Tannhäuser représente la lutte de deux principes qui ont choisi le cœur humain pour principal champ de bataille, c’est-à-dire de la chair avec l’esprit, de l’enfer avec le ciel, de Satan contre Dieu.
Charles Baudelaire
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Tannhäuser
Opéra de Richard Wagner
Livret par le compositeur
Version de Vienne (1875) / Dresde (1845)
Créé le 19 octobre 1845 au Théâtre de la Cour Royale à Dresde et le 13 mars 1861 à l’opéra Le Peletier à Paris
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2005-2006
Nouvelle production
Coproduction avec le Deutsche Oper Berlin
21 septembre 2025 – 17h
23, 26 septembre, 1 et 4 octobre 2025 – 18h
28 septembre 2025 – 15h
Au Grand Théâtre de Genève
Durée : approx. 4h10 avec deux entractes inclus*
Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification
Œuvre
Comment choisir ? D’un côté, l’amour sensuel de Vénus et les charmes de son domaine magique, le Venusberg. De l’autre, l’amour chrétien d’Elisabeth, dans le cadre vertueux de la Wartburg et de ses poètes. Ayant succombé à la première, Tannhäuser sera rédimé par la seconde, par-delà la mort.
Après Parsifal (2023) et Tristan et Isolde (2024), le Grand Théâtre de Genève poursuit son aventure wagnérienne, tout en tissant la toile du grand opéra. Car Tannhäuser, œuvre d’un Wagner de 32 ans – avec déjà ses thèmes de prédilection : l’errance et la rédemption par l’amour –, bouillonne encore de romantisme, sous l’influence du Grand Opéra. L’individu y confronte ses aspirations à la collectivité dans un équilibre miraculeux entre stases vocales – de l’« Hymne à Vénus » de Tannhäuser à la « Romance à l’Étoile » de Wolfram, en passant par le grand air d’entrée d’Elisabeth – et puissantes scènes chorales : après Les Huguenots (2020), La Juive (2022) et Don Carlos (2023), Tannhäuser constitue un nouveau sommet lyrique du genre Grand Opéra pour le Chœur du Grand Théâtre de Genève.
Contrainte d’annuler sa participation à la production à la suite d’un problème de santé, la metteuse en scène Tatjana Gürbaca est remplacée par le metteur en scène allemand Michael Thalheimer, à qui l’on doit déjà à Genève Parsifal (2023) et Tristan & Isolde (2024). Ayant par le passé déjà collaboré avec le scénographe Henrik Ahr et la costumière Barbara Drosihn, Michael Thalheimer sera à même de travailler étroitement avec l’équipe initialement prévue sur cette création.
Leur Tannhäuser travaille moins l’opposition classique des univers – Venusberg contre Wartburg – que leur porosité. La Wartburg n’est-elle pas une société d’artistes, ouverts au questionnement de la société bourgeoise ? Pourtant, la création peut mener au chaos : la révélation par Tannhäuser d’une utopie éprouvée au Venusberg est insupportable pour le monde civilisé de la Wartburg et provoque, plus qu’un scandale, une destruction. Et les citoyens anéantis de se mettre en quête d’un nouvel horizon, comme autant de pèlerins de l’aventure humaine. Avec le scénographe Henrik Ahr et la costumière Barbara Drosihn, la mise en scène concrétise leur vision grâce à un concept de scénographie évolutive.
Le Venusberg, espace mental, synthèse des expériences de Tannhäuser, sera une machine scénique à la circularité parfaite, ouvrant peu à peu sur la Wartburg. De même, les costumes passeront progressivement de l’onirique au chaos, puis au dépouillement. Mark Elder, doyen et grand seigneur parmi les chefs d’orchestre britanniques, dirigera une distribution au pedigree wagnérien confirmé. Dans le rôle-titre, Daniel Johansson (Parsifal au GTG en 2023) fera face à l’Elisabeth de la jeune soprano britannique Jennifer Davis et à la Venus de la mezzo Victoria Karkacheva – brillante Charlotte dans le récent Werther de la Scala de Milan. Retrouvant la scène du Grand Théâtre de Genève après son récent Posa (Don Carlos, 2023), le baryton Stéphane Degout offrira la noblesse de son chant et de son jeu à Wolfram von Eschenbach, le poète ami et rival de Tannhäuser.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Éclairage Mercredi 17 septembre à 18h30
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TANNHÄUSER
La logique des contraires
Une conférence de Pierre Michot
Le sous-titre de l’opéra est « La Guerre des chanteurs à la Wartburg ». Non pas un simple concours de chant courtois, mais un vrai conflit qui tourne à la malédiction et au bannissement. C’est que Tannhäuser a franchi les bornes, pris entre son amour pour Élisabeth et son addiction récente aux plaisirs de Vénus. Tannhäuser, l’artiste victime de l’affrontement des contraires, alors qu’il aurait besoin pour s’accomplir de leur complémentarité.r, en dépit de son côté mélo, ce personnage, mi-ange, mi-démon, continue de tenter les cantatrices au tempérament débordant.
En collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet. Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
Mercredi 17 septembre 2025
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
Prix d’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du dimanche 28 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected] ou en suivant le lien ci-dessous.
Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
La jeune chanteuse genevoise a commencé le chant à la Maîtrise du conservatoire populaire de Genève sous la direction de Fruzsina Szuromi et Magali Dami. C’est grâce à ce chœur qu’elle a développé une passion pour le chant lyrique. Elle a participé à de nombreux opéras dans le cadre de la Maîtrise avec le Grand Théâtre de Genève dans le chœur des enfants dans des production telles que La bohème en 2017, Carmen en 2018 ou Turandot en 2022, mais aussi avec la compagnie Opéra-Théâtre ou elle a notamment chanté dans le chœur des femmes dans une production de Carmen en 2024. En tant que soliste elle a interprété chanté le rôle du garçon paysan dans la nouvelle production de Fedora (2024) au Grand Théâtre. Aujourd’hui Anna Manzoni étudie le chant lyrique au Conservatoire de musique de Genève dans la classe de Magali Pérol-Dumora.
Roxane Macaudière
Soprano
À 6 ans, elle s’épanouit dans la Maîtrise de la Loire. En 2014, elle interprète l’un des Trois Enfants dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Vichy, Saint-Etienne et au Monastère de Brou. En 2017, elle chante le solo du Requiem de Fauré à l’Opéra de Saint-Etienne. Passionnée par la pluridisciplinarité des arts, Roxane compose pour divers ensembles et est titulaire de diplômes en danse contemporaine et en piano classique. En 2019, elle se rend à Lyon pour étudier le chant lyrique auprès de Cécile de Boever et Virginie Pochon. Roxane est actuellement étudiante en deuxième année de bachelor de chant à la Haute école de musique de Genève dans la classe de Heidi Brünner. En avril 2025, après avoir été soliste lors des 15 ans de la HEM, elle incarne Gretel dans Hänsel und Gretel de Humperdinck à Chêne-Bourg. En juillet 2025, elle est soprano solo au sein de la tournée d’Opéramobil’ en France.
Louna Simon
Soprano
Elle commence ses études musicales en violoncelle en 2008 au conservatoire d’Angers. En 2020, elle intègre la classe de chant lyrique de Noémi Rime puis d’Ingrid Perruche au conservatoire de Tours en parallèle de sa licence de musicologie. En 2022, elle se produit au sein du quatuor vocal Artefact, ensemble tourangeau qui se consacre aux musiques anciennes notamment et collabore également avec le compositeur Thierry Machuel pour la création d’un opéra choral. En 2024, elle chante la Missa assumpta estMaria et les Litanies de Marc-Antoine Charpentier avec l’ensemble Consonance sous la direction musicale de François Bazola. Diplômée en 2025, elle a eu l’occasion de se produire sur la scène de l’opéra de Tours dans le rôle de Didon (Dido and Æneas), clôturant ainsi ses études tourangelles. En mai 2025, Louna Simon est admise à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Clémence Tilquin.
Lorraine Butty
Soprano
La jeune chanteuse originaire de la Riviera vaudoise connait une activité artistique riche et variée. En 2023, elle interprète le Stabat Mater de Pergolèse, un concert qu’elle organise dans son intégralité. En 2024, elle se produit lors de deux récitals à l’occasion des vernissages de l’artiste Mechthild Ackermann : le premier à l’Agencis Galerie de Territet, le second au Zürcher Kammerorchester-Verein à Zürich, accompagnée du pianiste Aleksandr Shaikin. En septembre, elle rejoint le Baslergesangverein à l’occasion de son 200e anniversaire, pour une production des Laudi di San Francesco d’Assisi de Hermann Suter sous la direction de Facundo Agudín. À la fin de l’année 2024, elle intègre l’ensemble vocal de la Fontana Cantabile pour deux concerts consacrés aux cantates IV, V et VI de l’Oratorio de Noël de Bach, où elle a l’occasion d’interpréter le trio 51 en soliste, sous la baguette de Jean Gautier-Pignonblanc.
Charlotte Bozzi
Soprano
La soprano française a commencé son parcours musical à la Maîtrise de Radio France. Elle est titulaire d’un master du Conservatoire de Lyon. Artiste éclectique, elle démontre souvent son talent pour l’oratorio (Messe solennelle de Sainte-Cécile et les Requiems de Gounod, Fauré et Mozart et la Missa in tempore belli de Haydn). Sa voix lumineuse et son tempérament joyeux lui ont servi en Despina de Così fan tutte, Aréthuze dans Actéon (Charpentier), Sœur Constance dans Les Dialogues des Carmélites de Poulenc et Eurydice dans Orphée aux Enfers d’Offenbach. Au cours de la saison 2024/25, elle a interprété Sofia dans Le Sang du glacier de Sinnhuber à l’Opéra national de Lyon et Léæna dans La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra de Toulon. Membre du Jeune Ensemble GTG pour la saison 25/26, elle y chantera prochainement Elvira dans L’italiana in Algeri, Vénus dans Castor et Pollux et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly.
Victoria Karkacheva
Mezzo-soprano
Originaire de Volgograd, elle a terminé ses études au sein du programme pour jeunes artistes du Théâtre Bolchoï de Moscou, où elle a fait ses débuts scéniques, notamment dans le rôle d’Aglaya dans L’Idiot de Mieczysław Weinberg. Premier prix et prix Birgit Nilsson au concours Operalia 2021, elle e a ensuite fait ses débuts à l’Opéra national de Lyon en Judith (Le Château de Barbe-Bleue). En 2022, elle fait ses débuts à Bologne dans le rôle du Compositeur (Ariadne auf Naxos), en 2023 en Olga (Eugène Onéguine) au Liceu, et en 2024 en tant que Charlotte (Werther) au Metropolitan Opera. Invitée au Teatro Real, à La Scala et au San Carlo, elle débute à l’Opéra d’État de Bavière en 20/21 dans le rôle d’Emilia (Otello). De 2022 à 2024, elle a été membre de la troupe et a chanté notamment Olga, Hélène Besuchova (Guerre et Paix), Polina (La Dame de pique), Mary (Der fliegende Holländer) et l’Abbesse (Suor Angelica).
L’Irlandaise est ancienne élève du programme Jette Parker Young Artist Programme du Royal Opera House et s’est produite à Covent Garden dans les rôles d’Elsa, Gretel, Adina et la Première Dame (Die Zauberflöte), entre autres. Propulsée sur le devant de la scène internationale après une série de débuts sensationnels, on a salué son timbre d’argent et son jeu dramatique d’une immédiateté remarquable. Au cours de la saison 2023/24, Davis a créé une Jenůfa d’exception pour l’ENO, ainsi qu’une Marguerite de Faust pour l’Irish National Opera. Son interprétation d’Elsa, chantée à Covent Garden, au Deutsche Oper Berlin et à Stuttgart, défraie la chronique. En 24/25, elle débute en Arabella et chante à nouveau Elsa au DOB, débute à Hambourg en Fiordiligi et revient à Covent Garden en Leonore (Fidelio). Après ses débuts genevois, elle sera au New National Theatre de Tokyo en Marie (Wozzeck) et débutera en Rusalka à Dublin.
Originaire d’Australie et résidant au Royaume-Uni, le Heldentenor Samuel Sakker est de plus émerge avec distinction sur le scènes lyriques du monde entier. Parmi ses engagements récents et à venir, citons Siegmund dans Die Walküre (Deutsche Oper am Rhein ; Teatro Colón), le rôle-titre dans Parsifal (Staatstheater Stuttgart), le rôle-titre dans Tannhäuser (Oper Graz et débuts au Grand Théâtre de Genève), Tristan dans Tristan und Isolde (Staatsoper Hamburg ; Opéra de Nice ; Opera Ballet Vlaanderen ; Teatro Massimo di Palermo), Florestan dans Fidelio (Orchestre symphonique Simón Bolívar), le rôle-titre dans Lohengrin (Ópera de Oviedo) et le Tambour-major dans Wozzeck (Orchestre symphonique de Shanghai ; Festival de musique de Pékin ; Opéra Ballet Vlaanderen) avec des chefs d’orchestre tels que Mark Elder, Antonio Pappano, Gustavo Dudamel, Alejo Pérez, Alan Gilbert, Nicola Luisotti, Sakari Oramo.
Daniel Johansson
Ténor
Né dans le sud de la Suède, il a étudié à l’Université de l’Opéra de Stockholm. Lauréat de la bourse Birgit Nilsson en 2009, il a remporté le premier prix du Concours Wilhelm Stenhammar en 2012. Au cours des dernières saisons, il a fait ses débuts dans plusieurs rôles notables, notamment Otello à Oslo, Tristan à Rouen, Calaf à Malmö et Siegfried (Siegfried, Götterdämmerung) avec l’Orchestre symphonique de Dallas. À l’Opéra allemand, il a interprété Don José, Lohengrin et Hoffmann. Il a chanté Matteo (Arabella) à San Francisco, Tannhäuser à Essen et Siegmund (Die Walküre) au Theater an der Wien. En 2021, il a fait ses débuts à Genève en Pierre Bezukhov (Guerre et Paix) et y est revenu en 2023 pour chanter Parsifal dans le rôle-titre. L’été 2025 marquera la création du même rôle à Glyndebourne. Nommé chanteur de la cour de Suède en 2018, Daniel a reçu la médaille Litteris et Artibus du roi Carl XVI Gustaf en 2021.
Franz-Josef Selig
Basse
Né à Mayen en Allemagne, il étudie le chant à la Musikhochschule de Cologne et suit l’enseignement de Claudio Nicolai. Il chante sur les plus importantes scènes lyriques internationales (Covent Garden, Wiener Staatsoper de Vienne, Bayerische Staatsoper, La Scala, Teatro Real, Opéra national de Paris, Metropolitan Opera, Festivals de Salzbourg, de Baden-Baden et d’Aix-en-Provence) où il interprète les plus grands rôles de basse : Osmin, Sarastro, le Commandeur, Rocco, Arkel, Gurnemanz, Fasolt, Daland et le Roi Marke. À l’été 2024, le chanteur fait ses débuts à Glyndebourne dans le rôle du Roi Marke dans Tristan und Isolde où, selon Gramophone, il vole la vedette d’une distribution pourtant exceptionnelle. En 2024/25, il réalise une tournée allemande avec le Te Deum de Bruckner et l’Orchestre symphonique SWR sous la direction de Pablo Heras-Casado et se produit en récital à Bruxelles et au Teatro de la Zarzuela.
Dramaturge à l’Opéra de Francfort depuis 2020/21, il y travaille cette saison sur Turandot de Puccini (mise en scène : Andrea Breth) et Written on Skin de George Benjamin (mise en scène : Tatjana Gürbaca). Les productions dont il a assuré la dramaturgie, Tannhäuser (mise en scène : Matthew Wild) et Die Nacht vor Weihnachten (mise en scène : Christof Loy), ont toutes deux été désignées « Spectacle de l’année » par le magazine spécialisé Opernwelt ; Ulisse (mise en scène : Tatjana Gürbaca) a reçu en 2022 l’International Opera Award dans la catégorie « Redécouverte de l’année ». De 2017 à 2019, Maximilian Enderle a été assistant à la mise en scène au Schauspielhaus de Zurich, où il a collaboré avec grand succès la première suisse de la tragicomédie Die zweite Frau de Nino Haratischwili. Il a étudié la dramaturgie à la Hochschule für Musik und Theater de Leipzig, où il a récemment été chargé de cours invité.
Mark Elder
Chef d’orchestre
Directeur musical du Hallé de Manchester de 2000 à 2024, il en est désormais le chef émérite. Chef principal invité du Philharmonique de Bergen depuis 2023, il prendra ses fonctions de directeur musical du Palau de les Arts Reina Sofia à Valence en septembre 2025. Directeur musical de l’English National Opera (1979-1993) il fut aussi chef principal invité de l’Orchestre symphonique de la BBC et du CBSO de Birmingham. En 2026, il fêtera ses 50 ans de collaboration avec Covent Garden et s’est produit aussi au Metropolitan Opera, à l’Opéra de Paris, à l’Opéra d’État de Bavière, au Chicago Lyric Opera, à Glyndebourne Festival Opera et au Grand Théâtre de Genève en 1994 avec La bohème. Il a été le premier Anglais à diriger une nouvelle production au Festival de Bayreuth. Décoré commandeur de l’OBE en 1988, en 2008, il est fait chevalier. Mark Elder est titulaire de la chaire Barbirolli à la Royal Academy of Music.
Teresa Iervolino
Mezzo-soprano
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Mark Kurmanbayev
Basse
Natif de Serbie, il s’est formé en Autriche auprès de la célèbre soprano dramatique Elena Pankratova. Il fait ses débuts en 2021 dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel au World Opera Workshop, puis interprête Narumov dans La Dame de pique à Baden-Baden avec Kiril Petrenko. En résidence d’été au Festival d’Aix-en-Provence avec Thomas Hengelbrock, il a ensuite intégré le studio de l’Opéra national néerlandais, où il a chanté Joe (Mahagonny), Grenvil (La traviata), le Deuxième Prêtre et le Deuxième Homme armé (Die Zauberflöte), le Messager (Oedipus Rex), Raleigh (Roberto Devereux) et Guccio (Gianni Schicci). En septembre 2024, il rejoint le Jeune Ensemble du GTG et se distingue dans des rôles tels que Publio (La clemenza di Tito), Grech (Fedora) etGrenvil. Il débute aussi au San Carlo en comte Capulet (Roméo et Juliette) avec Sesto Quatrini et au Bayerische Staatsoper dans le rôle d’un député flamand dans Don Carlo.
Mark Biggins
Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).
Jason Bridges
Ténor
Le ténor suisse-étasunien s’est formé à l’Eastman School of Music et au Royal Conservatoire of Scotland de Glasgow. Il débute sa carrière à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, où il remporte le Prix AROP. Tout au long de sa carrière, il a eu le privilège de travailler avec des chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Roberto Abbado, Seymon Bychkov, Sylvain Cambreling, James Conlon, Hartmut Haenchen, Thomas Hengelbrock, Jesus Lopez-Cobos. Ces collaborations ont mis en évidence sa polyvalence en tant qu’interprète et ont contribué à son épanouissement artistique. Au Festival de Bregenz en 2013, il a créé le rôle de Lorenzo dans la création mondiale de TheMerchant of Venice d’André Tchaikowsky et celui de Cyrille dans la création mondiale d’Yvonne, Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans. À Genève, on l’a entendu en 2016 à l’ODN dans Pulcinella et plus récemment en Frère Massé de Saint François d’Assise.
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
Après un master de droit et ses études de chant au conservatoire de Lausanne, il est admis au master à la Haute école de musique de Genève dans les classes de Gilles Cachemaille et Alexander Mayr. Ses premiers pas sur scène se font dans le baroque français (Jupiter, Platée), dans les rôles de baryton mozartiens, dans le bel canto tardif de Rossini et Donizetti : Dulcamaraet Oroe(Semiramide). Dans le répertoire allemand il chante Herr Fluth (Die lustigen Weiber von Windsor), le Laquais (Ariadne auf Naxos) et Hunding (Die Walküre). Son goût pour l’opéra romantique français l’amène à chanter Gil Perez dans LeDomino noir (Auber) et Charles Quint en 2017 à l’ODN dans Ascanio de Saint-Saëns. En 2023 au Grand Théâtre de Genève, il est un des Députés flamands (Don Carlos) et en 2024 a chanté dans Acis and Galatea de Haendel à l’Opéra royal de Versailles pour revenir la même année à Genève en Marquis d’Obigny (La traviata).
Stéphane Degout
Baryton
Diplômé du Conservatoire de Lyon, membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon, ses débuts en Papageno (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix-en-Provence le lancent sur la scène internationale. Dès lors, il se produit sur les plus grandes scènes lyriques et se forge une carrière reconnue de récitaliste et de concertiste, réputé pour la finesse et la sensibilité de ses interprétations de la mélodie française et du lied, ainsi que pour son profil solide dans les répertoires baroque, classique et romantique. Il est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, « Artiste Lyrique de l’année » en 2012 et 2019 pour les Victoires de la Musique Classique. On l’a vu à Genève en Marquis de Posa (Don Carlos, 2023) et salué sa remarquable prestation en 2024 dans le rôle-titre de Guercœur du compositeur oublié Albéric Magnard à l’Opéra du Rhin. Il est Maître en Résidence de la section chant de la Chapelle Musicale Reine-Élisabeth.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Michael Thalheimer
Metteur en scène
Après des études théâtrales à Berne et plusieurs expériences en tant qu’acteur, Michael Thalheimer se tourne vers la mise en scène avec des spectacles au Schauspiel Frankfurt, au Burgtheater de Vienne et à la Schaubühne de Berlin. Entre 2005 et 2008, il est directeur du Deutsches Theater Berlin et, depuis la saison 2017-2018, metteur en scène résident et membre de l’équipe artistique du Berliner Ensemble. Ses productions sont présentées lors de festivals internationaux tels que les Salzburger Festspiele et les Wiener Festwochen et ont été récompensées par de nombreuses distinctions : le Friedrich-Luft-Preis, le Golden Mask et le prix Nestroy. Ses mises en scène d’opéra épurées et expressives ont été acclamées aux Staatsoper de Berlin (Der Freischütz) et de Hambourg (Les Troyens, Der fliegende Holländer), à l’Opera Ballet Vlaanderen (Macbeth) ainsi qu’à Genève (Parsifal, Tristan und Isolde).
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Formée à la Haute école des sciences appliquées, elle a créé des costumes pour le Thalia Theater, le Deutsches Schauspielhaus de Hambourg, le Burgtheater de Vienne et le Staatsschauspiel de Dresde pour des mises en scène de Michael Thalheimer, Stephan Kimmig, Nicolas Stemann et Stefan Bachmann, entre autres. Pour la metteuse en scène Tatjana Gürbaca, elle a créé les costumes de Parsifal, Der fliegende Holländer, La traviata, Capriccio, Le Grand Macabreet le projet Ring au Theater an der Wien. Ses premiers costumes pour une production d’opéra furent à l’Opéra national de Bavière pour la mise en scène de Lucrezia Borgia par Christoph Loy, pour qui elle a ensuite conçu les costumes de Der Rosenkavalier et Der ferne Klang à l’Opéra royal de Stockholm et Così fan tutteau Festival de Salzbourg 2020. Parmi ses travaux les plus récents, citons les costumes de La Voix Humaine/ Erwartungau Teatro Real de Madrid.
Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.
Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.
Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.
Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.
L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.
L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.
Né à Zurich, Stefan Bolliger est d’abord créateur lumières indépendant, puis au Thalia Theater de Hambourg. De 2006 à 2010, il est chef créateur lumières au Staatstheater de Stuttgart. Invité sur les plus grandes scènes de Munich, Berlin, Tokyo, Oslo, Vienne, Riga, Salzbourg ou La Havane, il collabore ensuite avec de multiples metteurs en scène – récemment : Tatjana Gürbaca (La fanciulla del West, La Traviata, Così fan tutte, Il trittico), Michael Thalheimer (Eugène Onéguine, Die fliegende Holländer), Barbora Horáková (Ernani, Benvenuto Cellini) ou Hans Neuenfels (L’Enlèvement au sérail, Salomé,Manon Lescaut). Au Grand Théâtre de Genève, il signe les lumières de Káťa Kabanová et Jenůfa pour Tatjana Gürbaca (2022) ainsi que Parsifal (2023) et Tristan und Isolde (2024) pour Michael Thalheimer. Depuis 2019, il enseigne la création lumières et la théorie des couleurs à l’Université Mozarteum de Salzbourg.
Henrik Ahr
Scénographe
L’Allemand Henrik Ahr étudie l’architecture à Leipzig et entame sa carrière de scénographe à la Neue Szene de la même ville en 2000 et au Theaterhaus Jena l’année suivante. Il développe plusieurs projets avec Michael Thalheimer, dont Herr Puntila und sein Knecht Matti de Bertolt Brecht au Théâtre Thalia de Hambourg ainsi que Rigoletto au Theater Basel. Il réalise aussi la scénographie pour Satyagraha de Philip Glass au Theater Basel, dans une mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui. Pour Tatjana Gürbaca, il scénographie Parsifal à l’Opera Vlaanderen, Capriccio et le Ring au Theater an der Wien, ainsi que Jenůfa et Kátia Kabanová au Grand Théâtre de Genève, où il poursuit sa collaboration avec Michael Thalheimer avec Parsifal (2023) et Tristan und Isolde (2024). Henrik Ahr est par ailleurs professeur de scénographie et directeur du département correspondant à l’Université Mozarteum de Salzbourg.
Julien Henric
Ténor
Diplômé du Conservatoire de Lyon, membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon, ses débuts en Papageno (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix-en-Provence le lancent sur la scène internationale. Dès lors, il se produit sur les plus grandes scènes lyriques et se forge une carrière reconnue de récitaliste et de concertiste, réputé pour la finesse et la sensibilité de ses interprétations de la mélodie française et du lied, ainsi que pour son profil solide dans les répertoires baroque, classique et romantique. Il est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, « Artiste Lyrique de l’année » en 2012 et 2019 pour les Victoires de la Musique Classique. On l’a vu à Genève en Marquis de Posa (Don Carlos, 2023) et salué sa remarquable prestation en 2024 dans le rôle-titre de Guercœur du compositeur oublié Albéric Magnard à l’Opéra du Rhin. Il est Maître en Résidence de la section chant de la Chapelle Musicale Reine-Élisabeth.