
Le Chevalier à la Rose

Souillé jusqu’au fond de moi-même et doutant tout à fait de la bonté,
Cela je ne puis plus l’être. Car un éclair
Du vrai sens de la vie m’a inondé de lumière.
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Der Rosenkavalier
Comédie en musique de Richard Strauss
Livret de Hugo von Hofmannsthal
Créée le 26 janvier 1911 à Dresde
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2011-2012
Nouvelle production, basée sur une production créée à l’Opera Ballet Vlaanderen en 2013
13, 15, 19, 21, 23, 26 décembre 2023 — 19h
17 décembre 2023 — 15h
Recommandé famille
DISTRIBUTION
Direction musicale Jonathan Nott
Mise en scène Christoph Waltz
Scénographie Annette Murschetz
Costumes Carla Teti
Lumières Franck Evin
Direction des chœurs Alan Woodbridge
La Maréchale, princesse Werdenberg Maria Bengtsson
Octavian Michèle Losier
Le Baron Ochs von Lerchenau Matthew Rose
Monsieur de Faninal Bo Skovhus
Sophie de Faninal Mélissa Petit
Valzacchi, un intrigant Thomas Blondelle
Annina Ezgi Kutlu
Demoiselle Marianne Leitmetzerin, duègne Giulia Bolcato
Un ténor italien Omar Mancini
Un commissaire de police Stanislas Vorobyov
Le majordome de la Maréchale Louis Zaitoun
Le majordome de Faninal Marin Yonchev
Un notaire William Meinert
Un aubergiste Denzil Delaere
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de
ALINE FORIEL-DESTEZET
Les costumes de cette production ont été réalisés dans le cadre d’une collaboration généreuse avec les prestigieuses maisons de tissus fins Rubelli et Luigi Bevilacqua à Venise.
Œuvre
L’acteur viennois et star internationale du cinéma Christoph Waltz, bien connu pour ses rôles dans Inglorious Basterds et Django Unchained de Quentin Tarantino, a fait sa première incursion dans le monde lyrique avec cette production de Der Rosenkavalier en 2013 pour l’Opéra des Flandres. Les perruques poudrées et l’ambiance viennoise rococo de cette comédie dont Stefan Zweig disait qu’elle appartenait au « monde d’hier » sont des identifiants bien ancrés du Chevalier à la rose. La collaboration entre le poète et dramaturge Hugo von Hofmannsthal et un Richard Strauss revenu de l’époque des décompensations sonores et scéniques d’Elektra et de Salome a donné lieu à un livret d’une telle facture qu’il met cet opéra parmi les rares œuvres lyriques qu’on pourrait jouer sans la musique et s’en émouvoir tout autant. L’opéra compte quatre personnages principaux : l’aristocrate Maréchale ; son très jeune amant, le Comte Octavian Rofrano ; son cousin malotru, le Baron Ochs ; et la future fiancée d’Ochs, Sophie von Faninal, la fille d’un riche bourgeois. À la suggestion de la Maréchale, Octavian apporte à Sophie la proposition de Maríage d’Ochs en lui offrant une rose d’argent. Les deux jeunes gens tombent amoureux sur-le-champ et imaginent bientôt une intrigue comique pour libérer Sophie de ses fiançailles. Ils y parviennent avec l’aide de la Maréchale, qui cède son amant à la jeune femme. Bien qu’il s’agisse d’une Komödie für Musik, l’œuvre aborde des thèmes très sérieux, en particulier à travers le prisme de la Maréchale, notamment l’infidélité, le vieillissement, la prédation sexuelle et l’altruisme en amour (ou son absence, l’amour pour la fortune).
Les attentions infinies que Strauss et Hofmannsthal ont porté à leur œuvre se traduisent en un foisonnement de didascalies souvent mises en scène de manière extrêmement pompeuse et dans un bain rococo surdécoré. C’est en revanche la précision psychologique de l’œuvre que Christoph Waltz passe au filtre de sa lecture épurée. Il met, comme on peut s’y attendre, une attention particulière à la direction d’acteur. En se gardant de présenter l’opéra « exactement comme cela se faisait du temps de Strauss et Hofmannsthal », Christoph Waltz met le doigt sur la résonance contemporaine très grave des ressorts comiques d’autrefois : le Baron Ochs surpris en mauvaise posture dans une auberge de la banlieue de Vienne renvoie à un certain scandale dans un Sofitel de New York en 2011 et à une cascade de mots-dièse qui n’ont pas fini de défier le pouvoir masculin.
La distribution rassemble, sous la baguette de Jonathan Nott, les plus belles voix straussiennes du moment, avec María Bengtsson, la rayonnante Suédoise, reprenant le rôle de la Maréchale qu’elle tint à Anvers, la Canadienne Michèle Losier en Octavian et la basse lyrique anglaise Matthew Rose, au nom prédestiné, qui campera le truculent Baron Ochs, avec une apparition du grand Bø Skovhus en Monsieur de Faninal.
Présentation
Le Chevalier à La Plage
Cinéopéra 2.12.23
Apéropéra 7.12.23
Atelier public 9.12.23
Brunch 10.12.23
Éclairage 12.12.23
En coulisse 17.12.23
Intropéra 45 minutes avant chaque représentation
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Crédit photo
© GTG / Marc Asekhame