certains des récitatifs, que Mozart ne composa d’ailleurs pas lui-même, sont un peu rêches. Malgré quelques apparitions propagandistes du chœur, la trame reste une trame confuse de trahison plutôt chambriste où chacun des personnages oublie l’action dès qu’il se met à chanter de ses sentiments eux aussi quelque peu confus. Car malgré qu’on aime, on trahit et puis on pardonne ou on est pardonnée. Certaines et certains auraient même vu dans ce drame de palais une critique ou tout du moins un désintérêt de Mozart vis-à-vis de l’empereur Léopold II, dont le couronnement en tant que roi de Bohème servit de prétexte à la commande de La Clémence de Titus.
Et vraiment Titus est-il clément ? C’est la question que nous pose évidemment Milo Rau, le metteur en scène suisse à l’avant-garde du théâtre documentaire, lui qui se confronte pour la première fois avec cette production à l’opéra, et plus précisément donc aux codes très codifiés de l’opera seria. Rau ne pourra s’empêcher de soulever le voile derrière ces beaux discours de pardon de souverain soi-disant éclairé. Élite intellectuelle et artistique, Titus et sa clique s’admirent et s’envoient des fleurs et des vannes les uns les autres sur leur bonté, leur œuvre et leur attitude plus ou moins utilitariste ou critique sur le monde extérieur. Depuis leurs salons d’art et de luxe, le groupe s’embourbe dans des considérations sans fin tandis que le monde extérieur est mis à feu et à sang. Chacun essaye cependant à sa manière de se sauver et tisse des relations plus ou moins privilégiées avec les masses plus ou moins soumises de l’extérieur. Est-ce que La Clémence de Titus résistera à un conte futuriste à la Mad Max ?
Entre rituels chamaniques et lynchages politiques, Milo Rau et ses acolytes profiteront de cette œuvre pour continuer à interroger la violence du monde d’aujourd’hui, avec sa saga de simulacres et contrefaçons. Le jeune chef Maxim Emelyanychev, déjà très sollicité entre autres au Festival de Glyndebourne, lui prêtera main-forte à la tête de l’Orchestre de Suisse Romande et des grandes voix mozartiennes du moment. Ne citons que le Suisse Bernard Richter dans le rôle-titre.

Art

Interessé·e à acquérir une œuvre originale créée pour La Clémence de Titus et exposée dans les décors du spectacle ?

Les deux tableaux originaux de l’artiste Lisa Kränzler « Inferno » et « Herzritual » (Heart Ritual) sont en vente auprès de la Galerie Gebr. Lehmann à Dresde.

Découvrez en vidéo une courte vue apocalyptique de l’exposition de Lisa Kränzler et des œuvres exposées dans La Clémence de Titus et inspirées par notre spectacle.

Pour plus d’info :
Lisa Kränzler Apokalypse Wow
une exposition à la Galerie Gebr. Lehmann, Dresde, Allemagne
du 16 février au 16 mars 2021
[email protected]
+49.351.8011783
https://www.galerie-gebr-lehmann.de/exhibitions/apokalypse-wow/

Aperçu

Lectures

Parcourez le programme de salle et découvrez une sélection d’articles publiés dans grand théâtre magazine n°7 – Nos conspirations

Programme de salle de La Clémence de Titus

Pour tout savoir sur la création de l’opéra

grand théâtre magazine n°7 – Nos conspirations

  • L’opéra et ses complots
  • Milo Rau, l’homme de partout
  • P.A.R.T.S., l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker
Portrait

À propos de Milo Rau

Close up sur Milo Rau et Maxim Emelyanychev

Gros plan sur le metteur en scène Milo Rau et le chef d’orchestre Maxim Emelyanychev que l’on retrouvera en février 2021 pour La Clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart au Grand Théâtre de Genève.

En direct avec Milo Rau

Véritable tête d’affiche de la saison 20-21, le metteur en scène de La Clémence de Titus, Milo Rau, était en direct jeudi 30 avril 2020 de notre page Facebook pour répondre aux questions du public. Une occasion unique d’échanger sur la culture engagée.

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Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Cecilia Molinari

Mezzo-soprano

La jeune mezzo-soprano Cecilia Molinari est reconnue comme une des meilleures interprètes du répertoire belcantiste et rossinien de sa génération. Après des études de flûte et de chant, elle fait ses débuts comme Zaida dans Il turco in Italia au Teatro Comunale di Treviso, rôle qu’elle interprète par la suite à Bergen, à Ferrara et au Rossini Opera Festival. Lauréate du prix Bel Canto du festival Rossini de Wildbad et du prix spécial « Pavarotti Giovani » du concours international « Marcello Viotti », elle participe à l’Accademia Rossiniana du Festival Rossini de Pesaro sous la direction d’Alberto Zedda. Depuis, elle se produit comme Marchesa Melibea dans Il viaggio a Reims au Teatro dell’Opera de Rome sous la direction de Stefano Montanari ainsi qu’au Bolshoi Theatre, comme Rosina dans Il barbiere di Siviglia à Bologne et au Pékin, Ismène dans Le siège de Corinthe et Angelina dans La Cenerentola. Elle incarne Meg Page aux côtés de Bryn Terfel dans Falstaff sous la direction d’Alberto Zedda à La Coruna et Nelly dans Adelson e Salvini de Bellini au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle chante Annio au Vlamsee Opera et à l’Opéra Royal de Wallonie avant de faire ses débuts à Genève.

Anna Goryachova

Mezzo-soprano

Après avoir étudié le piano, Anna Goryachova continue avec le chant au Conservatoire de Saint- Pétersbourg et se distingue au concours international Galina Vishnevskaya (2008). Ensuite elle se perfectionne à l’Accademia di Santa Cecilia et, en 2012, rejoint l’opéra de Zurich, où elle incarne notamment Alcina dans Orlando paladino de Haydn, Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Così fan tutte (2018/19). Sur la scène internationale, Anna Goryachova chante notamment Paulina dans la production de La Dame de pique de Stefan Herheim au Royal Opera House sous la direction de Sir Antonio Pappano (2018), Adalgisa dans Norma à Naples, Trieste et Riga, Sesto dans La clemenza di Tito et Carmen à l’Opéra de Flandres, à l’Arena di Verona et au Teatro Real de Madrid (2017/18). Elle crée le rôle de Taube à Zurich lors de la première mondiale de Rote Laterne de Christian Jost, avant d’être à l’affiche d’Angelina lors de la création mondiale de Voyage vers l’espoir sur la scène lyrique genevoise.

© Phil Poynter

Serena Farnocchia

Soprano

Née à Lucca, elle étudie le chant auprès de Gianpiero Mastromei et Giovanna Canetti. Elle remporte de nombreux prix dont celui du concours Pavarotti à Philadelphie en 1995. En 1997, elle est invitée par Riccardo Muti à l’Opera Studio de La Scala, qui l’engage aussi pour Donna Anna (Don Giovanni). Elle interprète sur les scènes les plus prestigieuses des rôles comme Donna Anna et Donna Elvira (Don Giovanni), Elettra (Idomeneo), Fiordiligi (Così fan tutte), Contesa (Le Nozze di Figaro) ou Maria Stuarda, Adalgisa (Norma), Anna Bolena, Madama Cortese (Il Viaggio a Reims), ainsi que Luisa Miller, Amelia (Simon Boccanegra), Alice (Falstaff), Desdemona (Otello), Leonora (Il Trovatore), Elisabetta (Don Carlo), Manon Lescaut, Cio- Cio San, Mimì (La Bohème), Turandot, de même que Micaëla (Carmen) et Antonia (Les Contes d’Hoffmann). En 2017-2018, on a pu l’entendre dans le Requiem de Verdi à Sydney, en Cio-Cio San à Venise et Hambourg, Mimì à Saint-Gall, Amelia Grimaldi à Munich, La Wally à Lucca, Elisabetta I (Maria Stuarda) à Zurich, Comtesse Almaviva à Turin. En 2018-2019, elle est notamment invitée à La Fenice pour Madama Butterfly, à l’Opéra royal de Wallonie pour le Requiem de Verdi, au Teatro dell’opera de Rome pour Aida.

Bernard Richter

Ténor

Né en Suisse, Bernard Richter est l’un des ténors les plus demandés de sa génération. Il est invité à se produire sur les plus grandes maisons d’opéra mondiales, notamment à la Scala de Milan, au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra d’État de Vienne, au Teatro Real de Madrid, à l’Opéra de Zurich ou encore à l’Opéra d’État de Hambourg. Parmi les rôles emblématiques de son répertoire on trouve les rôles-titre de Pelléas et Mélisande, Idomeno et La Clemenza di Tito, ainsi que Don Ottavio (Don Giovanni), Lurciano (Ariodante) et le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites). Outre son travail sur les grandes scènes d’opéra, Bernard Richter est également un chanteur de concert très recherché. Il se produit avec les plus grands orchestres et travaille régulièrement avec des directeurs musicaux renommés tels que Zubin Mehta, Daniele Gatti, Teodor Currentzis, Philippe Jordan, Daniel Harding, Adam Fischer, Kent Nagano, Marc Minkowski et Fabio Luisi.

© Kiran West

Carmen Hornbostel

Dramaturge

Après des études de psychologie aux universités de Göttingen et de Séville, Carmen Hornbostel travaille comme assistante-dramaturge dans la production de The Glass Menagerie de Tennessee Williams, réalisée par Stephan Kimming au Deutsches Theater Berlin en 2016. Elle a collaboré à la dramaturgie et aux éditions des Theatertreffen Berlin 2017 et, depuis mai 2017, travaille à l’IIPM – International Institute of Political Murder. Elle a collaboré avec Milo Rau dans ses productions de General Assembly (Schaubühne, 2017) et La Reprise (NTGent, 2018). Depuis la saison 2018/19, elle est dramaturge et assistante du directeur artistique du NTGent).

Moritz von Dungern

Vidéaste

Après des études en réalisation et photographie à l’école Kinema de Bilbao, Moritz Von Dungern travaille comme caméraman pour des productions de théâtre et de cinéma telles que Krach der Stille réalisé par Theresa Henning (2018), Veras Mantel par Ronald Unterberger (2016), Exodus – der weite Weg (Hank Lawine, 2016), Grandes Alpes (Andreas Bucher, 2015) et Professor Bernhardi d’Arthur Schnitzler, mis en scène par Thomas Ostermeier à la Schaubühne (2016). Il a également collaboré à  la création mondiale de Die Anderen, écrit et mis en scène par Anne-Cécile Vandalem, à la Schaubühne en 2019. Avec Milo Rau, il collabore notamment dans Orestes in Mosul (NTGent, 2019), Histoire(s) du Théâtre (I): Die Wiederholung (IIPM, 2018), LENIN (Schaubühne, 2017), La clemenza di Tito (GTG, 2020) et Antigone en Amazonie (NT Gent, 2023).

© Sarah Wibbeler

Jürgen Kolb

Éclairagiste

Jurgen Kolb est créateur de lumières indépendant pour le théâtre, l’opéra, la danse et des espaces urbains depuis 1995. Au théâtre, il a collaboré avec des metteurs en scène tels que Christoph Marthaler, Anna Viebrock, Frank Castorf et Christoph Schlingensief à la Volksbuehne de Berlin, ainsi qu’avec Dries Verhoeven, Thomas Schmausser et Susanne Kennedy au Munich Kammerspiele. En tant que chef éclairagiste au Dutch National Opera, il a notamment créé les lumières pour les spectacles Passion de Pascal Dussapin, Die tote Stadt dans la mise en scène de Willy Decker et Dialogues des Carmélites par Robert Carsen. Plus récemment, il a collaboré aux productions de Cardillac de Guy Joosten à l’Opera Antwerp, Fight Club de Roger Vontobel à Schauspielhaus Düsseldorf et The Producers de Christian Brey au Staatstheater Mainz (2019). Avec Milo Rau, il a collaboré sur La reprise au Kunstenfestival de Bruxelles et au Festival d’Avignon en 2018.

Ottavia Castellotti

Costumière

Après des études en design, Ottavia Castellotti crée des costumes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Au cinéma, elle collabore avec M. Reumer pour Traumfabrik (2018), ainsi qu’avec les réalisateurs suisses R. Rossello, A. Canetta et R. Colla. Entre 2012 et 2016, elle travaille en tant que costumière à la RSI. À l’opéra, elle a participé notamment aux productions de Mose in Egitto, Maometto et Equivoco stravagante de Rossini pour le Belcanto Opern Festival de Wildbad (2017-2018) en tant qu’assistante de la costumière Claudia Möbius. Avec Milo Rau, elle a collaboré dans les productions de Il nuovo Vangelo en Italie (2019) et Antigone au Brésil (2020).

Anton Lukas

Scénographe

Anton Lukas est peintre, scénographe et créateur de costumes pour de nombreux projets d’opéra, théâtre, danse et performance. Après des études d’architecture d’intérieur, il poursuit sa formation en scénographie et costumes à la Technische Universität Berlin. A l’opéra, il a collaboré à la production de Anatevka, comédie musicale de Jerry Bock au Theater Hof (2015) et à plusieurs productions pour le festival Rossini-in-Wildbad, notamment Il turco in Italia (2011), Ser Marcantonio (Don Pasquale) de Stefano Pavesi (2011), La Cenerentola (2010), La gazza ladra (2009) et Otello (2008). Au théâtre, il collabore notamment à Homo Faber, mis en scène par Jan Langenheim au Theater Aachen (2014) et Woyzek3 dans la production de Kay Link au Freies-Werkstatt-Theater Cologne, spectacle nominé pour le  Kölner Theaterpreis 2007. Avec l’IIPM et Milo Rau il collabore régulièrement depuis 2009, notamment sur des projets tels que The last hour of Elena and Nicolae Ceausescu, présenté à Bucarest, Berlin, Zurich et Luzerne en 2009-2010, Hate Radio et Power and Dissent (2012), Das Kongo Tribunal (2018), La clemenza di Tito et Family (2020).

Milo Rau

Metteur en scène

Né à Berne en 1977, Milo Rau est directeur artistique de NTGent depuis la saison 2018/19. Il a étudié la sociologie, l’allemand et les langues et littératures romanes à Paris, Berlin et Zurich avec Pierre Bourdieu et Tzvetan Todorov, entre autres. Depuis 2002, il a publié plus de 50 pièces de théâtre, films, livres et actions. En 2007, il a fondé l’IIPM – International Institute of Political Murder, basé en Suisse et en Allemagne. Ses production sont présentées dans tous les grands festivals internationaux, dont le Berlin Theatertreffen, le Festival d’Avignon, la Biennale de Venise, les Wiener Festwochen et le Kunsten festival des arts Bruxelles, et tournent dans plus de 30 pays. Rau a reçu de nombreux prix, les plus récents étant le Prix Peter Weiss 2017, le Prix 3sat 2017 et le Saarbrücken Poetics Lectureship for Drama 2017. En plus de son travail pour la scène et le cinéma, Milo Rau enseigne la mise en scène, la théorie culturelle et la sculpture sociale dans les universités et les écoles d’art.

© Bea Borgers

Maxim Emelyanychev

Chef d’orchestre

Né en 1988, Maxim Emelyanychev fait ses débuts de claveciniste et chef d’orchestre baroque à l’âge de 12 ans et devient chef principal du Nizhny-Novgorod Soloists Chamber Orchestra (2013), de l’orchestre baroque Il Pomo d’Oro (2016), et du Scottish Chamber Orchestra (2019). Il se produit à la tête de nombreux orchestres internationaux, notamment l’Antwerp Symphony, le Nederlands Philharmonisch, le Tokyo Symphony, le Royal Philharmonic, l’Orchestra della Svizzera Italiana et le Berliner Konzerthausorchester. À l’opéra, il dirige L’Enlèvement au sérail à l’opéra de Zurich et, au cours de la saison 2019/20, Rinaldo et Agrippina de Haendel au Festival de Glyndebourne et au Royal Opera House. Il est un des partenaires musicaux privilégiés de Jakub Józef Orliński, Joyce DiDonato et Max Emanuel Cenčić parmi tant d’autres.

© Jean-Baptiste Millot

© Clive Barda

 

Marie Lys

Soprano

Premier prix des concours Cesti 2018 et Vincenzo-Bellini 2017, elle a interprété des rôles comme Adélaïde (Lotario) au Konzert Theater Bern et au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et L’Amour (Orphée et Eurydice) à Lausanne. Elle a remporté le 1er prix du concours Göttinger Reihe avec l’ensemble Abchordis (2015), qu’elle a co- fondé en 2011. En août 2020, elle est Marcellina de Leonora de Ferdinando Paër au Festival d’Innsbruck. Elle a récemment enregistré Argippo de Vivaldi, sous la direction de Fabio Biondi avec Europa Galante, publié chez Naïve, et suivi d’une tournée en Europe et en Asie. Pour sa saison 2020/2021, le Grand Théâtre de Genève a confié à Marie, les rôles de Clorinda (La Cenerentola), Servilia (La Clemenza di Tito) et Second Woman & First Witch (Dido and Æneas) ainsi que des récitals « Broadway » et de « Noël » en décembre.

Justin Hopkins

Basse-baryton

Salué par Mark Swed du L.A. Times pour sa « présence imposante » et son « baryton-basse magnifiquement concentré », Justin Hopkins continue d’émouvoir le public du monde entier avec ses performances. En 2021-22, il est engagé en tant que membre de l’ensemble du Konzert und Theater St. Gallen. En 2020-21, il a été membre du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève et en 2019-20 de l’Opera Ballet Vlaanderen à Anvers. Il s’est aussi produit fréquemment au théâtre royal de La Monnaie depuis ses débuts en 2010. Justin Hopkins a fait ses débuts au Glimmerglass Festival en 2019 en Joe dans Show Boat, pour lequel il a été salué comme « l’âme de la production » par DC Theatre Scene. Il a fait ses débuts à l’Opera Vlaanderen en 2018 dans le rôle de Lord Krishna et Parsi Rustomji dans Satyagraha de Philip Glass. La saison 2017-18 a marqué ses débuts au Walt Disney Hall à Los Angeles avec la Los Angeles Master Chorale dans le Requiem de Brahms, avec l’Opera Southwest en Gessler dans Guillaume Tell et Oroveso dans Norma. Ses engagements récents incluent aussi des débuts acclamés avec le Los Angeles Chamber Orchestra dans Lost in the Stars et la 9ème Symphonie de Beethoven, un retour à Dayton pour le Requiem de Mozart avec le Dayton Philharmonic  ; une tournée en Floride et dans le Midwest avec les Boston Pops et un retour à l’Opera Saratoga dans The Cradle Will Rock.