Et maintenant, mon père, je désirerais que vous me fassiez monter chez moi, en un plat quelconque, la tête de Iaokanann. C’est dit.
Jules Laforgue, Salomé in Moralités légendaires
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Salomé
Opéra de Richard Strauss
Livret d’Oscar Wilde, traduction allemande de Hedwig Lachmann et arrangé par le compositeur
Créé le 9 décembre 1905 à l’Opéra Royal de Dresde
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2008-2009
Nouvelle production
22, 25 et 31 janvier 2025 – 20h
27 janvier 2025 – 19h
29 janvier 2025 – 19h30
2 février 2025 – 15h
Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 1h45 sans entracte*
*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification
Œuvre
Héroïne sulfureuse, Salomé est une des figures les plus provocantes de l’histoire de l’art et de l’opéra. Sa sensualité trouble séduit son beau-père Hérode, tétrarque de Galilée, qui cède à son caprice d’un sacrifice scandaleux : la tête du prophète Jean le Baptiste. Le mélange de pulsions sexuelles et morbides de cet épisode biblique forge pour longtemps la légende noire du personnage. En 1904, Richard Strauss s’empare de la pièce qu’Oscar Wilde lui a consacrée quelques années plus tôt. Deux moments particulièrement crus s’y distinguent : la danse des sept voiles, qui dénude le corps de l’interprète, et le diabolique baiser déposé sur la bouche d’une tête coupée. À la création de l’opéra, à Dresde en 1905, les deux scènes assurent le scandale. La musique de Richard Strauss y ajoute son expressivité hardie, qu’enrichit encore un chatoiement orchestral tantôt orientaliste, tantôt orgiaque. Avec son acte unique tendu comme un arc, Salomé marque une étape décisive dans la carrière lyrique du compositeur. Il reprendra bientôt cette veine antique et violente dans Elektra (1909).
L’homme de théâtre et réalisateur hongrois Kornél Mundruczó poursuit ici son compagnonnage avec le Grand Théâtre, après L’Affaire Makropoulos de Leoš Janáček (2020), Sleepless de Peter Eötvös (2022) et Voyage vers l’Espoir de Christian Jost (2023). Avec la complicité de Monika Pormale, qui signe décors et costumes, il éclaire Salomé d’un jour contemporain que la psychanalyse ne renierait pas. En guise de palais galiléen, lieu de stupre et de pouvoir, le metteur en scène installera les personnages dans le luxe perverti d’un penthouse dominant la skyline d’une Babylone de luxe. La famille d’Hérode s’y déchirera autour de sa proie, un Jokanaan venu « d’en bas » dont l’existence même menace sa conception du monde. Le tout couronné d’une touche de surréalisme bunuélien, pour des tableaux scéniques à la fantasmagorie décalée.
Sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste, grand chef finlandais trop rare à l’opéra, l’Orchestre de la Suisse Romande saura déployer toute la force de la partition de Richard Strauss. Alliant puissance nécessaire et fragilité d’Elfengesang rêvées par Strauss pour le rôle, Olesya Golovneva prêtera à Salomé son timbre riche et ses aigus transparents. Face à elle, Gábor Bretz, qui interprétait déjà Jokanaan avec brio à Salzbourg en 2018 dans la mise en scène de Roméo Castellucci. On retrouvera également Tanja Ariane Baumgartner dans le rôle d’Hérodiade – nouvelle figure de mère excessive et dénaturée, après sa Clytemnestre dans Elektra (2022).
Membre des Petits Chanteurs à la Croix de Bois dans son enfance, le ténor français Vincent Ordonneau se forme au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon tout en obtenant un diplôme d’ingénieur. Il intègre ensuite l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Lyon, la troupe de l’Opéra-Comique puis l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris. Auprès de Michel Sénéchal, Janine Reiss et Gilles Cachemaille, il se spécialise dans les rôles de ténor de caractère. Il interprète ainsi Rodolphe (Guillaume Tell) à l’Opéra national d’Amsterdam, les quatre Valets des Contes d’Hoffmann au Gran Teatre del Liceu et au Royal Opera House, le Berger (Œdipe) à l’Opéra national de Paris et au Festival de Salzbourg, l’Aumônier (Dialogues des carmélites) au Festival de Glyndebourne, le Remendado (Carmen) aux Arènes de Vérone et au Royal Opera House, Bardolfo (Falstaff) à l’Opéra de Nice, Torquemada (L’Heure espagnole) à l’Opéra-Comique.
Diplômé de la Manhattan School of Music et du Royal College of Music, le ténor américain Michael J. Scott chante le Premier Juif (Salome) et Chapkine (De la maison des morts) à l’Opéra de Rome, et y crée le rôle de Casca (Julius Caesar, Battistelli) en 2021. Il est le Deuxième Juif (Salome) au Royal Opera House, Loge (Der Ring des Nibelungen) au Theater an der Wien, Spoletta (Tosca) au Nederlandse Reisopera, Lippo Fiorentino (Street Scene) au Teatro Real Madrid, et crée Minos (Solar, Moody) à la Monnaie de Bruxelles (2023). À l’Opéra des Flandres, il est un Marquis (Le Joueur), Malcolm (Macbeth), le commissaire Clemens (création en 2019 des Bienveillantes de Parra), Monostatos (Die Zauberflöte), un Scribe (La Khovanchtchina), un Majordome (Der Rosenkavalier) ou un Paysan (Lady Macbeth de Mzensk). Au Grand Théâtre de Genève, il chante l’Hôte du bal, l’Ordonnance du prince Bolkanski et Ivanov dans Guerre et Paix (2021).
Nicolai Elsberg
Basse
Formé en musique contemporaine au Rhythmic Music Conservatory de Copenhague et au chant à l’Académie royale de musique du Danemark, la basse danoise Nicolai Elsberg est membre de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence 2019, puis intègre l’Opéra royal du Danemark de 2020 à 2022. Il y chante notamment Colline (La bohème), le Commandeur (Don Giovanni), le Docteur et le Journaliste (Le Nez), Pluton (Orfeo), le Maître de cérémonie et Jeronimus (Maskarade, Nielsen). En 2022, il est lauréat du Copenhagen Opera Festival Talent Prize, du Léonie Sonning Prize et du Queen Ingrid Honors Grant. Il interprète ensuite Oroveso (Norma) à l’Opéra de Lausanne, Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra de Malmö, Sarastro (Die Zauberflöte) à l’Opéra national du Rhin, le roi Marke (Tristan und Isolde) à l’Opéra de Rouen Normandie. Au concert, son répertoire va des Passions de Bach aux oratorios que Karsten Fundal et Rasmus Zwicki ont écrits pour lui.
Diplômé de l’Académie de musique Franz-Liszt de Budapest, où il enseigne désormais le chant, le baryton-basse hongrois Gábor Bretz interprète à l’Opéra d’État hongrois les rôles-titres de Mefistofele, Le nozze di Figaro, Don Giovanni et Boris Godounov, Alfonso d’Este (Lucrezia Borgia), Gurnemanz (Parsifal) ou Seneca (L’incoronazione di Poppea). Il apparaît également sur les plus grandes scènes internationales : Colline (La bohème) au Royal Opera House, Escamillo (Carmen) au Metropolitan Opera, Philippe II (Don Carlos) à la Staatsoper Hamburg, Chaklovity (La Khovanchtchina) au Dutch National Opera, Scarpia (Tosca) au Teatro Comunale de Bologne, Wotan (Die Walküre) et Sarastro (Die Zauberflöte) à la Monnaie, Jochanaan (Salome) au Festival de Salzbourg, Pizarro (Fidelio) au Theater an der Wien, Don Quichotte (Massenet) à l’Opéra national de Paris, etc. Au concert, son répertoire va de Bach à Tippett (A Child of Our Time).
Née en Russie, la soprano Olesya Golovneva étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg puis à l’Université de musique de Vienne. Elle débute sa carrière dans la troupe du Staatsoper de Vienne dans le rôle de la Reine de la Nuit qu’elle a également chanté à Berlin, Vienne, Leipzig, Stuttgart et Aix-en-Provence. Très demandée sur les scènes d’Europe, son répertoire comprend entre autres Luisa Miller, Violetta, Tatiana, Anna Bolena, Konstanze, Lucia di Lammermoor ou encore Rusalka, rôle pour lequel elle a été nominée lors de sa prestation à Cologne pour le prestigieux prix allemand FAUST. Parmi les engagements importants de ces dernières saisons, on peut citer Valentine (Les Huguenots) face à Juan Diego Florez au Deutsche Oper Berlin, une nouvelle production de Turandot à Wiesbaden ou encore Mimì au Volksoper de Vienne ainsi qu’un grand retour au Deutsche Oper Berlin dans la version de la Messa da Requiem de Verdi mise en scène par Christian Spuck.
Jukka-Pekka Saraste a commencé sa carrière comme violoniste avant d’étudier la direction d’orchestre à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il compte aujourd’hui parmi les chefs d’orchestre les plus importants, se distinguant par sa profondeur musicale et sa grande intégrité. Depuis 2023, il est chef principal de l’Orchestre philharmonique d’Helsinki. De 2010 à 2019, il a occupé le poste de chef principal de l’Orchestre symphonique de la WDR à Cologne, après avoir été directeur musical de l’Orchestre philharmonique d’Oslo et collaboré avec le Scottish Chamber Orchestra, le Finnish Radio Symphony Orchestra et le Toronto Symphony Orchestra. Il a créé la fondation LEAD ! qui propose un programme de mentorat pour jeunes chefs et organise depuis 2020 un festival d’été à Fiskars, en Finlande. Ces dernières saisons, il se tourne davantage vers l’opéra, travaillant notamment avec le MusikTheater an der Wien, l’Opéra national de Finlande et le Bayerische Staatsoper.
Teresa Iervolino
Mezzo-soprano
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Mark Kurmanbayev
Basse
La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Yuliia Zasimova
Soprano
Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.
Emanuel Tomljenović
Ténor
Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.
Mark Biggins
Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.
John Daszak
Ténor
Le ténor britannique John Daszak interprète Loge (Das Rheingold) au Festival de Bayreuth, le Tambour-Major (Wozzeck) au Festival de Salzbourg, le rôle-titre de Peter Grimes à La Scala, Serguéï (Katerina Ismailova) au Bolchoï, le capitaine Vere (Billy Budd) au Metropolitan Opera, le prince Golitsine (La Khovanchtchina) à l’Opéra national de Paris, Chouïsky (Boris Godounov) à l’Opernhaus Zürich ou Hérode (Salome) au Royal Opera House – personnage qu’il chante aussi aux festivals de Salzbourg et d’Aix-en-Provence, à Paris ou à Zurich. Son répertoire compte également Égisthe (Elektra), le Capitaine (Wozzeck), les rôles-titres de Der Zwerg et de Mathis der Maler, Skouratov (De la maison des morts), Alexeï (Le Joueur), Aschenbach (Death in Venice), le Lépreux (Saint François d’Assise) ou Kaufman (Jakob Lenz). Au Grand Théâtre de Genève, il est Siegfried (Der Ring des Nibelungen, 2014) et Zinovyi Ismaïlov (Lady Macbeth de Mzensk, 2023).
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Omar Mancini
Ténor
Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.
Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.
Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.
Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.
L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.
L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.
Formée à Riga en art textile et scénographie, l’artiste et scénographe lettone Monika Pormale présente ses installations, photographies et actions artistiques dans le cadre de plusieurs expositions internationales et collabore fréquemment avec le metteur en scène Alvis Hermanis, au New Riga Theater et en Europe. Pour Kornél Mundruczó, elle signe à l’opéra les décors de Tosca et Lohengrin à la Bayerische Staatsoper, Rusalka et Sleepless (Eötvös) à la Staatsoper unter den Linden, Tannhäuser à la Staatsoper Hamburg, L’Affaire Makropoulos à l’Opéra des Flandres, production reprise en 2020 au Grand Théâtre de Genève, et Voyage vers l’espoir (Jost, 2023), également au GTG. Au théâtre, elle conçoit pour lui les décors de Pieces of a Woman (TR Warszawa), Liliom (Festival de Salzbourg) ou Evolution (Ruhrtriennale). Elle est lauréate du prix de l’Union lettone des artistes pour le Meilleur projet artistique de l’année en 2000 et 2002.
Diplômé du Chicago College of Performing Arts, le ténor américain Matthew Newlin intègre d’abord durant le Theater’s Young Artist Program de l’Opéra de Chicago, puis le Young Artist Studio du Florida Grand Opera, enfin le Merola Opera Program (San Francisco). Il interprète alors le Capitaine (Wozzeck), Tamino (Die Zauberflöte) ou Elvino (La sonnambula). Depuis 2013, il est membre de la Deutsche Oper Berlin. Il y chante notamment Belmonte (Die Entführung aus dem Serail), Don Ottavio (Don Giovanni), Alfredo (La Traviata), Don José (Carmen), Lensky (Eugène Onéguine), le Chanteur italien (Der Rosenkavalier) ou Prunier (La rondine). Il interprète également Froh (Das Rheingold), Andres (Wozzeck) et Pong (Turandot) à l’Opéra national de Paris, Almaviva (Le nozze di Figaro) à la Staatsoper Berlin, Léopold (La Juive) à l’Opéra de Hanovre, les rôles-titres de Candide au Theater an der Wien et d’Atys au Grand Théâtre de Genève (2022).
Membre de l’Opéra de Francfort de 2009 à 2020, la mezzo-soprano allemande Tanja Ariane Baumgartner y chante notamment Preziosilla (La forza del destino), la Princesse étrangère (Rusalka) ou Charlotte (Werther). Elle est aussi Fricka (Der Ring des Nibelungen) au Festival de Bayreuth, Cassandre (Les Troyens) à la Staatsoper Hamburg, la Nourrice (Die Frau ohne Schatten) et Brangäne (Tristan und Isolde) à la Wiener Staatsoper, Ortrud (Lohengrin) à Hambourg, Vienne et Bayreuth, Clytemnestre (Elektra) et Kundry (Parsifal) au Grand Théâtre de Genève, Mrs. Quickly (Falstaff) ou la Comtesse Geschwitz (Lulu) au Festival de Salzbourg, Clairon (Capriccio) à celui de Munich, Carmen au Royal Opera House. En 2024, elle crée les rôles de Léonore d’Angleterre (Die Jüdin von Toledo, Glanert) à l’Opéra de Dresde et de Mme Eszter (Melancholie des Widerstands, Dalbavie) à la Staatsoper Unter den Linden. Elle enseigne à la Hochschule der Künste de Berne.
Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.
Natif d’Odessa, le ténor Alexander Kravets se forme au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou puis s’établit en Allemagne, dont il devient citoyen. Il se produit sur les plus grandes scènes internationales. Il interprète ainsi le rôle-titre du Nez au Festival d’Aix-en-Provence, l’Inspecteur de police du même opéra au Metropolitan Opera, à la Komische Oper et au Royal Opera House, où il chante aussi l’Incroyable (Andrea Chénier), Goro (Madama Butterfly) ou Chekalinsky (La Dame de pique). Il est également un Paysan miteux (Lady Macbeth de Mzensk) à l’Opéra national de Paris, l’Instituteur (La Petite Renarde rusée) au Dutch National Opera, Kedril (De la maison des morts) au Teatro Real Madrid, un Navigateur (Le Conte du tsar Saltane) à la Monnaie de Bruxelles, Missaïl (Boris Godounov) à La Scala, le Marquis (Le Joueur) à l’Opéra de Monte-Carlo. Au Grand Théâtre de Genève, il est Platon Karataïev dans Guerre et Paix en 2021.
Clara Pons
Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.
Felice Ross
Éclairagiste
La conceptrice lumières américaine Felice Ross assure l’éclairage de productions théâtrales et lyriques dans les plus prestigieuses maisons par le monde. Depuis 1998, sa longue collaboration avec le metteur en scène Krzysztof Warlikowski l’a menée de la Bayerische Staatsoper à l’Opéra de Paris, en passant par le Teatro Real Madrid, la Staatsoper Berlin, le Festival d’Aix-en-Provence, la Ruhrtriennale, la Monnaie de Bruxelles ou le Festival de Salzbourg – ainsi récemment : Le Grand Macabre au Festival de Munich, Le Château de Barbe-Bleue couplé à La Voix humaine au Teatro di San Carlo. Elle travaille également avec Kornél Mundruczó, notamment pour L’Affaire Makropoulos à l’Opéra des Flandres, Das Floß der Medusa à la Ruhrtriennale, Tosca et Lohengrin à la Bayerische Staatsoper et Rusalka à la Staatsoper unter den Linden. Elle a été nommée en 2018 Companion du Liverpool Institute for Performing Arts par Paul McCartney.
Kata Wéber
Dramaturge
Après un diplôme à l’Université des arts du théâtre et du cinéma de Budapest, la scénariste et dramaturge Kata Webér voit plusieurs de ses pièces de théâtre jouées dans toute l’Europe et commence une collaboration avec le metteur en scène et réalisateur Kornél Mundruczó. Leur premier film, White God (2014), remporte le prix Un certain regard au festival de Cannes. Leur deuxième, Jupiter’s Moon (2017) est nommé pour la Palme d’or à Cannes 2017. Il est suivi par Pieces of a Woman (2020), qui a vaut à Vanessa Kirby une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice et des nominations aux BAFTA, aux Golden Globes et au Festival international du film de Toronto et le prix du meilleur film à la Mostra de Venise. Evolution (2021), a également été récompensé à de nombreuses reprises. Pour l’opéra, elle écrit le livret de Voyage vers l’espoir de Christian Jost, d’après le scénario du film de Xavier Koller.
Kornél Mundruczó
Metteur en scène
Cinéaste hongrois, Kornél Mundruczó est l’invité des plus grands festivals. À Cannes, il remporte le prix « Un certain regard » en 2014 avec White God alors que Jupiter’s Moon fait partie de la sélection officielle de l’édition 2017. Déjà Pleasant Days remportait le Léopard d’argent au Festival de Locarno en 2002 tandis que son dernier long métrage Pieces of a Woman est nommé́ au festival de Venise 2020. Kornél Mundruczó continue parallèlement la mise en scène au théâtre notamment avec sa compagnie Proton Theatre mais aussi avec divers ensembles fixes comme au Thalia Theater. À l’opéra, il a mis en scène Le Château de Barbe- Bleue de Béla Bartók en 2014 et L’Affaire Makropoulos en 2016, tous deux pour l’Opera Ballet Vlaanderen. A Genève, il présente L’Affaire Makropoulos en 2020, suivie de la création suisse de Sleepless de Peter Eötvös en 2021 et de la création mondiale de Voyage vers l’espoir de Christian Jost en 2023.