Parsifal

Parsifal

Festival scénique sacré de Richard Wagner

Tribune de Genève

« Une distribution inspirée et une fosse puissante. Un spectacle intense. »

Aperçu

Ici, le temps devient espace.

Gurnemanz, Parsifal, Act I

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Festival scénique sacré de Richard Wagner
Livret du compositeur
Créé en 1882 au Festival de Bayreuth
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2009-2010

25, 27, 31 janvier et 2 février 2023 – 18h
29 janvier et 5 février 2023 — 15h
Durée : approx. 5h avec deux entractes inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Jonathan Nott
Mise en scène Michael Thalheimer
Scénographie Henrik Ahr
Costumes Michaela Barth
Lumières Stefan Bolliger
Dramaturgie Bettina Auer
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Parsifal Daniel Johansson
Amfortas Christopher Maltman
Gurnemanz Tareq Nazmi
Kundry Tanja Ariane Baumgartner
Klingsor Martin Gantner
Titurel William Meinert
Filles-fleurs Julieth Lozano, Tineke van Ingelgem, Louise Foor, Valeriia Savinskaia, Ena Pongrac, Ramya Roy
Chevaliers Louis Zaitoun, William Meinert
Écuyers Julieth Lozano, Ena Pongrac, Omar Mancini, José Pazos
Une voix Ena Pongrac

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Maîtrise du Conservatoire populaire de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf Duisburg

Avec le soutien de
MADAME BRIGITTE LESCURE
MONSIEUR ET MADAME GUY ET FRANÇOISE DEMOLE

Œuvre

Il y a quelque chose de pourri au royaume des chevaliers ! Leur roi, Amfortas, a été blessé par leur ennemi juré Klingsor. Il a perdu la « Sainte Lance » aux mains de leur adversaire. Amfortas est écrasé par la douleur et la honte, avec une plaie qui ne veut pas se fermer. La communauté des chevaliers du Graal ne sait que penser ou faire. Selon une prophétie, la seule chose qui viendrait en aide au roi serait la compassion d’un « innocent au cœur pur » qui pourrait ramener la Sainte Lance au château du Graal. C’est dans ce monde malade que le jeune Parsifal fait son entrée. Appréhendé par les chevaliers du Graal, ceux-ci découvrent en lui le « candide fol » recherché. Parsifal traverse alors les épreuves et les tentations, auxquelles il résiste bien sûr. Il parvient même à reconquérir la Sainte Lance des mains de Klingsor. La blessure ne peut être fermée que par la lance qui l’a faite. Amfortas peut maintenant mourir et Parsifal, salut des chevaliers, peut prendre sa place et devenir roi. Wagner oppose la guilde des hommes à une femme : Kundry. Elle est décrite comme une « femelle sauvage » et méprisée ou secrètement aimée par les chevaliers : Kundry ne peut échapper à l’oppression de la société masculine qu’en la séduisant. Après Amfortas et Klingsor, elle tentera à son tour de séduire Parsifal qui, lui, repoussera ses avances. De cette résistance première se développera entre Kundry et Parsifal une proximité purifiée, au-delà de la séduction corruptrice.
Le metteur en scène Michael Thalheimer trouve la situation précaire de la communauté du Graal ni désespérée, ni digne d’espoir mais l’œuvre porte en elle tous les signes de la déchéance. Avec son style à la fois expressif et minimaliste, Thalheimer interprète ce « festival scénique sacré », comme les adieux au monde : le monde fait ses adieux à la confrérie du Graal, les chevaliers du Graal font leurs adieux à leur vie et à leur œuvre dans ce monde. La communauté est marquée par ce retour sur leur existence passée et leur époque, porteuses d’une condition commune : la « blessure ». Parsifal reprend un flambeau qui n’est plus que la pâle lueur de la brillance d’autrefois. Wagner conçut Parsifal pour la fosse d’orchestre recouverte de la salle du Festspielhaus de Bayreuth, ce qui produisit alors un mélange sonore remarquable entre la scène et la fosse. À Genève, avec Jonathan Nott à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande dans la fosse non couverte, nous entendrons enfin toutes les nuances de dynamisme qui révèleront la matière de ce chef-d’œuvre. Aux côtés de Tanja Ariane Baumgartner, de retour en Kundry après son impressionnante Clytemnestre, la jeune basse allemande Tareq Nazmi en Gurnemanz et Daniel Johansson en Parsifal, lui aussi encore vif dans la mémoire du public genevois avec son Pierre Bezoukhov dans Guerre et Paix, ainsi que quelques-unes des voix wagnériennes les meilleures du moment se joindront à ce voyage spirituel.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Parsifal à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 19 janvier à 18h30
+

Autour de Parsifal
Une soirée unique pour préparer l’expérience du Parsifal ou pour tout simplement vous recueillir aux côtés des deux grands maîtres ainsi que de deux interprètes d’exception.
 
Dans les méandres wagnériens qui aboutiront finalement à la création du Parsifal en 1882, la dernière œuvre de Richard Wagner, les Wesendonck Lieder se situent au début du chemin tortueux, ayant été créés en 1862. Composés sur cinq poèmes de Mathilde Wesendonck, la femme de son hôte à Zürich, alors que Richard est en exil après avoir participé aux émeutes de Dresde : on y entend déjà les chromatismes de Tristan und Isolde.
 
En 1853, dix ans avant le début de la relation entre sa fille Cosima et le compositeur, Franz Liszt publie Les harmonies poétiques et religieuses. Inspirées en partie par les poèmes de Lamartine, le recueil regroupe des pièces pour piano seul dont la plus jouée aujourd’hui est cette méditation transcendante qui n’est pas sans rappeler l’égrènement sans fin du temps dans Parsifal.
 
La jeune mezzo-soprano Eugénie Joneau, révélée l’année dernière aux victoires de la musique, sera rejointe au piano par le pianiste Cédric Pescia
 
> découvrir le programme
 
Jeudi 19 janvier 2023
Dès 18h30
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Foyer du GTG

Atelier public
Samedi 21 janvier à 11h
+

Atelier découverte chant et orchestre
 
Pour la première fois, le Grand Théâtre et l’Orchestre de Suisse Romande s’associent pour un atelier public inédit autour de Parsifal. Plongez dans l’univers de Wagner avec la basse Markus Hollop et 4 musiciens de l’OSR.
 
À travers de nombreux extraits, découvrez les spécifiés de l’écriture de ce grand compositeur, de la voix lyrique et des parties orchestrales de Parsifal. À la fin de l’atelier, ce sera à vous de jouer et vous pourrez même essayer certains instruments de l’orchestre !
 
Samedi 21 janvier 2023 à 11h
Dès 12 ans
CHF 15.-
Au Grand Foyer du Grand Théâtre de Genève

Éclairage
Mardi 24 janvier à 18h30
+

PARSIFAL : La scène et le sacré
Que Parsifal soit une œuvre empreinte d’une forme de sacralité ne fait aucun doute. Mais à quels saints vouer ce « Bühnenweihfestspiel » (« festival scénique sacré ») ? Wagner s’est-il « effondré au pied de la Croix » comme l’affirme Nietzsche ? Parsifal peut-il être tenu pour une œuvre chrétienne ? Et que faire des influences manifestes de la pensée bouddhiste dans l’œuvre ? Quelle est donc cette divinité qui rassemble les « pèlerins » autour de la « colline sacrée » de Bayreuth ?
On tentera de suivre quelques fils de la pelote complexe où s’entretissent art et religion, dans l’ultime chef-d’œuvre de Richard Wagner.
Une conférence présentée par Christophe Imperiali en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet et le Cercle Romand Richard Wagner.
 
Mardi 24 janvier 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

En coulisse
Dimanche 5 février
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 5 février 2023, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

On se renseigne

Dossier avant-spectacle
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Légende photo
Réfugiés épuisés attendant sous la chaleur. Lesbos, Grèce, 2015
© Paolo Pellegrin

Photos de Parsifal © GTG / Carole Parodi

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

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Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Programme

Eugénie Joneau, mezzo-soprano
Cédric Pescia, piano

RICHARD WAGNER

Wesendonck Lieder
n° 1 Der Engel
n° 3 Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Isolde
n° 4 Schmerzen
n° 5 Träume – Studie zu Tristan und Isolde

FRANZ LISZT

Bénédiction de Dieu dans la solitude
(n°3 des Harmonies poétiques et religieuses)

D’où me vient, ô mon Dieu! cette paix qui m’inonde ?
D’où me vient cette foi dont mon cœur surabonde ?
À moi, qui tout à l’heure incertain, agité,
Et sur les flots du doute à tout vent ballotté,
Cherchais le bien, le vrai, dans les rêves des sages,
Et la paix dans des cœurs retentissants d’orages.
À peine sur mon front quelques jours ont glissé,Il me semble qu’un siècle et qu’un monde ont passé ;
Et que, séparé d’eux par un abîme immense,
Un nouvel homme en moi renaît et recommence.
(Alphonse de Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses, Paris, 1830, livre premier, n° V)

Ramya Roy

Mezzo-soprano

En parallèle de ses études en Sciences Economiques à l’Université de New Delhi, Ramya Roy commence le chant lyrique. En 2014, elle entre au Conservatoire W. A. Mozart à Paris, puis en 2016 au CRR de Paris. Diplômée en 2017 à l’unanimité et avec les félicitations du jury, elle entre au CNSMD de Lyon, dont elle ressort diplômée en 2019. Après avoir remporté le Prix spécial du jury au Concours International de Chant de Marseille en 2018, elle interprète de nombreux rôles, dont Madame de la Haltière (Cendrillon de Massenet), Dido (Dido and Aeneas), ou Gertrude (Roméo et Juliette) et se produit régulièrement en récital et en concert. En 2019, elle interprète le rôle-titre de Carmen au Festival des Nuits Musicales en Armagnac et la même année, elle rejoint l’Académie de l’Opéra National de Paris. Elle fait ses débuts au Palais Garnier en janvier 2020, puis en 2021, elle joue le rôle-titre dans The Rape of Lucretia de Britten au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Elle collabore avec des chefs prestigieux, tels que Kent Nagano, Simone Young et Leonardo G. Alarcon.

Valeriia Savinskaia

Soprano

La soprano russe Valeriia Savinskaia nait à Moscou en 1997 et termine ses études avec distinction sous la direction d’Anastasia Bakastova au Conservatoire Tchaïkovski de sa ville natale en 2017. Depuis 2018, elle poursuit ses études dans la classe d’opéra d’Elena Filipova à la Musik- und Kunst-Privatuniversität de Vienne. Elle remporte le premier prix et le prix du jury international des médias lors du concours de chant Hans Gabor Belvedere 2019 et rejoint l’ensemble du Staatsoper de Vienne en tant que titulaire d’une bourse Novomatic en 2019/20. Parmi ses rôles pour la compagnie figurent Giannetta (L’elisir d’amore), Ida (Die Fledermaus) et le rôle-titre dans l’opéra pour enfants Persinette d’Albin Fries. À partir d’août 2020, elle rejoint l’ensemble de la Deutsche Oper de Berlin en tant que boursière Walter Sandvoss et se produit entre autres dans les rôles de Pamina (Die Zauberflöte), la Prêtresse (Aida), Micaela (Carmen), 5e servante (Elektra) , Hirt (Tannhäuser), Das Echo der Rätselstimmung (Antikrist).

Louise Foor

Soprano

Née à Mons en Belgique en 1996, Louise Foor commence le piano à 6 ans à l’Académie Royale de Musique de Mons. À douze ans, elle découvre sa passion pour le chant et en 2014, elle rentre à l’IMEP à Namur pour compléter sa formation en chant. Lauréate du Concours international « Le Triomphe de l’art » à Bruxelles en 2016, elle rencontre la soprano Anna Samuil qui deviendra son professeur à Berlin. De 2017 à 2020, elle participe et remporte de nombreux prix lors de concours internationaux dans toute l’Europe. Lauréate de l’Académie de chanteurs du Théâtre Royal de la Monnaie 2020, elle intègre la Chapelle Musicale Reine Élisabeth à Waterloo la même année et travaille avec Sophie Koch et José Van Dam. La saison dernière, elle interprète le rôle de Frasquita (Carmen) à Toulouse, à la Monnaie et au Luxembourg, ainsi qu’Ursule (Ursule et Hirsute d’André Borbé) à Liège. Cette saison, elle retourne à Toulouse pour jouer la Deuxième Nymphe (Rusalka), sera Diane et la Première Prêtresse (Iphigénie en Tauride) à Montpellier et Nanetta (Falstaff) à Liège.

© Vanessa Rahal

Tineke van Ingelgem

Soprano

Née en 1980, la soprano belge a une présence scénique inoubliable. Ses talents d’actrice, associés à sa voix brillante et puissante, la rendent parfaite pour des rôles de femmes fortes comme Rusalka, Médée et Jenny (Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny) et la conduisent dans les maisons d’opéra de toute l’Europe. La couleur vocale de Tineke se prête aussi bien au répertoire français qu’au répertoire italien. Après notamment Zerlina (Don Giovanni) à l’Opera Vlaanderen, La Dame de Monte-Carlo (Teatro Regio di Parma) et Aida (Opéra Royal de Wallonie, cover), Médée de Cherubini est devenu son rôle-signature. Sa performance très émouvante aux opéras de Dijon et de Rouen a été un énorme succès – ce qui lui a valu d’être invitée par le Staatsoper Berlin à couvrir leur Médée, dirigée par Daniel Barenboim. Outre ces rôles dramatiques, les talents d’actrice comique de Tineke sont très appréciés dans des rôles d’opérette tels que Gräfin Mariza au Landestheater Linz et Diane (Orphée aux enfers) à Opéra Royal de Wallonie. En 2020, elle a remporté le prix KLARA de la « percée de l’année ».

Julieth Lozano

Soprano

Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.

© Bernardo Borghetti

Martin Gantner

Baryton

Né à Fribourg, Martin Gantner a obtenu le Premier prix du Concours VDMK de Berlin. On a pu l’entendre dans Das verratene Meer de Henze à La Scala de Milan et Salome au Festival de Salzbourg et à Bruxelles. De 1993 à 2007, il a fait partie de l’Ensemble du Bayerische Staatsoper et a reçu le titre de « Bayerischer Kammersänger » en 2005. Il a interprété les rôles de Faninal (Der Rosenkavalier) à Munich, Chicago, Paris, Amsterdam et Zurich, de Kurwenal (Tristan und Isolde) à Florence et Turin, de Telramund (Lohengrin) à Zurich et Stuttgart, de Beckmesser (Die Meistersinger von Nürnberg) à Munich, à Bayreuth, au Metropolitan Opera de New York et à San Francisco, de Gunther (Götterdämmerung) à Toronto et à Dresde, de Don Pizarro (Fidelio) à Zurich, le rôle-titre de Cardillac de Hindemith à Florence. Au cours de la saison 2020-21, il a été invité à Stuttgart pour une production scénique de Das Lied von der Erde de Mahler ainsi que pour le Maître de musique dans Ariadne auf Naxos. Il a aussi chanté Telramund au Staatsoper Unter den Linden, Beckmesser à Bayreuth et le Maître de musique au Festival d’Édimbourg. Au cours de la saison 2021-22, il a interprété Fritz Kothner (Die Meistersinger von Nürnberg) au Metropolitan Opera, Telramund au Staatsoper Unter den Linden et au Deutsche Oper Berlin, au Bolchoï et au Festival de Bayreuth, ainsi que Kurwenal à l’Opernhaus Zürich.

© Tom Jasny

Tareq Nazmi

Basse

Après un passage à l’Opéra Studio et dans l’Ensemble der Bayerischen Staatsoper de Munich, Tareq Namzi fait ses débuts au Metropolitan Opera dans le rôle du Sprecher dans Die Zauberflöte et interprète l’Ermite dans une nouvelle mise en scène du Freischütz par Dmitri Tcherniakov au Bayerische Staatsoper. En concert, il apparaît sous la direction de Riccardo Muti dans la Missa solemnis de Beethoven avec le Chicago Symphony Orchestra, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et chante dans la 9e Symphonie de Beethoven à Vienne et à Lisbonne sous la direction de Manfred Honeck et Lorenzo Viotti. Il débute dans le rôle de Filippo II dans Don Carlos au Theater St. Gallen et de Banco dans Macbeth à Anvers, dans celui de Sarastro à l’Opéra de Cleveland ou encore en Ferrando dans Il trovatore au Festival d’opéra de Munich. En janvier 2022, il est Gurnemanz dans le Parsifal de Michael Thalheimer au Grand Théâtre de Genève.

© Chris Singer

Christopher Maltman

Baryton

Après avoir obtenu un diplôme en biochimie à l’université de Warwick, le baryton anglais Christopher Maltman a étudié le chant à la Royal Academy of Music de Londres. Don Giovanni de renommée mondiale, de plus en plus demandé pour les rôles verdiens, il est un favori au Royal Opera House de Londres et un invité régulier au Bayerische Staatsoper de Munich, au Wiener Staatsoper, au Staatsoper Berlin et aux Salzburger Festspiele. Il se produit également ailleurs en Europe, notamment à Paris, Francfort, Zurich, Barcelone, Madrid et Turin. Aux États-Unis, il est fréquemment invité au Metropolitan Opera de New York, aux opéras de San Francisco, Seattle, San Diego et Los Angeles. La saison dernière, Christopher Maltman s’est produit dans le rôle d’Œdipe à Paris, de Jochanaan (Salome) à Francfort, de Rigoletto à Barcelone et Berlin, de Don Giovanni à La Scala et de Iago (Otello) au Royal Opera House.

© Chris Singer

Michaela Barth

Costumière

La costumière Michaela Barth, née à Munich, a grandi en Algérie, en Arabie Saoudite et dans le Bergisches Land. Après son baccalauréat, elle a suivi une formation de couturière pour dames. Pour ses études de design vestimentaire à l’Université des Arts, elle déménage à Berlin, où elle vit depuis et où elle s’est occupée pendant de nombreuses années des productions du théâtre pour sans-abri Ratten 07 ainsi que du théâtre pour prisonniers AufBruch dans le centre pénitentiaire de Tegel.
Depuis 1994, elle travaille comme costumière avec, entre autres, Herbert Murauer, Philipp Stölzl, Marcel Keller, Elisabeth Rauner, Hans Neuenfels, Armin Petras, Enrico Lübbe, Karoline Gruber, Johannes Schütz, Wilhelmine Bauer, Christof Loy, Andres Veiel et David Hermann. Depuis 2000, elle collabore régulièrement avec Michael Thalheimer. Au Festival de Bayreuth, elle a créé en 2007 les costumes pour la mise en scène de Katharina Wagner des Meistersinger von Nürnberg.

Michael Thalheimer

Metteur en scène

Après des études théâtrales à Berne et plusieurs expériences en tant qu’acteur, Michael Thalheimer se tourne vers la mise en scène avec des spectacles au Schauspiel Frankfurt, au Burgtheater de Vienne et à la Schaubühne de Berlin parmi d’autres. Entre 2005 et 2008, il est directeur du Deutsches Theater Berlin et, depuis la saison 2017-2018, metteur en scène résident et membre de l’équipe artistique du Berliner Ensemble. Ses productions sont souvent présentées lors de festivals internationaux tels que les Salzburger Festspiele et les Wiener Festwochen et ont été récompensées par de nombreuses distinctions : le Friedrich-Luft-Preis de Berlin, le Golden Mask de Moscou et le prix Nestroy.

Ses mises en scène d’opéra épurées et expressives ont été acclamées aux Staatsoper de Berlin (Der Freischütz) et de Hambourg (Les Troyens, Le Vaisseau fantôme), à la Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf (Macbeth, Eugène Onéguine) ainsi qu’à l’Opéra Ballet de Flandre à Anvers (Macbeth).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

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Bettina Auer

Dramaturge

Outre des engagements en tant que dramaturge musicale ou dramaturge en chef à Berne, Darmstadt, Bâle et au Komische Oper Berlin, Bettina Auer a été invitée au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Zurich, au Deutsche Oper Berlin, au Burgtheater, au Festival de Lucerne et au Schauspiel de Cologne. Depuis 2012, elle travaille en tant que dramaturge indépendante, notamment aux opéras d’Amsterdam, Oslo, Hambourg, Munich et Anvers, au Teatro Arriaga Bilbao, au Nationaltheater Oslo, au Residenztheater München, au Staatsoper de Vienne ainsi qu’à l’Opéra National de Paris. Elle travaille en étroite collaboration avec Calixto Bieito et Tatjana Gürbaca et a été la partenaire de Karin Beier, Claus Guth, Barrie Kosky, Hans Neuenfels, Nicolas Stemann et Michael Thalheimer. Elle est chargée de cours dans les deux conservatoires de Berlin.

Stefan Bolliger

Éclairagiste

Né à Zurich, Stefan Bolliger commence sa carrière en tant que technicien de lumières indépendant, avant d’être engagé au Théâtre Thalia de Hambourg en 1995. Dans la même institution, il prend ensuite le poste d’inspecteur des lumières suppléant jusqu’en 2006, puis celui de directeur de la division des lumières au Staatstheater de Stuttgart de 2006 à 2010, où il s’occupe de l’illumination d’innombrables productions, notamment aux côtés d’Andreas Kriegenburg. En tant que designer de lumières, Stefan Bolliger présente son travail en particulier au Bayerische Staatsoper de Munich, au Semperoper de Dresde, au Deutsche Oper de Berlin, au New National Theatre de Tokyo, au Norske Opera d’Oslo et aux Festspiele de Salzbourg, de même qu’au Theater an der Wien. En 2024, il travaille sur La Fille du Far West à l’Opéra de Lyon. Enfin, depuis 2019, il enseigne la conception et la technologie d’éclairage, ainsi que la théorie des couleurs à l’Université Mozarteum de Salzbourg.

Henrik Ahr

Scénographe

Après une première formation de cuisinier, Henrik Ahr étudie l’architecture à Leipzig et entame une carrière de scénographe indépendant à la « Neue Szene » de la même ville en 2000 et au Theatre Jena l’année suivante. Il développe de nombreux projets avec Michael Thalheimer, dont Herr Puntila und sein Knecht Matti de Bertolt Brecht au Théâtre Thalia de Hambourg, ainsi que Rigoletto au Theater Basel, qui lui permettent par la suite de créer des œuvres sur les scènes de Hambourg, Anvers et Düsseldorf. Récemment, il réalise la scénographie pour Satyagraha de Philip Glass, dans une mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui. Durant la saison 2022- 2023, il réitère à Genève sa collaboration fructueuse avec Michael Thalheimer dans une production de Wagner (Parsifal) et avec Tatjana Gürbaca dans Katia Kabanova, après leur Jenůfa la saison précédente. Henrik Ahr est par ailleurs professeur à l’Université Mozarteum de Salzbourg.

Tanja Ariane Baumgartner

Mezzo-soprano

Membre de l’Opéra de Francfort de 2009 à 2020, la mezzo-soprano allemande Tanja Ariane Baumgartner y chante notamment Preziosilla (La forza del destino), la Princesse étrangère (Rusalka) ou Charlotte (Werther). Elle est aussi Fricka (Der Ring des Nibelungen) au Festival de Bayreuth, Cassandre (Les Troyens) à la Staatsoper Hamburg, la Nourrice (Die Frau ohne Schatten) et Brangäne (Tristan und Isolde) à la Wiener Staatsoper, Ortrud (Lohengrin) à Hambourg, Vienne et Bayreuth, Clytemnestre (Elektra) et Kundry (Parsifal) au Grand Théâtre de Genève, Mrs. Quickly (Falstaff) ou la Comtesse Geschwitz (Lulu) au Festival de Salzbourg, Clairon (Capriccio) à celui de Munich, Carmen au Royal Opera House. En 2024, elle crée les rôles de Léonore d’Angleterre (Die Jüdin von Toledo, Glanert) à l’Opéra de Dresde et de Mme Eszter (Melancholie des Widerstands, Dalbavie) à la Staatsoper Unter den Linden. Elle enseigne à la Hochschule der Künste de Berne.

© T+T Fotografie

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Daniel Johansson

Ténor

Daniel Johansson fait ses études à l’École royale supérieure de musique de Stockholm. Au début de sa carrière, il reçoit les Premiers prix au Concours Gösta-Winbergh (2007) et au Concours international de musique Wilhelm Stenhammar (2012). Dès ses débuts, le ténor suédois interprète de nombreux rôles de jeune premier, comme Rodolfo (La Bohème), Alfredo Germont (La traviata) – qu’il interprète notamment à Genève – ou encore Pinkerton (Madama Butterfly) et plus récemment, il s’attaque au répertoire wagnérien dans les rôles de Siegmund (Die Walküre) ou Lohengrin (rôle-titre). La saison passée a été marquée par deux prises de rôle pour Daniel Johansson, dont Pierre Bézoukhov (Guerre et Paix) au Grand Théâtre Genève. Reconnu pour sa contribution au rayonnement de l’art lyrique suédois, il reçoit le titre honorifique de Hovsångare (chanteur de la cour) en 2018 et en 2021, et il est décoré de la médaille « Litteris et Artibus » par la famille royale de Suède.

Justin Hopkins

Basse-baryton

Deuxième prix du concours Lotte-Lenya en 2012, le baryton-basse américain Justin Hopkins est membre de la troupe de l’Opéra des Flandres en 2019-2020. La saison suivante, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève, où il chante Publio (La Clémence de Titus) et Grenvil (La Traviata) ; il y revient en 2023 pour Titurel (Parsifal). En 2021-2022, c’est dans la troupe du Theater St. Gallen qu’il est Sarastro (La Flûte enchantée) et Terry (Breaking the Waves, Mazzoli). Outre Nourabad (Les Pêcheurs de perles), Bartolo (Les Noces de Figaro), Gessler (Guillaume Tell) ou Oroveso (Norma), il incarne Naroumov (La Dame de pique) à la Monnaie, Joe (Show Boat) au Glimmerglass Festival, un Médecin (Pelléas et Mélisande) au Festival de Verbier, Frère Laurent (Roméo et Juliette) au Philadelphia Opera. Il se consacre aussi au concert, de l’oratorio baroque au War Requiem ou à Copland et est régulièrement invité des Boston Pops.

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer

Jonathan Nott

Chef d’orchestre

S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Romande : en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musicien- ne-s, mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. En outre, ses connaissances et sa compréhension du répertoire lyrique, contribuent à renforcer les liens entre l’OSR et le Grand Théâtre de Genève, où ses interprétations se démarquent par un style musical infaillible, profondément émouvant et spirituel. Actuellement il consacre son temps libre à la réalisation d’un ouvrage multimédia autour des symphonies de Mahler, faisant état de ses recherches au travers de maints détails et de références à sa longue expérience en tant que chef.