Jeux de pouvoir

Saison 23-24

Pouvoir

Jeux de pouvoir

Après « Mondes en migration », Aviel Cahn, directeur général du Grand Théâtre, plonge sa saison 23-24 dans le tumulte des jeux de pouvoir présents autant dans les œuvres du répertoire à notre affiche que dans les créations qui auront lieu sur nos scènes.

Le pouvoir se joue en bras de fer entre les grandes puissances : royaumes d’autrefois comme Don Carlos, la Trilogie des Tudors, ou multinationales d’aujourd’hui, celles de la création Justice, qui exploitent les pays en développement. Les jeux de pouvoir se manifestent aussi dans les destinées individuelles ou sociales : depuis les faubourgs indigents de María de Buenos Aires aux salons aristocratiques du Chevalier à la rose. Parfois même le pouvoir est un jeu entre les limites de l’humain et du divin : Idoménée et Saint François d’Assise en témoigneront.

La saison du Ballet du Grand Théâtre de Genève, sous l’égide de Sidi Larbi Cherkaoui, fait écho à la thématique, en invoquant les forces élémentaires, planétaires et féminines dans la puissance contemplative du mouvement et ses avatars qui sont le pouvoir de la danse.

Que les jeux commencent…

Saison

Présentation

Aviel Cahn, directeur général, Sidi Larbi Cherkaoui, directeur du Ballet, et Clara Pons, dramaturge, présentent la nouvelle programmation du GTG.
 

Les opéras
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En ouverture de la saison, le monumental Don Carlos (du 15 au 28 septembre 2023) de Giuseppe Verdi dans la version originale française, guidé par le chef Marc Minkowski, avec lequel se poursuit l’exploration du Grand Opéra français après Les Huguenots (2020) et La Juive (2022). L’Espagne de Philippe II, dominée par l’Inquisition omniprésente, sert de décor aux personnages de l’idéal esthétique de Schiller. La metteuse en scène Lydia Steier, qui nous avait offert Les Indes galantes en 2019, revient armée d’une fresque sur l’absolutisme et la culture du secret, inspirée par des films comme La Vie des autres. Un univers sombre et claustrophobique où même le roi Philippe II, incarné par la basse Dmitry Ulyanov, (que l’on retrouve après Guerre et Paix, La Juive et Lady Macbeth de Mtsensk) n’est certainement pas seul au pouvoir. À ses côtés, le célèbre baryton français Stéphane Degout en Marquis de Posa, la mezzo suisse Ève-Maude Hubeaux, étoile montante du firmament lyrique, dans le rôle de la Princesse Eboli et dans les rôles de Don Carlos et d’Elisabeth de Valois les Américains Charles Castronovo et Rachel Willis-Sørensen.
 
Après Einstein on the Beach au GTG en 2019, la Compagnia Daniele Finzi Pasca, notamment créatrice de la grandiose Fête des Vignerons en 2019, s’empare de l’opéra-tango María de Buenos Aires (du 27 octobre au 5 novembre 2023), histoire surréelle sud-américaine mise en musique par Astor Piazzolla sur un livret de Horacio Ferrer. Sur une scénographie de l’Argentin Hugo Gargiulo, la Compagnia Finzi Pasca se transpose dans un Buenos Aires toujours en mouvement, avec les acrobates, danseurs, funambules et diseuses qui nous avaient déjà émerveillés avec leur relecture de Einstein on the Beach. Tous les rôles solistes sont attribués à des femmes : la soprano Raquel Camarinha, dont la pureté vocale transperce et émeut, prendra le rôle-titre, avec, à ses côtés, la tangista Inés Cuello, star de la scène du tango en Argentine. C’est l’Orchestre de la HEM, augmenté de quelques éléments tel le bandéoniste Marcelo Nisinman, qui mènera la milonga mystique de María sous la direction de Facundo Agudín.
 
Ariodante (le 5 octobre 2023), adaptation de Georg Friedrich Händel de l’opéra de Giacomo Antonio Perti de 1708 Ginevra, Principessa di Scozia pour lequel Antonio Salvi avait écrit le livret, reprend les chants IV, V et VI du livre de L’Arioste, au sujet d’un autre chevalier amoureux que Roland. La jeune et fascinante mezzo-soprano Lea Desandre sera pour un soir cet Ariodante désespéré sous la direction d’un des plus grands maîtres de la renaissance baroque, William Christie, avec son Orchestre des Arts Florissants. Nicolas Briançon mettra en espace cet Ariodante avec simplicité et dénuement. Un spectacle en tournée, invité pour une soirée au GTG.
 
Christoph Waltz, acteur et star de cinéma, connu spécialement pour ses rôles oscarisés dans Inglourious Basterds et Django Unchained de Tarantino, a fait sa première incursion dans le monde lyrique en 2013, sur invitation d’Aviel Cahn, avec Le Chevalier à la Rose de Richard Strauss pour l’Opéra des Flandres, que le GTG reprend ici avec un face-lift. L’ambiance rococo de cette comédie, dont Stefan Zweig disait qu’elle appartenait au « monde d’hier », est un identifiant bien ancré du Chevalier à la Rose (du 13 au 26 décembre 2023). C’est en revanche la précision psychologique de l’œuvre que Waltz passe au filtre de sa lecture épurée et très détaillée, mettant le doigt sur la résonance contemporaine très grave des ressorts comiques d’autrefois : le Baron Ochs surpris en mauvaise posture dans une auberge de Vienne renvoie nos pensées aussi à un certain scandale dans un Sofitel de New York. La distribution rassemble, sous la baguette de Jonathan Nott, quelques-unes des plus belles voix straussiennes du moment, avec la rayonnante Maria Bengtsson reprenant le rôle de la Maréchale qu’elle tint à Anvers, Michèle Losier en Octavian et la basse Matthew Rose qui campera le truculent Baron Ochs.
 
La création mondiale Justice (du 22 au 28 janvier 2024), 2ème incursion dans l’opéra du plus connu des metteurs en scène suisses Milo Rau — après une Clémence de Titus en streaming pour le Grand Théâtre pendant la pandémie — qui pour ce projet ne pouvait échapper à sa recherche de la forme théâtrale documentaire comme discours politique sur le monde actuel. République Démocratique du Congo (RDC) 2019 : un camion-citerne plein d’acide percute un bus causant plus de vingt morts. Choisissant un événement impliquant une multinationale suisse en RDC, Milo Rau livre une œuvre chorale et élégiaque sur le destin d’un village et, au-delà, une réflexion sur les intérêts des uns et des autres dans ce pays africain, animée par le livret de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila. La force de la musique, confiée au compositeur catalan Hèctor Parra, prendra aux tripes tandis que sa capacité évocatrice et expressive s’écrit dans un langage poli et une architecture compacte. Aux côtés du ténor Peter Tantsits, qui avait déjà chanté le rôle de Max Aue dans Les Bienveillantes du même Parra, on trouve la légende Willard White ou encore le jeune contre-ténor congolais Serge Kakudji. C’est le Zurichois Titus Engel, grand spécialiste de musique contemporaine, qui avait conduit avec brio Einstein on the Beach en 2019, qui dirigera l’OSR auquel s’ajoutera le guitariste jazz congolais Kojack.
 
L’Idomeneo de Wolfang Amadeus Mozart est le seul de ses opéras à faire figurer un véritable ballet. Les racines françaises d’une œuvre inspirée par l’Idoménée d’André Campra expliquent en partie la nécessité pour le jeune Wolfgang d’inclure des éléments dansants dans sa partition. Mais on peut aussi croire que Mozart ne s’est pas privé de laisser aller sa verve chorégraphique pour soutenir le drame d‘Idomeneo et ses péripéties sur terre et sur mer par une action de ballet qui n’aurait rien à envier à Paris. Pour sa première mise en scène d’opéra en tant que directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève, Sidi Larbi Cherkaoui, dont on a pu voir en streaming en 2021 le Pelléas et Mélisande qu’il façonna avec Damien Jalet et Marina Abramović, s’associe à une autre grande plasticienne, Chiharu Shiota. Dans Idoménée (du 21 février au 2 mars 2024), ils lieront et délieront corps, cordages et cœurs blessés pour faire une proposition insolite de cette histoire entre homme et dieux. Sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón avec sa Cappella Mediterranea, cette fois-ci élargie avec les musiciens de l’Orchestre de Chambre de Genève et la crème de la crème des chanteurs mozartiens de nos jours, Stanislas de Barbeyrac.
 
Le livret du seul opéra de Messiaen Saint François d’Assise (du 11 au 18 avril 2024), décrit la vie de cet immense chercheur de la vérité de Dieu et fondateur de l’ordre des franciscains. La mise en scène, ainsi que toute la création visuelle de cette pièce redoutable par ses ambitions et ses proportions, seront orchestrées par Adel Abdessemed, artiste de renommée mondiale de l’art contemporain, pour la première fois aux manettes d’une composition scénique. L’œuvre d’Abdessemed déchire les contraires : entre paix et adoration, entre espoir et damnation, entre enfer et ciel, ce dernier vu comme seul antidote contre tous les phénomènes barbares de notre temps. Cette première romande sera dirigée par Jonathan Nott. De 1995 à 2000 à la tête du fameux Ensemble Intercontemporain, son rapport étroit à l’univers de la musique française du XXe Siècle, fait de lui le chef idéal pour diriger son Orchestre de la Suisse Romande, les forces du Chœur du GTG et l’ensemble des solistes dans la création magique de Messiaen. Dans le rôle principal, on saluera le baryton anglais Robin Adams, remarqué dans le répertoire contemporain, qui incarnera pour la première fois le rôle.
 
Pour refermer la trilogie des Tudors, Roberto Devereux (du 31 mai au 30 juin 2024), où l’on retrouve Elisabeth Ire d’Angleterre au crépuscule de sa vie. Continuant leur plongée dans le personnage fictif de la reine dite vierge, Mariame Clément et la scénographe Julia Hansen, mettent en avant les enjeux contemporains des personnages, les sortent du fossé romantique où le XIXe Siècle bourgeois les avait parqués. On retrouvera le chef passionné Stefano Montanari auprès de la distribution qui nous accompagne maintenant depuis trois ans : Elsa Dreisig en vieille Reine, Stéphanie d’Oustrac en sa rivale, Sara Nottingham, et le ténor Edgardo Rocha en éternel favori. Ils seront rejoints par l’impressionnant baryton Nicola Alaimo dans le rôle du puissant Lord Nottingham.
 
Une trilogie est l’occasion de raconter une histoire en plusieurs épisodes. Dans la Trilogie Tudors (Anna Bolena 18 et 26 juin 2024 — Maria Stuarda 20 et 28 juin 2024 — Roberto Devereux 23 et 30 juin 2024), c’est en plus l’occasion de trouver des points communs entre les personnages et de pouvoir les connaître de près, de grandir et de vieillir avec eux. Agençant dès le début Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux comme un tout, Mariame Clément et Julia Hansen se sont appliquées à faire des liens ainsi que des variations mais surtout à créer des sas entre ces pièces. Maintenant qu’on pourra parcourir ce décor de fantômes à souhait d’un temps à l’autre, est-ce que les miroirs s’inverseront ? En tout cas, pouvoir expérimenter ces trois opéras, comme un Ring de Wagner, l’un à la suite de l’autre pendant une semaine, est une occasion unique. Pour les solistes, ce sera certainement un labyrinthe de virtuosité, de mémoire et d’endurance.
Un évènement lyrique à ne pas manquer donc : Viva Donizetti et que vive le belcanto !

Les ballets
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Plus qu’un chorégraphe, Sidi Larbi Cherkaoui est un maître. La défense et l’illustration des styles de danse, des musiques d’ici, d’ailleurs, de maintenant et d’antan et son goût pour la parole autant que pour le mouvement font de ses spectacles un moment d’entre- connaissance mathématique, mystique ou métaphysique. Trois d’entre eux composent Éléments (du 18 au 22 novembre 2023), évocation des trois éléments de la cosmologie taoïste. Académique et introspectif, Noetic invite dix-neuf danseurs manipulant les bandes de fibres de carbone flexibles du plasticien Antony Gormley dans une transformation géométrique. Dans Faun, ode à la rencontre charnelle, Cherkaoui réinvente la sensualité innocente et farouche de L’Après-midi d’un faune de Nijinski, sur la musique du fameux Prélude de Debussy, avec quelques ajouts contemporains de Nitin Sawhney. Boléro créé en 2014 pour l’Opéra de Paris, fut la première instance de collaboration entre Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet et la plasticienne vedette Marina Abramović, à la scénographie et au concept. Sur le gigantesque crescendo de Ravel, les danseurs s’engagent dans une danse macabre tantrique, d’une puissance viscérale, à laquelle seule la Mort peut donner le coup de grâce.
 
Artiste associé du Ballet du Grand Théâtre, le chorégraphe franco-belge Damien Jalet et le plasticien japonais Kohei Nawa se sont rencontrés pour la première fois autour de Vessel afin de fusionner, confronter et transcender leurs moyens d’expression respectifs. Entre sculpture mobile et performance sculpturale, Planet[wanderer] (du 8 au 10 mars 2024) répond en écho à Vessel comme le second volet d’un diptyque. Jalet et Nawa plongent un groupe de huit danseurs dans une réflexion chorégraphique aux allures de promenade initiatique, avec comme cadre de leur exploration une réinterprétation contemporaine des jardins secs de Kyoto. Planet [wanderer] explore de façon abstraite différentes phases de connexion et de déconnexion, harmonieuses et fragiles, violentes et ravageuses à travers la confrontation physique du corps humain et différents matériaux expérimentaux, éléments et gravité. Un conte d’amour brut et onirique entre les humains et la planète à laquelle ils sont liés.
 
Habitué des projets à la croisée des disciplines, Rachid Ouramdane, directeur de Chaillot — Théâtre National de la danse, s’empare des danseurs et danseuses du ballet pour Outsider (du 3 au 5 mai 2024), une collaboration inédite du Ballet du GTG avec notre programmation La Plage. Équilibriste, à la recherche non pas de la perfection mais d’une maîtrise du geste juste, voici que Ouramdane mêle des sportifs de l’extrême aux fugues du groupe chorégraphié, étendant le pouvoir des uns et des autres par le croisement de leurs personnalités. Ouramdane est fasciné par le moment de la chute, ou cette ligne se brise … ou presque. Ces lignes enchevêtrées se retrouveront aussi dans la scénographie et de manière immatérielle dans la musique. Ce seront les compositions pour pianos du compositeur américain Julius Eastman qu’on sortira pour cette rencontre de l’oubli. Figure de la scène minimaliste new-yorkaise, Eastman était engagé politiquement, une figure de la culture queer et un poète solitaire dont la mélancolie a influencé son génie ainsi que son destin tragique.
 
Le double programme de Forces (du 12 au 16 juin 2024) réunit BUSK et STRONG, deux œuvres puissantes de deux femmes à l’avant-garde chorégraphique de notre temps, qui ont été invitées à recréer ces programmes emblématiques de leurs répertoires respectifs avec le Ballet du GTG. Dans BUSK, créé en 2010 par la Canadienne Aszure Barton, les danseurs doivent puiser dans le collectif — l’esprit de ruche — pour exécuter les structures chorégraphiques stratifiées et complexes de Barton, qui cèdent ensuite la place à la nuance de chaque individu. Dans STRONG, créé avec le Staatsballett Berlin en 2019, Sharon Eyal ancienne danseuse de la Batsheva Dance Company, décline trépidation, solitude, force et résilience dans une expérience extatique pour dix-sept danseurs envoûtés. Le travail de Sharon Eyal est fait du plaisir partagé qui découle parfois de la douleur, comme les danseurs le savent bien, ou du plaisir de lutter avec la même force pour les mêmes objectifs.

Récitals et concert
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Cinq récitals et concert ponctueront le cours de notre saison. Lawrence Brownlee (le 20 septembre 2023), l’un des ténors rossiniens exceptionnels de notre époque ouvre la marche et pour son retour très attendu sur la scène de Neuve, il est accompagné de son jeune collègue Levy Sekgapane avec un double programme de pur plaisir belcantiste. Le grand seigneur du Lied allemand Matthias Goerne (le 15 octobre 2023) offrira son timbre sombre et profond sur Die schöne Müllerin de Franz Schubert, accompagné au piano par son orchestrateur Alexander Schmalcz. Pour célébrer l’an nouveau, après Offenbach la saison dernière, place à Broadway ! Le baryton Simon Keenlyside et la Geneva Camerata sous la direction de David Greilsammer égrèneront les douze coups de minuit sur des mélodies et airs américains de George Gershwin, Cole Porter, Rogers & Hammerstein (le 31 décembre 2023). Nous quitterons cette effervescence pour un « Voyage intime » dans lequel nous entraînera Sandrine Piau (le 1er mars 2024) l’une des voix de sopranos françaises les plus élégantes et radieuses, l’une des plus aimées certainement. Enfin, la première venue au Grand Théâtre du ténor Roberto Alagna (le 26 mai 2024), grande vedette de l’art lyrique qui a acquis le cœur d’un très large public avec ses enregistrements de chansons populaires, marque le grand final de la saison des concerts. Avec son épouse, la soprano Aleksandra Kurzak, ils marieront avec finesse et justesse leurs deux timbres, dans un programme vocal généreux.

La Plage
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La Plage, terrain de jeux du Grand Théâtre, n’est pas de sable mais offre des heures dorées, des soleils couchants, des petites heures et de la convivialité, un peu partout, selon l’humeur, quelquefois à l’intérieur du Grand Théâtre, quelquefois extra- muros. La Plage, c’est l’écho de la cité. Une manière de plonger dénudés dans les résonances de la ville.
 
La Plage intra-muros
Les habitués retrouveront nos rendez-vous incontournables : les Late Nights (25 novembre 2023, 2 février 2024 et 10 mai 2024) ou l’art de rentrer à l’opéra et de ne plus rentrer chez soi ; le Sleepover (13 avril 2024) ou l’art de dormir à l’opéra; des Apéropéras et leurs tranches de vie autour de chaque production lyrique présentés avec humour ou désinvolture ; les Grands Brunchs pour débriefer la semaine tout en dorures ; les Coulisses, Éclairages et Intropéras pour les plus curieux, les Visites guidées et les nouvellement créés Apérovisites qui associent visites privées avec celles des ateliers, les Ateliers publics un samedi matin ou encore la traditionnelle Journée portes ouvertes (le 10 septembre 2023).
 
La Plage en famille
Au vu du succès rencontré la saison passée, La Plage reprogramme Rosa et Bianca (du 11 au 21 octobre 2023) spectacle musical sur des airs de Donizetti, mis en scène par Sybille Wilson, ainsi que La Souris Traviata de Julia Deit-Ferrand, qui a fait la joie des tout petits, l’histoire d’une souris qui rêve de devenir cantatrice (les 1er et 4 novembre 2023). Une incursion qui devrait leur donner envie d’assister à Colorama (du 15 novembre 2023 au 18 mai 2024) atelier-spectacle signé par la même Julia Deit-Ferrand. Quant à Hush (salle du Lignon les 27 et 28 janvier 2024), élu meilleur opéra jeune public aux Young Audience Music Awards 2021, parions qu’il suscitera lui aussi l’enthousiasme du jeune public. À noter aussi la collaboration inédite de La Plage avec le Ballet du GTG pour Outsider (du 3 au 5 mai 2024).
 
La Plage extra-muros
La thématique de la saison mais aussi certaines de nos productions seront au centre de projets et événements conjoints et particuliers. Avec nos partenaires de l’Orchestre de Suisse Romande et L’Orchestre de Chambre de Genève bien sûr mais aussi avec Antigel

Les voix, les ballets et les artistes de la saison

23-24

Saison 23-24

Programmation
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La Plage
La Plage, c’est cinq productions et une myriade d’activités et de projets autour du Grand Théâtre.
Prog

Programme

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Asekhame

Marc Asekhame

Artiste et photographe des visuels de la saison

Marc Asekhame est un photographe qui vit et travaille entre Zurich et Paris. La dimension collaborative de sa pratique alimente ses recherches et expérimentations sur les codes esthétiques et le vocabulaire de la photographie publicitaire, de mode et leurs relations avec d’autres genres comme la photographie documentaire. Par l’emploi de formats hybrides et variés, son travail fait dialoguer fiction et réel et interroge la présence de l’image dans l’espace public et la vie quotidienne.

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© GTG / Marc Asekhame