Figlia impura di Bolena,parli tu di disonore?Meretrice indegna e oscena,in te cada il mio rossore.Profanato è il soglio inglese,vil bastarda, dal tuo piè!
Atto II, Maria Stuarda (Maria a Elisabetta)
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Tragédie lyrique en deux actes de Gaetano Donizetti
Livret de Giuseppe Bardari d’après la pièce de Friedrich Schiller
Créé en 1835 au Teatro alla Scala de Milan
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2004-2005
Coproduction avec l’Opéra Royal du Danemark, Copenhague
17, 19, 21, 23 et 29 décembre 2022 — 19h30
26 décembre 2022 — 15h
Durée : approx. 2h30 avec un entracte Recommandé famille
Chœur du Grand Théâtre de Genève Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de ALINE FORIEL-DESTEZET
Œuvre
Nous l’avons déjà vue enfant et âgée, sous ses jupes et sa chevelure rousse bien reconnaissable, mais ne l’avons pas encore entendue, Élisabeth ! Ou bien si ? Dans le deuxième pan de la trilogie de Donizetti autour des Tudors, nous entendrons enfin Elsa Dreisig en Élisabeth d’Angleterre. Après avoir donné vie et mort à la mère de celle-ci, Anne Boleyn dans la production de Anna Bolena, la voici de retour aux côtés de Stéphanie d’Oustrac, toujours en rivale, cette fois-ci dans la peau de sa petite cousine Marie Stuart. L’Écossaise qui a été reine de France n’a pas son pareil pour mettre en scène ses volontés et agissements, orchestrer les amants, les partisans et les rébellions. On sait qu’Élisabeth sortira gagnante du duel politique mais à quel prix ? Maria Stuarda, la femme parfaite, héroïne et martyre ne triomphe-t-elle pas dans toute son apparente pureté ? Alors qu’Elisabetta, tyranne cruelle, blessée, sans enfants et sans mari, ne peut que voir la belle orgueilleuse conquérir ses forêts et ses amants sans pouvoir lever le petit doigt, lorsque dans un atavisme d’Henri VIII et lasse d’humiliation, elle envoie cet « ange » à l’échafaud ? Où Marie ne perd pas non plus l’occasion de mettre en scène sa propre mort…
Mariame Clément et Julia Hansen nous refont visiter l’univers fantasmagorique qu’elles ont commencé à tisser la saison passée avec des personnages qui, à la Henry James, semblent se rendre visite l’un l’autre, d’un opéra à l’autre, tissant d’un fil invisible à la fois l’histoire, ses raisons cachées et notre regard. Stéphanie d’Oustrac suit sa collègue Joyce DiDonato en interprétant le rôle-titre de sa voix de mezzo-soprano expressive et puissante. Le jeune ténor Edgardo Rocha continue l’aventure en amoureux transi, comte Leicester – de son petit nom, Roberto, l’élu de ces dames –, rejoint par la basse Nicola Ulivieri en gentil Talbot et le baryton Simone Del Savio en méchant Cecil, tous deux déjà bien connus du public genevois. L’Orchestre de la Suisse Romande sera dirigée par Andrea Sanguineti et ensemble ils dévoileront les accents rhétoriques du bel canto et retisseront les ponts musicaux entre Donizetti, ses prédécesseurs et ses successeurs.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
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Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
Apéropéra Jeudi 8 décembre à 18h30
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Autour de Maria Stuarda
Sur des airs de Donizetti et Rossini, la mezzo-soprano Ena Pongrac et le ténor Omar Mancini accompagnés au piano par Réginald Le Reun vous emmènent en balade à la découverte du bel canto. Une mise en bouche pour les Fêtes avant l’opéra Maria Stuarda.
Jeudi 8 décembre 2022
Dès 18h30
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Avant-foyer du GTG
Éclairage Mercredi 14 décembre à 18h30
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MARIA STUARDA : De l’arrogance de la reine, au martyre de la femme
Une conférence présentée par Sandro Cometta
En 1834, quatre années après le succès d’Anna Bolena, Donizetti reprend le fil rouge-sang des reines anglo-saxonnes. Cette fois Schiller sera son guide et sa source d’inspiration. Mais comment réduire un drame aussi dense et politiquement engagé en un mélodrame italien ?
La rivalité entre deux reines et la dénonciation des rouages pervers du pouvoir absolu sont-ils les seuls enjeux de la pièce ? Et que faire d’un drame dépourvu d’action ?
Les réponses à ces questions Donizetti les confie à la musique et à son pouvoir émotionnel. S’appuyant sur un texte parfois audacieux et direct, sa Maria Stuarda est une œuvre courageuse, qui oscille entre des moments magiques de douceur et d’intimité et des élans d’une grande violence dramatique.
Une conférence présentée par Sandro Cometta en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
Mercredi 14 décembre 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
Fascination belcanto today Vendredi 16 décembre à 9h
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Le Grand Théâtre de Genève, en collaboration avec la European Academy of Music Theatre et la HEM-Genève, consacre une journée aux amoureux du belcanto dans le cadre de la conférence « Fascination belcanto today » à la veille de la première de sa nouvelle production Maria Stuarda.
«Fascination belcanto today»
Conférence en anglais
Vendredi 16 décembre 2022
HEM-Genève de 9h à 12h30
Grand Théâtre Genève de 14h à 17h30
Entrée libre
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du vendredi 23 décembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.
Né à Perpignan, il débute sa formation dans la même ville et étudie la danse classique, le jazz et les claquettes avant de partir à New York compléter sa formation. Il intègre en 1998 l’école- atelier Rudra Béjart à Lausanne et danse au sein du Groupe 13, formé par Maurice Béjart. En 2001, il rejoint le Stadttheater Bern Ballet ; il y chorégraphie les pièces Entertaining Angels, en 2002, et Le Humane Passioni – Il Piacere en 2004 dans le cadre des Soirées Jeunes chorégraphes. Il passe ensuite un an au Ballet Theater Augsburg. De 2006 à 2012, il rejoint le Ballet de l’Opéra national du Rhin. Il entame alors une collaboration artistique avec la metteuse en scène Mariame Clément et signe la chorégraphie de nombreux opéras. En 2013, il chorégraphie Peer Gynt pour le Ballet de l’Opéra national du Rhin et Añañucas pour le Ballet Nacional Chileno. Depuis 2013, Mathieu Guilhaumon est d’ailleurs directeur artistique de ce ballet.
Nicola Ulivieri
Baryton-basse
Nicola Ulivieri est diplômé du Conservatoire de Bolzano ; il a rapidement remporté les prix « Lirico sperimentale Adriano Belli » et « Musica Riva » et le concours de chant télévisé «Vincerò ». En 2006, il a reçu le prestigieux « Premio Abbiati » de la critique italienne reconnaissant ses interprétations de Mozart. Il s’est produit dans toutes les plus importantes salles italiennes et internationales en collaboration avec des chefs d’orchestre prestigieux, tels que Claudio Abbado, Roberto Abbado, Zubin Mehta, Daniele Gatti, Daniel Harding, Fabio Luisi, Daniel Oren, Gianandrea Noseda, Michele Mariotti, Maurizio Benini, Evelino Pidò , Myung-Whun Chung et James Conlon. Il chante principalement Mozart (Le nozze di Figaro, Don Giovanni, Così fan tutte, Die Zauberflöte), Rossini (L’italiana in Algeri, Il turco in Italia, Il barbiere di Siviglia, La Cenerentola, La gazza ladra, Il viaggio a Reims , Le comte Ory), Bellini, (I puritani, La sonnambula), Donizetti (Lucia di Lammermoor, L’Elisir d’amore). Parmi ses engagements récents et futurs : La sonnambula à Barcelone, Il viaggio a Reims à Amsterdam, I puritani à Turin, Don Giovanni à Trieste, Il barbiere di Siviglia à Bilbao, le Requiem de Verdi à Lisbonne.
Andrea Sanguineti
Chef d’orchestre
À seulement 23 ans, Andrea Sanguineti obtient son diplôme de chef d’orchestre ; il est immédiatement engagé à l’Opéra National de Rhin. En 2013, il est nommé pour 5 ans Directeur musical du Theater Görlitz. Dès ses débuts au Staatsorchester Hannover en 2008, il est invité notamment par le Deutsche Oper am Rhein (La Bohème), l’Oper Graz (Il Trovatore), le Landestheater Innsbruck (Die Zauberflöte), ainsi que par les Royal Symphony Orchestra, Kissinger Sommer et Beijing Music Festival. En 2021-2022, il dirige, entre autres, Stiffelio à l’Opéra National du Rhin, Don Carlo à l’Aalto Theater Essen, Lucia di Lammermoor à l’Oper Zürich et une série de concerts avec la Philharmonie Essen et le Münchner Symphoniker. Parmi ses projets citons : Lucrezia Borgia à l’Aalto Theater Essen, Manon Lescaut au Deutsche Oper Berlin et Lucia di Lammermoor à l’Oper Köln. Il est nommé Directeur musical de l’Aalto Musiktheater et de l’Essener Philharmoniker dès 2023-2024.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en tant que Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font également partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen- Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle se produit cette saison dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer).
Fondé également en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève se compose de plus de quarante chanteuses et chanteurs professionnelles de toutes nationalités, auxquels s’ajoutent, selon les besoins de la programmation, des choristes complémentaires. Ils participent chaque saison aux productions lyriques du Grand Théâtre sous la direction d’Alan Woodbridge.
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.
Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.
L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.
L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.
Simone Del Savio a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles le 1er prix du Concours Toti Dal Monte (2005), le 2ème prix du Concours Riccardo-Zandonai (2005) et la médaille Eberhard-Waechter dans la catégorie opéra (2007). En peu de temps, il se produit sur les plus grandes scènes internationales : en 2007 à La Scala dans Madama Butterfly avec Myung-Whun Chung et Così fan tutte (Don Alfonso), en 2008 au Festival de Salzbourg dans Otello dirigé par Riccardo Muti, en 2010 au Royal Opera House dans La Bohème (Schaunard), en 2011 au Deutsche Oper Berlin dans Madama Butterfly (Sharpless), en 2012 au Bayerische Staatsoper toujours en Schaunard. Parmi ses engagements récents, citons notamment La Traviata à Venise, Palerme, Florence et Bologne ; Le Nozze di Figaro à Florence ; Il barbiere di Siviglia (Bartolo) à Parme ; Le Nozze di Figaro (Figaro) à Novare et Ravenne ; Madama Butterfly (Sharpless) à Turin ; La Traviata à Florence ; Le Nozze di Figaro (Figaro, dans une nouvelle production de Graham Vick) et La Bohème (Schaunard) à Rome et Falstaff (Ford) à Turin. Parmi ses projets : L’Elisir d’amore (Dulcamara) à Las Palmas ; Così fan tutte (Don Alfonso) à Anvers et Gand ; Il barbiere di Siviglia (Figaro) à Turin et Venise ; La Traviata à Rome, Massy, Reims et Vichy ; Rigoletto à Naples et Francfort.
Stéphanie d’Oustrac
Mezzo-soprano
Arrière-petite-nièce des compositeurs Francis Poulenc et Jacques de La Presle, Stéphanie d’Oustrac met un point d’honneur à interpréter leurs œuvres, que ce soit La Voix humaine de Poulenc ou Nocturne et Dédette de La Presle. Après ses débuts avec Les Arts Florissants et William Christie, elle incarne des héroïnes baroques, notamment Médée de Charpentier, Armide et Atys de Lully. Véritable tragédienne, elle s’épanouit aussi dans des rôles comme Carmen, Sesto (La clemenza di Tito), Rosine (Il barbiere di Siviglia), Charlotte (Werther), Phèdre (Hippolyte et Aricie) et Cassandre (Les Troyens). En 2002, elle est nommée « Révélation artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique, en 2010, elle remporte le prix Gramophone Editor’s Choice pour son CD de Haydn, elle est nommée aux International Opera Award 2022, catégorie « Female singer ». Elle est l’invitée régulière des grands festivals et des grandes scènes d’opéra. En 2021, pour le Grand Théâtre, elle tient le rôle de Giovanna Seymour dans Anna Bolena, sur une mise en scène de Mariame Clément.
Musicien polyvalent, Edgardo Rocha étudie le piano, la direction et le chant à Montevideo, puis en Italie, avant de faire ses débuts en Gianni di Parigi au Festival de Martina Franca en 2010. Spécialiste du répertoire rossinien, il chante L’Italiana in Algeri, Le Comte Ory, Il turco in Italia, La gazza ladra, Il barbiere di Siviglia et Belfiore dans Il viaggio a Reims à Vienne, Madrid, Naples, Zurich, Dresde et Hambourg, de même que La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il se produit aussi en Iago dans Otello à La Scala, dans Don Pasquale, I Puritani et Les Pêcheurs de perles à Nancy, Stuttgart et Florence. Il chante La Cenerentola à Stuttgart, Séville, Lausanne, Monte-Carlo, en tournée européenne aux côtés de Cecilia Bartoli, et dans le film La Cenerentola, diffusé par RAI et Mondovision. Familier du public romand pour ses prestations dans Il barbiere di Siviglia à Lausanne, il fait également ses débuts sur la scène lyrique genevoise dans La Cenerentola en (20-21), où on a aussi pu l’entendre dans Anna Bolena (21-22) et L’Éclair (22-23).
Elsa Dreisig
Soprano
D’origine franco-danoise, Elsa Dreisig est diplômée du Conservatoire national supérieur de Paris. En 2016, elle remporte le Premier Prix féminin au prestigieux concours Operalia. Elle est par ailleurs nommée« Jeune artiste de l’année » par le magazine Opernwelt et « révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique classique. Déjà en 2015, elle avait remporté le Prix du public au concours Neue Stimmen. Elle intègre en 2017 la troupe du Staatsoper Berlin et chante aux opéras de Paris et de Zurich ainsi qu’au Festival d’Aix-en-Provence. En concert, elle collabore avec des orchestres tels que la Staatskapelle de Berlin, le Berliner Philharmoniker, le London Symphony Orchestra, les Wiener et Münchner Philharmoniker et le West-Eastern Diwan Orchestra, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Daniel Barenboim, Fabio Luisi, Sir Simon Rattle, Franz Welser-Möst et David Zinman. À Genève, elle s’est produite la saison passée avec l’OSR lors d’un concert Verdi/ Wagner. Elle est illumine la scène du Grand Théâtre dans le rôle-titre d’Anna Bolena, sur la saison 21/22.
Ulrik Gad
Éclairagiste
Originaire du Danemark, Ulrik Gad est diplômé de l’École nationale danoise des arts du spectacle de Copenhague, où il a enseigné le design de lumières de 2009 à 2017. Il met son savoir à la disposition d’une grande variété d’arts, de la scène au cinéma, en passant par l’architecture. Très actif en Scandinavie, Ulrik Gad éclaire les scènes du Théâtre Royal de Copenhague, du Théâtre de Aarhus (Danemark), des Opéras de Göteborg et Malmö, ainsi que le Théâtre dramatique royal de Stockholm. À l’opéra, il éclaire La Bohème, Madama Butterfly et Don Giovanni à Copenhague, où il collabore également avec Michael Thalheimer ou Katie Mitchell pour des productions théâtrales, ainsi que Der fliegende Holländer et Die Zauberflöte au Norrlandsoperan (Suède). Dernièrement, Ulrik Gad crée les lumières de trois productions du Théâtre royal de Copenhague : Hamlet, Ebberød Bank 2.0 et Hobbitten. Il collabore avec Mariame Clément sur la production d’Anna Bolena en 21/22 au Grand Théâtre.
Julia Hansen
Scénographe / Costumière
Née à Hambourg, Julia Hansen étudie les sciences théâtrales et l’histoire du théâtre, ainsi que la sculpture à Berlin. Aujourd’hui décoratrice et créatrice de costumes pour l’opéra, le théâtre et la danse, elle est récompensée par de nombreuses distinctions, dont le premier prix de l’European Opera-Directing-Competition (EOP) et le titre de « Designer de l’Année » par le Syndicat Professionnel de la Critique de France en 2010. Elle collabore régulièrement avec l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle crée notamment la scénographie de La Belle Hélène, Werther, Platée, Der Rosenkavalier, Liebesverbot, Calisto et Barkouf. Elle participe également à des productions en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, au Chili et au Royaume-Uni, ainsi qu’en Suisse. En dehors de l’opéra, elle conçoit des designs pour le théâtre, dans Othello à Dresde ou Maria Stuarda à Tokyo. Julia Hansen a en outre réalisé l’exposition Passion au Deutsches Hygiene- Museum de Dresde en 2011. Elle signe scénographie et costumes d’Anna Bolena sur la saison 21/22 du Grand Théâtre, aux côtés de Mariame Clément.
Diplômée en lettres et histoire de l’art de l’École normale supérieure de Paris, Mariame Clément achève un doctorat sur la miniature médiévale persane tout en effectuant ses premiers stages au Staatsoper Unter den Linden. Elle signe sa première mise en scène en 2004 avec Il signor Bruschino/Gianni Schicchi à l’Opéra de Lausanne, avec des décors et costumes de Julia Hansen. Depuis, le binôme enchaîne les mises en scène, de l’Opéra de Paris au Covent Garden, en passant par Dresde, Berne et Athènes, dans des créations comme Les Pigeons d’argile de Philippe Hurel (Toulouse, 2014) à des redécouvertes comme Barkouf d’Offenbach (Opéra National du Rhin, 2018), prix de la meilleure redécouverte aux Opera Awards 2019. En 2020, sa production de Don Quichotte pour le Festival de Bregenz remporte le prix de la meilleure production de l’année au Österreichischer Musiktheaterpreis. Elle signe la mise en scène d’Anna Bolena sur la saison 21/22 du Grand Théâtre.
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.
Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie à l’Université libre et le piano au Conservatoire royal de Bruxelles, avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène entre autres au Theater Basel, à l’Opéra de Francfort, et à l’Operaballet Vlaanderen. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée notamment à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle a présenté son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée en compagnie de plusieurs orchestres, dont le Philharmonique de Rotterdam. S’en est suivi en 2015 le film Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler créé au Klarafestival avant de faire l’objet d’une tournée européenne. En 2017, son film sur Harawi de Messiaen a été créé au Singel. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons travaille aussi comme vidéaste pour la scène lyrique ; son travail interroge la relation entre narration, musique et image.
Sidi Larbi Cherkaoui
Chorégraphe
Figure de proue de la scène contemporaine belge, Sidi Larbi Cherkaoui compte plus de 50 chorégraphies à son actif et une série de prix dont deux Olivier Awards, trois prix « meilleur chorégraphe de l’année » de Tanz et le Kairos Prize 2009. Bien connu de la scène genevoise, il quitte la tête du Ballet Vlaanderen, avec lequel il a crée Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017), pour prendre la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève dès juillet 2022. En 2018, Cherkaoui s’associe avec Damien Jalet et Marina Abramovic pour la production de Pelléas et Mélisande à Anvers, puis pour Boléro à l’Opéra national de Paris. Ses mises en scène pour l’opéra comptent aussi Les Indes galantes de Rameau, Alceste de Gluck et Satyagraha de Glass. Son affinite avec le ballet et l’opéra a donne naissance a certaines de ses œuvres les plus durables, ainsi qu’à de passionnantes collaborations interdisciplinaires avec des artistes visuels, des designers et des musiciens. Il ouvre la saison 22/23 du Ballet du Grand Théâtre avec sa création mondiale Ukiyo-e, pièce sur la résilience et l’impermanence.