
Drumming
ANNULÉ
Information
Annulation des représentations du ballet Drumming
Suite aux directives fédérales et cantonales relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19, le Grand Théâtre de Genève se voit dans l’obligation d’annuler les représentations du ballet Drumming prévues du 18 au 21 mars 2021.
Nos abonné·e·s ainsi que les détentrices et détenteurs de billets pour cet évènement seront contacté·e·s par email.

Infos et distribution
Œuvre
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Œuvre
Drumming de Steve Reich est l’un des chefs-d’œuvre de la musique minimaliste. La pièce a été composée en 1971-1972, avant même l’Einstein on the Beach de Philip Glass, l’étoile la plus connue de cette galaxie musicale. Steve Reich venait de faire un voyage en Afrique, spécifiquement au Ghana, où il avait étudié le « langage » polyrythmique des tambours africains et s’en était inspiré pour ses propres compositions musicales. L’œuvre est en quatre mouvements qui prennent forme autour d’une cadence continue en 12/8. Ce rythme de base coordonne l’œuvre sur toute sa durée (environ 58 minutes). Dans le premier mouvement, la musique commence avec quatre paires de bongos et la liste des instruments s’allonge dans les mouvements consécutifs avec trois marimbas et un marimbaphone, un glockenspiel et des instruments à vent, ainsi que des voix.
La pièce de Reich a souvent été employée pour accompagner des chorégraphies comme celle, homonyme, qu’Anne Teresa De Keersmaeker créa à Vienne en 1998 et qui devint l’un des grands succès de la compagnie Rosas. Les quatre mouvements musicaux se structurent chez elle comme quatre sections dansées, chacune étant construite sur son propre échantillonnage de mouvements simples. Tout comme la musique tient sa continuité du rythme de base, la danse de De Keersmaeker se forme d’abord sur des éléments de mouvement simples qui par la suite se compliquent, se superposent, s’effilent et à la fin se liquéfient en un torrent furieux et sauvage.
La tension entre la musique fortement rythmée et la danse sert de formule pour une contradiction ou peut-être une sorte d’antidote magique. Alors que la musique cultive l’exactitude d’une machine à sons, la danse s’ouvre à l’enthousiasme ludique des folies corporelles. C’est cette tension entre la rigueur et l’excès, entre l’ordre et le désordre qui donne à l’œuvre toute sa signification. 22 ans plus tard, cette création revient sur les planches genevoises après le succès la saison passée de la compagnie Rosas avec ses Six Brandenburg Concertos qui ont fait salle comble.
Drumming à La Plage
Conférence 16.3.2021
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