Suite aux directives fédérales et cantonales relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19, le Grand Théâtre de Genève se voit dans l’obligation d’annuler les représentations de l’opéra La Clémence de Titus prévues du 19 février au 3 mars 2021. Nos abonné·e·s ainsi que les détentrices et détenteurs de billets pour cet évènement seront contacté·e·s par email.
Préambule
Il déclare vain et perdu le jour où il n’a pas rendu quelqu’un heureux.
La Clémence de Titus, Métastase – Sextus à propos de Titus
Infos pratiques
Distribution
Œuvre
Infos pratiques
Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart
Livret de Caterino Mazzolà
Créé à Prague en 1791
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 2005-2006
En coproduction avec les Wiener Festwochen,
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg et l’Opera Ballet Vlaanderen
Chœur du Grand Théâtre de Genève Orchestre de la Suisse Romande
Œuvre
Un volcan qui crache, des ruines qui fument, le Capitole qui brûle, un putsch mené par un meilleur ami, non nous ne sommes pas dans le dernier thriller américain de la saison mais bien dans le dernier opéra de Mozart (enfin il composait en même temps sa Flûte enchantée). Si le décor tient du blockbuster et si Mozart introduit mine de rien des éléments de style qu’il a assimilés tout au long de sa vie de compositeur, mêlant par moment le buffo au genre de l’opera seria, il faut bien dire que le livret et certains des récitatifs, que Mozart ne composa d’ailleurs pas lui-même, sont un peu rêches. Malgré quelques apparitions propagandistes du chœur, la trame reste une trame confuse de trahison plutôt chambriste où chacun des personnages oublie l’action dès qu’il se met à chanter de ses sentiments eux aussi quelque peu confus. Car malgré qu’on aime, on trahit et puis on pardonne ou on est pardonnée. Certaines et certains auraient même vu dans ce drame de palais une critique ou tout du moins un désintérêt de Mozart vis-à-vis de l’empereur Léopold II, dont le couronnement en tant que roi de Bohème servit de prétexte à la commande de La Clémence de Titus.
Et vraiment Titus est-il clément ? C’est la question que nous pose évidemment Milo Rau, le metteur en scène suisse à l’avant-garde du théâtre documentaire, lui qui se confronte pour la première fois avec cette production à l’opéra, et plus précisément donc aux codes très codifiés de l’opera seria. Rau ne pourra s’empêcher de soulever le voile derrière ces beaux discours de pardon de souverain soi-disant éclairé. Élite intellectuelle et artistique, Titus et sa clique s’admirent et s’envoient des fleurs et des vannes les uns les autres sur leur bonté, leur œuvre et leur attitude plus ou moins utilitariste ou critique sur le monde extérieur. Depuis leurs salons d’art et de luxe, le groupe s’embourbe dans des considérations sans fin tandis que le monde extérieur est mis à feu et à sang. Chacun essaye cependant à sa manière de se sauver et tisse des relations plus ou moins privilégiées avec les masses plus ou moins soumises de l’extérieur. Est-ce que La Clémence de Titus résistera à un conte futuriste à la Mad Max ?
Entre rituels chamaniques et lynchages politiques, Milo Rau et ses acolytes profiteront de cette œuvre pour continuer à interroger la violence du monde d’aujourd’hui, avec sa saga de simulacres et contrefaçons. Le jeune chef Maxim Emelyanychev, déjà très sollicité entre autres au Festival de Glyndebourne, lui prêtera main-forte à la tête de l’Orchestre de Suisse Romande et des grandes voix mozartiennes du moment. Ne citons que le Suisse Bernard Richter dans le rôle-titre.
Art
Interessé·e à acquérir une œuvre originale créée pour La Clémence de Titus et exposée dans les décors du spectacle ?
Les deux tableaux originaux de l’artiste Lisa Kränzler « Inferno » et « Herzritual » (Heart Ritual) sont en vente auprès de la Galerie Gebr. Lehmann à Dresde.
Découvrez en vidéo une courte vue apocalyptique de l’exposition de Lisa Kränzler et des œuvres exposées dans La Clémence de Titus et inspirées par notre spectacle.
Parcourez le programme de salle et découvrez une sélection d’articles publiés dans grand théâtre magazine n°7 – Nos conspirations
Programme de salle de La Clémence de Titus
Pour tout savoir sur la création de l’opéra
grand théâtre magazine n°7 – Nos conspirations
L’opéra et ses complots
Milo Rau, l’homme de partout
P.A.R.T.S., l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker
Portrait
À propos de Milo Rau
Close up sur Milo Rau et Maxim Emelyanychev
Gros plan sur le metteur en scène Milo Rau et le chef d’orchestre Maxim Emelyanychev que l’on retrouvera en février 2021 pour La Clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart au Grand Théâtre de Genève.
En direct avec Milo Rau
Véritable tête d’affiche de la saison 20-21, le metteur en scène de La Clémence de Titus, Milo Rau, était en direct jeudi 30 avril 2020 de notre page Facebook pour répondre aux questions du public. Une occasion unique d’échanger sur la culture engagée.
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Cecilia Molinari
Mezzo-soprano
La jeune mezzo-soprano Cecilia Molinari est reconnue comme une des meilleures interprètes du répertoire belcantiste et rossinien de sa génération. Après des études de flûte et de chant, elle fait ses débuts comme Zaida dans Il turco in Italia au Teatro Comunale di Treviso, rôle qu’elle interprète par la suite à Bergen, à Ferrara et au Rossini Opera Festival. Lauréate du prix Bel Canto du festival Rossini de Wildbad et du prix spécial « Pavarotti Giovani » du concours international « Marcello Viotti », elle participe à l’Accademia Rossiniana du Festival Rossini de Pesaro sous la direction d’Alberto Zedda. Depuis, elle se produit comme Marchesa Melibea dans Il viaggio a Reims au Teatro dell’Opera de Rome sous la direction de Stefano Montanari ainsi qu’au Bolshoi Theatre, comme Rosina dans Il barbiere di Siviglia à Bologne et au Pékin, Ismène dans Le siège de Corinthe et Angelina dans La Cenerentola. Elle incarne Meg Page aux côtés de Bryn Terfel dans Falstaff sous la direction d’Alberto Zedda à La Coruna et Nelly dans Adelson e Salvini de Bellini au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle chante Annio au Vlamsee Opera et à l’Opéra Royal de Wallonie avant de faire ses débuts à Genève.
Anna Goryachova
Mezzo-soprano
Après avoir étudié le piano, Anna Goryachova continue avec le chant au Conservatoire de Saint- Pétersbourg et se distingue au concours international Galina Vishnevskaya (2008). Ensuite elle se perfectionne à l’Accademia di Santa Cecilia et, en 2012, rejoint l’opéra de Zurich, où elle incarne notamment Alcina dans Orlando paladino de Haydn, Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Così fan tutte (2018/19). Sur la scène internationale, Anna Goryachova chante notamment Paulina dans la production de La Dame de pique de Stefan Herheim au Royal Opera House sous la direction de Sir Antonio Pappano (2018), Adalgisa dans Norma à Naples, Trieste et Riga, Sesto dans La clemenza di Tito et Carmen à l’Opéra de Flandres, à l’Arena di Verona et au Teatro Real de Madrid (2017/18). Elle crée le rôle de Taube à Zurich lors de la première mondiale de Rote Laterne de Christian Jost, avant d’être à l’affiche d’Angelina lors de la création mondiale de Voyage vers l’espoir sur la scène lyrique genevoise.
Née à Lucca, elle étudie le chant auprès de Gianpiero Mastromei et Giovanna Canetti. Elle remporte de nombreux prix dont celui du concours Pavarotti à Philadelphie en 1995. En 1997, elle est invitée par Riccardo Muti à l’Opera Studio de La Scala, qui l’engage aussi pour Donna Anna (Don Giovanni). Elle interprète sur les scènes les plus prestigieuses des rôles comme Donna Anna et Donna Elvira (Don Giovanni), Elettra (Idomeneo), Fiordiligi (Così fan tutte), Contesa (Le Nozze di Figaro) ou Maria Stuarda, Adalgisa (Norma), Anna Bolena, Madama Cortese (Il Viaggio a Reims), ainsi que Luisa Miller, Amelia (Simon Boccanegra), Alice (Falstaff), Desdemona (Otello), Leonora (Il Trovatore), Elisabetta (Don Carlo), Manon Lescaut, Cio- Cio San, Mimì (La Bohème), Turandot, de même que Micaëla (Carmen) et Antonia (Les Contes d’Hoffmann). En 2017-2018, on a pu l’entendre dans le Requiem de Verdi à Sydney, en Cio-Cio San à Venise et Hambourg, Mimì à Saint-Gall, Amelia Grimaldi à Munich, La Wally à Lucca, Elisabetta I (Maria Stuarda) à Zurich, Comtesse Almaviva à Turin. En 2018-2019, elle est notamment invitée à La Fenice pour Madama Butterfly, à l’Opéra royal de Wallonie pour le Requiem de Verdi, au Teatro dell’opera de Rome pour Aida.
Bernard Richter
Ténor
Originaire de Neuchâtel, le ténor Bernard Richter se produit sur les plus grandes scènes internationales, telles que La Scala de Milan, le Festival de Salzbourg, l’Opéra national de Paris et le Wiener Staatsoper. Sa versatilité vocale lui permet d’exceller aussi bien dans le répertoire mozartien comme Tamino, Don Ottavio, Idomeneo, Tito que dans des œuvres baroques (Rodelinda) et modernes – Béatrice et Bénédict et Les Troyens de Berlioz, Fierrabras de Schubert, Pelléas et Mélisande de Debussy. Dans le répertoire wagnérien il se produit en Froh dans Rheingold et Erik dans Der fliegende Holländer. Le public romand a pu l’apprécier dans le rôle-titre d’Orphée aux Enfers à l’Opéra de Lausanne et comme Des Grieux (Manon) et Camille de Rossillon (Die Lustige Witwe) au Grand Théâtre de Genève.
Après des études de psychologie aux universités de Göttingen et de Séville, Carmen Hornbostel travaille comme assistante-dramaturge dans la production de The Glass Menagerie de Tennessee Williams, réalisée par Stephan Kimming au Deutsches Theater Berlin en 2016. Elle a collaboré à la dramaturgie et aux éditions des Theatertreffen Berlin 2017 et, depuis mai 2017, travaille à l’IIPM – International Institute of Political Murder. Elle a collaboré avec Milo Rau dans ses productions de General Assembly (Schaubühne, 2017) et La Reprise (NTGent, 2018). Depuis la saison 2018/19, elle est dramaturge et assistante du directeur artistique du NTGent).
Moritz von Dungern
Vidéaste
Après des études en réalisation et photographie à l’école Kinema de Bilbao, Moritz von Dungern travaille comme caméraman pour des productions de théâtre et de cinéma telles que Krachder Stille réalisé par Theresa Henning (2018), Veras Mantel par Ronald Unterberger (2016), Exodus – der weite Weg (Hank Lawine, 2016), Grandes Alpes (Andreas Bucher, 2015) et Professor Bernhardi d’Arthur Schnitzler, mise en scène par Thomas Ostermeier à la Schaubühne (2016). Il a également collaboré à la création mondiale de Die Anderen, écrit et mis en scène par Anne-Cécile Vandalem, à la Schaubühne en 2019. Avec Milo Rau il collabore notamment dans Orestes in Mosul (NTGent, 2019), Histoire(s) du Théâtre (I): Die Wiederholung (IIPM, 2018) et LENIN (Schaubühne, 2017).
Jürgen Kolb est créateur de lumières indépendant pour le théâtre, l’opéra, la danse et les espaces urbains depuis 1995. Au début de sa carrière, il a collaboré avec des metteurs en scène tels que Christoph Marthaler, Frank Castorf ou Christoph Schlingensief à la Volksbuhne de Berlin. En tant que chef éclairagiste au DNO d’Amsterdam, il a collaboré avec les créateurs lumières Jean Kalman, Wolfgang Göbbel, Peter van Praat et David Finn dans les performances Dionysos, Der Ring der Nibelungen, Les Troyens, Lucio Sillia et Da Ponte Cycles et repris Die Tote Stadt et Le dialogue des Carmélites entres autres à Barcelone, Londres, Paris, Nice et Toronto. Il a aussi créé la lumière des spectacles de Pierre Audi, Karen Breece, Chien-Hao Chang, Kuan-Hsiang Liu, John Maloney, Armin Petras, Thomas Schmaußer, Susanne Kennedy, Martin Kušej, Meg Stuart, Johan Simons et Paochang Tsai entre autres aux Munchner Kammerspiele, Residenztheater Munchen, Cloud Gate Dance Theater, National Theater Taiwan et Urban Space Productions. Plus récemment, il a collaboré aux productions de Cardillac de Guy Joosten à l’Opera d’Anvers, Fight Club de Roger Vontobel au Schauspielhaus Düsseldorf et The Producers de Christian Brey au Staatstheater Mainz en 2019. Avec Milo Rau, il a collaboré à La Reprise, spectacle avec lequel il a tourné dans le monde entier en 2018 et 2019.
Ottavia Castellotti
Costumière
Après des études en design, Ottavia Castellotti crée des costumes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Au cinéma, elle collabore avec M. Reumer pour Traumfabrik (2018), ainsi qu’avec les réalisateurs suisses R. Rossello, A. Canetta et R. Colla. Entre 2012 et 2016, elle travaille en tant que costumière à la RSI. À l’opéra, elle a participé notamment aux productions de Mose in Egitto, Maometto et Equivoco stravagante de Rossini pour le Belcanto Opern Festival de Wildbad (2017-2018) en tant qu’assistante de la costumière Claudia Möbius. Avec Milo Rau, elle a collaboré dans les productions de Il nuovo Vangelo en Italie (2019) et Antigone au Brésil (2020).
Anton Lukas
Scénographe et costumier
Anton Lukas est peintre, scénographe et créateur de costumes pour de nombreux projets d’opéra, théâtre, danse et performance. Après des études d’architecture d’intérieur, il poursuit sa formation en scénographie et costumes à la Technischen Universität Berlin. À l’opéra, il a collaboré à la production d’Anatevka, comédie musicale de Jerry Bock au Theater Hof (2015) et à plusieurs productions pour le festival Rossini-in-Wildbad, notamment Il turco in Italia (2011), Ser Marcantonio (Don Pasquale) de Stefano Pavesi (2011), La Cenerentola (2010), La gazza ladra (2009) et Otello (2008). Au théâtre, il collabore notamment à Homo Faber, mis en scène par Jan Langenheim au Theater Aachen (2014) et Woyzek3 dans la production de Kay Link au Freies- Werkstatt-Theater Cologne, spectacle nominé pour le Kölner Theaterpreis 2007. Avec l’IIPM et Milo Rau il collabore régulièrement depuis 2009, notamment sur des projets tels que The Last Hour of Elena and Nicolae Ceausescu, présenté à Bucarest, Berlin, Zurich et Lucerne en 2009-10, Hate Radio et Power and Dissent (2012), Das Kongo Tribunal (2018) et Family en 2020.
Milo Rau
Metteur en scène
Considéré par certains comme « l’une des personnalités les plus influentes du théâtre européen », le metteur en scène, essayiste et réalisateur de films bernois Milo Rau est actuellement directeur du NTGent à Gand. En 2007, il fonde l’International Institute of Political Murder, plateforme pour le traitement pluridisciplinaire de conflits historiques et socio-politiques. Parmi ses spectacles, The Last Hour of Elena and Nicolae Ceausescu, Hate Radio, qui documente le rôle d’une station dans le génocide rwandais, et The Congo Tribunal (2015) qui réunit 60 victimes, coupables, témoins et analyseurs de la Deuxième guerre du Congo. Ses productions sont invitées dans le monde entier, notamment Orest in Mossul et La Reprise. Son travail polémique, autant sur les faits que leur représentation et médiation, a été primé par le prix Suisse du théâtre (2014) et le prix Peter Weiss (2017).
Né en 1988, Maxim Emelyanychev fait ses débuts de claveciniste et chef d’orchestre baroque à l’âge de 12 ans et devient chef principal du Nizhny-Novgorod Soloists Chamber Orchestra (2013), de l’orchestre baroque Il Pomo d’Oro (2016), et du Scottish Chamber Orchestra (2019). Il se produit à la tête de nombreux orchestres internationaux, notamment l’Antwerp Symphony, le Nederlands Philharmonisch, le Tokyo Symphony, le Royal Philharmonic, l’Orchestra della Svizzera Italiana et le Berliner Konzerthausorchester. À l’opéra, il dirige L’Enlèvement au sérail à l’opéra de Zurich et, au cours de la saison 2019/20, Rinaldo et Agrippina de Haendel au Festival de Glyndebourne et au Royal Opera House. Il est un des partenaires musicaux privilégiés de Jakub Józef Orliński, Joyce DiDonato et Max Emanuel Cenčić parmi tant d’autres.
Premier prix des concours Cesti 2018 et Vincenzo-Bellini 2017, elle a interprété des rôles comme Adélaïde (Lotario) au Konzert Theater Bern et au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et L’Amour (Orphée et Eurydice) à Lausanne. Elle a remporté le 1er prix du concours Göttinger Reihe avec l’ensemble Abchordis (2015), qu’elle a co- fondé en 2011. En août 2020, elle est Marcellina de Leonora de Ferdinando Paër au Festival d’Innsbruck. Elle a récemment enregistré Argippo de Vivaldi, sous la direction de Fabio Biondi avec Europa Galante, publié chez Naïve, et suivi d’une tournée en Europe et en Asie. Pour sa saison 2020/2021, le Grand Théâtre de Genève a confié à Marie, les rôles de Clorinda (La Cenerentola), Servilia (La Clemenza di Tito) et Second Woman & First Witch (Dido and Æneas) ainsi que des récitals « Broadway » et de « Noël » en décembre.
Justin Hopkins
Basse-baryton
Membre de la Jeune troupe du Grand Théâtre de Genève, Justin Hopkins est déjà célébré dans la presse internationale pour sa « présence convaincante » et sa voix de basse-baryton « parfaitement calibrée ». Il a débuté à l’Opera Vlaanderen dans les rôles de Lord Krishna et Parsi Rustomji dans Satyagraha de Philip Glass en 2018 et par la suite a interprété Gessler dans Guillaume Tell et Oroveso dans Norma à l’Opera Southwest. Il se distingue également en concert dans la 9ème Symphonie de Beethoven avec Los Angeles Chamber Orchestra et dans le Requiem de Mozart et War Requiem de Britten avec Dayton Philharmonic. Il se produit régulièrement au Symphony Hall de Boston et avec l’ensemble Boston Pops, ainsi qu’avec le BBC Concert Orchestra à Londres sous la direction de Keith Lockhart.