Lady Macbeth de Mtsensk

Lady Macbeth de Mtsensk

Opéra de Dimitri Chostakovitch

ClassiqueNews.com

« Une inoubliable soirée lyrique comme on en vit tous les 3 ou 4 ans! »

Aperçu

(…) je ne peux trouver ni repos ni paix jusqu’à ce que je descende sur la terre ; et si je redescendais sur terre, je voudrais m’enfoncer dans le sol. Avez-vous déjà ressenti cela ?

August Strindberg, Mademoiselle Julie (1888)

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Леди Макбет Мценского уезда
Opéra de Dimitri Chostakovitch

Livret de Alexandre Preis
Créé en 1934 au Théâtre Maly de Léningrad
Dernière fois au Grand Théâtre en 2006-2007

30 avril, 2, 4 et 9 mai 2023 — 19h30
7 mai 2023 — 15h
Durée : approx. 3h15 avec un entracte inclus

Déconseillé aux moins de 16 ans

DISTRIBUTION
Direction musicale Alejo Pérez
Mise en scène Calixto Bieito
Scénographie Rebecca Ringst
Costumes Ingo Krügler
Lumières Michael Bauer
Dramaturgie Bettina Auer
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Katerina Lvovna Ismaïlova Aušrinė Stundytė
Boris Timoféiévitch Ismaïlov Dmitry Ulyanov
Zinovi Borissovitch Ismaïlov John Daszak
Sergueï Ladislav Elgr
Aksinia Julieth Lozano
Sonyetka Kai Rüütel
Le Balourd miteux Michael Laurenz
Le Pope / Un Vieux Forçat Alexander Roslavets
L’Inspecteur de la police Alexey Shishlyaev
3e Commis / L’Ivrogne / Le Maître d’école Louis Zaitoun

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Production de l’Opera Ballet Vlaanderen créée en 2014

Avec le soutien de
ALINE FORIEL-DESTEZET

Œuvre

Dimitri Chostakovitch écrivait à propos du rôle-titre de son deuxième opéra, créé en 1934 : « Même si Katerina Lvovna est une meurtrière, elle n’est pas une ordure. Sa conscience la tourmente. (…) Je compatis avec elle… » Contrairement à Lady Macbeth, Katerina ne tue pas par ambition, mais par amour et passion. Mariée à un fils de riche marchand qui ne s’intéresse pas à elle, brutalisée par son beau-père, son existence est vide et ennuyeuse. Une relation torride naît avec Sergueï, un ouvrier coureur de jupons. Katerina tue d’abord son beau-père, puis, avec l’aide de Sergueï, son mari. Le meurtre est découvert et les amants sont envoyés dans un camp de travail en Sibérie. En route vers l’exil, Sergueï se lie avec une codétenue. Katerina, dans un désespoir total, entraîne sa rivale dans la mort. Dans l’opéra, outre le meurtre, on peut voir (et entendre) du sexe brutal, du harcèlement sadique et de l’agression sexuelle. Porté par son sujet sulfureux, l’opéra eut un certain succès initial, mais Staline ne pouvait guère mettre cet opéra en vitrine à l’étranger pour représenter le nouvel art soviétique. Le régime le condamna donc impitoyablement en 1938, étouffant ainsi avant les 30 ans du compositeur sa carrière lyrique naissante. Le récit musico-dramatique vertigineux de l’opéra comporte aussi des fragments d’opérette, de music-hall, de cabaret et de jazz avec l’orchestre qui mène le bal – on sent la vaste expérience de Chostakovitch en tant qu’accompagnateur de films muets. Calixto Bieito, lui, pense au film noir en revenant à Genève pour continuer le cycle d’opéras russes après son magistral Guerre et Paix, autre opéra au destin fortement influencé par Staline. Sa production pour l’Opéra des Flandres en 2014 se déroule dans un labyrinthe industriel pourri, où l’on ne peut travailler qu’en combinaison de protection, et qui rappelle les métropoles polluées et délabrées de Russie et de Chine… ou Detroit. Selon Bieito : « Ce n’est pas Roméo et Juliette, c’est le thriller apocalyptique d’un amour dans un système post-capitaliste. » L’Argentin Alejo Pérez, aussi complice de Guerre et Paix, revient aux commandes de l’Orchestre de la Suisse Romande. On découvre la soprano lituanienne Aušrinė Stundytė (sidérante Elektra à Salzbourg 2020 et déjà Lady Macbeth dans cette production à Anvers et plus tard dans la mise en scène de Warlikowski à Paris) dans le rôle-titre qui, pour l’occasion, se roulera passionnément dans la fange et le stupre avec l’expressif ténor tchèque Ladislav Elgr en Sergueï. Autour d’eux une distribution de grandes voix slaves, qui nous ont déjà impressionnées au Grand Théâtre pendant Guerre et Paix, notamment les basses Dmitry Ulyanov, comme le méchant beau-père Boris, et Alexander Roslavets, en Pope et en Vieux Forçat.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

La presse en parle

«Formidable spectacle, réussi en tous points, puissant, saisissant, effrayant même»
ForumOpera
«Un spectacle extraordinaire d’une force inouïe»
Léman Bleu
«Aušrinė Stundytė incarne Katerina Ismaïlova avec une intensité qui nous prend aux tripes et ne nous lâche plus»
Toute La Culture
«ady Macbeth de Mtsensk sur la scène du GTG conserve une force émotionnelle et dramatique dévastatrice»
Resmusica
«(…)le plateau vocal est incroyable. La soprano lituanienne Ausriné Stundyté dans le rôle-titre, est une bête de scène. L’OSR, sous la direction magnétique d’Alejo Perez, (…) atteint des sommets de lyrisme.»
Le Temps
Plage

Lady Macbeth à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Duel #3
Jeudi 11 mai à 20h
+

Russie, le grand déchirement
 
Un spectacle basé sur le duel épistolaire de Iegor Gran et Nadia Sikorsky
 
Loin de la Russie, loin de l’Ukraine, loin du front, il nous semble être. Mais pourtant les questions que posent cette guerre ont un écho dans chacun d’entre nous. Iegor Gran et Nadia Sikorsky s’interrogent depuis Paris et Genève sur notre avenir et celui de la Russie, sur celui des Russes de là-bas et d’ici et peut-être surtout sur ce qui fait notre humanité. En point d’orgue à leur correspondance parue ces dernières semaines dans T, le magazine du Temps, le metteur en scène et comédien Nicolas Zlatoff et son équipe nous offrent une immersion dans ce dialogue entre l’histoire et l’actualité.
 
Conception et jeu Margaux Le Mignan, Nicolas Zlatoff
Réalisation vidéo Lucien Monot
Regard extérieur Agathe Hauser
 
Jeudi 11 mai 2023 à 20h
Entrée CHF 15.-
Gratuit pour les étudiant·e·s sur présentation de leur carte
Grande salle du GTG

 
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> LIRE LES ÉCHANGES
 
 
Duel, une dispute épistolaire à suivre dans T, le magazine du Temps, et à découvrir sur la scène du Grand Théâtre de Genève.
Un partenariat Grand Théâtre de Genève et Le Temps

 

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 20 avril à 18h30
+

Autour de Lady Macbeth de Mtsensk
Apéropéra 100% Chostakovitch avec la soprano Evelina Dobračeva accompagnée pour l’occasion par la violoniste Alissa Margulis, le violoncelliste Dan Sloutskovski et la pianiste Audrey Vigoureux. Entre romances, élégies et danses joyeuses ou macabres, venez plonger dans l’univers aux multiples visages du génial compositeur russe.
 
Jeudi 20 avril 2023
Dès 18h30
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Dans les foyers du GTG

Éclairage
Mardi 25 avril à 18h30
+

Lady Macbeth de Mtsensk : Quand « le chaos remplace la musique »
Une conférence présentée par Christian Merlin
 
Le 26 janvier 1936, rendant compte de Lady Macbeth de Mzensk, la Pravda titre : « Le chaos remplace la musique ». Soufflé par Staline, cet article marque le début d’une interminable disgrâce pour le compositeur jusqu’ici le plus en vue de son pays. En un instant, il passe du statut de fleuron de la jeune musique soviétique à celui de paria mis à l’index.
Qu’avait donc fait Chostakovitch pour mériter un tel opprobre ? Peut-être qu’il avait trop bien réussi à saisir les permanences de l’âme russe tout en les adaptant à l’époque moderne, mettant en musique le désir, la violence, la critique sociale avec une crudité rare mais très humaine.
 
Mardi 25 avril 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

En coulisse
Dimanche 7 mai
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 7 mai, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Avant

On se renseigne

22-23

Saison 22-23

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Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Mondes en migration
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.

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Des membres des YPG kurde explorent la ville récemment libérée de Sinjar. Irak, 2015
© Paolo Pellegrin

Lady Macbeth de Mtsensk © GTG / Magali Dougados

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Kai Rüütel

Mezzo-soprano

Née en Estonie, Kai Rüütel fait ses études musicales à Tallinn, au Conservatoire Royal de La Hague et à l’Académie de l’Opéra national d’Amsterdam. En 2009, elle intègre le prestigieux Jette Parker Young Artists Programme du Royal Opera House de Londres. Elle interprète plusieurs rôles sur la scène londonienne dont Hänsel (Hänsel und Gretel), Rosette (Manon) et Wellgunde (Ring), puis sa carrière prend un essor international. Elle est notamment invitée aux opéras d’Amsterdam, de Vienne, de Madrid, de Barcelone et à Dallas et travaille avec des metteurs en scène tels Laurent Pelly, Keith Warner et Calixto Bieito. Plus récemment, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de Carmen à Tallinn et interprète Waltraute (Die Walküre) au Royal Opera House de Londres. Au cours de la saison 2019-2020, elle participe à la tournée japonaise du Royal Opera House (Emilia d’Otello) sous la direction d’Antonio Pappano. Récemment, elle se produit à Madrid dans Götterdämmerung et à Dortmund dans Die Walküre. En 2022-2023, Kai Rüütel interprète notamment Judith (Le Château de Barbe-Bleue) et Die Wirtstochter (Königskinder).

© Kroot Tarkmeel

John Daszak

Ténor

Le ténor britannique John Daszak interprète Loge (Das Rheingold) au Festival de Bayreuth, le Tambour-Major (Wozzeck) au Festival de Salzbourg, le rôle-titre de Peter Grimes à La Scala, Serguéï (Katerina Ismailova) au Bolchoï, le capitaine Vere (Billy Budd) au Metropolitan Opera, le prince Golitsine (La Khovanchtchina) à l’Opéra national de Paris, Chouïsky (Boris Godounov) à l’Opernhaus Zürich ou Hérode (Salome) au Royal Opera House – personnage qu’il chante aussi aux festivals de Salzbourg et d’Aix-en-Provence, à Paris ou à Zurich. Son répertoire compte également Égisthe (Elektra), le Capitaine (Wozzeck), les rôles-titres de Der Zwerg et de Mathis der Maler, Skouratov (De la maison des morts), Alexeï (Le Joueur), Aschenbach (Death in Venice), le Lépreux (Saint François d’Assise) ou Kaufman (Jakob Lenz). Au Grand Théâtre de Genève, il est Siegfried (Der Ring des Nibelungen, 2014) et Zinovyi Ismaïlov (Lady Macbeth de Mzensk, 2023).

© Robert Workman

Aušrinė Stundytė

Soprano

La soprano Aušrinė Stundytė fait ses débuts au Festival de Salzbourg 2020 dans le rôle-titre d’Elektra dirigé par Franz Welser-Möst. Ce projet, parmi les plus marquants de l’artiste au cours des saisons passées, est acclamé tant par la presse que le public. Née à Vilnius, elle étudie le chant à l’Académie de musique de Lituanie et à l’Académie de musique et de théâtre de Leipzig. Sa carrière commence par des apparitions à l’Opéra de Leipzig et comme membre de l’ensemble de l’Opéra de Cologne. Elle travaille notamment avec des chefs d’orchestre tels que Gianandrea Noseda, Zubin Mehta ou Fabio Luisi, et avec des metteurs en scène comme Calixto Bieito, David Alden ou Tatjana Gürbaca. Son vaste répertoire de concert et de lied, comprend les œuvres de Strauss, Berg et Wagner, et elle enregistre des lieder de Hermann Heyer avec le MDR Orchestra Leipzig. Elle se produira prochainement dans le rôle-titre de Lady Macbeth au Staatsoper de Vienne.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Julieth Lozano

Soprano

Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.

© Bernardo Borghetti

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Ma Newsletter

Ladislav Elgr

Ténor

Ladislav Elgr fait ses débuts avec le Philharmonique de Vienne dans la Messe glagolitique de Janáček sous la direction de Pierre Boulez au Musikverein. Il est fréquemment invité au Theater an der Wien où il a notamment participé à la création de Gogol de Lera Auerbach et interprété les rôles de Dante et Alméric dans une production couplée de Francesca da Rimini et Iolanta. Il interprète le Prince de Rusalka avec Glyndebourne on Tour et au Grand Théâtre de Genève, Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos) et Froh (Das Rheingold) à La Fenice de Venise, Kudrias (Kátia Kabanová) au Festival de Brno. Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans L’Affaire Makropoulos (Janek) et au Deutsche Oper de Berlin dans Jenůfa (Steva). Il aborde le rôle de Sergueï de Lady Macbeth de Mtsensk à Anvers, chante dans Le Fils prodigue de Britten sous la direction de James Conlon à Rome et Leukippos de Daphné au Festival d’Helsinki avec Susanna Mälkki. En 2017, il participe à la création mondiale d’Edward II d’Andrea Lorenzo Scartazzini au Deustche Oper de Berlin et fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles dirigé par Gustavo Dudamel dans la Messe glagolitique.

© Hugo Fernandez Escamilla

Bettina Auer

Dramaturge

Outre des engagements en tant que dramaturge musicale ou dramaturge en chef à Berne, Darmstadt, Bâle et au Komische Oper Berlin, Bettina Auer a été invitée au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Zurich, au Deutsche Oper Berlin, au Burgtheater, au Festival de Lucerne et au Schauspiel de Cologne. Depuis 2012, elle travaille en tant que dramaturge indépendante, notamment aux opéras d’Amsterdam, Oslo, Hambourg, Munich et Anvers, au Teatro Arriaga Bilbao, au Nationaltheater Oslo, au Residenztheater München, au Staatsoper de Vienne ainsi qu’à l’Opéra National de Paris. Elle travaille en étroite collaboration avec Calixto Bieito et Tatjana Gürbaca et a été la partenaire de Karin Beier, Claus Guth, Barrie Kosky, Hans Neuenfels, Nicolas Stemann et Michael Thalheimer. Elle est chargée de cours dans les deux conservatoires de Berlin.

Michael Laurenz

Ténor

Après avoir étudié la trompette dans sa jeunesse, le ténor allemand Michael Laurenz intègre le studio d’opéra de l’Opernhaus Zürich de 2008 à 2010, avant d’en rejoindre l’ensemble à partir de la saison 2010/11. À ce poste, il incarne de nombreux rôles dans des opéras de Mozart, Verdi, Strauss, Chostakovitch, Wagner, Zimmermann ou Weill. Michael Laurenz est aussi engagé aux Festspielen de Bregenz, à l’Opéra de Paris, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Staatsoper de Berlin, à Amsterdam, à La Scala ou encore au Teatro San Carlo de Naples. Au cours de sa carrière, il interprète plusieurs rôles importants, dont Brighella (Ariadne auf Naxos), Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail), Andres (Wozzeck), Äghisth (Elektra) et Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos). Également invité au Festival de Glyndebourne, Michael Laurenz fait désormais partie de l’Ensemble du Wiener Staatsoper depuis la saison 2018/19.

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Alexander Roslavets

Basse

Né en Biélorussie, Alexander Roslavets obtient son diplôme du Conservatoire d’État « Rimsky-Korsakov » de St-Pétersbourg en 2014. Pendant ses études, il joue des rôles solistes dans les productions du Théâtre d’opéra et de ballet du Conservatoire. Il intègre ensuite le programme pour jeunes artistes du Bolchoï, où il fait ses débuts en 2015, sous les traits du Marquis d’Aubigny (La Traviata). L’année suivante, il crée l’opéra King Lear de Slonimsky, prouvant ainsi son attrait pour la musique moderne. Sa carrière prend un véritable envol en 2018, suite à ses débuts à la Scala de Milan, où il incarne le rôle-titre d’Ali Baba. Il est en effet engagé l’année suivante pour interpréter le roi René (Iolanta) au Metropolitan Opera. Outre de nombreux prix nationaux et internationaux à son palmarès, Alexander Roslavets est lauréat de la Fondation Spéciale du Président du Bélarus, qui soutient les jeunes talents.

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Alexey Shishlyaev

Baryton

En 2002, Alexey Shishlyaev obtient son diplôme au Conservatoire d’État « Tchaïkovski » de Moscou et l’année précédente, il remporte le premier prix au XIXe Concours International de Chant Glinka. Dès l’an 2000, il intègre la compagnie d’opéra du Théâtre Stanislawski & Nemirovitch-Dantschenko de Moscou, où il continue d’être actif. Il y interprète de nombreux rôles, dont Wolfram (Tannhäuser), Marcello (La bohème), Don Carlo (La forza del destino), Eugène Onéguine (rôle-titre) ou Tonio (Pagliacci). En 2014, il interprète le rôle de Tomsky dans une version concert de la Dame de Pique de Tchaïkovski, sous la direction de Mariss Janson, dont l’enregistrement reçoit le prestigieux International Opera Award. Lors de la saison 2016/2017, le baryton russe fait ses débuts au Festival de Salzburg sous les traits de l’inspecteur de police (Lady Macbeth de Mzensk), rôle qu’il reprend la saison suivante au Bayerische Staatsoper.

Michael Bauer

Éclairagiste

Né à Munich, Michael Bauer a rejoint le Bayerische Staatsoper de Munich en tant qu’assistant en 1980, avant d’y devenir chef éclairagiste, poste qu’il occupe depuis 1998. Dans cette maison d’opéra, il collabore en particulier avec David Alden, Calixto Bieito, Luc Bondy, David Bösch et Roland Schwab, et participe à de nombreuses productions, qui incluent des opéras tels que Die Zauberflöte, L’elisir d’amore, Norma, Guillame Tell, Tristan und Isolde, Nabucco, Tosca, Boris Godounov, etc. En dehors de Munich, il illumine les scènes de l’Opéra de Paris, du Staatsoper de Berlin, du Theater an der Wien, du Semperoper de Dresde, La Fenice, La Scala, le Grand Théâtre de Genève, le Théâtre Mariinsky de St-Pétersbourg et bien d’autres. Récompensé en 1999 par le prix du théâtre bavarois pour les lumières de Pnima à la biennale de Munich, il enseigne également la création de lumières à la Hochschule für Musik de sa ville natale depuis 1993.

Ingo Krügler

Costumier

Ingo Krügler a étudié le design de costume et de mode à Berlin et à Londres et a travaillé chez Jean-Paul Gaultier et John Galliano à Paris. Au cours de sa carrière, il assiste divers metteurs en scène, tels que Michael Haneke, Robert Carsen, David Alden, David Pountney, Thomas Langhoff, Gottfried Pilz et Stefan Herheim, à Vienne, Paris, de même qu’aux Festivals de Munich et de Salzbourg. Il crée les costumes pour plusieurs œuvres théâtrales mises en scène par Tim Kramer, ainsi que pour des comédies musicales mises en scène par Joseph E. Köpplinger. Depuis leur première collaboration en 2008 à l’Opéra de Stuttgart (Jenůfa), il travaille régulièrement avec Calixto Bieito dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe. Ingo Krügler crée également les costumes pour plusieurs productions d’Elisabeth Stöppler.

Rebecca Ringst

Scénographe

Née à Berlin, Rebecca Ringst étudie la scénographie à l’Académie des arts de la scène de Dresde. Elle travaille avec Calixto Bieito depuis 2006 sur les grandes scènes internationales, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux États-Unis, en Italie, en Norvège ou en Suisse. Elle collabore également avec Stefan Herheim à l’Opéra de Stuttgart, Lisa Stöppler au Semperoper de Dresde, Andrea Moses au Deutsches Theater de Berlin et, depuis 2015, avec Barrie Kosky au Bayerische Staatsoper, au Komische Oper et au Festival de Bayreuth. En 2010, elle est nommée « Scénographe européenne de l’année » par le magazine Opernwelt pour la production du Rosenkavalier (Stefan Herheim). Elle remporte aussi le Premio Max en Espagne en 2014 pour la pièce Forests (Calixto Bieito) et se voit nominée à deux reprises par les International Opera Awards et le Hedda Award en Norvège.

Calixto Bieito

Metteur en scène

Directeur du Teatro Arriaga de Bilbao depuis 2017, Calixto Bieito privilégie une approche décidément contemporaine dans ses choix de répertoire et d’interprétation. Ses mises en scène de Macbeth à Salzbourg, Hamlet à Édimbourg ou Die Entführung aus dem Serail au Komische Oper de Berlin, aussi célèbres que controversées, divisent les publics et établissent sa réputation d’artiste européen de premier plan. Parallèlement à des œuvres classiques telles que L’incoronazione di Poppea (Zurich), ce sont les productions emblématiques du XXème siècle comme Moses und Aron de Schönberg ou Die Soldaten de Zimmermann et les créations contemporaines comme Lear d’Aribert Reimann ou Les Bienveillantes de Hèctor Parra qui attirent son intérêt. Récompensé par de nombreuses distinctions internationales, Calixto Bieito est considéré comme l’un des plus grands metteurs en scène d’opéra actuels. Au Grand Théâtre, il a mis en scène Guerre et Paix de Prokofiev lors de la saison 21–22.

Alejo Pérez

Chef d’orchestre

Un sens du style particulier et la capacité à appréhender la complexité de chaque partition dans ses moindres détails caractérisent Alejo Pérez en tant que chef d’orchestre. Il s’est ainsi assuré une place permanente sur les scènes d’opéra et de concert. Depuis le début de la saison 19/20, Alejo Pérez façonne en tant que directeur musical la culture sonore de l’Opéra Ballet Vlaanderen.
Il a gagné une grande reconnaissance internationale au cours de ces dernières années, reconnaissance qui s’est affirmée avec notamment les nouvelles productions de Pelléas et Mélisande dans la mise en scène de Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui ou encore dans le Guerre et Paix de Calixto Bieito à Genève.

© Karim Khawatmi

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer