Don Carlos

Don Carlos

Opéra de Giuseppe Verdi
Tarifs:
Dès CHF 17.-
jeu. 28 sept.18:00

Tribune de Genève

« Les oreilles des mélomanes sont définitivement gâtées avec ce Don Carlos »

Aperçu sur scène

Les perles seules brillent sur la couronne,
On n’y voit pas les blessures par lesquelles elle fut conquise

Friedrich Schiller, Don Karlos, Infant von Spanien (1787), II, 5

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Giuseppe Verdi
Livret de Joseph Méry et Camille du Locle d’après Don Carlos de Friedrich von Schiller
Version française en cinq actes, créée le 11 mars 1867 à Paris
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève dans la version parisienne en 1962-1963

Nouvelle production

15, 21, 26 et 28 septembre 2023 — 18h
17 septembre 2023 — 17h
24 septembre 2023 — 15h
Durée : approx. 4h30 avec un entracte inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Marc Minkowski
Mise en scène Lydia Steier
Scénographie et vidéos Momme Hinrichs
Costumes Ursula Kudrna
Lumières Felice Ross
Dramaturgie Mark Schachtsiek
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Don Carlos, Infant d’Espagne Charles Castronovo
Philippe II, roi d’Espagne Dmitry Ulyanov
Élisabeth de Valois Rachel Willis Sørensen
Rodrigue, marquis de Posa Stéphane Degout
La princesse Éboli Eve-Maud Hubeaux
Le Grand Inquisiteur Liang Li
Thibault Ena Pongrac
Un moine William Meinert
Le Comte de Lerme Julien Henric
Une voix céleste Giulia Bolcato
Les Députés de Flandre Raphaël Hardmeyer, Benjamin Molonfalean, Joé Bertili, Edwin Kaye, Marc Mazuir, Timothée Varon
La comtesse d’Aremberg Iulia Elena Surdu

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Avec le soutien de

ALINE FORIEL-DESTEZET


Partenaire de l’ouverture de saison

Œuvre

On ouvre la saison avec le Verdi de la maturité, le Verdi politique puisque c’est avec Don Carlos qu’on attaque. Guidés par le chef Marc Minkowski, pour continuer ensemble l’exploration du continent du Grand Opéra français après Les Huguenots (2020) et La Juive (2022). Même si la dernière œuvre parisienne de Verdi aura rencontré le succès surtout dans sa forme italienne, elle-même traduite en grande partie du français. Cependant la version originale retrouve de plus en plus sa place dans le répertoire des maisons lyriques montrant un Verdi qui s’empare avec génie du style de l’opéra français. En 1867, Giuseppe Verdi est au faîte de sa carrière ; il a déjà plus d’une vingtaine d’opéras derrière lui et accepte à contrecœur cette nouvelle commande de l’Opéra de Paris. Après une période très difficile de création, où la pièce ne semble pas trouver sa maturité finale, le maître nous laisse le choix des multiples versions de cet opus magnum. C’est la pièce de Friedrich Schiller, Don Karlos, Infant von Spanien, créée 80 ans plus tôt, qui servit de trame au compositeur et à ses librettistes successifs. Pays de l’honneur et de la démesure, l’Espagne de Philippe II, dominée par l’Inquisition omniprésente, sert de décor aux personnages de l’idéal esthétique du Sturm und Drang de Schiller. Entre sentiments et idéologies, Verdi s’empare de ces personnages pour écarteler les coulisses du pouvoir et dénoncer le fanatisme religieux, mais aussi rendre plus humaines leurs contradictions sinon leurs actions.

La metteure en scène Lydia Steier, qui nous avait offert Les Indes galantes en 2019, revient cette fois armée d’une fresque sur l’absolutisme et la culture du secret. Dans une société dystopique où chaque fait, chaque geste est enregistré et rapporté et peut être utilisé à tout moment contre chacun, les personnages survivent en teintes jaunes. Loin de la vérité et de tout idéalisme, ils sont habités par la peur dans cet univers sombre et claustrophobique où même le roi Philippe II, incarné par la basse russe Dimitry Ulyanov (que l’on retrouve après Guerre et Paix, La Juive et Lady Macbeth de Mtsensk), ne semble pas être seul au pouvoir. Le Marquis de Posa, le célèbre baryton français Stéphane Degout, se transforme en un dangereux politicien chez qui l’opportunisme semble avoir dévoré toute trace d’optimisme, de même que chez l’intrigante Princesse Éboli de la mezzo Suisse romande Ève-Maud Hubeaux, étoile montante du firmament lyrique. Le malheureux couple Don Carlos / Élisabeth de Valois sera interprété sous ces auspices funèbres par les Étasuniens Charles Castronovo et Rachel Willis-Sørensen.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

La presse en parle

«Sur scène, il y a comme une distribution idéale de chanteurs.»
Concerti
«Marc Minkowski porte une production de premier plan au succès global entièrement mérité.»
Avant Scène Opéra
«La direction musicale frappe par […] un sens du théâtre qui fera varier les climats cinq actes durant sans jamais confondre vitesse et animation.»
Diapason
Plage

Don Carlos à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Éclairage
Mardi 12 septembre à 18h30
+

Don Carlos : Avec ou sans « S » ?
Une conférence présentée par Sandro Cometta et Pierre Michot en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
 
Mardi 12 septembre 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

Atelier public
Samedi 23 septembre à 11h
+

Autour de Don Carlos : Atelier découverte mise en scène et chant
 
Le metteur en scène Wissam Arbache, le baryton-basse Joshua Morris ainsi que la pianiste Meta Cerv s’associent pour un atelier public inédit autour de Don Carlos. À travers de nombreux extraits, découvrez l’intrigue et l’univers musical de ce « Grand Opéra » de Verdi qui s’inspire de l’œuvre de Friedrich von Schiller.
 
Samedi 23 septembre 2023 à 11h
À partir de 12 ans, accompagné d’un adulte
CHF 15.- / CHF 10.- tarif jeune
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève
Attention, nombre de places limité !

En coulisse
Dimanche 24 septembre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 24 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

On se renseigne

Dossier avant-spectacle
23-24

Saison 23-24

Programmation
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Crédits photos
Photo d’illustration © GTG / Marc Asekhame
Don Carlos © GTG / Magali Dougados

Iulia Elena Surdu

Soprano

Iulia Elena Surdu s’est formée à l’Université Nationale de Musique de Bucarest et au Conservatoire de musique de Genève. Lauréate de nombreux concours de chant (p.ex. le 1er prix au Wilhelm Stenhammar International Music Competition de Norrköping en 2008, le 3e prix au Concours international de musique de Savonlinna en 2012 et la Mention d’honneur lors du 38e International Maria Callas Grand Prix à Athènes en 2015), elle devient membre de la troupe du Deutsche Oper am Rhein où elle interprète des rôles comme Zerlina dans Don Giovanni (Mozart), Frasquita dans Carmen (Bizet), Sœur Constance dans les Dialogues des Carmélites (Poulenc), Pamina dans Die Zauberflöte (Mozart), le rôle-titre dans Le Rossignol (Stravinsky), Nerine dans Les Paladins (Rameau), Nanetta dans Falstaff (Verdi), Musetta dans La bohème (Puccini) et Walter dans La Wally d’ Alfredo Catalani. Depuis 2015, elle est membre du Chœur du Grand Théâtre de Genève.

Timothée Varon

Baryton

Le baryton breton Timothée Varon a obtenu une licence de Lettres Modernes avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il est lauréat du Concours d’Arles et « Prix Révélation » au Concours Raymond Duffaut — Jeunes Espoirs en 2018, année durant laquelle il est nommé révélation classique de l’ADAMI. Il fait partie de la promotion 2023 de Génération Opéra. Membre de l’Académie de l’Opéra national de Paris, il chante entre autres le rôle de Eisenstein (Die Fledermaus), Enée dans Didon et Énée et Tarquinius dans Le Viol de Lucrèce En dehors de l’Académie, il est Belcore dans L’elisir d’amore, Moralès dans Carmen ou encore Don Giovanni à l’Abbaye de Royaumont, Papageno dans La Flûte enchantée au Festival Opera pa Skäret en Suède, Guglielmo dans Cosí fan tutte à Dijon, Alessio dans La sonnambula à Nice, Argante dans Rinaldo à Avignon et Artemidore/La Haine dans Armide (Lully) à Dijon et Versailles.

© Studio j’adore ce que vous faites.

Edwin Kaye

Basse

La basse britannique Edwin Kaye a acquis une vaste expérience de la scène, ayant obtenu des postes de soliste à l’Opéra d’État de Stara Zagora et à l’Opéra d’État de Ruse, en Bulgarie, juste après ses études au Royal Northern College of Music de Manchester. Parmi les engagements de la saison en cours figurent la reprise du rôle de Colline dans La bohème au Welsh National Opera, la reprise du Commendatore dans Don Giovanni au Scottish Opera et Fafner et Fasolt dans Das Rheingold au Regents Opera. La saison prochaine, il est invité à faire ses débuts au Grange Festival Opera dans La Dame de pique. Il est lauréat du Fulham Opera Robert Presley Verdi Prize 2021. Edwin est aussi soliste dans le répertoire de Mozart, Haendel, Verdi, Schubert, etc. Parmi ses interprétations les plus récentes, citons Mary Magdalene de Stainer, le Requiem de Verdi et le Messie de Haendel.

Benjamin Molonfalean

Baryton-basse

Le baryton-basse Benjamin Molonfalean est né à Targu-Mures, en Roumanie. Après avoir obtenu son diplôme à la Highschool of Arts en 2012 dans sa ville natale, il a été accepté pour étudier à l’Académie royale de musique à Copenhague. Benjamin a obtenu sa licence et sa maîtrise à l’Académie de 2012 à 2017. De 2020 à 2021, Benjamin a enrichi ses compétences en tant que membre de l’Académie de l’Opéra de Malmö. À partir de la saison 2021/22, Benjamin a rejoint l’International Opera Studio à l’Opéra de Zurich. Parmi les productions auxquelles il a participé citons Tosca, Eliogabalo et Serse. En 2022, Benjamin a participé à la production estivale de la Vattnäs Konsertlada de La Flûte enchantée dans le personnage de Sarastro.

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

Joé Bertili

Baryton-basse

Après des études d’ingénieur, Joé Bertili découvre l’art lyrique et entre au Conservatoire de Lyon, puis à la Haute École de Musique de Genève, dans la classe de Stuart Patterson. Il se perfectionne ensuite dans les classes de Maître d’Hedwig Fassbender, Gilles Cachemaille et de Regina Werner. Très vite, il a l’occasion de se produire à l’opéra. Il a également une riche activité de concerts (Messes, oratorio, chant-piano, etc.), aussi bien dans les styles baroques et classiques que romantiques ou du 20e siècle. S’il a beaucoup chanté en Suisse, et notamment au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra de Lausanne, au Victoria Hall, au Bâtiment des Forces Motrices avec l’Orchestre de Chambre de Genève, il se produit également à l’étranger. Entre autres apparitions, on a récemment pu l’entendre à l’Opéra de Toulon, à l’Opéra de Dijon ou encore au Teatro Ouro Verde de Londrina au Brésil. Joé Bertili est par ailleurs finaliste du Concours Voix des Outre-mer à l’Opéra National de Paris en 2020.

Raphaël Hardmeyer

Baryton-basse

Né à Lausanne, le baryton-basse Raphaël Hardmeyer a débuté son parcours musical par l’étude du violon, puis de l’alto, à la fin duquel, il a obtenu le Certificat Supérieur.
À 26 ans, après l’obtention d’un master en droit, il débute ses études de chant au conservatoire de Lausanne auprès de Bertrand Bochud, puis il est admis à la Haute École de Musique de Genève. Parallèlement à ses études, il suit régulièrement des Masterclasses données par Helmut Deutsch, Joseph Loibl, Klaus Mertens, Jadwiga Rapé, Luisa Castellani, Claudio Desderi, Stephan Genz et complète son répertoire avec Lioba Braun. Raphaël Hardmeyer s’est d’abord produit en tant que soliste dans des œuvres de Bach. Il se produit également avec la pianiste belge, Pauline Oreins, avec laquelle il a atteint la finale du Concours Mahler de Genève 2016. Son répertoire s’étend de la musique de la Renaissance et baroque jusqu’au contemporain, en passant par Mozart et Puccini.

Eve-Maud Hubeaux

Mezzo-soprano

De nationalité franco-suisse, Eve-Maud Hubeaux s’est formée à l’Institut Jaques Dalcroze puis au Conservatoire de Lausanne. Elle est notamment révélation classique de l’ADAMI 2012 et premier prix au Concours de chant international Renata Tebaldi 2013. Après ses débuts à l’Opéra de Lausanne, elle est engagée par l’Opéra Studio du Rhin. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Francfort dans le rôle de Waltraute (Die Walküre) et au Festival d’Aix-en-Provence dans L’Enfant et les sortilèges (la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule). Elle se produit sur les plus grandes scènes d’Europe, en France, en Suisse, en Allemagne et en Belgique. En 2018, elle interprète la Princesse Eboli de Don Carlos à l’Opéra national de Lyon, puis Baba-la-Turque de The Rake’s Progess à Bâle, Scozzone (Ascanio de Saint-Saëns) au Théâtre des Nations à Genève, Rinaldo (Armida) avec l’Orchestre de chambre de Bâle et Christophe Rousset. La saison passée, elle se produit notamment sur les scènes du Staatsoper unter den Linden, à l’Opéra de Paris et au Wiener Staatsoper dans Don Carlos, Le Dialogue des Carmélites et Hamlet.

© Philippe Matsas

Stéphane Degout

Baryton
Stéphane Degout est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et a été membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon. Ses débuts dans le rôle de Papageno (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix-en-Provence le lancent sur la scène internationale. Dès lors, il se produit sur les plus grandes scènes lyriques : Opéra de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, ou Opéra Comique, mais aussi Berlin Staatsoper, la Monnaie, le Theater an der Wien, le Royal Opera House Covent Garden, le Lyric Opera Chicago, le Metropolitan Opera de New York, le Teatro alla Scala, le Bayerische Staatsoper, le Nationale Opera à Amsterdam, l’Opernhaus Zurich, ainsi qu’aux festivals de Salzburg, Glyndebourne, Edimbourgh et Aix-en-Provence, à Tokyo et Los Angeles. Stéphane Degout est « Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres » et « Artiste Lyrique de l’année » en 2012 et en 2019 pour les Victoires de la Musique Classique. Il est désigné « Personnalité musicale de l’année 2018 » par l’association professionnelle de la critique de théâtre, musique et danse.

© Jean-Baptiste Millot

Rachel Willis-Sørensen

Soprano

Rachel Willis-Sørensen a étudié à l’Université Brigham Young et a ensuite rejoint le Houston Grand Opera Studio. Elle se produit dans un répertoire varié allant de Mozart à Wagner. Elle a été en troupe au Semperoper de Dresde pendant trois ans et a remporté le Premier prix du concours Operalia en 2014. Elle a notamment chanté Donna Anna (Don Giovanni) au Royal Opera House de Londres, au Metropolitan Opera de New York, au Lyric Opera de Chicago, au Staatsoper de Vienne, au Houston Grand Opera et au Semperoper de Dresde, Hélène (Les Vêpres siciliennes) au Bayerische Staatsoper de Munich, Valentine (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève, Leonora (Il trovatore) au Teatro Regio de Turin et au Gran Teatre del Liceu de Barcelone. En 2021, Rachel Willis-Sørensen a signé un contrat avec Sony Classical, son deuxième album, consacré à Richard Strauss (Les quatre derniers Lieder), est sorti en mars 2023.

© Simon Pauly

 

Leonardo Capalbo

Ténor

Le ténor italien et américain Leonardo Capalbo se forme à la Juilliard School de New York, à l’Académie de musique de Santa Barbara et à l’Académie musicale de Villecroze. Intéressé par un large répertoire, il incarne notamment Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) et Ismaele (Nabucco) à Londres, Lyon et Tokyo, Arturo (La Straniera) au Concertgebouw d’Amsterdam, Alfredo (La traviata) à Barcelone, Genève, Hambourg, Varsovie et Dresde. Dans le répertoire contemporain, il chante dans Powder Her Face à La Monnaie de Bruxelles et à Varsovie, Candide au Staatsoper de Berlin et à Rome et Tom Rakewell dans The Rake’s Progress à Turin. Récemment, il fait ses débuts en Ruggiero (La rondine), Rodolfo (La Bohème) à Baden-Baden et chante en Suède, à Calgary, Hanovre, Madrid et Lyon. Ces dernières années, il se tourne particulièrement vers le répertoire lirico-spinto et aborde les rôles de Gustavo (Un Bal masqué), Cavaradossi (Tosca), Jacopo (I due foscari) et Don José (Carmen), qu’il chante partout dans le monde.

© Adam Ulrich

Charles Castronovo

Ténor

Né à New York, Charles Castronovo fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Beppe (Pagliacci). Il aborde très vite les œuvres de Verdi, Mozart et Donizetti, avant de s’attaquer à des rôles tels que Faust (rôle-titre), Rodolfo (La bohème), Nadir (Les Pêcheurs de perles), Tom Rakewell (The Rake’s Progress) sur les scènes américaines mais aussi dans les grandes maisons d’opéra du « vieux continent ». En 2010, il crée à Los Angeles le rôle-titre de l’opéra de Daniel Catán Il Postino aux côtés de Plácido Domingo. Depuis, il se produit aux festivals de Salzbourg, Aix-en-Provence et Verbier, ainsi qu’aux opéras de Chicago, Vienne, Berlin ou encore Zurich, dans des œuvres telles que La traviata, Die Zauberflöte, La Damnation de Faust, Manon et Carmen. Plus récemment, il intègre les rôles-titre de Werther et Roberto Devereux, de même que Oronte (I Lombardi, Verdi) et Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) à son répertoire.

Mark Schachtsiek

Dramaturge

Mark Schachtsiek est dramaturge indépendant pour le théâtre musical. Pendant ses études, il travaille à plusieurs reprises en tant qu’assistant dramaturge au Staatsoper de Berlin. Il est ensuite engagé au Nationaltheater Weimar pendant deux saisons. Depuis, il collabore régulièrement avec Karsten Wiegand, Cordula Däuper et Eva-Maria Höckmayr ainsi qu’avec Lydia Steier (Die Lustige Witwe de Lehar à Weimar, La Dame de pique de Tchaikovsky au Deutsche Oper am Rhein, Carmen de Bizet à l’opéra de Cologne et La Femme sans ombre au Festival de Baden-Baden). En Suisse il a realisé Le Barbier de Séville de Rossini avec Cordula Däuper et Jenufa de Janáček avec Eva- Maria Höckmayr, toujours à Berne.

© Kirsten Freimann

Ursula Kudrna

Costumière

D’origine autrichienne, Ursula Kudrna est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Depuis 2003, elle a créé des costumes pour le Staatsoper et le Komische Oper  de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Teatro alla Scala de Milan, le théâtre Mikhailovsky à Saint-Petersbourg, le Berliner Ensemble, le théâtre de Brême, le Staatstheater Darmstadt, l’opéra de Cologne, les Wienerfestspiele, le festival de Salzbourg, la Volksbühne de Berlin ou encore le théâtre Maxime Gorki. Elle collabore avec la metteuse en scène Lydia Steier pour Giulio Cesare au Komische Oper de Berlin, Jephta au Winter Oper de Potsdam, Katia Kabanova et Saul au Staatstheater de Oldenbourg, Turandot à l’opéra de Cologne, Un rêve d’Armageddon au Nouveau Théâtre National de Tokyo et Donnerstag aus Licht au théâtre de Bâle – production élue Meilleure Production de l’année en 2016 par le magazine Opernwelt qui a également sacré Ursula Kudrna Costumière de l’année en 2019.

© Thomas Steinlechner

Momme Hinrichs

Scénographe / Vidéaste

Cofondateur du duo artistique fettFilm avec Torge Møller, Momme Hinrichs a joué un rôle majeur dans le développement de la projection vidéo et du rôle des vidéastes dans les théâtres depuis le début des années 2000. Également actif en tant que scénographe et metteur en scène, il propose une symbiose entre la scène et les projections, une fusion entre la musique et l’action scénique. Son travail l’a conduit dans de nombreux festivals européens tels que ceux de Salzbourg, Bayreuth et Bregenz, ainsi que dans les opéras de Berlin, Munich, Oslo, Paris, Copenhague, Amsterdam, Vienne, Budapest, Barcelone et Florence ; sans oublier les théâtres internationaux d’Amérique du Nord, de Chine, d’Inde et du Moyen-Orient. Parmi les distinctions qu’il a reçues figure la plus haute récompense que l’Ukraine octroie en faveur de la culture et des arts : le Prix national Shevchenko, décerné en 2021 à la production du Vaisseau fantôme réalisée pour l’Opéra de Donetsk-Donbass pour laquelle il a conçu les décors et les projections avec fettFilm.

© Pia Clodi

Lydia Steier

Metteuse en scène

Née dans le Connecticut, Lydia Steier s’installe en Allemagne en tant que boursière Fulbright après ses études de chant à l’Oberlin Conservatory of Music dans l’Ohio. Elle se tourne ensuite vers la mise en scène et se voit désignée « nouvelle découverte de l’année » par la Deutschlandradio Kultur pour ses productions de Turandot de Busoni et Pagliacci de Leoncavallo. Par la suite, sa mise en scène de Donnerstag de Stockhausen est sélectionnée par le magazine Opernwelt comme « meilleure mise en scène de la saison 15/16 », tandis que ses productions de Saül (Händel) au Staatstheater d’Oldenbourg et de Perela (Dusapin) au Staatstheater de Mayence sont nominées pour le célèbre prix FAUST-Theater.
Ses mises en scène récentes comptent Giulio Cesare au Komische Oper Berlin, Die Zauberflöte au Salzburger Festspiele, ou encore Les Indes galantes à Genève. En juin 2021, elle connaît un succès sensationnel avec son interprétation de La fanciulla del West à Berlin. Au cours de la saison 2022/23, elle met notamment en scène Salome à Paris et Die Frau ohne Schatten au Festspielhaus de Baden-Baden.

© Sandra Then

William Meinert

Basse

William Meinert a entre autres remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. Il a récemment été diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni, le Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang Vodník dans Rusalka et le Duc dans Roméo et Juliette. En tant qu’artiste en résidence à l’opéra de Santa Fe, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven, les Vêpres de Monteverdi et Le Messie de Haendel. William Meinert fait partie du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé également en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève se compose de plus de quarante chanteuses et chanteurs professionnel­le­s de toutes nationalités, auxquels s’ajoutent, selon les besoins de la programmation, des choristes complémentaires. Ils participent chaque saison aux productions lyriques du Grand Théâtre sous la direction d’Alan Woodbridge.

© Nicolas Schopfer

Marc Mazuir

Baryton

Après des études de chant au CNSM de Paris puis au Conservatoire de Genève, Marc Mazuir démarre sa carrière de soliste au Grand Théâtre de Genève en 1989. Ces dernières années, il chante Dandini (La Cenerentola) en tournée avec l’orchestre de Lille, Figaro (Il barbiere di Siviglia) à Tours, Il Marito (Amelia al Ballo) de Menotti à l’Opéra de Lausanne, à Vichy, à l’Opéra-Comique à Paris, puis à Tours, Germont (La traviata) au Festival des Nuits de La Sainte-Victoire et lors d’une tournée en Suisse, Enrico (Lucia di Lammermoor) et Rigoletto avec Digest Opéra à Avenches, puis Alfio (Cavalleria rusticana) à Yverdon. Il interprète Le Grand-Prêtre (Samson et Dalila) au Teatro Regio de Turin, puis Renato (Un ballo in maschera) à Metz et Darmstadt. En août 2022, Marc Mazuir a interprété Scarpia (Tosca) aux arènes de Martigny avec un grand succès.

Liang Li

Basse

Né en Chine, Liang Li suit des études de chant à Tianjin et Pékin. Il est lauréat de plusieurs prix : concours international de l’ARD de Munich, Voix nouvelles de la Fondation Bertelsmann et Concours International d’Opéra de Shizuoka au Japon. Il a chanté sous la direction de grands chefs, dont Myung Whun Chung, Manfred Honeck, Mariss Jansons, Axel Kober, Jonathan Nott, Zubin Mehta, Simon Rattle, François-Xavier Roth, et joué sous la direction de metteurs en scène tels que Richard Eyre, David Hermann, Barrie Kosky et Alex Ollé. Liang Li se produit sur les grandes scènes internationales comme l’opéra de Hambourg, de Stuttgart, le Deutsche Oper de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra de Paris, le Musikverein de Vienne, le Carnegie Hall de New York, le Festival d’Édimbourg, le Festival de Baden-Baden ou encore le Wiener Festwochen. Il a été nommé « Kammersänger » à l’opéra de Stuttgart.

Marc Minkowski

Chef d’orchestre

Chef d’exception présent sur les scènes les plus prestigieuses, Marc Minkowski poursuit à Genève sa recherche sur le répertoire du grand opéra français, débutée avec Les Huguenots en 2020. Nous avions salué sa présence la même année avec le Messie de Haendel puis en 2022 avec La Juive de Fromental Halévy. Directeur de l’Opéra de Bordeaux de 2016 à 2021, il compte à son répertoire des œuvres allant du baroque au classique ainsi que quelques escapades avec Wagner et Verdi. Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des grands spécialistes de l’opéra français du XIXe siècle. Directeur artistique des Musiciens du Louvre qu’il a fondé en 1982, Marc Minkowski a créé le Festival Ré Majeure sur l’île de Ré (2011), a été directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg (2013 à 2017) et conseiller artistique de l’Ensemble orchestral de Kanazawa au Japon. En 2018, il a été honoré comme chevalier de la Légion d’honneur.

 

© Edouard Brane

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Felice Ross

Éclairagiste

Felice Ross a conçu les lumières de nombreuses productions de théâtre, d’opéra et de danse sur les scènes prestigieuses du monde entier. Elle a notamment conçu des éclairages pour l’Opéra de Tel-Aviv (Le Barbier de Séville, The Medium), l’Opéra national de Varsovie (La Dame de pique, Don Carlo, Ubu Roi, Wozzeck, Le Vaisseau fantôme), l’Opéra de Washington (Andrea Chénier), le Bayerische Staatsoper de Munich (Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Tristan et Isolde), le Palau de les Arts Reina Sofia de Valence (Eugène Onéguine), le Staatsoper Unter den Linden de Berlin (The Rake’s Progress, Sleepless), La Monnaie de Bruxelles (Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni), le Teatro Real de Madrid (Poppea e Nerone), le Festival d’Aix-en-Provence (Le Triomphe du temps et de la désillusion, L’Ange de feu), l’Opéra national de Paris (Iphigénie en Tauride, L’Affaire Makropoulos, Parsifal, Le Roi Roger, Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, Don Carlos et Don Carlo, Lady Macbeth de Mzensk, A Quiet Place), l’Opéra national d’Amsterdam (Wozzeck), le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra de Gand (L’Affaire Makropoulos), le Festival de Salzbourg (Les Bassarides, Elektra et Aida), la Ruhrtriennale (Le Radeau de la Méduse, Pelléas et Mélisande, Evolution avec une musique de Ligeti), l’Opéra national du Rhin et le Bunka Kaikan de Tokyo (Le Pavillon d’or) et le Royal Opera House de Londres (De la Maison des morts). Felice Ross collabore avec Krzysztof Warlikowski pour le théâtre et l’opéra depuis 1998. En 2018, elle a été honorée par Sir Paul McCartney en tant que Compagnon du Liverpool Institute of Performing Arts. Cette saison, elle signe les lumières de Tannhäuser au Staatsoper de Hambourg, Lohengrin et Didon et Énée au Bayerische Staatsoper de Munich.

Julien Henric

Ténor

Révélation lyrique 2018 de l’ADAMI et 2e Prix 2019 des Symphonies d’automne de Mâcon, Julien Henric est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève de 2020 à 2022. Après des études d’ingénierie, il est diplômé du CRR de Lyon puis admis en 2017 au CNSMD de Lyon, dont il sort diplômé en 2020. Lauréat de trois prix au Concours Raymond Duffaut d’Avignon en 2018, il débute dans les rôles de Pâris (La Belle Hélène) à l’Opéra de Dijon et d’Alfredo (La traviata) au Festival Lyrique en Lyonnais. Au cours de la saison 2021-2022, il a fait ses débuts à et à Bordeaux (Don Ottavio/Don Giovanni et Ferrando/Così fan tutte) et au Festival d’Aix-en- Provence (Flavio/ Norma). Cette saison, il se produit au Festival de Ravenne (Don Ottavio), à Rouen (Borsa/Rigoletto puis Tybalt/Roméo et Juliette), à Versailles (Don Ottavio), en concerts à Hambourg puis à Cologne pour Norma (Flavio) et au Festival de Marmande (Alfredo).

© Florent Drillon