Justice

Justice

Opéra de Hèctor Parra

Tribune de Genève

« Une secousse scénique ! »

Aperçu sur scène

Je considère Justice comme un travail mémoriel. Un exercice contre l’oubli en même temps qu’une manifestation de la vérité.

Fiston Mwanza Mujila

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Hèctor Parra
Livret de Fiston Mwanza Mujila d’après un scénario de Milo Rau

Création mondiale

Nouvelle production en coproduction avec le Festival Tangente et le Festspielhaus St. Pölten

22, 26 janvier 2024 — 20h
24 janvier 2024 — 19h
28 janvier 2024 — 15h

Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 1h40 sans entracte*

Avertissement : le spectacle contient des images et des scènes pouvant heurter la sensibilité des spectateur·rice·s.
Âge conseillé dès 16 ans.

DISTRIBUTION
Direction musicale Titus Engel
Mise en scène Milo Rau
Scénographie Anton Lukas
Costumes Cedric Mpaka
Lumières Jürgen Kolb
Vidéos Moritz von Dungern
Dramaturgie Clara Pons
Dramaturgie Giacomo Bisordi
Direction des chœurs Mark Biggins

Le Directeur Peter Tantsits
Femme du Directeur Idunnu Münch
Chauffard Katarina Bradić
Prêtre Willard White
Jeune Prêtre Simon Shibambu
Jeune homme Serge Kakudji
Avocate Lauren Michelle
Mère Axelle Fanyo
Librettiste Fiston Mwanza Mujila
Survivant Joseph Kumbela

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
avec la participation de Kojack Kossakamvwe

Avec le soutien de

Fondation Leenards

*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification

Œuvre

La deuxième incursion dans l’opéra du plus connu des metteurs en scène suisses Milo Rau – après une Clémence de Titus donnée en streaming pendant la pandémie – ne pouvait pas échapper à sa recherche de la forme théâtrale comme discours politique sur le monde actuel. Nous sommes en République démocratique du Congo. Février 2019. Un camion-citerne transportant de l’acide percute un bus sur une route du Katanga, entre Lubumbashi et Kolwezi. Résultat : plus de vingt morts et de nombreux blessés. L’acide coule jusqu’à la rivière avoisinante, ce même acide qui est utilisé dans le traitement des minerais tandis que l’infrastructure routière de cette région minière au sud du Congo est, soit en mauvais état, soit inexistante. Choisissant un événement impliquant une multinationale suisse en RDC, voici une œuvre chorale et élégiaque sur le destin de ce village, de ces destins étripés et, au-delà, une réflexion sur les forces du bien et du mal et les intérêts des uns et des autres. Entre ONG et multinationales, pouvoirs politiques et populations locales, l’imbroglio de la responsabilité semble bien raffiné… Fantômes et victimes, coupables et faux-coupables se mêlent aux mythes et légendes de cette terre aussi riche en récits qu’en minerais dans cette danse macabre animée par le livret de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila et du metteur en scène.

Quant au compositeur catalan Hèctor Parra, on ne compte plus ses adaptations si fournies musicalement d’ouvrages littéraires vers la forme lyrique. Citons comme exemple Les Bienveillantes, opéra basé sur le roman homonyme de Jonathan Littell, créé à Anvers en 2019. Sa musique résiste à incorporer le bruit à l’état pur et se construit à la limite du plaisir et de la douleur. Sa force vous prend aux tripes tandis que sa capacité évocatrice et expressive s’écrit dans un langage poli et une architecture compacte. Les créations de Milo Rau, essayiste, réalisateur et metteur en scène, sont nourries d’enquêtes sociohistoriques et documentaires. Il a fondé son propre format théâtral entre le genre du théâtre narratif et le tribunal. En 2015, Rau a ainsi réuni 60 témoins et experts dans la zone de la guerre civile congolaise pour son Tribunal du Congo, un de ses projets de théâtre politique les plus ambitieux.

Aux côtés du ténor étasunien Peter Tantsits, qui avait déjà chanté le rôle de Max Aue dans Les Bienveillantes du même Parra, on trouve des chanteurs castés sur mesure pour cette création, depuis la légende Willard White jusqu’au jeune contre-ténor congolais – originaire de Kolwezi – Serge Kakudji, connu, entre autres, pour son spectacle avec Alain Platel Coup fatal. Le Zurichois Titus Engel, grand spécialiste de musique contemporaine, qui avait conduit avec brio la machine Einstein on the Beach en 2019, fera sans nul doute scintiller cette nouvelle partition, accompagné de quelques accents de rumba congolaise…

Préambule

Podcast

Podcast

Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Mag

grand théâtre magazine n°18 – Les nouveaux pouvoirs
Retrouvez plusieurs articles autour de Justice avec notamment les portraits de la soprano Axelle Fanyo et du librettiste Fiston Mwanza Mujila ainsi qu’une interview du metteur en scène Milo Rau.

Ramdam

Reportage : Un opéra pour rendre justice
Découvrez le reportage réalisé par l’équipe de l’émission Ramdam (RTS) qui a suivi Milo Rau, Hèctor Parra et Serge Kakudji au Congo lors de leur travail de repérage et de rencontres au cœur de Kabwe.

Préparation de Justice, novembre 2023

Milambo Kayamba
Milambo Kayamba, un des survivants du terrible accident au cœur de l’opéra Justice. Il sera interprété par le contre-ténor Serge Kakudji.
Serge Kakudji et Milo Rau
Serge Kakudji et Milo Rau pendant les répétitions d’une scène qui sera projetée en vidéo pendant l’opéra. Derrière eux, une mine de cobalt à Kolwezi.
Théophista Kazadi Kabwe : sa petite fille a perdu la vue pendant l’accident
Théophista Kazadi Kabwe : sa petite fille a perdu la vue pendant l’accident de Kabwe. Elle sera présente en vidéo dans la création.
Serge Kakudji et Hèctor Parra
Serge Kakudji et le compositeur Hèctor Parra discutent du projet avec les villageois.
Industrie de la région de Kolwezi
Une des nombreuses industries de la région de Kolwezi, où se trouve le village de Kabwe, lieu de l’incident au centre de Justice.
Serge Kakudji et le chœur Regina Mundi
Serge Kakudji dirige le chœur Regina Mundi dans l’église du même nom à Lubumbashi. Ce chœur sera présent en vidéo dans l’opéra.
Plage

Justice à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Atelier public
Samedi 13 janvier à 11h
+

Autour de Justice : initiation à la scénographie avec Valeria Pacchiani
 
Comment un scénographe procède-t-il pour inventer un décor ? Comment donner vie à un fait divers contemporain ?
Ces mystères n’auront plus de secrets pour vous après cet atelier autour de Justice, qui vous donnera la possibilité de réaliser la maquette de votre rêve avec la scénographe Valeria Pacchiani.
 
Samedi 13 janvier 2024 de 11h à 13h
À partir de 12 ans, accompagné d’un adulte
CHF 15.- / CHF 10.- tarif jeune
Au Grand Théâtre de Genève
Attention, nombre de places limité !

Éclairage
Mardi 16 janvier à 18h30
+

JUSTICE – Un compositeur guide de son œuvre
Une conférence d’Hèctor Parra
 
Nombreuses sont les adaptations d’ouvrages littéraires vers la forme lyrique d’Hèctor Parra. Citons comme exemple Les Bienveillantes, opéra basé sur le roman homonyme de Jonathan Littell, créé à Anvers en 2019.
« Sa musique résiste à incorporer le bruit à l’état pur et se construit à la limite du plaisir et de la douleur. Sa force vous prend aux tripes tandis que sa capacité évocatrice et expressive s’écrit dans un langage poli et une architecture compacte. »
Toutes qualités musicales indispensables pour donner vie à sa nouvelle création, Justice, d’après un fait divers tragique qui a entraîné la mort d’une vingtaine de personnes au Congo et impliqué une multinationale suisse.
Occasion exceptionnelle : le compositeur viendra lui-même présenter son opéra, ce qui a peu de chance de se produire avec Verdi et Richard Strauss !!!
 
En collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet. Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
 
Mardi 16 janvier 2024
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
Prix d’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
+ d’info

Répétition publique Scéne-orchestre
Mercredi 17 janvier à 19h30
+

Avez-vous déjà assisté à une répétition au GTG ?
La création d’un opéra nécessite une série de répétitions en amont de la Première : répétition générale piano, italienne, générale… Nous vous proposons d’assister à une « scène-orchestre ». Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une répétition lors de laquelle les chanteurs et l’orchestre répètent scène par scène en présence du metteur en scène et accompagnés par l’orchestre afin de vérifier la cohérence entre les voix, la musique et la mise en scène. Une occasion unique d’observer le travail des équipes artistiques et de découvrir en avant-première la partition de cette création.
 
Et pour celles et ceux qui souhaiteraient en apprendre d’avantage, une discussion avec le metteur en scène Milo Rau se tiendra aux Foyers du GTG à l’issue de la répétition.
 
Mercredi 17 janvier 2024 à 19h30
Ouverture des portes 19h
Au Grand Théâtre de Genève
Entrée gratuite sur réservation
Nombre de place limité !

Apéropéra
Jeudi 18 janvier à 18h30
+

Autour de Justice
 
Avec la participation de jeunes musiciens de la Haute École de Musique de Genève ainsi que du compositeur, une percée dans l’œuvre de Hèctor Parra, de ses maîtres et de ses pratiques ainsi qu’une petite échappée dans les musiques congolaises.
 
Michael Jarrell :
Lied Ohne Worte pour trio violon violoncelle et piano
 
Meiko Nakahira, violon
Juliette Hubert, violoncelle
Honoka Kobayashi, piano
 
Hector Parra :
Cassandre-Luba pour piano solo – Hristeya Markova, piano
Vers le blanc pour violon et piano – Susila Heath, violon ; Florie-Jeanne Riva, piano
 
-Bender Schulz est un groupe de musique expérimentale composé de Patrick Dunst (saxophone), Grilli Pollheimer (batterie, électronique) et Fiston Mwanza Mujila (texte et poésie), qui combine le jazz, les mots et les bruits avec des sons congolais et autrichiens. La scène devient un lieu de réinvention permanente, un espace de possibilités, d’utopies et de rêves. Des mythes, des poèmes et des sons pour renommer le monde.
 
Jeudi 18 janvier 2024 à 18h30
CHF 25.-
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève

En coulisse
Vendredi 26 janvier
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du vendredi 26 janvier, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Avant

On se renseigne

Dossier avant-spectacle

Justice pour Kabwe!
 

Participez à la campagne de crowdfunding
Le jour de la Première mondiale de l’opéra Justice au Grand Théâtre de Genève, le 22 janvier 2024, commence la campagne internationale de crowdfunding « JUSTICE FOR KABWE ! ». Les fonds récoltés seront reversés aux victimes du terrible accident survenu près de Kolwezi, au sud du Congo – dont l’histoire est racontée dans Justice.

23-24

Saison 23-24

Abonnement découverte
L’abo découverte c’est votre abonnement à la carte. 3 spectacles ou plus, faites votre choix avec tous les avantages de l’abonné·e!
Programmation
Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Jeux de pouvoir
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.

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Crédits photos
Cover © GTG / Marc Asekhame
Répétitions © GTG / Carole Parodi
Préparation de Justice © Moritz von Dungern

Julia Hansen

Scénographe / Costumière

Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.

La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.

De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.

Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (LAffaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Héne, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.

Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.

© Bianca Hobusch

Aya Wakizono

Mezzo-soprano

Née au Japon, Aya Wakizono est diplômée de l’Université des Arts de Tokyo. Elle a participé à la masterclass de la soprano italienne Mariella Devia à Tokyo en 2011 et atteint la demi-finale du concours international allemand « Neue Stimmen 2013 ». Une bourse du gouvernement japonais lui permet de déménager en Italie pour poursuivre ses études au Conservatoire Arrigo Boito de Parme. Elle intègre l’Accademia Rossiniana du Rossini Opera Festival 2014 à Pesaro, où elle incarne la marquise Melibea dans Le Voyage à Reims. En 2014, elle est membre de l’Accademia del Teatro alla Scala de Milan, où elle a fait ses débuts en dans le rôle d’Angelina dans une version jeune public de La Cenerentola. En 2015 Aya Wakizono chante Meg (Falstaff) au Royal Opera House à Oman. Spécialisée dans le belcanto, on retrouve parmi ses rôles Rosina (Le Barbier de Séville), Angelina (La Cenerentola), Marianna (Il Signor Bruschino), Cherubino (Les Noces de Figaro), Donna Elvira (Don Giovanni) et Dorabella (Cosi fan tutte).

© Jean-Baptiste Millot

Ekaterina Bakanova

Soprano

D’origine russo-ukrainienne, Ekaterina Bakanova a étudié le chant, le piano, et l’accordéon. Lauréate de nombreux prix internationaux, notamment : le Premier Prix du Concours AsLiCo en 2012 pour son interprétation du rôle-titre de Lucia di Lammermoor ; prix Giulietta du meilleur jeune talent féminin au festival des Arènes de Vérone en 2015 ; à Londres, l’Opera Award 2016 de la meilleure jeune chanteuse. Elle se produit sur les grandes scènes internationales : Teatro Real de Madrid, Opéra royal de Versailles, Semperoper de Dresde, Liceu de Barcelone, Opera de Zurich, Covent Garden de Londres où elle triomphe dans le rôle-titre de La Traviata. Elle a travaillé avec des chefs tels que Fabio Luisi, Myung Whun Chung, Jean- Christophe Spinosi et des metteurs en scènes tels que Achim Freyer, Calixto Bieito, Robert Carsen, Richard Eyre, Renaud Doucet. Nommée ambassadrice de la culture italienne en 2020, par le représentant en Italie du parlement européen, elle s’implique également dans de nombreuses actions sociales et de solidarité.

Mert Süngü

Ténor

Né à Istanbul, Mert Süngü se forme au Conservatoire de l’Université Mimar-Sinan de la ville, puis à l’École italienne d’opéra de Bologne. Il suit également des masterclasses, dont celles de George Shirley, Luciana Serra, Rudolf Piernay, Edith Wiens, Francisco Araiza. Il chante Mozart : Ferrando (Cosi fan tutte), Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino (La Flûte enchantée); Rossini : Ilo (Zelmira), Erisso (Maometto Secondo), Argirio (Tancredi), Idreno (Semiramide), Almaviva (Le Barbier de Séville), Don Ramiro (Cenerentola), le Stabat Mater. Mais aussi : Tonio (La Fille du régiment), Lanciotto (Francesca da Rimini), Nadir (Les Pêcheurs de perles). Il a également incarné Alfred (La Chauve-Souris) au Deutsche Oper de Berlin et à Dresde, Gennaro (Lucrezia Borgia) au Capitole de Toulouse, Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre du Châtelet, le Comte Libenskof (Le Voyage à Reims) au Bolchoï de Moscou, ainsi que Raoul (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève.

© Clarissa Lapolla

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Joseph Kumbela

Acteur

Né en 1958 au Zaïre. Il se forme comme styliste et puis prend des cours d’art dramatique à Los Angeles et à New York. Il travaille comme comédien aux États-Unis, en France et en Suisse. Il a remporté le prix d’interprétation pour la comédie Gito l’ingrat de Léonce Ngabo (premier long métrage burundais) au FESPACO 1993. Il vit en Suisse depuis 1980 et est l’auteur de nombreux scénarios de courts et longs métrages de fiction.

© DR

Giacomo Bisordi

Dramaturge

Originaire de Lucques, Giacomo Bisordi est metteur en scène et dramaturge. Après avoir étudié les sciences et technologies biomoléculaires, il obtient un diplôme de mise en scène à l’Académie nationale d’art dramatique « Silvio d’Amico ». Depuis ses débuts au Teatro Argentina, il a travaillé pour le Teatro di Roma, le Teatro della Toscana et le Centro Teatrale Santa Cristina. Il assiste notamment Peter Stein, Giorgio Barberio Corsetti, Veronica Cruciani, Eleonora Danco, Matthias Langhoff et Thomas Ostermeier. Il collabore avec Massimo Popolizio au théâtre ainsi que pour ses débuts à l’opéra (I Masnadieri de Giuseppe Verdi, Teatro dell’Opera de Rome). Toujours à l’opéra, il a assisté Valentino Villa (La Traviata de Verdi) dans le cadre du projet Trilogie populaire de Francesco Micheli au Maggio Musicale Fiorentino et été dramaturge pour les deux premiers opéras de Milo Rau, La Clémence de Titus de Mozart et Justice d’Hèctor Parra au Grand Théâtre de Genève.

© DR

Hèctor Parra

Compositeur

Compositeur inquiet et explorateur, Hèctor Parra (Barcelone 1976) est un passionné d’arts plastiques, de littérature, de biologie évolutive et de physique théorique, diverses inspirations qui marquent sa production musicale. Dans ses nombreux projets scéniques et multidisciplinaires, il collabore avec des écrivains tels que Marie NDiaye, Pierre Lemaitre, Händl Klaus, Fiston Mwanza Mujila, Kaouther Adimi ou Arnau Pons, des metteurs en scène tels que Milo Rau, Calixto Bieito, ou Mariame Clément, des artistes plasticiens comme Matthew Ritchie ou Jaume Plensa et des scientifiques tels que Lisa Randall ou Jean-Pierre Luminet.

Il a écrit plus d’une centaine d’œuvres, commandées par des institutions telles que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus de Vienne, le Musée du Louvre, l’IRCAM / Centre Pompidou, la Biennale de Munich ou le Guggenheim de New York et qui ont été crées à travers le monde par différents orchestres comme l’Orchestre symphonique de la WDR de Cologne, la SWR Symphonieorchester de Stuttgart, la Tokyo Philharmonic, l’Orchestre National d’Espagne, l’Ensemble Intercontemporain ou la Freiburger Barockorchester.

Pensionnaire de l’Académie de France à Rome –Villa Médicis 2021-22, Prix ​​National de Culture de la Catalogne en 2017, il a reçu le Prix de composition Ernst von Siemens en 2011. Il est l’auteur de huit opéras crées en Europe et aux Etats-Unis (New York, Paris, Bâle, Berlin, Madrid, Barcelone, Munich, Freiburg, Schwetzingen, Anvers, Gand, Bilbao, Genève). Depuis 2002 Hèctor Parra habite à Paris et il a été le professeur de composition du Cursus de l’Ircam de 2013 à 2017. Ses œuvres sont publiées par Durand / Universal Music Publishing Group. Website : hectorparra.net

© E. Moreno Esquibel

Axelle Fanyo

Soprano

Grand Prix du concours Nadia et Lili Boulanger 2021 avec le pianiste Adriano Spampanato, Axelle Fanyo est une artiste curieuse et éclectique qui s’épanouit dans une multitude de répertoire, allant de la musique baroque à la musique contemporaine. A l’opéra on a pu l’entendre dans les rôles d’Elisabeth (Tannhaüser de Wagner), de Vitellia (La Clémence de Titus de Mozart), Leonora (La Force du Destin de Verdi), Leonora (Prima la musica et poi la parole de Salieri), ou encore Barena (Jenufa de Janáček). Axelle Fanyo est une artiste complète pour qui l’art du récital prend une part toute aussi importante que l’opéra dans sa carrière. Membre du Song Studio de Renée Fleming au Carnegie Hall en 2019, elle gagne la même année la Kaleidoscope Competition à Los Angeles, ainsi que deux prix au Concours-Récital du festival Classica à Montréal.

© Capucine de Chocqueuse

Lauren Michelle

Soprano

La soprano Lauren Michelle est originaire de Los Angeles participe au tout premier enregistrement de From the Top au Tanglewood Music Center en juillet 1999. Lauréate du concours BBC Cardiff Singer of the World, elle devient rapidement une star internationale de l’opéra. Parmi ses rôles internationaux notables, citons Susanna dans Le Nozze di Figaro, Musetta dans La Bohème, Helena dans A Midsummer Night’s Dream et Lauretta dans Gianni Schicchi. Elle se produit au Royal Opera House Covent Garden en tant que Jessica (Le marchand de Venise) et réalise une saison comme membre de l’ensemble du Wiener Staatsoper. Elle chante en concert sous la baguette de Plácido Domingo au LA Opera et fait ses débuts salués par la critique au Washington National Opera aux côtés d’Eric Owens. Elle obtient la première place au concours Lotte Lenya et au concours vocal international Marcello Giordani. Lauren est apparue en 2016 dans un épisode de la série Empire sur Fox. Elle est diplômée de l’UCLA, Walnut Hill et de la Juilliard School.

© DR

Serge Kakudji

Contre-ténor

Né à Kolwezi en République démocratique du Congo, Serge Kakudji découvre l’opéra à la télévision à l’âge de six ans. Il intègre un chœur d’enfants à Lubumbashi, se forme aux bases de la technique vocale et remporte plusieurs prix, dès 16 ans, tout en participant à des stages et ateliers. Il rencontre ainsi le chorégraphe et danseur Faustin Linyekula, et participe à plusieurs de ses spectacles. Applaudi aux Opéras de Versailles et de Montpellier, au Teatro Real de Madrid dans les rôles du répertoire européen, il n’oublie pas pour autant ses racines africaines, et propose à Alain Platel et Fabrizio Cassol l’idée de Coup Fatal, qui tourne pendant deux ans dans la plupart des grandes scènes et des grands festivals. Serge Kakudji développe un art lyrique qui sait rencontrer la danse contemporaine la plus exigeante ou les arts plastiques les plus novateurs. Avec la Compagnie Likembe, qu’il crée en 2018, Serge Kakudji s’ouvre à différents domaines artistiques tout en plaçant son art de contreténor au cœur de ses projets.

© Michael De Plaen

Simon Shibambu

Baryton-basse

Originaire d’Afrique du Sud, Simon Shibambu étudie le chant à l’Université de Technologie de Tshwane (Pretoria) puis au Royal College of Music de Londres. Il incarne le Roi d’Écosse dans Ariodante au Festival Handel de Londres, remporte le premier prix et le prix du public au Concours Clonter Opera et une bourse de l’Opera Awards Foundation en 2015. Il se perfectionne enfin au sein du Programme jeunes artistes Jette Parker de l’Opéra royal Covent Garden. Il est finaliste du concours international Operalia 2018. Jette Parker Young Artist durant deux saison, il incarne à Covent Garden Angelotti dans Tosca (Puccini), Montano dans Otello, Ceprano dans Rigoletto, le Médecin dans Macbeth, un Député flamand dans Don Carlos, le Sire de Bethune dans Les Vêpres siciliennes (Verdi), une Sentinelle dans Lady Macbeth de Mtsensk (Chostakovitch), Quinault dans Adriana Lecouvreur (Cilea), le Spectre de Nino dans Sémiramis (Rossini) un Noble du Brabant dans Lohengrin (Wagner) et chante Toante dans Oreste (Haendel) au Wilton’s Music Hall.

© Chris Gloag

Willard White

Baryton-basse

Né en Jamaïque, Willard White fait ses études à la Juilliard School de New York. Depuis ses débuts au New York City Opera en 1974, il a été invité sur les plus grandes scènes lyriques internationales. Anobli en 2004 à l’occasion du Queen’s Birthday Honours, il fut également président du Royal Northern College of Music de 2009 à 2017. Il a notamment interprété Schigolch (Lulu) à l’English National Opera et à l’Opéra de Rome, le Docteur (Wozzeck) à l’Opéra national d’Amsterdam, Oreste / Jupiter (Il Giasone) au Grand Théâtre de Genève et Publio (La Clémence de Titus) au Festival de Salzbourg, Willard White se produit en concert avec les grandes formations symphoniques, notamment aux BBC Proms, dont il est un invité régulier. Il a notamment interprété le Roi (Aïda, Verdi) à l’Opéra royal de Copenhague et, en concert, Le Festin de Balthazar (Walton) à la Philharmonie de Paris, ainsi qu’un chanteur aveugle et le juge de Norwich (Gloriana, Britten) pour l’English National Opera.

© DR

Katarina Bradić

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano serbe Katarina Bradić se forme au Conservatoire de Vienne. Elle intègre la troupe de l’Opéra des Flandres pour la saison 2009/2010 puis rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin. Récemment, elle incarne les rôles de la Sphinge (Œdipe d’Enescu) au Komische Oper de Berlin, Pénélope et la Fragilité humaine dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie à Bâle, le rôle-titre de Carmen à l’Opéra de Cottbus et Dardano (Amadigi di Gaula de Haendel) à Barcelone et Madrid. En concert, elle interprète le Messie de Haendel au Musikverein de Vienne. Elle collabore régulièrement avec des chefs tels que René Jacobs et Semyon Bychkov et des metteurs en scènes tels que Barrie Kosky, Laurent Pelly, Calixto Bieito, Katie Mitchell ou encore Mariame Clément. Sa discographie comprend des enregistrements d’Alcina au Festival d’Aix-en Provence, de Béatrice et Bénédict à Glyndebourne, de L’Amour de Danaé de Strauss, de Mahlermania au Deutsche Oper de Berlin et de Giasone à l’Opéra des Flandres.

© DR

Idunnu Münch

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano d’origine allemande se forme à la Hochschule für Musik und Theater de Munich avant d’intégrer l’Opera Studio de Stuttgart entre 2015 et 2017. Elle fait ses débuts au festival de Salzbourg à l’âge de 19 ans. Depuis on a pu l’entendre au festival Verbier sous la direction d’Esa-Pekka Salonen et Charles Dutoit, au BBC Proms, à l’Opéra national du Rhin à Strasbourg, au Teatro alla Scala de Milan ainsi qu’à Londres. Plus récemment elle apparaît dans Poro de Haendel au Komische Oper de Berlin, chante les rôles de Dorabella dans Cosi fan Tutte et Mercedes dans Carmen au Longborough Festival Opera, fait ses débuts au Royal Opera House de Londres dans Mavra de Stravinsky, au Leeds Opera Festival dans Silla de Haendel ainsi qu’au Grange Park Opera dans la création mondiale Gods of the Game. Idunnu Münch se produit également lors de récitals et de concerts et a notamment travaillé sous la direction de Ivor Bolton, Charles Dutoit, Fabio Luisi, Esa-Pekka Salonen, Ulf Schirmer ou encore Franz Welser-Möst.

© Karpati & Zarewicz

Peter Tantsits

Ténor

Son interprétation de Max Aue dans Les Bienveillantes de Hèctor Parra a été saluée par la critique, et lui a valu une nomination au titre de “Sänger des Jahres” par le magazine Opernwelt. Après des études de violon, Tantsits s’est formé au chant lyrique à l’université de Yale et au conservatoire d’Oberlin. C’est sa passion pour la création musicale et les projets pluridisciplinaires qui l’a amené à collaborer avec des artistes tels que Peter Sellars, William Kentridge, Sidi Larbi Cherkaoui, Lydia Steier, La Fura dels Baus, Herbert Fritsch, ou encore Calixto Bieito. Vocalement à l’aise dans les musiques de Schönberg, Mahler, Stravinsky, Berg et Strauss, ses interprétations d’œuvres scéniques et de concert de Stockhausen, Nono, Ligeti, Dallapiccola, Henze et Oliveros, et ses collaborations avec des compositeurs vivants tels que Thorvaldsdottir, Barry, Fujikura, Adès, Escaich et Dusapin, ont assis sa réputation au niveau international comme un des interprètes majeurs de la musique de création. Depuis ses débuts à la Scala de Milan en 2008, Tantsits s’est produit à l’Opéra de Munich, au Los Angeles Opera, au Gran Teatre del Liceu, au Dresden Semperoper, à Covent Garden, au New National Theatre Tokyo. Il a été l’invité d’orchestres prestigieux et de nombreux festivals internationaux. Les œuvres clefs de son répertoire sont Die Soldaten, Le Grand Macabre, Salome, Intolleranza, Die Gezeichneten, Wozzeck ou Satyagraha.

© Don Freeman

Cedric Mpaka

Costumier

Cedric Mpaka est né à Kinshasa en République du Congo en 1990. Après avoir assisté la créatrice de mode britannique Vivienne Westwood ainsi que divers costumiers, il travaille comme créateur indépendant depuis 2015. Il créé les costumes pour plusieurs mises en scène de Nikolaus Habjan, dont Böhm au Schauspielhaus Graz (Nestroy Prize pour la meilleure représentation des Länder), Volksvernichtung oder meine Leber ist sinnlos et Der Leichenverbrenner au Burgtheater Wien, Am Königsweg d’Elfriede Jeline, mais aussi Salome et La Périchole au Theater an der Wien, et L’Orfeo au Semperoper de Dresde. Il travaille également régulièrement avec les metteuses en scène Anna Bergmann et Sláva Daubnerová.

© DR

Christian Kossakamvwe Mpongo

Guitariste

Christian Kossakamvwe Mpongo, alias Kojack, a collaboré à une multitude de projets avec les artistes les plus divers, que ce soit pour des enregistrements d’albums ou des concerts, notamment avec Amine AUB (2013), ou en tant que directeur musical avec Papa Wemba pour La passion du maître (2015). Kojack a joué dans plusieurs groupes, dont Kwata Vibra (1998), Wenge Musica Maison Mère (2000-2003) et a participé à de nombreux projets musicaux d’envergure comme le Losangania Project (2009), le spectacle Basali ya buzoba (2010), Washibas chantent Michael Jackson (2011) et a tourné avec Elie Kamano et Maryse Ngalula pour Visas pour la création (2013) et Franco na biso (2014). Depuis 2018, il fait le tour du monde avec Requiem Pour L. en compagnie de musiciens de tous les continents sous la direction de Fabrizio Cassol et Alain Platel. En 2019 et 2020, il a fait partie de la troupe de Hercule de Lubumbashi – Un oratorio des mines.

© DR

Fiston Nasser Mwanza Mujila

Librettiste

Jeune plume prometteuse, Fiston Nasser Mwanza Mujila, poète et dramaturge congolais, est un véritable musicien des mots dont la langue acide et perçante est portée par le jazz. L’auteur fut en première sélection du Prix Wepler – 2014 avec son premier roman Tram 83, ovni littéraire unanimement salué par la critique dès sa sortie (2014). Né en République démocratique du Congo en 1981, titulaire d’une licence en Lettres et Sciences humaines à l’Université de Lubumbashi, l’auteur écrit des recueils de poèmes, des nouvelles et des pièces de théâtre. Il a reçu de nombreux prix, dont la médaille d’or de littérature aux VIème Jeux de la Francophonie à Beyrouth en 2009 et le Prix de littérature de la ville de Graz en 2014. Installé en Autriche, ce brillant poète est également polyglotte : en plus du français, il maîtrise parfaitement l’anglais et l’allemand, langue dans laquelle est publiée une partie de son œuvre théâtrale. Artiste prolifique, engagé dans une multitude de projets, de l’écriture de scénario à la performance poétique, il collabore avec ses compatriotes Papy Maurice Mbwiti et Marie-Louise Bibish Mumbu à un projet d’écriture inédit, un échange triangulaire : le Moziki littéraire (diffusé sur Africulture.com). Le principe est simple, il s’agit pour ces trois auteurs exilés en Europe et au Canada, d’écrire simultanément sur un thème choisi en commun (la peur, le choix, l’enfance, etc.).

© Jürgen Fuchs

Titus Engel

Chef d’orchestre

Titus Engel est nommé chef d’orchestre de l’année par le magazine international d’opéra Opernwelt en 2020. Respecté pour son expertise dans le domaine des interprétations historiques, ainsi que pour sa direction de projets contemporains complexes, le berlinois originaire de Zurich fait également preuve d’une expérience solide de la littérature lyrique. Au cours de la saison 2023/24, il sera le chef principal du Basel Sinfonietta. Depuis ses débuts à l’opéra à Dresde en 2000, il est régulièrement invité par les opéras de Francfort, Stuttgart, Hambourg, Berlin, Munich, Lyon, Bâle et Genève, où il dirige entre autres Lohengrin de Wagner, Wozzeck de Berg, Salomé de Strauss, Maskerade de Nielsen ou encore Bluthaus de Haas. Avec Lydia Steier, il amène Donnerstag de Stockhausen sur la scène du Theater Basel en 2016. Parmi ses autres productions à Bâle, citons La traviata et Diodati.Unendlich de Michael Wertmüller. Titus a également dirigé des premières mondiales aux Festivals de Salzbourg, Berlin, Lucerne, à la RuhrTriennale, au Teatro Real de Madrid et au Konzerthaus de Vienne.

© Kaupo Kikkas

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Lea Desandre

Mezzo-soprano

D’origine franco-italienne, Lea Desandre étudie à Venise auprès de Sara Mingardo et intègre le Jardin des Voix de William Christie en 2015. Elle est la révélation lyrique des Victoires de la musique classique en 2017 et nommée dans la catégorie artiste lyrique en 2021. Ses 12 années de danse classique viennent compléter sa formation. En 2021, Lea Desandre rencontre un grand succès dans sa prise de rôle de Cherubino (Le nozze di Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence. Rôle repris depuis à l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Zurich, au Liceu de Barcelon et à l’Opéra de Lausanne. Plus récemment, elle chante Cherubino (Le nozze di Figaro) lors des Salzburger Festspiele, Stéphano (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Paris, Dido (Dido & Aeneas) au Teatros del Canal ou encore Annio (La clemenza di Tito) en tournée européenne. Son premier récital enregistré, Amazone (élu Gramophone Editor’s Choice 2021) a été enregistré en exclusivité pour Erato Warner avec l’Ensemble Jupiter, dirigé par Thomas Dunford, et Cecilia Bartoli, Véronique Gens et William Christie en invités.

© Julien Benhamou

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

Nicola Alaimo

Baryton

Prix Abbiati 2016, Nicola Alaimo se produit sur les grandes scènes lyriques internationales (Metropolitan Opera, La Scala de Milan, Teatro Regio de Turin, Festival de Salzbourg, La Monnaie, Concertgebouw, Royal Opera House de Londres, Teatro Real de Madrid, Deutsche Oper de Berlin) et est régulièrement invité au Festival Rossini de Pesaro, ou il interprète notablement le rôle-titre de Guillaume Tell. Parmi ses engagements récents, citons une tournée de La Cenerentola, Simon Boccanegra (rôle-titre) à Anvers, Adriana Lecouvreur à Palerme, La Forza del Destino au Metropolitan Opera, La Bohème à Bologne, Le Comte Ory et Il Pirata à La Scala de Milan. Il s’est produit aux Arènes de Vérone dans Il barbiere di Siviglia puis dans Simon Boccanegra à l’Opéra national de Paris. Il s’est produit en tournée et a récemment enregistré son CD d’airs de Rossini, « Largo al Factotum », publié par Bongiovanni. Ses engagements futurs comprennent Falstaff à Venise et Tokyo, L’italiana in Algeri et La Cenerentola à Zurich, I Due Foscari à Chicago et Guillaume Tell à Liège. Il a cloturé la saison 2022– 2023 du Grand Théâtre dans le rôle- titre du Nabucco de Christiane Jatahy.

© Stage Door Artists Management

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Szymon Brzóska

Compositeur

Le travail du créateur musical polonais explore la synergie entre musique, mouvement et image. Son langage musical, entre l’avant-garde contemporaine et la tonalité élargie avec une touche de minimalisme, est néanmoins profondément ancré dans la tradition classique. Sa musique crée un monde de couleurs diverses, d’atmosphères spécifiques, d’émotions intimes et personnelles et de conditions spirituelles. Compositeur chevronné de musique pour la danse, il a travaillé avec des chorégraphes comme Sidi Larbi Cherkaoui, David Dawson, Maria Pages et Vladimir Malakhov ; des orchestres renommés (Staatskapelle Dresden, Het Balletorkest) et des compagnies de danse réputées (Het Nationale Ballet, Semperoper Ballett, Cedar Lake Company, Eastman). Ses compositions ont été jouées au Sadler’s Wells Theatre, à l’opéra de Sydney, au Lincoln Centre et au BAM à New York, au Semperoper de Dresde ainsi qu’au Festival d’Avignon.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Stéphanie d’Oustrac

Mezzo-soprano

Après ses débuts avec Les Arts Florissants et William Christie, elle incarne des héroïnes baroques, notamment Médée de Charpentier, Armide et Atys de Lully. Véritable tragédienne, elle s’épanouit aussi dans des rôles comme Carmen, Sesto (La clemenza di Tito), Rosine (Il barbiere di Siviglia), Charlotte (Werther), Phèdre (Hippolyte et Aricie) et Cassandre (Les Troyens). En 2002, elle est nommée « Révélation artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique, en 2010, elle remporte le prix Gramophone Editor’s Choice pour son CD de Haydn, elle est nommée aux International Opera Award 2022, catégorie « Female singer ». Elle est l’invitée régulière des grands festivals et des grandes scènes d’opéra. En 2022, pour le Grand Théâtre, elle tient le rôle-titre de Maria Stuarda, sur une mise en scène de Mariame Clément, dans la trilogie des Tudor qui sera clôturée cette saison.

© Jean-Baptiste Millot

Edgardo Rocha

Ténor

Musicien polyvalent, Edgardo Rocha étudie le piano, la direction et le chant à Montevideo, puis en Italie, avant de faire ses débuts en Gianni di Parigi au Festival de Martina Franca en 2010. Spécialiste du répertoire rossinien, il chante L’italiana in Algeri, Le Comte Ory, Il turco in Italia, La gazza ladra, Il barbiere di Siviglia et Belfiore dans Il viaggio a Reims à Vienne, Madrid, Naples, Zurich, Dresde et Hambourg, de même que La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il se produit aussi en Iago dans Otello à La Scala, dans Don Pasquale, I puritani et Les Pêcheurs de perles à Nancy, Stuttgart et Florence. Il chante La Cenerentola à Stuttgart, Séville, Lausanne, Monte-Carlo, en tournée européenne aux côtés de Cecilia Bartoli. Familier du public romand pour ses prestations dans Il barbiere di Siviglia à Lausanne, il fait également ses débuts sur la scène genevoise dans La Cenerentola en 20-21, puis dans Anna Bolena en 21-22 et, en 22-23 dans L’Éclair et dans le rôle de Leicester dans Maria Stuarda.

Elsa Dreisig

Soprano

De nationalité franco-danoise, Elsa Dreisig fait ses études au CNSM de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le « Premier Prix féminin » au concours Operalia-Plácido Domingo. Elle est par ailleurs nommée « Jeune artiste de l’année » par le magazine Opernwelt et « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique classique. De 2015 à 2017, elle est membre de l’Opéra Studio du Staatsoper de Berlin. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris (Pamina), à l’Opéra de Zürich (Musetta, La Bohème), au Festival d’Aix-en-Provence (Micaëla, Carmen) et à (Anna Bolena 21/22) ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle à Berlin, Salzbourg, Lucerne et à Paris (La Création de Haydn). En 2023, elle fait ses débuts sur la scène du Wiener Statsoper où elle interprète au pied levé le rôle- titre Manon ainsi qu’à la Scala de Milan en tant que la comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro. En 2024, elle débute Mimi dans La Bohème à Trondheim en Norvège et se produit dans la Trilogie Tudors au Grand Théâtre pour une prise de rôle d’Elisabetta (Robert Devereux) et une reprise d’Ana Bolena et d’Elisabette (Maria Starda).

Ulrik Gad

Éclairagiste

Originaire du Danemark, Ulrik Gad est diplômé de l’École nationale danoise des arts du spectacle de Copenhague, où il a enseigné le design de lumières de 2009 à 2017. Il met son savoir à la disposition d’une grande variété d’arts, de la scène au cinéma, en passant par l’architecture. Très actif en Scandinavie, Ulrik Gad éclaire les scènes du Théâtre Royal de Copenhague, du Théâtre de Aarhus, des Opéras de Göteborg et Malmö, ainsi que le Théâtre dramatique royal de Stockholm. À l’opéra, il éclaire La bohème, Madama Butterfly et Don Giovanni à Copenhague, où il collabore également avec Michael Thalheimer ou Katie Mitchell pour des productions théâtrales, ainsi que Der fliegende Holländer et Die Zauberflöte au Norrlandsoperan (Suède). Il a collaboré avec Mariame Clément sur la Trilogie Tudors au Grand Théâtre de Genève.

Julia Hansen

Scénographe / Costumière

Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.

La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.

De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.

Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (LAffaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Héne, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.

Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.

© Bianca Hobusch

Mariame Clément

Metteuse en scène

Diplômée en lettres et histoire de l’art de l’École normale supérieure de Paris, Mariame Clément achève un doctorat sur la miniature médiévale persane tout en effectuant ses premiers stages au Staatsoper Unter den Linden. Elle signe sa première mise en scène en 2004 avec Il signor Bruschino/ Gianni Schicchi à l’Opéra de Lausanne, avec des décors et costumes de Julia Hansen. Depuis, le binôme enchaîne les mises en scène, de l’Opéra de Paris au Covent Garden, en passant par Dresde, Berne et Athènes, dans des créations comme Les Pigeons d’argile de Philippe Hurel (Toulouse, 2014) à des redécouvertes comme Barkouf d’Offenbach (Opéra National du Rhin, 2018), prix de la meilleure redécouverte aux Opera Awards 2019. En 2020, sa production de Don Quichotte pour le Festival de Bregenz remporte le prix de la meilleure production de l’année au Österreichischer Musiktheaterpreis. Elle a récemment mis en scène Maria Stuarda et Robert Devereux au Grand Théâtre de Genève, deuxième et troisième volet d’une trilogie entamée avec Anna Bolena en 2021.

© Elisa Haberer

Stefano Montanari

Chef d’orchestre

Diplômé de violon et de piano, Stefano Montanari se spécialise en musique de chambre à Florence et à Lugano. De 1995 à 2012, il est violon solo de l’Accademia Bizantina de Ravenne, dirigée par Ottavio Dantone avec laquelle il se produit dans le monde entier. Il enseigne à l’Académie internationale de musique Claudio- Abbado de Milan et publie une méthode de violon baroque. En parallèle, il mène une carrière de chef d’orchestre au Teatro Donizetti de Bergame, à la Fenice de Venise, et dirige dès lors dans le monde entier : à Novare, Mantoue, Saint- Jacques-de-Compostelle, Toronto et aux Arènes de Vérone, comme au Théâtre Bolchoï de Moscou. Il se produit également au clavier, accompagnant et dirigeant du clavecin ou du pianoforte et participe à un projet d’édition critique d’opéras du XIXe siècle mené par la Haute École des Arts de Berne. Il a obtenu un Diapason d’or pour son enregistrement des Sonates pour violon op. 5 de Corelli et son album « O Solitude », avec Andreas Scholl et l’Accademia Bizantina, a été nommé pour les Grammy Awards 2012.

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.

Moritz von Dungern

Vidéaste

Formé à la réalisation et comme directeur de la photographie à l’ECPV de Bilbao, Moritz von Dungern est d’abord cameraman au théâtre et au cinéma. Il travaille notamment avec des réalisateurs tels qu’Andreas Bucher (Grandes Alpes, 2015), Kerim Kortel (Drei von Sinnen, 2016), Hank Levine (Exodus. Der weite Weg, 2017), Ronald Unterberger (Veras Mantel, 2018) ou Theresa Henning (Krach der Stille, 2018). Au théâtre, il est video designer pour Thomas Ostermeier (Professor Bernhardi de Schnitzler, Schaubühne 2016) ou Anne-Cécile Vandalem (création mondiale de Die Anderen, Schaubühne 2019). Il collabore avec Milo Rau pour Oreste à Mossoul et Antigone en Amazonie (NTGent 2019 et 2023), La Répétition. Histoire(s) du théâtre (I) (IIPM-International Institute of Political Murder 2018), LENIN (Schaubühne 2017). Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau la vidéo de La Clémence de Titus (2021) et de Justice (H. Parra, 2024).

© Sarah Wibbeler

Jürgen Kolb

Éclairagiste

L’éclairagiste allemand Jürgen Kolb travaille pour la scène et les projets urbains depuis 1995. D’abord collaborateur d’Ulrich Schneider sur des productions de Christoph Marthaler ou Frank Castorf, il rejoint Anna Viebrock, puis De Nederlandse Opera en 1999. Il y assiste les reprises de productions de Willy Decker et Robert Carsen, avec les lumières de Jean Kalman, Peter van Praat, etc. De retour en Allemagne, il est concepteur lumières au Kammerspiele de Munich puis au Schauspielhaus de Düsseldorf. Depuis 2015, il collabore avec de multiples metteurs en scène et chorégraphes, parmi lesquels Guy Joosten, Milo Rau ou Meg Stuart. À l’opéra, il a récemment signé les lumières de plusieurs productions pour le Staatstheater Kassel : Tosca, Der Freischütz, L’Opéra de quat’sous, La Flûte enchantée, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau les lumières de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).

Anton Lukas

Scénographe

Le scénographe allemand Anton Lukas se forme en graphisme, design et architecture d’intérieur à l’Université technique de Rosenheim, puis en scénographie à celle de Berlin. À partir de 2002, il conçoit les décors et costumes de productions des Theater Konstanz, Theater Aachen et Theater Hof, ainsi que pour des compagnies de théâtre indépendantes. Collaborateur de Milo Rau et de son IIPM (International Institute of Political Murder) depuis 2009, il crée des décors pour des productions télévisées et cinématographiques ainsi que pour des expositions et des productions théâtrales, comme Everywoman pour la Schaubühne Berlin et le Festival de Salzbourg. À l’opéra, il est présent au Festival Rossini in Wildbad de 2008 à 2011, avec L’Italienne à Alger, Otello, La Pie voleuse, La Cenerentola, Le Turc en Italie, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il signe pour Milo Rau les décors de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).

Milo Rau

Metteur en scène

Né à Berne en 1977, Milo Rau est directeur artistique de NTGent depuis la saison 2018/19. Il a étudié la sociologie, l’allemand et les langues et littératures romanes à Paris, Berlin et Zurich avec, entre autres, Pierre Bourdieu et Tzvetan Todorov. Depuis 2002, il a publié plus de 50 pièces de théâtre, films, livres et autres. En 2007, il a fondé l’IIPM – International Institute of Political Murder, basé en Suisse et en Allemagne. Ses productions sont présentes dans de grands festivals internationaux (Berlin Theatertreffen, Festival d’Avignon, Biennale de Venise, Wiener Festwochen – dont il prend la direction en 2023 – et Kunstenfestivaldesarts) et reçoivent de nombreux prix. En plus de son travail pour la scène et le cinéma, il enseigne la mise en scène, la théorie culturelle et la sculpture sociale dans les universités et les écoles d’art. Au Grand Théâtre de Genève, il a mis en la création mondiale de l’opéra Justice d’Hèctor Parra.

© Bea Borgers

Damien Jalet

Chorégraphe

Le chorégraphe et danseur indépendant franco-belge circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d’autres disciplines telles les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Il a travaillé pour les ballets C de la B, Sasha Waltz, Chunky Move, Eastman, NYDC, Hessisches Staatsballett, le Ballet de l’Opéra national de Paris, etc. Pour la scène, il a notamment créé : Babel(words) (2013) ; Boléro (2013); Inked (2013) ; Les Médusés (2013) ; YAMA (2014) ; Gravity Fatigue (2015) ; VESSEL (2015) ; Thr(o)ugh (2016) ; SKID (2017) ; Pelléas et Mélisande (2018) ; Omphalos (2018). À l’écran, il collabore avec le réalisateur Gilles Delmas pour créer The Ferryman en 2016, avec la participation de Marina Abramović et Ryūichi Sakamoto, film présenté lors de la Biennale de Venise en 2017. En 2018, il signe la chorégraphie du remake Suspiria de Luca Guadagnino. L’année suivante il chorégraphie le film Anima de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke qui en a également composé la musique ; l’œuvre est nominée aux Grammy Awards en tant que « Meilleur film musical ». Dernièrement, il crée Brise-Lames (2020) pour le Ballet de l’Opéra national de Paris avec le plasticien JR, le pianiste Koki Nakano et le danseur Aimilios Arapoglou ; en collaboration avec l’artiste Kohei Nawa avec qui il avait créé VESSEL, il signe le film Mist pour le NDT1 puis crée Planet[wanderer] à Chaillot — Théâtre national de la Danse (2021); il crée Kites (2022) pour la GöteborgsOperans Danskompani. Il a par ailleurs collaboré sur certaines séquences de la tournée théâtrale 2019-2020 de Madonna, Madame X et officie en tant que chorégraphe et creative advisor sur sa tournée évènement 2023/2024 The Celebration Tour. En 2023, il signe la chorégraphie du film Emilia Perez, première comédie musicale de Jacques Audiard (sortie attendue en 2024). Damien Jalet est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2022.

© Joel Saget

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer