Don Carlos

Don Carlos

Opéra de Giuseppe Verdi

Tribune de Genève

« Les oreilles des mélomanes sont définitivement gâtées avec ce Don Carlos »

Aperçu sur scène

Les perles seules brillent sur la couronne,
On n’y voit pas les blessures par lesquelles elle fut conquise

Friedrich Schiller, Don Karlos, Infant von Spanien (1787), II, 5

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Giuseppe Verdi
Livret de Joseph Méry et Camille du Locle d’après Don Carlos de Friedrich von Schiller
Version française en cinq actes, créée le 11 mars 1867 à Paris
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève dans la version parisienne en 1962-1963

Nouvelle production

15, 21, 26 et 28 septembre 2023 — 18h
17 septembre 2023 — 17h
24 septembre 2023 — 15h
Durée : approx. 4h30 avec un entracte inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Marc Minkowski
Mise en scène Lydia Steier
Scénographie et vidéos Momme Hinrichs
Costumes Ursula Kudrna
Lumières Felice Ross
Dramaturgie Mark Schachtsiek
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Don Carlos, Infant d’Espagne Charles Castronovo
Philippe II, roi d’Espagne Dmitry Ulyanov
Élisabeth de Valois Rachel Willis Sørensen
Rodrigue, marquis de Posa Stéphane Degout
La princesse Éboli Eve-Maud Hubeaux
Le Grand Inquisiteur Liang Li
Thibault Ena Pongrac
Un moine William Meinert
Le Comte de Lerme Julien Henric
Une voix céleste Giulia Bolcato
Les Députés de Flandre Raphaël Hardmeyer, Benjamin Molonfalean, Joé Bertili, Edwin Kaye, Marc Mazuir, Timothée Varon
La comtesse d’Aremberg Iulia Elena Surdu

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Avec le soutien de

ALINE FORIEL-DESTEZET


Partenaire de l’ouverture de saison

Œuvre

On ouvre la saison avec le Verdi de la maturité, le Verdi politique puisque c’est avec Don Carlos qu’on attaque. Guidés par le chef Marc Minkowski, pour continuer ensemble l’exploration du continent du Grand Opéra français après Les Huguenots (2020) et La Juive (2022). Même si la dernière œuvre parisienne de Verdi aura rencontré le succès surtout dans sa forme italienne, elle-même traduite en grande partie du français. Cependant la version originale retrouve de plus en plus sa place dans le répertoire des maisons lyriques montrant un Verdi qui s’empare avec génie du style de l’opéra français. En 1867, Giuseppe Verdi est au faîte de sa carrière ; il a déjà plus d’une vingtaine d’opéras derrière lui et accepte à contrecœur cette nouvelle commande de l’Opéra de Paris. Après une période très difficile de création, où la pièce ne semble pas trouver sa maturité finale, le maître nous laisse le choix des multiples versions de cet opus magnum. C’est la pièce de Friedrich Schiller, Don Karlos, Infant von Spanien, créée 80 ans plus tôt, qui servit de trame au compositeur et à ses librettistes successifs. Pays de l’honneur et de la démesure, l’Espagne de Philippe II, dominée par l’Inquisition omniprésente, sert de décor aux personnages de l’idéal esthétique du Sturm und Drang de Schiller. Entre sentiments et idéologies, Verdi s’empare de ces personnages pour écarteler les coulisses du pouvoir et dénoncer le fanatisme religieux, mais aussi rendre plus humaines leurs contradictions sinon leurs actions.

La metteure en scène Lydia Steier, qui nous avait offert Les Indes galantes en 2019, revient cette fois armée d’une fresque sur l’absolutisme et la culture du secret. Dans une société dystopique où chaque fait, chaque geste est enregistré et rapporté et peut être utilisé à tout moment contre chacun, les personnages survivent en teintes jaunes. Loin de la vérité et de tout idéalisme, ils sont habités par la peur dans cet univers sombre et claustrophobique où même le roi Philippe II, incarné par la basse russe Dimitry Ulyanov (que l’on retrouve après Guerre et Paix, La Juive et Lady Macbeth de Mtsensk), ne semble pas être seul au pouvoir. Le Marquis de Posa, le célèbre baryton français Stéphane Degout, se transforme en un dangereux politicien chez qui l’opportunisme semble avoir dévoré toute trace d’optimisme, de même que chez l’intrigante Princesse Éboli de la mezzo Suisse romande Ève-Maud Hubeaux, étoile montante du firmament lyrique. Le malheureux couple Don Carlos / Élisabeth de Valois sera interprété sous ces auspices funèbres par les Étasuniens Charles Castronovo et Rachel Willis-Sørensen.

Préambule

Podcast

Podcast

Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

La presse en parle

«Sur scène, il y a comme une distribution idéale de chanteurs.»
Concerti
«Marc Minkowski porte une production de premier plan au succès global entièrement mérité.»
Avant Scène Opéra
«La direction musicale frappe par […] un sens du théâtre qui fera varier les climats cinq actes durant sans jamais confondre vitesse et animation.»
Diapason
Plage

Don Carlos à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Éclairage
Mardi 12 septembre à 18h30
+

Don Carlos : Avec ou sans « S » ?
Une conférence présentée par Sandro Cometta et Pierre Michot en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
 
Mardi 12 septembre 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

Atelier public
Samedi 23 septembre à 11h
+

Autour de Don Carlos : Atelier découverte mise en scène et chant
 
Le metteur en scène Wissam Arbache, le baryton-basse Joshua Morris ainsi que la pianiste Meta Cerv s’associent pour un atelier public inédit autour de Don Carlos. À travers de nombreux extraits, découvrez l’intrigue et l’univers musical de ce « Grand Opéra » de Verdi qui s’inspire de l’œuvre de Friedrich von Schiller.
 
Samedi 23 septembre 2023 à 11h
À partir de 12 ans, accompagné d’un adulte
CHF 15.- / CHF 10.- tarif jeune
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève
Attention, nombre de places limité !

En coulisse
Dimanche 24 septembre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 24 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

On se renseigne

Dossier avant-spectacle
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Crédits photos
Photo d’illustration © GTG / Marc Asekhame
Don Carlos © GTG / Magali Dougados

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Julia Hansen

Scénographe / Costumière

Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.

La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.

De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.

Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (LAffaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Héne, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.

Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.

© Bianca Hobusch

Aya Wakizono

Mezzo-soprano

Née au Japon, Aya Wakizono est diplômée de l’Université des Arts de Tokyo. Elle a participé à la masterclass de la soprano italienne Mariella Devia à Tokyo en 2011 et atteint la demi-finale du concours international allemand « Neue Stimmen 2013 ». Une bourse du gouvernement japonais lui permet de déménager en Italie pour poursuivre ses études au Conservatoire Arrigo Boito de Parme. Elle intègre l’Accademia Rossiniana du Rossini Opera Festival 2014 à Pesaro, où elle incarne la marquise Melibea dans Le Voyage à Reims. En 2014, elle est membre de l’Accademia del Teatro alla Scala de Milan, où elle a fait ses débuts en dans le rôle d’Angelina dans une version jeune public de La Cenerentola. En 2015 Aya Wakizono chante Meg (Falstaff) au Royal Opera House à Oman. Spécialisée dans le belcanto, on retrouve parmi ses rôles Rosina (Le Barbier de Séville), Angelina (La Cenerentola), Marianna (Il Signor Bruschino), Cherubino (Les Noces de Figaro), Donna Elvira (Don Giovanni) et Dorabella (Cosi fan tutte).

© Jean-Baptiste Millot

Ekaterina Bakanova

Soprano

D’origine russo-ukrainienne, Ekaterina Bakanova a étudié le chant, le piano, et l’accordéon. Lauréate de nombreux prix internationaux, notamment : le Premier Prix du Concours AsLiCo en 2012 pour son interprétation du rôle-titre de Lucia di Lammermoor ; prix Giulietta du meilleur jeune talent féminin au festival des Arènes de Vérone en 2015 ; à Londres, l’Opera Award 2016 de la meilleure jeune chanteuse. Elle se produit sur les grandes scènes internationales : Teatro Real de Madrid, Opéra royal de Versailles, Semperoper de Dresde, Liceu de Barcelone, Opera de Zurich, Covent Garden de Londres où elle triomphe dans le rôle-titre de La Traviata. Elle a travaillé avec des chefs tels que Fabio Luisi, Myung Whun Chung, Jean- Christophe Spinosi et des metteurs en scènes tels que Achim Freyer, Calixto Bieito, Robert Carsen, Richard Eyre, Renaud Doucet. Nommée ambassadrice de la culture italienne en 2020, par le représentant en Italie du parlement européen, elle s’implique également dans de nombreuses actions sociales et de solidarité.

Mert Süngü

Ténor

Né à Istanbul, Mert Süngü se forme au Conservatoire de l’Université Mimar-Sinan de la ville, puis à l’École italienne d’opéra de Bologne. Il suit également des masterclasses, dont celles de George Shirley, Luciana Serra, Rudolf Piernay, Edith Wiens, Francisco Araiza. Il chante Mozart : Ferrando (Cosi fan tutte), Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino (La Flûte enchantée); Rossini : Ilo (Zelmira), Erisso (Maometto Secondo), Argirio (Tancredi), Idreno (Semiramide), Almaviva (Le Barbier de Séville), Don Ramiro (Cenerentola), le Stabat Mater. Mais aussi : Tonio (La Fille du régiment), Lanciotto (Francesca da Rimini), Nadir (Les Pêcheurs de perles). Il a également incarné Alfred (La Chauve-Souris) au Deutsche Oper de Berlin et à Dresde, Gennaro (Lucrezia Borgia) au Capitole de Toulouse, Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre du Châtelet, le Comte Libenskof (Le Voyage à Reims) au Bolchoï de Moscou, ainsi que Raoul (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève.

© Clarissa Lapolla

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Lea Desandre

Mezzo-soprano

D’origine franco-italienne, Lea Desandre étudie à Venise auprès de Sara Mingardo et intègre le Jardin des Voix de William Christie en 2015. Elle est la révélation lyrique des Victoires de la musique classique en 2017 et nommée dans la catégorie artiste lyrique en 2021. Ses 12 années de danse classique viennent compléter sa formation. En 2021, Lea Desandre rencontre un grand succès dans sa prise de rôle de Cherubino (Le nozze di Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence. Rôle repris depuis à l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Zurich, au Liceu de Barcelon et à l’Opéra de Lausanne. Plus récemment, elle chante Cherubino (Le nozze di Figaro) lors des Salzburger Festspiele, Stéphano (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Paris, Dido (Dido & Aeneas) au Teatros del Canal ou encore Annio (La clemenza di Tito) en tournée européenne. Son premier récital enregistré, Amazone (élu Gramophone Editor’s Choice 2021) a été enregistré en exclusivité pour Erato Warner avec l’Ensemble Jupiter, dirigé par Thomas Dunford, et Cecilia Bartoli, Véronique Gens et William Christie en invités.

© Julien Benhamou

Iulia Elena Surdu

Soprano

Iulia Elena Surdu s’est formée à l’Université Nationale de Musique de Bucarest et au Conservatoire de musique de Genève. Lauréate de nombreux concours de chant (p.ex. le 1er prix au Wilhelm Stenhammar International Music Competition de Norrköping en 2008, le 3e prix au Concours international de musique de Savonlinna en 2012 et la Mention d’honneur lors du 38e International Maria Callas Grand Prix à Athènes en 2015), elle devient membre de la troupe du Deutsche Oper am Rhein où elle interprète des rôles comme Zerlina dans Don Giovanni (Mozart), Frasquita dans Carmen (Bizet), Sœur Constance dans les Dialogues des Carmélites (Poulenc), Pamina dans Die Zauberflöte (Mozart), le rôle-titre dans Le Rossignol (Stravinsky), Nerine dans Les Paladins (Rameau), Nanetta dans Falstaff (Verdi), Musetta dans La bohème (Puccini) et Walter dans La Wally d’ Alfredo Catalani. Depuis 2015, elle est membre du Chœur du Grand Théâtre de Genève.

Timothée Varon

Baryton

Le baryton breton Timothée Varon a obtenu une licence de Lettres Modernes avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il est lauréat du Concours d’Arles et « Prix Révélation » au Concours Raymond Duffaut — Jeunes Espoirs en 2018, année durant laquelle il est nommé révélation classique de l’ADAMI. Il fait partie de la promotion 2023 de Génération Opéra. Membre de l’Académie de l’Opéra national de Paris, il chante entre autres le rôle de Eisenstein (Die Fledermaus), Enée dans Didon et Énée et Tarquinius dans Le Viol de Lucrèce En dehors de l’Académie, il est Belcore dans L’elisir d’amore, Moralès dans Carmen ou encore Don Giovanni à l’Abbaye de Royaumont, Papageno dans La Flûte enchantée au Festival Opera pa Skäret en Suède, Guglielmo dans Cosí fan tutte à Dijon, Alessio dans La sonnambula à Nice, Argante dans Rinaldo à Avignon et Artemidore/La Haine dans Armide (Lully) à Dijon et Versailles.

© Studio j’adore ce que vous faites.

Edwin Kaye

Basse

La basse britannique Edwin Kaye a acquis une vaste expérience de la scène, ayant obtenu des postes de soliste à l’Opéra d’État de Stara Zagora et à l’Opéra d’État de Ruse, en Bulgarie, juste après ses études au Royal Northern College of Music de Manchester. Parmi les engagements de la saison en cours figurent la reprise du rôle de Colline dans La bohème au Welsh National Opera, la reprise du Commendatore dans Don Giovanni au Scottish Opera et Fafner et Fasolt dans Das Rheingold au Regents Opera. La saison prochaine, il est invité à faire ses débuts au Grange Festival Opera dans La Dame de pique. Il est lauréat du Fulham Opera Robert Presley Verdi Prize 2021. Edwin est aussi soliste dans le répertoire de Mozart, Haendel, Verdi, Schubert, etc. Parmi ses interprétations les plus récentes, citons Mary Magdalene de Stainer, le Requiem de Verdi et le Messie de Haendel.

Benjamin Molonfalean

Baryton-basse

Le baryton-basse Benjamin Molonfalean est né à Targu-Mures, en Roumanie. Après avoir obtenu son diplôme à la Highschool of Arts en 2012 dans sa ville natale, il a été accepté pour étudier à l’Académie royale de musique à Copenhague. Benjamin a obtenu sa licence et sa maîtrise à l’Académie de 2012 à 2017. De 2020 à 2021, Benjamin a enrichi ses compétences en tant que membre de l’Académie de l’Opéra de Malmö. À partir de la saison 2021/22, Benjamin a rejoint l’International Opera Studio à l’Opéra de Zurich. Parmi les productions auxquelles il a participé citons Tosca, Eliogabalo et Serse. En 2022, Benjamin a participé à la production estivale de la Vattnäs Konsertlada de La Flûte enchantée dans le personnage de Sarastro.

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

Joé Bertili

Baryton-basse

Joé Bertili est diplômé du Conservatoire de Lyon et de la Haute École de Musique de Genève. Il est finaliste du concours des Voix des Outre- Mer à l’Opéra de Paris en 2020. Il chante Leporello dans Don Giovanni (Festival Escales Lyriques de l’Île d’Yeu), Calchas dans La Belle Hélène (Dijon), Haly dans L’Italienne à Alger (Toulon), Le Duc de Vérone dans Roméo et Juliette et Noah dans Noah’s Flood de Britten (Orchestre de Chambre de Genève), Balthazar dans Amahl et les visiteurs du soir (Lausanne), Ogier dans Les Chevaliers de la Table Ronde de Hervé (Avignon, Lausanne), Bartolo dans Les Noces de Figaro (Monthey), Lindorf puis Crespel dans Les Contes d’Hoffmann (Festival Filao à la Martinique puis à La Réunion), Porgy dans Porgy and Bess à l’Opéra de Bordeaux et participe à de nombreux concerts lyriques (Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Guadeloupe).

Raphaël Hardmeyer

Baryton-basse

Né à Lausanne, le baryton-basse Raphaël Hardmeyer a débuté son parcours musical par l’étude du violon, puis de l’alto, à la fin duquel, il a obtenu le Certificat Supérieur.
À 26 ans, après l’obtention d’un master en droit, il débute ses études de chant au conservatoire de Lausanne auprès de Bertrand Bochud, puis il est admis à la Haute École de Musique de Genève. Parallèlement à ses études, il suit régulièrement des Masterclasses données par Helmut Deutsch, Joseph Loibl, Klaus Mertens, Jadwiga Rapé, Luisa Castellani, Claudio Desderi, Stephan Genz et complète son répertoire avec Lioba Braun. Raphaël Hardmeyer s’est d’abord produit en tant que soliste dans des œuvres de Bach. Il se produit également avec la pianiste belge, Pauline Oreins, avec laquelle il a atteint la finale du Concours Mahler de Genève 2016. Son répertoire s’étend de la musique de la Renaissance et baroque jusqu’au contemporain, en passant par Mozart et Puccini.

Eve-Maud Hubeaux

Mezzo-soprano

De nationalité franco-suisse, Eve-Maud Hubeaux s’est formée à l’Institut Jaques Dalcroze puis au Conservatoire de Lausanne. Elle est notamment révélation classique de l’ADAMI 2012 et premier prix au Concours de chant international Renata Tebaldi 2013. Après ses débuts à l’Opéra de Lausanne, elle est engagée par l’Opéra Studio du Rhin. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Francfort dans le rôle de Waltraute (Die Walküre) et au Festival d’Aix-en-Provence dans L’Enfant et les sortilèges (la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule). Elle se produit sur les plus grandes scènes d’Europe, en France, en Suisse, en Allemagne et en Belgique. En 2018, elle interprète la Princesse Eboli de Don Carlos à l’Opéra national de Lyon, puis Baba-la-Turque de The Rake’s Progess à Bâle, Scozzone (Ascanio de Saint-Saëns) au Théâtre des Nations à Genève, Rinaldo (Armida) avec l’Orchestre de chambre de Bâle et Christophe Rousset. La saison passée, elle se produit notamment sur les scènes du Staatsoper unter den Linden, à l’Opéra de Paris et au Wiener Staatsoper dans Don Carlos, Le Dialogue des Carmélites et Hamlet.

© Philippe Matsas

Stéphane Degout

Baryton
Stéphane Degout est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et a été membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon. Ses débuts dans le rôle de Papageno (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix-en-Provence le lancent sur la scène internationale. Dès lors, il se produit sur les plus grandes scènes lyriques : Opéra de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, ou Opéra Comique, mais aussi Berlin Staatsoper, la Monnaie, le Theater an der Wien, le Royal Opera House Covent Garden, le Lyric Opera Chicago, le Metropolitan Opera de New York, le Teatro alla Scala, le Bayerische Staatsoper, le Nationale Opera à Amsterdam, l’Opernhaus Zurich, ainsi qu’aux festivals de Salzburg, Glyndebourne, Edimbourgh et Aix-en-Provence, à Tokyo et Los Angeles. Stéphane Degout est « Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres » et « Artiste Lyrique de l’année » en 2012 et en 2019 pour les Victoires de la Musique Classique. Il est désigné « Personnalité musicale de l’année 2018 » par l’association professionnelle de la critique de théâtre, musique et danse.

© Jean-Baptiste Millot

Rachel Willis-Sørensen

Soprano

Rachel Willis-Sørensen a étudié à l’Université Brigham Young et a ensuite rejoint le Houston Grand Opera Studio. Elle se produit dans un répertoire varié allant de Mozart à Wagner. Elle a été en troupe au Semperoper de Dresde pendant trois ans et a remporté le Premier prix du concours Operalia en 2014. Elle a notamment chanté Donna Anna (Don Giovanni) au Royal Opera House de Londres, au Metropolitan Opera de New York, au Lyric Opera de Chicago, au Staatsoper de Vienne, au Houston Grand Opera et au Semperoper de Dresde, Hélène (Les Vêpres siciliennes) au Bayerische Staatsoper de Munich, Valentine (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève, Leonora (Il trovatore) au Teatro Regio de Turin et au Gran Teatre del Liceu de Barcelone. En 2021, Rachel Willis-Sørensen a signé un contrat avec Sony Classical, son deuxième album, consacré à Richard Strauss (Les quatre derniers Lieder), est sorti en mars 2023.

© Simon Pauly

 

Leonardo Capalbo

Ténor

Le ténor italien et américain Leonardo Capalbo se forme à la Juilliard School de New York, à l’Académie de musique de Santa Barbara et à l’Académie musicale de Villecroze. Intéressé par un large répertoire, il incarne notamment Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) et Ismaele (Nabucco) à Londres, Lyon et Tokyo, Arturo (La Straniera) au Concertgebouw d’Amsterdam, Alfredo (La traviata) à Barcelone, Genève, Hambourg, Varsovie et Dresde. Dans le répertoire contemporain, il chante dans Powder Her Face à La Monnaie de Bruxelles et à Varsovie, Candide au Staatsoper de Berlin et à Rome et Tom Rakewell dans The Rake’s Progress à Turin. Récemment, il fait ses débuts en Ruggiero (La rondine), Rodolfo (La Bohème) à Baden-Baden et chante en Suède, à Calgary, Hanovre, Madrid et Lyon. Ces dernières années, il se tourne particulièrement vers le répertoire lirico-spinto et aborde les rôles de Gustavo (Un Bal masqué), Cavaradossi (Tosca), Jacopo (I due foscari) et Don José (Carmen), qu’il chante partout dans le monde.

© Adam Ulrich

Charles Castronovo

Ténor

Né à New York, Charles Castronovo fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Beppe (Pagliacci). Il aborde très vite les œuvres de Verdi, Mozart et Donizetti, avant de s’attaquer à des rôles tels que Faust (rôle-titre), Rodolfo (La bohème), Nadir (Les Pêcheurs de perles), Tom Rakewell (The Rake’s Progress) sur les scènes américaines mais aussi dans les grandes maisons d’opéra du « vieux continent ». En 2010, il crée à Los Angeles le rôle-titre de l’opéra de Daniel Catán Il Postino aux côtés de Plácido Domingo. Depuis, il se produit aux festivals de Salzbourg, Aix-en-Provence et Verbier, ainsi qu’aux opéras de Chicago, Vienne, Berlin ou encore Zurich, dans des œuvres telles que La traviata, Die Zauberflöte, La Damnation de Faust, Manon et Carmen. Plus récemment, il intègre les rôles-titre de Werther et Roberto Devereux, de même que Oronte (I Lombardi, Verdi) et Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) à son répertoire.

Mark Schachtsiek

Dramaturge

Mark Schachtsiek est dramaturge indépendant pour le théâtre musical. Pendant ses études, il travaille à plusieurs reprises en tant qu’assistant dramaturge au Staatsoper de Berlin. Il est ensuite engagé au Nationaltheater Weimar pendant deux saisons. Depuis, il collabore régulièrement avec Karsten Wiegand, Cordula Däuper et Eva-Maria Höckmayr ainsi qu’avec Lydia Steier (Die Lustige Witwe de Lehar à Weimar, La Dame de pique de Tchaikovsky au Deutsche Oper am Rhein, Carmen de Bizet à l’opéra de Cologne et La Femme sans ombre au Festival de Baden-Baden). En Suisse il a realisé Le Barbier de Séville de Rossini avec Cordula Däuper et Jenufa de Janáček avec Eva- Maria Höckmayr, toujours à Berne.

© Kirsten Freimann

Ursula Kudrna

Costumière

D’origine autrichienne, Ursula Kudrna est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Depuis 2003, elle a créé des costumes pour le Staatsoper et le Komische Oper  de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Teatro alla Scala de Milan, le théâtre Mikhailovsky à Saint-Petersbourg, le Berliner Ensemble, le théâtre de Brême, le Staatstheater Darmstadt, l’opéra de Cologne, les Wienerfestspiele, le festival de Salzbourg, la Volksbühne de Berlin ou encore le théâtre Maxime Gorki. Elle collabore avec la metteuse en scène Lydia Steier pour Giulio Cesare au Komische Oper de Berlin, Jephta au Winter Oper de Potsdam, Katia Kabanova et Saul au Staatstheater de Oldenbourg, Turandot à l’opéra de Cologne, Un rêve d’Armageddon au Nouveau Théâtre National de Tokyo et Donnerstag aus Licht au théâtre de Bâle – production élue Meilleure Production de l’année en 2016 par le magazine Opernwelt qui a également sacré Ursula Kudrna Costumière de l’année en 2019.

© Thomas Steinlechner

Momme Hinrichs

Scénographe / Vidéaste

Cofondateur du duo artistique fettFilm avec Torge Møller, Momme Hinrichs a joué un rôle majeur dans le développement de la projection vidéo et du rôle des vidéastes dans les théâtres depuis le début des années 2000. Également actif en tant que scénographe et metteur en scène, il propose une symbiose entre la scène et les projections, une fusion entre la musique et l’action scénique. Son travail l’a conduit dans de nombreux festivals européens tels que ceux de Salzbourg, Bayreuth et Bregenz, ainsi que dans les opéras de Berlin, Munich, Oslo, Paris, Copenhague, Amsterdam, Vienne, Budapest, Barcelone et Florence ; sans oublier les théâtres internationaux d’Amérique du Nord, de Chine, d’Inde et du Moyen-Orient. Parmi les distinctions qu’il a reçues figure la plus haute récompense que l’Ukraine octroie en faveur de la culture et des arts : le Prix national Shevchenko, décerné en 2021 à la production du Vaisseau fantôme réalisée pour l’Opéra de Donetsk-Donbass pour laquelle il a conçu les décors et les projections avec fettFilm.

© Pia Clodi

Lydia Steier

Metteuse en scène

Née dans le Connecticut, Lydia Steier s’installe en Allemagne en tant que boursière Fulbright après ses études de chant à l’Oberlin Conservatory of Music dans l’Ohio. Elle se tourne ensuite vers la mise en scène et se voit désignée « nouvelle découverte de l’année » par la Deutschlandradio Kultur pour ses productions de Turandot de Busoni et Pagliacci de Leoncavallo. Par la suite, sa mise en scène de Donnerstag de Stockhausen est sélectionnée par le magazine Opernwelt comme « meilleure mise en scène de la saison 15/16 », tandis que ses productions de Saül (Händel) au Staatstheater d’Oldenbourg et de Perela (Dusapin) au Staatstheater de Mayence sont nominées pour le célèbre prix FAUST-Theater.
Ses mises en scène récentes comptent Giulio Cesare au Komische Oper Berlin, Die Zauberflöte au Salzburger Festspiele, ou encore Les Indes galantes à Genève. En juin 2021, elle connaît un succès sensationnel avec son interprétation de La fanciulla del West à Berlin. Au cours de la saison 2022/23, elle met notamment en scène Salome à Paris et Die Frau ohne Schatten au Festspielhaus de Baden-Baden.

© Sandra Then

Nicola Alaimo

Baryton

Prix Abbiati 2016, Nicola Alaimo se produit sur les grandes scènes lyriques internationales (Metropolitan Opera, La Scala de Milan, Teatro Regio de Turin, Festival de Salzbourg, La Monnaie, Concertgebouw, Royal Opera House de Londres, Teatro Real de Madrid, Deutsche Oper de Berlin) et est régulièrement invité au Festival Rossini de Pesaro, ou il interprète notablement le rôle-titre de Guillaume Tell. Parmi ses engagements récents, citons une tournée de La Cenerentola, Simon Boccanegra (rôle-titre) à Anvers, Adriana Lecouvreur à Palerme, La Forza del Destino au Metropolitan Opera, La Bohème à Bologne, Le Comte Ory et Il Pirata à La Scala de Milan. Il s’est produit aux Arènes de Vérone dans Il barbiere di Siviglia puis dans Simon Boccanegra à l’Opéra national de Paris. Il s’est produit en tournée et a récemment enregistré son CD d’airs de Rossini, « Largo al Factotum », publié par Bongiovanni. Ses engagements futurs comprennent Falstaff à Venise et Tokyo, L’italiana in Algeri et La Cenerentola à Zurich, I Due Foscari à Chicago et Guillaume Tell à Liège. Il a cloturé la saison 2022– 2023 du Grand Théâtre dans le rôle- titre du Nabucco de Christiane Jatahy.

© Stage Door Artists Management

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Szymon Brzóska

Compositeur

Le travail du créateur musical polonais explore la synergie entre musique, mouvement et image. Son langage musical, entre l’avant-garde contemporaine et la tonalité élargie avec une touche de minimalisme, est néanmoins profondément ancré dans la tradition classique. Sa musique crée un monde de couleurs diverses, d’atmosphères spécifiques, d’émotions intimes et personnelles et de conditions spirituelles. Compositeur chevronné de musique pour la danse, il a travaillé avec des chorégraphes comme Sidi Larbi Cherkaoui, David Dawson, Maria Pages et Vladimir Malakhov ; des orchestres renommés (Staatskapelle Dresden, Het Balletorkest) et des compagnies de danse réputées (Het Nationale Ballet, Semperoper Ballett, Cedar Lake Company, Eastman). Ses compositions ont été jouées au Sadler’s Wells Theatre, à l’opéra de Sydney, au Lincoln Centre et au BAM à New York, au Semperoper de Dresde ainsi qu’au Festival d’Avignon.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Marc Mazuir

Baryton

Après des études de chant au CNSM de Paris puis au Conservatoire de Genève, Marc Mazuir démarre sa carrière de soliste au Grand Théâtre de Genève en 1989. Ces dernières années, il chante Dandini (La Cenerentola) en tournée avec l’orchestre de Lille, Figaro (Il barbiere di Siviglia) à Tours, Il Marito (Amelia al Ballo) de Menotti à l’Opéra de Lausanne, à Vichy, à l’Opéra-Comique à Paris, puis à Tours, Germont (La traviata) au Festival des Nuits de La Sainte-Victoire et lors d’une tournée en Suisse, Enrico (Lucia di Lammermoor) et Rigoletto avec Digest Opéra à Avenches, puis Alfio (Cavalleria rusticana) à Yverdon. Il interprète Le Grand-Prêtre (Samson et Dalila) au Teatro Regio de Turin, puis Renato (Un ballo in maschera) à Metz et Darmstadt. En août 2022, Marc Mazuir a interprété Scarpia (Tosca) aux arènes de Martigny avec un grand succès.

Liang Li

Basse

Né en Chine, Liang Li suit des études de chant à Tianjin et Pékin. Il est lauréat de plusieurs prix : concours international de l’ARD de Munich, Voix nouvelles de la Fondation Bertelsmann et Concours International d’Opéra de Shizuoka au Japon. Il a chanté sous la direction de grands chefs, dont Myung Whun Chung, Manfred Honeck, Mariss Jansons, Axel Kober, Jonathan Nott, Zubin Mehta, Simon Rattle, François-Xavier Roth, et joué sous la direction de metteurs en scène tels que Richard Eyre, David Hermann, Barrie Kosky et Alex Ollé. Liang Li se produit sur les grandes scènes internationales comme l’opéra de Hambourg, de Stuttgart, le Deutsche Oper de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra de Paris, le Musikverein de Vienne, le Carnegie Hall de New York, le Festival d’Édimbourg, le Festival de Baden-Baden ou encore le Wiener Festwochen. Il a été nommé « Kammersänger » à l’opéra de Stuttgart.

Marc Minkowski

Chef d’orchestre

Chef d’exception présent sur les scènes les plus prestigieuses, Marc Minkowski poursuit à Genève sa recherche sur le répertoire du grand opéra français, débutée avec Les Huguenots en 2020. Nous avions salué sa présence la même année avec le Messie de Haendel puis en 2022 avec La Juive de Fromental Halévy. Directeur de l’Opéra de Bordeaux de 2016 à 2021, il compte à son répertoire des œuvres allant du baroque au classique ainsi que quelques escapades avec Wagner et Verdi. Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des grands spécialistes de l’opéra français du XIXe siècle. Directeur artistique des Musiciens du Louvre qu’il a fondé en 1982, Marc Minkowski a créé le Festival Ré Majeure sur l’île de Ré (2011), a été directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg (2013 à 2017) et conseiller artistique de l’Ensemble orchestral de Kanazawa au Japon. En 2018, il a été honoré comme chevalier de la Légion d’honneur.

 

© Edouard Brane

Stéphanie d’Oustrac

Mezzo-soprano

Après ses débuts avec Les Arts Florissants et William Christie, elle incarne des héroïnes baroques, notamment Médée de Charpentier, Armide et Atys de Lully. Véritable tragédienne, elle s’épanouit aussi dans des rôles comme Carmen, Sesto (La clemenza di Tito), Rosine (Il barbiere di Siviglia), Charlotte (Werther), Phèdre (Hippolyte et Aricie) et Cassandre (Les Troyens). En 2002, elle est nommée « Révélation artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique, en 2010, elle remporte le prix Gramophone Editor’s Choice pour son CD de Haydn, elle est nommée aux International Opera Award 2022, catégorie « Female singer ». Elle est l’invitée régulière des grands festivals et des grandes scènes d’opéra. En 2022, pour le Grand Théâtre, elle tient le rôle-titre de Maria Stuarda, sur une mise en scène de Mariame Clément, dans la trilogie des Tudor qui sera clôturée cette saison.

© Jean-Baptiste Millot

Edgardo Rocha

Ténor

Musicien polyvalent, Edgardo Rocha étudie le piano, la direction et le chant à Montevideo, puis en Italie, avant de faire ses débuts en Gianni di Parigi au Festival de Martina Franca en 2010. Spécialiste du répertoire rossinien, il chante L’italiana in Algeri, Le Comte Ory, Il turco in Italia, La gazza ladra, Il barbiere di Siviglia et Belfiore dans Il viaggio a Reims à Vienne, Madrid, Naples, Zurich, Dresde et Hambourg, de même que La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il se produit aussi en Iago dans Otello à La Scala, dans Don Pasquale, I puritani et Les Pêcheurs de perles à Nancy, Stuttgart et Florence. Il chante La Cenerentola à Stuttgart, Séville, Lausanne, Monte-Carlo, en tournée européenne aux côtés de Cecilia Bartoli. Familier du public romand pour ses prestations dans Il barbiere di Siviglia à Lausanne, il fait également ses débuts sur la scène genevoise dans La Cenerentola en 20-21, puis dans Anna Bolena en 21-22 et, en 22-23 dans L’Éclair et dans le rôle de Leicester dans Maria Stuarda.

Elsa Dreisig

Soprano

De nationalité franco-danoise, Elsa Dreisig fait ses études au CNSM de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le « Premier Prix féminin » au concours Operalia-Plácido Domingo. Elle est par ailleurs nommée « Jeune artiste de l’année » par le magazine Opernwelt et « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique classique. De 2015 à 2017, elle est membre de l’Opéra Studio du Staatsoper de Berlin. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris (Pamina), à l’Opéra de Zürich (Musetta, La Bohème), au Festival d’Aix-en-Provence (Micaëla, Carmen) et à (Anna Bolena 21/22) ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle à Berlin, Salzbourg, Lucerne et à Paris (La Création de Haydn). En 2023, elle fait ses débuts sur la scène du Wiener Statsoper où elle interprète au pied levé le rôle- titre Manon ainsi qu’à la Scala de Milan en tant que la comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro. En 2024, elle débute Mimi dans La Bohème à Trondheim en Norvège et se produit dans la Trilogie Tudors au Grand Théâtre pour une prise de rôle d’Elisabetta (Robert Devereux) et une reprise d’Ana Bolena et d’Elisabette (Maria Starda).

Ulrik Gad

Éclairagiste

Originaire du Danemark, Ulrik Gad est diplômé de l’École nationale danoise des arts du spectacle de Copenhague, où il a enseigné le design de lumières de 2009 à 2017. Il met son savoir à la disposition d’une grande variété d’arts, de la scène au cinéma, en passant par l’architecture. Très actif en Scandinavie, Ulrik Gad éclaire les scènes du Théâtre Royal de Copenhague, du Théâtre de Aarhus, des Opéras de Göteborg et Malmö, ainsi que le Théâtre dramatique royal de Stockholm. À l’opéra, il éclaire La bohème, Madama Butterfly et Don Giovanni à Copenhague, où il collabore également avec Michael Thalheimer ou Katie Mitchell pour des productions théâtrales, ainsi que Der fliegende Holländer et Die Zauberflöte au Norrlandsoperan (Suède). Il a collaboré avec Mariame Clément sur la Trilogie Tudors au Grand Théâtre de Genève.

Julia Hansen

Scénographe / Costumière

Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.

La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.

De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.

Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (LAffaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Héne, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.

Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.

© Bianca Hobusch

Mariame Clément

Metteuse en scène

Diplômée en lettres et histoire de l’art de l’École normale supérieure de Paris, Mariame Clément achève un doctorat sur la miniature médiévale persane tout en effectuant ses premiers stages au Staatsoper Unter den Linden. Elle signe sa première mise en scène en 2004 avec Il signor Bruschino/ Gianni Schicchi à l’Opéra de Lausanne, avec des décors et costumes de Julia Hansen. Depuis, le binôme enchaîne les mises en scène, de l’Opéra de Paris au Covent Garden, en passant par Dresde, Berne et Athènes, dans des créations comme Les Pigeons d’argile de Philippe Hurel (Toulouse, 2014) à des redécouvertes comme Barkouf d’Offenbach (Opéra National du Rhin, 2018), prix de la meilleure redécouverte aux Opera Awards 2019. En 2020, sa production de Don Quichotte pour le Festival de Bregenz remporte le prix de la meilleure production de l’année au Österreichischer Musiktheaterpreis. Elle a récemment mis en scène Maria Stuarda et Robert Devereux au Grand Théâtre de Genève, deuxième et troisième volet d’une trilogie entamée avec Anna Bolena en 2021.

© Elisa Haberer

Stefano Montanari

Chef d’orchestre

Diplômé de violon et de piano, Stefano Montanari se spécialise en musique de chambre à Florence et à Lugano. De 1995 à 2012, il est violon solo de l’Accademia Bizantina de Ravenne, dirigée par Ottavio Dantone avec laquelle il se produit dans le monde entier. Il enseigne à l’Académie internationale de musique Claudio- Abbado de Milan et publie une méthode de violon baroque. En parallèle, il mène une carrière de chef d’orchestre au Teatro Donizetti de Bergame, à la Fenice de Venise, et dirige dès lors dans le monde entier : à Novare, Mantoue, Saint- Jacques-de-Compostelle, Toronto et aux Arènes de Vérone, comme au Théâtre Bolchoï de Moscou. Il se produit également au clavier, accompagnant et dirigeant du clavecin ou du pianoforte et participe à un projet d’édition critique d’opéras du XIXe siècle mené par la Haute École des Arts de Berne. Il a obtenu un Diapason d’or pour son enregistrement des Sonates pour violon op. 5 de Corelli et son album « O Solitude », avec Andreas Scholl et l’Accademia Bizantina, a été nommé pour les Grammy Awards 2012.

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.

Damien Jalet

Chorégraphe

Le chorégraphe et danseur indépendant franco-belge circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d’autres disciplines telles les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Il a travaillé pour les ballets C de la B, Sasha Waltz, Chunky Move, Eastman, NYDC, Hessisches Staatsballett, le Ballet de l’Opéra national de Paris, etc. Pour la scène, il a notamment créé : Babel(words) (2013) ; Boléro (2013); Inked (2013) ; Les Médusés (2013) ; YAMA (2014) ; Gravity Fatigue (2015) ; VESSEL (2015) ; Thr(o)ugh (2016) ; SKID (2017) ; Pelléas et Mélisande (2018) ; Omphalos (2018). À l’écran, il collabore avec le réalisateur Gilles Delmas pour créer The Ferryman en 2016, avec la participation de Marina Abramović et Ryūichi Sakamoto, film présenté lors de la Biennale de Venise en 2017. En 2018, il signe la chorégraphie du remake Suspiria de Luca Guadagnino. L’année suivante il chorégraphie le film Anima de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke qui en a également composé la musique ; l’œuvre est nominée aux Grammy Awards en tant que « Meilleur film musical ». Dernièrement, il crée Brise-Lames (2020) pour le Ballet de l’Opéra national de Paris avec le plasticien JR, le pianiste Koki Nakano et le danseur Aimilios Arapoglou ; en collaboration avec l’artiste Kohei Nawa avec qui il avait créé VESSEL, il signe le film Mist pour le NDT1 puis crée Planet[wanderer] à Chaillot — Théâtre national de la Danse (2021); il crée Kites (2022) pour la GöteborgsOperans Danskompani. Il a par ailleurs collaboré sur certaines séquences de la tournée théâtrale 2019-2020 de Madonna, Madame X et officie en tant que chorégraphe et creative advisor sur sa tournée évènement 2023/2024 The Celebration Tour. En 2023, il signe la chorégraphie du film Emilia Perez, première comédie musicale de Jacques Audiard (sortie attendue en 2024). Damien Jalet est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2022.

© Joel Saget

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer

Felice Ross

Éclairagiste

Felice Ross a conçu les lumières de nombreuses productions de théâtre, d’opéra et de danse sur les scènes prestigieuses du monde entier. Elle a notamment conçu des éclairages pour l’Opéra de Tel-Aviv (Le Barbier de Séville, The Medium), l’Opéra national de Varsovie (La Dame de pique, Don Carlo, Ubu Roi, Wozzeck, Le Vaisseau fantôme), l’Opéra de Washington (Andrea Chénier), le Bayerische Staatsoper de Munich (Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Tristan et Isolde), le Palau de les Arts Reina Sofia de Valence (Eugène Onéguine), le Staatsoper Unter den Linden de Berlin (The Rake’s Progress, Sleepless), La Monnaie de Bruxelles (Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni), le Teatro Real de Madrid (Poppea e Nerone), le Festival d’Aix-en-Provence (Le Triomphe du temps et de la désillusion, L’Ange de feu), l’Opéra national de Paris (Iphigénie en Tauride, L’Affaire Makropoulos, Parsifal, Le Roi Roger, Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, Don Carlos et Don Carlo, Lady Macbeth de Mzensk, A Quiet Place), l’Opéra national d’Amsterdam (Wozzeck), le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra de Gand (L’Affaire Makropoulos), le Festival de Salzbourg (Les Bassarides, Elektra et Aida), la Ruhrtriennale (Le Radeau de la Méduse, Pelléas et Mélisande, Evolution avec une musique de Ligeti), l’Opéra national du Rhin et le Bunka Kaikan de Tokyo (Le Pavillon d’or) et le Royal Opera House de Londres (De la Maison des morts). Felice Ross collabore avec Krzysztof Warlikowski pour le théâtre et l’opéra depuis 1998. En 2018, elle a été honorée par Sir Paul McCartney en tant que Compagnon du Liverpool Institute of Performing Arts. Cette saison, elle signe les lumières de Tannhäuser au Staatsoper de Hambourg, Lohengrin et Didon et Énée au Bayerische Staatsoper de Munich.

Julien Henric

Ténor

D’origine lyonnaise, Julien Henric étudie le théâtre et le chant dans sa ville natale. En 2018, il est nommé révélation lyrique de l’ADAMI. Membre du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève de 2020 à 2022, Julien Henric y a incarné les rôles de l’Adjudant de Koutouzov (Guerre et Paix), un jeune serviteur (Elektra), Pong (Turandot) et Janek Prus (L’Affaire Makropoulos). La saison 2023-2024 de Julien Henric est marquée par ses nombreux débuts : au Festival de Bergame dans Lucia di Lammermoor (Arthur Bucklaw), à l’Opéra d’Avignon dans La Flûte Enchantée (Tamino), à l’Opéra national du Rhin dans Guercoeur (Heurtal), à l’Opéra national de Grèce pour Pénélope (Ulysse), à l’Opéra de Saint-Étienne pour la 9e Symphonie de Beethoven ainsi qu’au Festival d’Auvers-sur-Oise dans la Petite Messe solennelle de Rossini. Il est également de retour à l’Opéra National de Paris dans The Exterminating Angel (Lucas), ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève dans Don Carlos (Le Comte de Lerme).

© Florent Drillon