Ihsane

Ihsane

Chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui
Tarifs:
Dès CHF 17.-
mer. 13 nov.20:00
ven. 15 nov.20:00
sam. 16 nov.20:00
dim. 17 nov.15:00
mar. 19 nov.20:00

En répétition

La bonté fait du bien à celui qui donne et à celui qui reçoit.

William Shakespeare

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Ihsane
Sidi Larbi Cherkaoui

Création pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève

Création mondiale

Coproduction avec Eastman, Théâtre du Châtelet, Théâtres de la Ville de Luxembourg, Tanz Köln, Festspielhaus St. Pölten, Internationaal Theater Amsterdam, Centre National des Arts Ottawa

13, 15*, 16 et 19 novembre 2024 – 20h
17 novembre 2024 – 15h

*Représentation « Glam Night »

Durée : approx. 1h15 sans entracte*

DISTRIBUTION
Chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui
Scénographie Amine Amharech
Costumes Amine Bendriouich
Lumières Fabiana Piccioli
Vidéo Maxime Guislain
Dramaturgie El Arbi El Harti El Qabisy
Assistants chorégraphiques Manuel Renard, Pascal Marty, Patrick Williams Seebacher
Conception musicale Jasser Haj Youssef
Design sonore Alexandre Dai Castaing
Chanteur Mohammed el Arabi-Serghini
Chanteuse Fadia Tomb El-Hage
Viole d’amour Jasser Haj Youssef
Piano Gaël Cadoux (13, 15 et 19 novembre)
Piano Guillaume Poncelet (16 et 17 novembre)
Percussions Gabriele Miracle Bragantini
Oud Yasamin Shahhosseini

Ballet du Grand Théâtre en collaboration avec Eastman

Avec le soutien de

ADAM ET CHLOÉ SAID


Partenaire de l’art contemporain

*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification

Œuvre

En arabe, Ihsane désigne un idéal de bonté, de gentillesse et de bienveillance. Il renvoie dans l’islam à une forme de communion avec l’univers. Avec Ihsane, Sidi Larbi Cherkaoui poursuit un diptyque commencé au sein de sa compagnie Eastman en 2022 avec Vlaemsch (chez moi). Alors que Vlaemsch était dédié à sa mère et à ses racines flamandes, Ihsane explore sa relation avec son père, qui a quitté le Maroc pour la Flandre, endurant la condition d’immigré mais gardant toujours – malgré son départ – un amour inconditionnel pour son pays d’origine. Lorsque son père est mort, Sidi Larbi Cherkaoui n’était encore qu’un adolescent.

Trente ans plus tard, il l’a cherché en vain dans un cimetière de Tanger trop plein de tombes. Il continue de le chercher à travers cette création qui réunit des danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève et de sa compagnie Eastman.

Mais en Belgique, Ihsane évoque aussi un crime raciste et homophobe survenu à Liège en 2012 : un jeune homme de 32 ans, homosexuel d’origine marocaine, battu à mort à la sortie d’une boîte nuit. Se définissant lui-même comme artiste, queer et arabe, Sidi Larbi Cherkaoui s’identifie à lui et lui rend hommage à travers ce spectacle qui revisite son histoire familiale. Ihsane est un voyage vers la quête d’une paix intérieure, la tentative de dépasser le conflit, l’abandon et l’oubli. Sidi Larbi Cherkaoui danse les questions qui l’obsèdent : que nous reste-t-il lorsque notre lieu se dérobe et s’efface ? Comment des identités multiples peuvent-elles cohabiter dans un même corps ?

Comme à son habitude le chorégraphe a rassemblé une équipe d’artistes inédite, qui témoigne de l’effervescence et de la vitalité artistique de cette région du monde à laquelle Sidi Larbi Cherkaoui est lié par ses ancêtres. Le musicien tunisien Jasser Haj Youssef, virtuose de la viole d’amour, composera la musique et l’interpètera sur scène avec le chanteur marocain Mohammed el Arabi Serghini et la chanteuse libanaise Fadia Tomb El-Hage. La scénographie sera signée par le plasticien Amine Amharech, qui conçoit des espaces sensoriels et sensibles souvent mêlés d’influences marocaines et les costumes par le styliste Amine Bendriouich qui, au-delà des normes et des genres, transcende les formes traditionnelles du vêtement berbère.

Avec Ihsane, Sidi Larbi Cherkaoui regarde le monde changer dans un cycle incessant de destruction et de renaissance. Il se méfie des cultures lorsqu’elles emprisonnent et séparent les individus. Il leur préfère la géographie en devenir, les paysages toujours recommencés, l’espace partagé où nous coexistons. Dans cet espace, il révèle les fils invisibles qui nous relient les uns aux autres.

Présentation

Présentation

Plage

Ihsane à La Plage

Apéropéra 7.11.24
Atelier public 9.11.24
Répétition publique 9.11.24
Grand Brunch 10.11.24
En coulisse 15.11.24
Glam Night #1 15.11.24

24-25

Saison 24-25

Programmation
Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
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Crédits photos
Photo d’illustration © GTG / Diana Markosian

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Née à Bracciano, Teresa Iervolino a obtenu le troisième prix du concours international Opera Città di Ravello et a remporté la 63e édition du concours de la Communauté européenne pour jeunes chanteurs. Elle fait ses débuts au Teatro Filarmonico de Vérone en mai 2012 dans Pulcinella de Stravinsky, puis dans les rôles de Maddalena dans Rigoletto, Isabella dans L’italiana in Algeri, Maffio Orsini dans Lucrezia Borgia, le rôle-titre dans Tancredi, Rosina dans Il barbiere di Siviglia, Cornelia dans Giulio Cesare ou Angelina dans La Cenerentola. Elle chante entre autres au Teatro dell’Opera à Rome, à l’Opéra de Paris, au Théâtre du Châtelet, au Teatro Regio à Turin et travaille avec des chefs d’orchestre tels que Roberto Abbado, Alberto Zedda, Jean-Christophe Spinosi, Stefano Montanari et Ivor Bolton. En 24-25, Teresa Iervolino fera ses débuts au Liceu dans Giulio Cesare in Egitto et sera, entre autres engagements, Bradamante dans Alcina à l’Opéra royal de Versailles.

Yasamin Shahhosseini

Oudiste

Yasamin Shahhosseini est née à Téhéran en novembre 1992. Elle est diplômée de l’école de musique de Téhéran et a commencé à apprendre le oud à l’âge de 9 ans. Elle a ensuite étudié la musique traditionnelle iranienne à l’université de Téhéran. Yasamin a joué avec différents ensembles musicaux et a participé à de nombreux concerts en tant que soliste ou avec des ensembles en Iran et dans de nombreux autres pays tels que les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Danemark, l’Australie, la Grèce, Chypre, l’Afrique du Sud, l’Irak, la Tunisie et le Qatar, pour n’en citer que quelques-uns. Elle a participé à plusieurs festivals et résidences musicales et s’est produite sur divers enregistrements musicaux. Son album solo Gahan est sorti à Téhéran en 2015.

Gabriele Miracle Bragantini

Percussioniste

Diplômé en percussion au conservatoire de Pérouse, Gabriele Miracle a consacré ses études à la musique ancienne. Il a collaboré avec l’Ensemble Micrologus lors d’enregistrements et de concerts, travaillant avec des artistes tels que Lina Sastri, Giovanna Marini, Daniele Sepe et Banco del Mutuo Soccorso. Au fil des ans, il s’est produit en tant que percussionniste et arrangeur pour des solistes et des groupes de musique ancienne : I Turchini d’Antonio Florio, Concerto Romano d’Alessandro Quarta, Angelo Branduardi, Private Musicke, Pierre Pitzl, Magdalena Kožená, La Pifarescha, Soqquadro Italiano, I Barocchisti de Diego Fasolis, Cecilia Bartoli et bien d’autres. Depuis 2007, en tant qu’interprète, arrangeur et compositeur, il collabore avec d’autres musiciens, arrangeur et compositeur, il collabore avec Sidi Larbi Cherkaoui à la réalisation des spectacles Myth (2007), Babel(words) (2010), primé pour le meilleur spectacle de danse de l’année, Play (2010) avec la danseuse indienne Shantala Shivalingappa, 4D (2013) et Icon (2016), participant aux tournées mondiales de chacun d’entre eux.

Guillaume Poncelet

Pianiste / Compositeur

Trompettiste jazz de formation, ayant appris à jouer du piano en autodidacte, Guillaume Poncelet – né en 1978 – cofonde en 2004 le groupe électro-jazz Wise. A partir de 2005, il compose des morceaux et réalise des albums pour Michel Jonasz, Gaël Faye, Ben Mazué ou encore Thomas Azier. En 2009, il intègre l’Orchestre National de Jazz, alors sous la direction de Daniel Yvinec, puis le quitte en 2011. Accompagnateur très demandé, il part régulièrement en tournée avec d’autres artistes, par exemple les chanteuses Ayo et Zaz. En 2018, il publie son premier album solo, 88, salué par la critique. Il est également coauteur de la bande originale de Razzia, film de Nabil Ayouch, sorti en salles en 2018.

Gaël Cadoux

Pianiste / Compositeur

Médaille d’or du Conservatoire national de région à Chambéry, Gaël Cadoux poursuit sa formation Jazz au Centre Des Musiques Didier Lockwood, puis aux côtés de Bernard Maury dans la Bill Evans Piano Academy. Co-créateur du groupe Electro Deluxe (8 albums et des tournées internationales depuis 2001), il accompagne également sur scène et en studio de nombreux artistes tels que : Ben l’Oncle Soul, Michel Jonasz, Grand Corps Malade, Christophe Willem ou Jasser Haj Youssef.
Compositeur et producteur, Gaël Cadoux travaille également avec des librairies musicales renommées et produit des œuvres originales pour les médias (TV, radios, Internet). Titulaire du Diplôme d’État de professeur de jazz, il se consacre également à l’enseignement depuis vingt ans.

Mohammed El Arabi-Serghini

Chanteur

Né à Tanger, Mohammed El Arabi-Serghini a commencé à suivre une formation de chanteur dans une zaouïa (monastère islamique), puis au Conservatoire de Tanger, jusqu’à ce qu’il soit invité à devenir le premier chanteur soliste de l’orchestre du Conservatoire. Il a reçu le Premio Nacional de Música Sufí en 1992 et 1993 avec le groupe de Sheik Mohammed El Mehdi Temsamani. Spécialiste de la musique andalouse, il maîtrise le violon andalou (qui se joue sur les genoux) et les instruments à percussion. Depuis 1994, il collabore avec Eduardo Paniagua aux concerts et aux enregistrements de l’ensemble hispano-marocain Ibn Báya, puis avec l’ensemble Tre Fontane. Il dirige également son propre ensemble, EL ARABÍ. En 2005, il a contribué à la bande originale du film Kingdom of Heaven de Ridley Scott. Mohammed El Arabi-Serghini a travaillé pour la première fois avec Sidi Larbi Cherkaoui en 2009 pour la création de Dunas, coréalisé par la danseuse de flamenco María Pagés.

Fadia Tomb El-Hage

Chanteuse

Née à Beyrouth, Fadia Tomb El-Hage commence sa carrière au Liban en tant que soliste dans des productions des Frères Rahbani puis étudie le chant au conservatoire Richard Strauss de Munich tout en se produisant avec l’ensemble de l’opéra d’État de Bavière. Maîtrisant les techniques vocales de l’Occident et de l’Orient, son répertoire s’étend de la musique arabe classique à la musique contemporaine, en passant par la musique du Moyen Âge. Elle interprète des créations mondiales de compositeurs libanais et français et collabore avec des chorégraphes renommés. Elle se produit également, sur scène ou sur disque, avec de nombreux orchestres et ensembles et dans des festivals internationaux et de prestigieuses salles de concert dont les Philharmonies de Berlin, de Cologne et de Paris, le Lincoln Center (New York) le Concertgebouw (Amsterdam), le Châtelet (Paris), Bozar (Bruxelles), ou encore le Centre Shaikh Ebrahim Bin Mohammed Al-Khalifa (Bahreïn).

Jasser Haj Youssef

Compositeur / musicien

Violoniste, compositeur, musicologue et pédagogue, Jasser Haj Youssef est l’un des musiciens les plus étonnants de sa génération. Il joue du violon moderne et de la viole d’amour baroque avec des figures internationales de tout horizon comme Barbara Hendricks, Didier Lockwood, Youssou N’Dour et Sœur Marie Keyrouz, ainsi qu’avec les plus grands artistes de son pays natal, la Tunisie : Salah El Mahdi, Safia Chamia et Choubeila Rached. Sa profonde culture musicale lui a permis de diriger l’Orchestre de Chambre de Paris à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, les Musiciens du Louvre et son orchestre Sira au Théâtre Romain de Carthage. Son premier album Sira (2012) est joué sur les scènes les plus prestigieuses tandis que Resonance (2025), ouvrira une nouvelle voie dans l’histoire de la viole d’amour baroque. Co-auteur du livre Le Jazz et l’Orient (Canopé, 2015), il donne des conférences et des classes de maître dans le monde entier.

El Arbi El Harti

Dramaturge

Ecrivain, poète, dramaturge et professeur de littérature espagnole et latino-américaine à l’Université Mohamed V de Rabat, El Arbi El Harti est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes des relations entre le Maroc et l’Espagne. En tant qu’auteur, il a publié, entre autres, Après Tanger, qui a remporté le prix Sial du roman en 2003, Une ambition marocaine (2009), Utopie du bon lieu (2012) Utopie du désert (2015) et Le Nord n’est plus possible (2020). En 2011, il consacre au flamenco une thèse de doctorat intitulée Le flamenco : patrimoine en mouvement et entame une collaboration avec la chorégraphe espagnole María Pagés. Depuis 2019, il dirige le Centro Coreográfico María Pagés à Fuenlabrada.

Maxime Guislain

Vidéaste

Maxime Guislain a étudié l’infographie à Namur (Belgique) et a commencé à travailler sur la comédie musicale Peter Pan: “The Never Ending Story” en tant que stagiaire pour Dirty Monitor en 2012. Il a ensuite travaillé à temps plein pour Dirty Monitor. Maxime a remporté le concours projection mapping d’une minute au Japon en 2014 et, grâce à cela, a commencé à travailler en solo à la fin de l’année 2015. Depuis, Maxime a travaillé sur divers projets pour différents clients, de Tokyo à Las Vegas. En 2022, il a lancé Epixels, un studio visant à créer des contenus plus immersifs et plus impressionnants. Parmi ses clients : Dirty Monitor, Patek Philippe, Criss Angel, Drop the Spoon, Planckendael, Futuroscope, Projection Mapping Association of Japan, Dragone et Eastman.

Fabiana Piccioli

Éclairagiste

L’éclairagiste italienne Fabiana Piccioli a suivi une formation de danseuse avant de rejoindre l’Akram Khan Company en tant que directrice technique et éclairagiste (2005-13). Ses éclairages d’opéra comprennent Jephtha et Rigoletto (Royal Opera House de Londres), Alice’s Adventures Under Ground (ROH, Opéra national d’Irlande), Don Giovanni (Opéra national de Grèce), The Handmaid’s Tale (Opéra royal du Danemark), The Indian Queen (Opéra de Lille), Eugène Onéguine (Scottish Opera, Opéra national du Rhin), Powder Her Face (Opéra national d’Irlande), Le nozze di Figaro (La Scala). Elle a également conçu des éclairages et des décors pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet royal des Flandres, l’English National Ballet, Ballet Rambert, les Ballets de Monte-Carlo, le Ballet de Stuttgart, GöteborgsOperans Danskompani et la compagnie Aakash Odedra, entre autres, et a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Kim Brandstrup, Imre & Marne van Opstal et Carlos Acosta. Fabiana a remporté trois prix Knight of Illumination : deux pour la danse et un pour l’opéra.

© Kurt Van der Elst

Amine Bendriouich

Costumier

Artiste et designer né à Marrakech, Amine Bendriouich, diplômé de l’école ESMOD Tunis, s’est rapidement fait un nom dans le monde de la mode et de l’art contemporain grâce à son approche innovante et à son utilisation audacieuse des matériaux et sa capacité à fusionner l’art et le design, tout en mettant en avant les savoir-faire locaux. Sa carrière a démarré avec des œuvres mêlant peinture, sculpture et installations, souvent inspirées par la culture marocaine et les traditions artisanales. En 2012, il lance sa propre marque « Amine Bendriouich Couture & Bullshit » (AB-CB) tout en collaborant avec des enseignes internationales, intégrant des éléments de design dans des collections de mode et d’accessoires. Aujourd’hui, Amine Bendriouich continue d’établir un dialogue entre l’art traditionnel et contemporain, mais aussi d’explorer de nouvelles formes, affirmant ainsi sa place sur la scène artistique internationale.

© lamia Lahbabi

Amine Amharech

Scénographe

Directeur créatif, commissaire d’exposition et artiste multimédia originaire du Maroc, Amine Amharech a travaillé dans des villes du monde entier telles que Paris, Los Angeles, New York, Dubaï, Tbilissi, Casablanca et Tel Aviv sur des projets d’architecture et des installations artistiques pour l’Opéra de Monte-Carlo avec Sidi Larbi Cherkaoui, pour n’en citer que quelques-uns. Depuis 2018, il est le cofondateur de la galerie d’art @artspacecasablancaofficial et le directeur général de @pocho_lab, une société de conseil en art à l’échelle mondiale. En 2022, Amharech a rejoint @leclaireur, concept Store de Mode, Design & Lifestyle, et a été nommé commissaire de projets Art & Design.

© Jean Picon

Mark Kurmanbayev

Basse

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Yuliia Zasimova

Soprano

Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.

Emanuel Tomljenović

Ténor

Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Figure de proue de la scène contemporaine belge, fondateur de la Compagnie Eastman, Sidi Larbi Cherkaoui compte plus de 50 chorégraphies à son actif. Lauréat de nombreux prix parmi lesquels deux Olivier Awards et désigné trois fois « meilleur chorégraphe de l’année » par le magazine spécialisé Tanz (2008, 2011, 2017), il remporte également le Kairos Prize 2009. Bien connu du public genevois, il a donné au Grand Théâtre Loin en 2005 et 2008 et Fall en octobre 2019, dans le cadre de la soirée Minimal Maximal. En juillet 2022, il quitte la tête du Ballet Vlaanderen, avec lequel il a créé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017), pour prendre la direction du Ballet du Grand Théâtre. En 2013, il s’associe avec Damien Jalet et Marina Abramović pour Boléro à l’Opéra national de Paris puis avec les mêmes pour Pelléas et Mélisande à Anvers, en 2018. Ses mises en scène d’opéra comptent également Les Indes galantes de Rameau et Alceste de Gluck au Bayerische Staatsoper de Munich et Satyagraha de Glass pour Theater Basel. En 2023, il met en scène au Grand Théâtre Idomeneo de Mozart dans une scénographie de l’artiste plasticienne Chiharu Shiota. Ses créations de ballet et d’opéra ont donné naissance à de passionnantes collaborations interdisciplinaires avec des artistes visuels, des designers et des musiciens du monde entier.

© Jeroen Hanselaer

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

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Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

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Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

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Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

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Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

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Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

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Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Alexandre Dai Castaing

Compositeur

Vietnamien né en France, Alexandre Dai Castaing a étudié le piano classique à Paris, les musiques actuelles et la batterie jazz à Genève et les tambours traditionnels du Vietnam auprès de sa famille. Il signe d’abord l’album Tear is dancing chez Musicube – le label de musique contemporaine de Bruno Letort- puis l’album Sôki qui rapproche la musique traditionnelle de l’archipel japonais d’Okinawa et la musique électronique, sur le label britannique Bit-Phalanx. La démarche d’Alexandre Dai Castaing a toujours visé la pluridisciplinarité, le respect de chaque culture et le mélange des genres. Il compose pour le cinéma, la publicité, pour des films d’animation dont des campagnes d’information sur l’autisme ainsi que le harcèlement scolaire. Mais c’est dans la composition pour la danse et le mouvement chorégraphique qu’il se montre le plus prolifique avec plus d’une trentaine de pièces pour différentes productions de danse contemporaine.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.

© Benjamin Ealovega

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.