La Juive

La Juive

Opéra de Fromental Halévy

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Monument incontournable du grand opéra à la française, La Juive remonte sur la scène du Grand Théâtre presque 100 ans après sa dernière apparition.

Aperçu

L’amour est la chose la plus importante à laquelle nous soyons jamais confrontés, mais la plus dangereuse aussi, la plus imprévisible, la plus chargée de folie.

Etel Adnan, Le Prix que nous ne voulons pas payer pour l’amour, Galerie Lelong (2015)

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Fromental Halévy
Livret d’Eugène Scribe
Créé en 1835 à l’Académie royale de musique
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 1926-1927

15, 17, 20, 23 et 28 septembre 2022 — 19h30
25 septembre 2022 — 15h
Durée : approx. 3h30 avec un entracte

DISTRIBUTION
Direction musicale Marc Minkowski
Mise en scène David Alden
Scénographie Gideon Davey
Costumes Jon Morrell
Lumières D.M. Wood
Mouvement Maxine Braham
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Rachel Ruzan Mantashyan
Le Juif Eléazar John Osborn
Léopold Ioan Hotea
La Princesse Eudoxie Elena Tsallagova / Romane Golan & Mercedes Arcuri (20 sept.)
Le Cardinal de Brogni Dmitry Ulyanov
Ruggiero / Albert Leon Košavić

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Coproduction avec le Teatro Real de Madrid

Avec le soutien de
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET


Partenaire de l’ouverture de saison

Œuvre

Poursuivant notre exploration du grand opéra à la française commencée avec Les Huguenots, nous proposons un autre monument de ce genre à la fois fascinant et discutable, en plein regain de popularité dans le monde lyrique : La Juive, composé en 1835 par Fromental Halévy. Aujourd’hui un peu oublié, ce compositeur parisien fut pourtant l’un des très grands noms de la musique romantique et enseigna la composition à celui qui devint plus tard son gendre, Georges Bizet. La Juive fut non seulement le premier grand succès d’Halévy, mais sans doute aussi le plus marquant des grands opéras, avec des effectifs spectaculaires et une scène finale d’exécution passée à la légende lyrique. Parmi ses nombreux admirateurs, on est surpris de trouver Richard Wagner, qui écrivit une critique enthousiaste des opéras d’Halévy. Car, sous ses atours scéniques somptueux, visiblement destinés à la plus grande gloire du divertissement frivole de la bourgeoisie parisienne, La Juive propose des thèmes très sérieux : l’intolérance religieuse, l’impérialisme, le fanatisme. Son intrigue fictive, modelée sur le Ivanhoe de Walter Scott, est une description grave et tragique de la vie juive en Europe menacée par le fanatisme catholique et forcée de migrer constamment. L’orfèvre Éléazar et sa fille, la belle Rachel, hébergent sous leur toit un jeune homme qui se présente comme Samuel, mais la vérité et le prix de l’amour ne se feront que trop tôt connaître aux protagonistes. Car scandale des scandales, Samuel n’est autre que Léopold, prince non seulement chrétien mais aussi fiancé à la Princesse Eudoxie. Et puis surtout, Rachel est-elle bien la fille d’Éléazar, comme il semble le faire croire ?
L’Étasunien David Alden, qui brille dans le monde de l’opéra depuis les temps de Peter Jonas au Bayerische Staatsoper et à l’English National Opera, est fasciné par la structure somptueuse et divertissante du grand opéra à la française. Son sens de l’ironie et de la comédie noire lui servira pour traiter l’intrigue dure et dérangeante de La Juive, comme c’était déjà le cas récemment dans sa production des Huguenots au Deutsche Oper Berlin. S’agit-il d’une tentative éclairée, à une époque de libéralisme politique français, de faire face à l’antisémitisme européen, ou d’une continuation des thèmes très ambigus et douteux du Marchand de Venise ou de Nathan le Sage ? À ses côtés pour animer cet artefact lyrique compliqué, excitant et dangereux, Marc Minkowski reprend sa baguette de maître du grand opéra. Dans le rôle légendaire d’Éléazar, incarné par le passé par les plus grands ténors de Caruso à Carreras, débutera John Osborn, impressionnant Raoul dans Les Huguenots en 2020, et dans le rôle-titre de Rachel, la juive, on retrouvera Ruzan Mantashyan, inoubliable Natacha de Guerre et Paix en 2021.

Avant-goût

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Programme

Programme de salle de La Juive
Pour tout savoir sur la création de l’opéra

Plage

La Juive à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Cinéopéra
Samedi 27 août à 17h
+

Si l’on n’est pas trop friand de l’opéra au cinéma et qu’on le préfère nettement sur les planches avec ses décibels d’émotions vibrantes, on aime par contre le cinéma à l’opéra. Et aussi le cinéma tout court, comme chez nos voisins des Cinémas du Grütli. Hommage et découverte à la fois, ce nouveau format propose une carte blanche à quatre personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison. Quatre personnalités, quatre professions, quatre films qui, de près ou de loin, refléteront des parcours artistiques exceptionnels d’une part et nos productions d’autre part. Une petite jouissance d’intertextualité et d’interéférentialité. Et puis qui sait : peut- être qu’un jour vous ne saurez plus si vous êtes au cinéma ou à l’opéra ?
 
Marc Minkowski présente Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Samedi 27 août 2022 à 17h
Les Cinémas Du Grütli
Rue du Général-Dufour 16
1204 Genève

+ d’infos
 
En partenariat avec

Éclairage
Lundi 12 septembre à 18h30
+

Retrouvez une présentation de La Juive par l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
 
La Juive : Liens du sang, liens du cœur
La jeune Rachel a grandi au sein de la communauté juive, et aime secrètement un chrétien. Mais Rachel ne sait pas tout de ses origines… Son père Éléazar la délivrera-t-il du secret qui plane sur sa naissance, lui qui vécut dans sa chair les pires persécutions ?
Comme peu d’opéras romantiques, La Juive entremêle les douleurs privées et les conflits entre communautés, annonçant à bien des égards les conflits des temps modernes.
Charlotte Ginot-Slacik raconte les secrets d’un grand opéra visionnaire.
 
Lundi 12 septembre 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info

En coulisse
Samedi 17 septembre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du 17 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

On se renseigne

Dossier avant-spectacle
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Légende photo
Des réfugiés du village kurde de Bajurbuk, près de Bashiqa. Irak, 2016
© Paolo Pellegrin

Crédits photos La Juive
Photo de répétitions © GTG / Carole Parodi

Julieth Lozano

Soprano

Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.

© Bernardo Borghetti

Elena Tsagallova étant souffrante, le rôle d’Eudoxie sera remplacé en jeu scénique par Romane Golan et chanté par Mercedes Arcuri.

Mercedes Arcuri
Née à Buenos Aires, elle fait ses études de chant à l’Institut supérieur des arts du Teatro Colón et étudie la direction d’orchestre à l’Université catho- lique d’Argentine. En 2017-18, elle est en troupe au Theater Kiel (Allemagne) où elle interprète entre autres les rôles de Gilda (Rigoletto), la Comtesse de Folleville (Il viaggio a Reims), Oscar (Un ballo in maschera), l’Oiseau de la forêt (Siegfried), Zdenka (Arabella)… Elle a fait ses débuts au Liceu de Barcelone dans le rôle de la Charmeuse (Thaïs) et Marzelline (Fidelio) au Teatro de la Maestranza de Séville. Elle chante Jupiter dans La Guerra de los Gigantes de Sebastián Durón au Teatro de la Zarzuela de Madrid, sous la direction de Leonar- do García Alarcón, Juliette (Romeo et Juliette) de Gounod à Tucumán (Argentine). Sa passion pour la musique baroque l’amène auprès d’ensembles comme La Capilla Real de Madrid, avec qui elle interprète The Fairy Queen de Purcell, La Messe de Minuit de Charpentier, et avec qui elle a participé en 2007 à une tournée sud-américaine organisée par la fondation Mozarteum.

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé également en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève se compose de plus de quarante chanteuses et chanteurs professionnel­le­s de toutes nationalités, auxquels s’ajoutent, selon les besoins de la programmation, des choristes complémentaires. Ils participent chaque saison aux productions lyriques du Grand Théâtre sous la direction d’Alan Woodbridge.

© Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

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Leon Košavić

Baryton

Le baryton croate Leon Košavić a étudié avec Giorgio Surian à Zagreb et a bénéficié des conseils de José van Dam en tant qu’artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth. Leon Košavić a déjà plusieurs distinctions à son actif, dont le Premier prix Emmerich Smola-Förder (2015). En 2011, il fait ses débuts dans le rôle de Moralés (Carmen) à l’Académie de musique de Zagreb, puis apparaît sur la scène du Théâtre national de Croatie dans plusieurs productions de Mozart : Papageno (Die Zauberflöte), Masetto / Don Giovanni (Don Giovanni). Pour son rôle de Don Giovanni, il reçoit la plus haute distinction croate pour l’art théâtral dans la catégorie « performance exceptionnelle de jeunes artistes (-30 ans) ». Peu après, Leon Košavić fait ses débuts dans le rôle de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) à l’Opéra national de Finlande, qu’il reprend à l’Opéra national du Rhin. Après ses premiers succès, il débute en 2019 à l’Opera Ballet Vlaanderen dans le rôle de Ruggiero (La Juive). Dernièrement, il interprète notamment les rôles d’Harlekin (Ariadne auf Naxos) et Giorgio Germont (La Traviata).

Ioan Hotea

Ténor

Le ténor roumain Ioan Hotea, né à Baia Mare en Roumanie, est diplômé de l’Académie de musique de Bucarest. Il fait ses débuts professionnels à l’âge de 21 ans dans le rôle de Nemorino (L’elisir d’amore) et se voit immédiatement engagé comme soliste à l’Opéra national roumain de Bucarest où il interprète notamment les rôles d’Alfredo (La traviata), d’Almaviva (Il barbiere di Siviglia) et de Don Ottavio (Don Giovanni). Lauréat de plusieurs concours, il reçoit le grand prix du concours international Hariclea Darclée en 2015. La même année, il se fait connaître en tant que lauréat du concours Operalia, où il obtient le premier prix dans les catégories Opéra et Zarzuela. Depuis, il se produit sur les plus grandes scènes européennes comme le Covent Garden, le Wiener Staatsoper, l’Opéra de Zurich, l’Opéra de Paris, et bien d’autres. Récemment, il se produit dans le rôle de Ferrando (Così fan tutte) aux Opéras de Wiesbaden et de Dresde, ainsi que dans celui de Sir Edgardo di Ravenswood (Lucia di Lammermoor) à Düsseldorf, sous la direction d’Antonio Fogliani.

© Frances Marshall

John Osborn

Ténor

Célèbre ténor engagé sur les plus grandes scènes lyriques, John Osborn est particulièrement reconnu pour ses interprétations de Don Ottavio (Don Giovanni) à La Scala ou Otello de Rossini (rôle-titre) au Wiener Staatsoper et au Covent Garden. Il incarne souvent les traits d’Arnold de Melchthal (Guillaume Tell), au Metropolitan, à Santa Cecilia, mais aussi au Grand Théâtre. Pour la scène genevoise, il incarne également un Faust d’anthologie à l’Opéra des Nations, sous la direction de Michel Plasson, et Raoul de Nangis (Les Huguenots), dirigé par Marc Minkowski. Parmi les récompenses prestigieuses de John Osborn, citons le prix Goffredo Petrassi 2010, le prix Aureliano Pertile 2012, le Bellini d’Oro 2014, le « Prix d’amis » 2015 des Amis de l’Opéra national des Pays-Bas, ainsi que le prix critique 2015-2016 des Amis du Liceu pour son interprétation de Benvenuto Cellini.

© Matilde Fassò

Maxine Braham

Chorégraphe

Après une carrière réussie en tant que danseuse dans divers ensembles, Maxine Braham est aujourd’hui une chorégraphe et metteuse en scène très recherchée pour la danse, l’opéra et le théâtre. Ses productions récentes ont vu le jour au Metropolitan Opera, au Théâtre Mariinski et au Covent Garden de Londres. Elle travaille étroitement avec le metteur en scène David Alden depuis de nombreuses années, sur des projets tels que La gazza ladra de Rossini et Lohengrin au Covent Garden de Londres, une Jenůfa récompensée par un Olivier Award, Lucia di Lammermoor et Otello à l’English National Opera de Londres, ainsi que trois opéras de jeunesse de Verdi : La battaglia di Legnano, I due Foscari et I lombardi alla prima crociata à l’Opéra de Hambourg. Ils collaborent également pour Peter Grimes à l’ENO, à l’Opéra des Flandres et au Deutsche Oper de Berlin, Katia Kabanova et Billy Budd à l’ENO et Un ballo in maschera au MET. Elle travaille avec les metteurs en scène Tim Albery, Daniel Slater et Yoshi Oida et signe des chorégraphies pour le LIFETheater Festival en Lituanie et le Belfast International Festival.

D. M. Wood

Éclairagiste

Éclairagiste de renommée internationale tant à l’opéra qu’au théâtre, D. M. Wood illumine les scènes du monde entier. Elle signe les éclairages de L’elisir d’amore et de Medea à Omaha, Margherita, Risurrezione, Salome, Don Bucefalo et Silent Night au Wexford Festival Opera, La Bohème à Florence, A Midsummer Night’s Dream et Tosca au Nevill Holt Opera, Don Giovanni et The Importance of Being Earnest au Northern Ireland Opera, L’Heure espagnole et Gianni Schicchi et Candide à l’Opéra national de Lorraine, Maria Stuarda à Seattle, Il barbiere di Siviglia et Le nozze di Figaro à Boston, Norma à Barcelone, Anna Bolena à Chicago, La Favorite à Graz, L’Enfant et les sortilèges au Bolchoï, Il trittico au Covent Garden de Londres. Ses productions récentes incluent A Midsummer Night’s Dream à Santa Fé et Die Walküre à l’Opéra Royal du Danemark, production pour laquelle elle se voit décerner le Prix Reumert en 2022.

Jon Morrell

Costumier

Le designer anglais Jon Morrell a étudié à la Central School of Art and Design de Londres. Il travaille régulièrement aux côtés de Tim Albery, pour qui il réalise les costumes de La finta giardiniera, Aïda et La bohème de Leoncavallo. Il réalise également les costumes pour des productions avec Christopher Alden, en particulier pour Wozzeck, Tosca et Partenope. Pour David Alden, il conçoit les costumes de Jenůfa, Katia Kabanova, Die Meistersinger et La gazza ladra, ainsi que les décors et costumes de Maometto II et Otello. Il collabore aussi avec les metteurs en scène Jonathan Miller, Matthew Richardson ou Graham Vick. Jon Murrell travaille régulièrement pour le ballet, notamment pour Scarlett’s Fearful Symmetries ou Page’s Tipping Point, ainsi que pour le théâtre, en particulier avec Richard III. Récipiendaire de nombreux prix internationaux, il obtient l’Olivier Award pour sa conception de costumes à deux reprises, pour Top Hat en 2013 et Anything Goes en 2022.

Gideon Davey

Scénographe

Originaire de Bristol, Gideon Davey travaille comme scénographe pour le théâtre, le cinéma et la télévision. En 2005, la revue Opernwelt l’élit « Designer de costumes de l’année » pour son travail sur Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi au Bayerische Staatsoper de Munich. En tant que scénographe, il collabore régulièrement avec David Alden. Il crée notamment les décors et les costumes de Don Giovanni de Mozart à Cologne et de Powder her face de Thomas Adès à Londres. À l’Opéra comique de Berlin, il crée les décors pour Alcina ainsi que celle de Rosenkavalier et réalise les costumes de l’opéra pour enfants Robin des Bois. Il est également costumier de la production scénique de Winterreise de Schubert avec Ian Bostridge. Il présente ses œuvres dans toute l’Europe, dont à l’Opéra de Birmingham ou aux opéras de Francfort, Zurich et Moscou. Dernièrement, il conçoit les costumes de La traviata de Verdi à Dresde, les décors de Wozzeck de Berg au Theater an der Wien, de même que ceux de Così fan tutte de Mozart au Bolchoï de Moscou et des Contes d’Hoffmann d’Offenbach à Karlsruhe.

David Alden

Metteur en scène

David Alden compte parmi les metteurs en scène les plus influents et les plus prolifiques au monde. Son travail à l’opéra est récompensé par de nombreux prix prestigieux, comme le South Bank Show Award pour sa production de Peter Grimes de Britten, ou ses trois prix Olivier, dont le plus récent en 2018 pour son Semiramide de Rossini au Covent Garden de Londres. Il reçoit également le Prix du théâtre bavarois pour une réalisation artistique individuelle, qui marque une relation de longue date avec le Bayerische Staatsoper. Parmi les moments forts de la saison passée, il a signé la mise en scène d’Anna Bolena à Zurich, de Lohengrin au Covent Garden ou du Ballo in maschera au Metropolitan Opera. Au cinéma et à la télévision, on peut citer une version de Die Winterreise de Schubert avec Ian Bostridge et Julius Drake, Die Siebe Todsünden de Weill, la production de L’incoronazione di Poppea du Welsh National Opera et un documentaire sur Verdi pour la BBC.

Marc Minkowski

Chef d’orchestre

Chef d’exception présent sur les scènes les plus prestigieuses, Marc Minkowski poursuit à Genève sa recherche sur le répertoire du grand opéra français, débutée avec Les Huguenots en 2020. Nous avions salué sa présence la même année avec le Messie de Haendel puis en 2022 avec La Juive de Fromental Halévy. Directeur de l’Opéra de Bordeaux de 2016 à 2021, il compte à son répertoire des œuvres allant du baroque au classique ainsi que quelques escapades avec Wagner et Verdi. Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des grands spécialistes de l’opéra français du XIXe siècle. Directeur artistique des Musiciens du Louvre qu’il a fondé en 1982, Marc Minkowski a créé le Festival Ré Majeure sur l’île de Ré (2011), a été directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg (2013 à 2017) et conseiller artistique de l’Ensemble orchestral de Kanazawa au Japon. En 2018, il a été honoré comme chevalier de la Légion d’honneur.

 

© Edouard Brane

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Ruzan Mantashyan

Soprano

Très appréciée pour ses qualités vocales, musicales et scéniques, la jeune soprano Ruzan Mantashyan figure parmi les chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Après des études de piano et de chant auprès de Valery Harutyunov, elle se perfectionne à l’Accademia di Belcanto – Mirella Freni à Modène, puis auprès de Hedwig Fassbender à Francfort. Ensuite, elle devient membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016. Récompensée par le Prix Spécial du Concours Francisco Viñas de Barcelone, elle remporte le concours Toti Dal Monte avec sa Musetta (La Bohème), rôle qu’elle interprète à Trévise, Bolzano et Ferrare. Elle brille également en Susanna (Le nozze di Figaro), Fiordiligi (Così fan tutte) à Munich ou Xenia (Boris Godounov) à l’Opéra de Paris. À Genève, elle s’est faite particulièrement remarquer dans Mimì (La Bohème), Marguerite (Faust) et Natacha (Guerre et Paix).

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Figure de proue de la scène contemporaine belge, Sidi Larbi Cherkaoui compte plus de 50 chorégraphies à son actif et une série de prix dont deux Olivier Awards, trois prix « meilleur chorégraphe de l’année » de Tanz et le Kairos Prize 2009. Bien connu de la scène genevoise, il quitte la tête du Ballet Vlaanderen, avec lequel il a crée Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017), pour prendre la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève dès juillet 2022. En 2018, Cherkaoui s’associe avec Damien Jalet et Marina Abramovic pour la production de Pelléas et Mélisande à Anvers, puis pour Boléro à l’Opéra national de Paris. Ses mises en scène pour l’opéra comptent aussi Les Indes galantes de Rameau, Alceste de Gluck et Satyagraha de Glass. Son affinite avec le ballet et l’opéra a donne naissance a certaines de ses œuvres les plus durables, ainsi qu’à de passionnantes collaborations interdisciplinaires avec des artistes visuels, des designers et des musiciens. Il ouvre la saison 22/23 du Ballet du Grand Théâtre avec sa création mondiale Ukiyo-e, pièce sur la résilience et l’impermanence.

© Jeroen Hanselaer

Elena Tsallagova

Soprano

Née à Vladikavkaz, Elena Tsallagova obtient une bourse pour entrer au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Elle chante ensuite au Théâtre Mariinsky et remporte le concours Rachmaninoff. En octobre 2006, elle devient membre du Programme des jeunes artistes de l’Opéra national de Paris, où elle interpréte des rôles comme Despina dans Così fan tutte et le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée. De 2008 à 2010, elle est membre de l’ensemble de l’Opéra d’État de Bavière et puis, en 2013, rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin. La saison dernière, elle a fait ses débuts dans le rôle de Violetta. Au cours de la saison 2018-19, elle fait ses débuts au DNO dans le rôle de Mélisande et chante Leïla dans Les Pêcheurs de perles. En 2019-20, elle chante Musetta à l’Opéra national de Paris, la Passion selon Saint Matthieu à Berlin et fait ses débuts à la Semaine Mozart de Salzbourg. On l’a justement entendue au Grand Théâtre lors de la production Der Messias de Robert Wilson sous la direction de Marc Minkowski.