Nabucco

Nabucco

Opéra de Giuseppe Verdi

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Retrouvez notre production de Nabucco en streaming sur Operavision du 30 juin au 30 décembre 2023.
 

Aperçu

L’incertitude de Dieu est pareille au flux et au reflux de la mer. Elle engendre la parole par laquelle l’homme proclame sa certitude.

Edmond Jabès, Le livre des questions

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Giuseppe Verdi
Livret de Temistocle Solera
Créé en 1842 au Teatro alla Scala de Milan
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2013-2014

11, 14, 17, 20, 22, 27 et 29 juin 2023 – 20h
25 juin 2023 – 15h
Durée : approx. 2h30 avec un entracte inclus

Recommandé famille

DISTRIBUTION
Direction musicale et composition de l’intermezzo orchestral final Antonino Fogliani
Mise en scène Christiane Jatahy
Scénographie Thomas Walgrave et Marcelo Lipiani
Costumes An D’Huys
Lumières Thomas Walgrave
Vidéo Batman Zavarese
Directeur de la photographie et caméra (film) Paulo Camacho
Développement du système vidéo Júlio Parente
Artiste sonore Pedro Vituri
Dramaturgie Clara Pons
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Nabucco Nicola Alaimo / Roman Burdenko (22 et 27 juin)
Abigaille Saioa Hernandez
Zaccaria Riccardo Zanellato
Ismaele Davide Giusti
Fenena Ena Pongrac
Anna Giulia Bolcato
Abdallo Omar Mancini
Il Gran Sacerdote William Meinert

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Coproduction avec les Théâtres de la Ville de Luxembourg, l’Opera Ballet Vlaanderen et le Teatro della Maestranza de Séville

Avec le soutien de

GÉNÉREUX DONATEUR CONSEILLÉ PAR CARIGEST SA

Œuvre

On a souvent interprété le défilé de péripéties et le caractère épique de cette œuvre de jeunesse de Giuseppe Verdi comme un appel à la lutte de libération nationale qui aboutira finalement à l’unité italienne. Mais cette mission plus ou moins divine d’insurgence, qui sacralise en passant ses représentants, Zacharie ou Verdi, ne repose finalement pas vraiment sur l’idée de l’unité mais bien sur celle de la différence. Car si Nabucco thématise bien sûr l’exil du peuple juif en captivité à Babylone avec son fameux « Va, pensiero », l’opéra met encore plus en avant, peut-être sans le vouloir, une particularité de la pensée rabbinique, l’idée du « retrait » du divin comme une présence de l’absence. Fondée sur la destruction de son temple, ce n’est pas sur la « toute-puissance » du divin dans le monde mais plutôt sur la béance du gouffre, comment s’élever sur cette cassure, que se construit l’identité du judaïsme. Ainsi lorsque Nabucco, dans le premier acte, se moque de l’absence de Dieu, celui qui devrait les protéger, il ne croit pas si bien dire et se retrouve en situation miroir à la fin de l’œuvre lorsqu’il s’incline devant le même Dieu pour sauver sa propre fille, lui qui s’était autoproclamé dieu. Aujourd’hui, identité, religion et nationalisme s’entremêlent et créent la formule corrosive de la plupart des populismes modernes qui essayent de cacher cette incomplétude originelle par une construction de vérités absolues et mensongères. Manque et identité, exil et pouvoir, populations déplacées ou décimées, ces migrations forcées à l’intérieur d’une nation ou même au sein d’une communauté sont des thèmes avec lesquels Christiane Jatahy joue toujours à nouveau, entre fiction et réel, scène et vidéo. La metteure en scène, cinéaste et auteure brésilienne à qui a été attribué en 2022 le Lion d’or de la Biennale de Venise pour l’ensemble de son œuvre théâtrale, donnera un nouveau corps à la métaphore de la bible utilisée par Verdi, en y introduisant comme elle a l’habitude dans ses lectures des classiques, la parole de ceux qui résistent encore aujourd’hui aux quatre coins du monde, du Moyen-Orient à l’Amazonie, en passant par l’Afrique du Sud et arrivant jusqu’à nous. Pour elle, raconter l’histoire, c’est aussi se poser la question de comment la changer, ainsi que notre monde actuel. Dans ces jeux de miroirs et de reflets identitaires, du chœur au public, des personnages chantants aux muets, le maestro sera à nouveau Antonino Fogliani qui affinera, avec les musiciens de l’Orchestre de la Suisse Romande, les différences et les concordances, en consonance avec une distribution de belcantistes extraordinaires, entre autres Riccardo Zanellato, Nicola Alaimo et Saioa Hernandez que l’on retrouvera après son passage remarqué dans Guillaume Tell en 2015.

Nabucco en création

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Nabucco à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 25 mai à 18h30
+

Autour de Nabucco
 
Pour clore la saison des Apéropéras, tout en restant dans notre thématique des « Mondes en migration », quoi de mieux qu’une incursion dans le répertoire de la musique d’Al-Andalus, entre mélodies séfarades, mélopées arabo-andalouses et cantiques de Marie. Ce seront les spécialistes Françoise Atlan et le joueur de quanun Nidhal Jaoua qui nous baladeront dans l’utopie rêvée de la convivencia, en écho aux éclats verdiens de notre Nabucco.
 
Jeudi 25 mai 2023
Dès 18h30
Entrée CHF 25.—
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Foyer du GTG
 
COMPLET

Cinéopéra
Samedi 27 mai à 18h
+

Hommage et découverte à la fois, CINÉOPÉRA propose une carte blanche à des personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison.
 
Pour ce dernier rendez-vous de la saison, les Cinémas du Grütli accueillent la metteure en scène Christiane Jatahy pour présenter Bamako (2006) d’Abderrahmane Sissako.
 
Samedi 27 mai 2023
À 18h
Aux Cinémas du Grütli de l’Espérance

 
+ d’info

Atelier public
Samedi 3 juin à 11h
+

Autour de Nabucco : Initiation à la scénographie avec Valeria Pacchiani
 
Le Temple de Salomon, le Palais de Babylone, ses jardins suspendus… Le livret de Nabucco se déroule dans des lieux exceptionnels, et offre la possibilité de réfléchir sur l’espace scénique.
Les participants, par groupes, et accompagné de la scénographe Valeria Pacchiani, auront la possibilité de réaliser la maquette de leur Nabucco rêvé !
 
Samedi 3 juin 2023 à 11h
À partir de 12 ans
CHF 15.- / CHF 10.- tarif jeune
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève

 
Attention, nombre de places limité!

Éclairage
Mercredi 7 juin à 18h30
+

Nabucco : Des « rives de Babylone » à « Va’ pensiero », tradition et dérive d’un Psaume
Une conférence présentée par Sandro Cometta et Pierre Michot en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
 
En lien avec la nouvelle production de Nabucco au Grand Théâtre, nous vous proposons un voyage musical qui ira du chant grégorien à Arvo Pärt, en suivant le fil rouge du Psaume 137 de la Bible.
Puis, nous nous focaliserons sur le célèbre chœur de Verdi, afin d’en déceler le sens « originel » ; très éloigné de la mythologie patriotique qui a suivi.
 
Mercredi 7 juin 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

Nabucco sous les étoiles
Vendredi 23 juin à 21h
+

Pour fêter la musique ensemble, le Grand Théâtre vous invite sous les étoiles, dès que la nuit commence à tomber, au parc des Eaux-Vives.
En entrée libre, venez vivre Nabucco de Giuseppe Verdi, sur grand écran, le vendredi 23 juin 2023 à 21h.
Une soirée à la belle étoile, les pieds dans l’herbe et la musique de Verdi dans les oreilles. Dans les yeux, le ciel, le lac et l’opéra fameux de Verdi. Bars et location de transats disponibles sur place. Une nuit inoubliable à ne pas manquer !
 
Infos pratiques
Nabucco de Giuseppe Verdi
Opéra chanté en italien avec sous-titre en français
Projection en plein air sur écran géant
 
Vendredi 23 juin 2022 à 21h
Durée : 2h
Entrée libre
Parc des Eaux-Vives

 
Comment venir ?
TPG : bus 2, 6, NS – arrêt Parc et plage des Eaux-Vives
Mouettes : Genève-Eaux-Vives (lac) ou Genève-Plage SMGN
Voiture : Parking P+R Genève plage

En coulisse
Dimanche 25 juin
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 25 juin, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Avant

On se renseigne

Dossier avant-spectacle
22-23

Saison 22-23

Programmation
Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Mondes en migration
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.

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Crédits photos
Des civils fuient les zones contrôlées par Daech. Mossoul, Irak, 2016 © Paolo Pellegrin
Nabucco sur scène © GTG / Carole Parodi

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

Pedro Vituri

Artiste sonore

Pedro Vituri est artiste et concepteur sonore et producteur de musique avec une formation en composition au Berklee College of Music et des années d’expérience au studio de production Capitão Foca. Il travaille pour des médias tels que le cinéma, la publicité, l’animation, le théâtre, les expositions interactives et les vidéos musicales. Son travail a été récompensé à Cannes et au Festival du film brésilien de Los Angeles. Vituri a collaboré à des productions qui ont été présentées dans des lieux tels que le Boston Museum of Fine Arts ou le Cent-Quatre à Paris.

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La Cambiale di Matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’Italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in Maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la Rose.

Paulo Camacho

Réalisateur, monteur vidéo

Paulo Camacho est réalisateur de cinéma, monteur et DOP. Il collabore pour la première fois avec Christiane Jatahy en 2011 sur la création de Julia, et, après avoir participé au projet d’occupation artistique Rio Occupation London, il se plonge dans la réalisation d’Utopia.doc, projet de vidéoinstallation s’inscrivant dans la création de What if they went to Moscow ?. Cette collaboration perdure sur Fidelio au Théâtre municipal de Rio de Janeiro, « La Forêt qui marche », « La Règle du Jeu », « Ithaque », « Le présent qui déborde » et « Entre chien et Loup ». Parmi la vingtaine de réalisations qu’il a signées en tant que directeur de la photographie, on peut citer Velha História, court-métrage de Claudia Jouvin (prix ABC de la cinématographie étudiante), les courtsmétrages Sete minutos et Engano de Cavi Borges, le longmétrage Riscado de Gustavo Pizzi, le programme télévisé en vingt-huit épisodes Oncotô réalisé par Daniel Tendler ainsi que les séries Meus dias de rock et Ferrugem.

Júlio Parente

Artiste multimédia

Originaire de Rio de Janeiro, Júlio Parente est artiste multimédia. Depuis 2008, il développe des projets dans les domaines des arts visuels, du théâtre, de l’architecture, de la musique et de la technologie. Au cours des dernières années, il a travaillé comme eclaragiste, réalisateur audiovisuel, artiste multimédia et musicien. Il a reçu le prix d’architecture Tomie Ohtake et Arkzonobel pour le projet COTA 10, avec Pedro Varella (2015). Il a reçu le Lion de Bronze à Cannes pour le projet Natural Medium développé chez Tatil Design. Il est sélectionné avec son opéra multimédia STYX au festival SESC PULSAR en 2023. En tant qu’artiste et performeur, il a été sélectionné pour des résidences au Brésil et dans le monde. Depuis 2011, il est programateur en technologie vidéo pour les pièces de la réalisatrice Christiane Jatahy

Batman Zavareze

Vidéaste

Batman Zavareze est un concepteur et un commissaire de festival ayant travaillé en tant que directeur artistique ainsi qu’en tant qu’artiste visuel pour de grands spectacles musicaux et des expositions d’art. Batman a assuré la direction visuelle créative de grands spectacles tels que Marisa Monte, Tribalistas, Roberto Carlos, Planet Hemp, Rubel et Kronos Quartet. Il a également participé en tant que directeur artistique aux Jeux olympiques de Rio 2016 et, plus récemment, a créé et dirigé des musées immersifs au Brésil, notamment le Musée du son et de l’image de Ceará. En outre, il a assuré la direction artistique de l’inauguration du président Lula da Silva, un événement historique auquel ont assisté 600 000 personnes et qui a été retransmis en direct dans le monde entier. Le travail de Batman démontre sa capacité à explorer un large spectre de collaborations multidisciplinaires. En 2023, Batman célébrera le 18e anniversaire du festival d’art numérique Multiplicidade.

Marcelo Lipiani

Scénographe

Architecte et designer, Marcelo Lipiani débute sa carrière de scénographie en 1997 en collaboration avec Christiane Jatahy, misant sur des conceptions scénographiques non conventionnelles. Au cours de sa carrière, il a reçu plus d’une vingtaine de prix et de distinctions et a participé à la Quadriennale de scénographie de Prague ainsi qu’à la Biennale de Venise en 2015.

Davide Giusti

Ténor

Au répertoire du chanteur figurent des pièces d’opéras pour la plupart véristes : Rinuccio (Gianni Schicchi), Alfredo Germont (La traviata), Peppe (Pagliacci), Rodolfo (La Bohème), ainsi que Nemorino (L’elisir d’amore), Don Ottavio (Don Giovanni). Son répertoire de concert comprend des parties de ténor dans la Missa Sanctæ Cæciliæ de Haydn, le Requiem et la Grande Messe en ut mineur de Mozart, le Messiah de Händel, le Stabat Mater de Rossini et la Neuvième Symphonie de Beethoven. Il a participé à des festivals d’opéra en Italie tels que le Reate Festival (Rieti), le Festival dei Due Mondi (Spoleto), le Festival Valle d’Itria (Martina Franca) et le Rossini Opera Festival (Pesaro). Sa discographie comprend : la Petite Messe solennelle de Rossini (Brilliant Classic, 2014), I Capuleti e i Montecchi de Bellini (Glossa, 2015), Il Natale degli Innocenti de Rota (DECCA, 2015) et Le Braci de Tutino (Dynamic, 2015). Il a participé avec succès à des concours internationaux prestigieux, tels que l’Ottavio Ziino à Rome, où il a reçu le prix spécial « Franco Corelli » et « Comunità Europea » à Spolète, où il a remporté le prix « Cesare Valletti ».

Riccardo Zanellato

Basse

Régulièrement invité par Riccardo Muti dans de nombreuses productions au Teatro dell’Opera de Rome (entre autres Iphigénie en Aulide, Moïse et Pharaon, Macbeth, Nabucco, Simon Boccanegra), il collabore avec des institutions comme La Scala de Milan, Regio de Turin, Arena à Vérone, Massimo à Palerme, Verdi Festival à Parme, Palau de les Arts Reina Sofia à Valence, Liceu à Barcelone, Nederlandse Opera à Amsterdam, Rossini Opera Festival à Pesaro, San Carlo à Naples, Opernhaus à Zurich, Vlaamse Opera à Anvers, Opéra de Lausanne et Accademia Nazionale di Santa Cecilia. Il a aussi interprété le Requiem de Verdi dans des salles prestigieuses sous la direction d’importants chefs d’orchestre, notamment au Festival Verdi de Parme, au Festival de Ravenne, en tournée en Italie et en Slovénie, à Naples sous la baguette de Muti, à Moscou au Festival Rostropovitch et en tournée avec le Teatro Comunale de Bologne.

Saioa Hernández

Soprano

Jeune star de la scène lyrique depuis ses débuts couronnés de succès, Saioa Hernández a récemment excellé sur le circuit international lors de l’ouverture de la saison 21–22 du Teatro alla Scala de Milan dans le rôle d’Odabella (Attila) sous la baguette du Riccardo Chailly. Elle s’est produite dans des théâtres importants à travers le monde, à Barcelone, Melbourne, Catane, Genève, Rio de Janeiro et Séoul entre autres. Elle a interprété des rôles tels que Suor Angelica, Madama Butterfly, Tosca, Aida et aussi des rôles de bel canto tels que Norma, Violetta ou Lucia di Lammermoor. Saioa Hernández a reçu de nombreux premiers prix dans des concours internationaux dont le prix Manuel Ausensi à Barcelone en 2009, le prix Vincenzo Bellini en 2010, et le prix Jaume Aragall à Barcelone 2010. Elle a aussi remporté le prix de la meilleure voix féminine de l’année 2016 en Espagne.

© Roberta Bruno

Roman Burdenko

Baryton

Né à Barnaoul en Russie, Roman Burdenko a remporté de nombreux concours de chant prestigieux, notamment les Premier prix du Concours international d’Opéra de Moscou en 2011. Parmi ses engagements passés, citons Alfio de Cavalleria rusticana et Tonio de Pagliacci au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre du Prince Igor au Théâtre Bolchoï de Moscou, Stankar de Stiffelio à l’Opéra de Bilbao, Dunois dans une version de concert de La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski au Grand Théâtre de Genève, Renato d’Un ballo in maschera au Deutsche Oper de Berlin, Enrico de Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Las Palmas, Alfio et Tonio à l’Opéra de Zurich. Il a fait ses débuts au Festival Gergiev de Rotterdam dans Ivan le Terrible de Prokofiev, a chanté Ford de Falstaff au Festival de Glyndebourne avec Mark Elder et Richard Jones, Tomsky de La Dame de pique au Théâtre Mariinsky.

© Daniil Rabovsky

Nicola Alaimo

Baryton

Le début de la carrière de Nicola Alaimo a été marqué par certains rôles dans d’importantes productions, tels que Conte di Luna (Il Trovatore) à Ravenne, Procolo (Le convenienze ed inconvenienze teatrali) à Bergame ; Pharaon (Moïse et Pharaon) à La Scala ; Sharpless (Madama Butterfly) à Torre del Lago ou Don Pasquale (rôle-titre) dans une production du Festival de Ravenne en tournée à Cologne, Paris et Liège, sous la direction de Riccardo Muti. Sa collaboration avec le Rossini Opera Festival de Pesaro, dont il est devenu un artiste de référence au fil des ans, rencontrant un succès considérable dans La Cenerentola, Il barbiere di Siviglia, Guillaume Tell et bien d’autres titres encore, est particulièrement remarquable. Récemment, il a été engagé sur les plus grandes scènes d’opéra telles que l’Opéra national de Paris, le Metropolitan Opera de New York, le Covent Garden de Londres ou La Scala de Milan. Nicola Alaimo est lauréat du prestigieux prix Abbiati 2016.

© Stage Door Artists Management

An D’Huys

Costumière

An D’Huys a étudié à l’académie Koninklijke Fashion d’Anvers. Depuis 1988, elle travaille comme conceptrice de costumes pour le théâtre. Elle a fait partie pendant 11 ans de l’équipe de conception d’Ann Demeulemeester et travaille depuis 2002 avec Ivo van Hove. Elle a ainsi collaboré à Lazarus (New York Theatre Workshop), Vu du pont (The Young Vic), La Source vive, Antigone, Kings of War et Othello (Toneelgroep Amsterdam), Médée, Maris et Femmes (Simon Stone, Toneelgroep Amsterdam) et Le Misanthrope (Schaubühne Berlin). An D’Huys a par ailleurs collaboré avec Ivo van Hove dans le cadre de productions d’opéra comme le Ring de Wagner (Vlaanderen Opera) et La clemenza di Tito de Mozart (La Monnaie). Avec Anne Teresa De Keersmaeker et Rosas, An D’Huys a collaboré aux productions Quartet, Bitches Brew et Kassandra.

Thomas Walgrave

Scénographe / Éclairagiste

Né en 1965 à Anvers, Thomas Walgrave étudie l’histoire de l’art à l’Université de Gand et l’anthropologie cognitive au Center for Comparative Knowledge Systems. De 1987 à 1992, il devient collaborateur du Centre des arts anversois Monty et d’un grand nombre de compagnies flamandes et internationales. Depuis 1991, il fait partie de la compagnie de théâtre tg STAN (BE). Responsable de la scénographie et de la mise en lumière de plus de 50 productions de la compagnie, il voyage avec ces productions en Europe, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il collabore en tant que scénographe et designer lumière avec de nombreux artistes. De 2008 à 2018, il a été directeur artistique du Festival Alkantara de Lisbonne, ainsi que du centre de recherche artistique et de résidences Alkantara. Il a enseigné à l’école Forum Dança pour les arts du spectacle à Lisbonne. Depuis 2017, il travaille avec Christiane Jatahy sur divers projets en tant que collaborateur artistique, scénographe et éclairagiste.

© Mafalda Gomes

Christiane Jatahy

Metteure en scène

Née à Rio de Janeiro, Christiane Jatahy est à la fois auteure, metteuse en scène et cinéaste. Elle est diplômée en théâtre et en journalisme et est titulaire d’un Master en art et philosophie. Depuis 2003, sa démarche consiste à confronter divers genres artistiques. En approfondissant la relation entre le théâtre et le cinéma, elle a créé Julia, une adaptation de Mademoiselle Julie de Strindberg, présentée et primée dans de prestigieux festivals internationaux et théâtres européens. En 2021, elle dévoile Entre chien et loup au festival d’Avignon, une étude sur les mécanismes du fascisme, à partir du film Dogville de Lars Von Trier et puis une étude du machisme toxique dans Before the Sky Falls en octobre et une autre de l’esclavage et de ses conséquences sur le racisme structurel dans Depois do silêncio. Christiane Jatahy est artiste associée dans plusieurs théâtres à Paris, Zurich, Boston et Milan.

© Leo Aversa

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Julieth Lozano

Soprano

Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.

© Bernardo Borghetti

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé également en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève se compose de plus de quarante chanteuses et chanteurs professionnel­le­s de toutes nationalités, auxquels s’ajoutent, selon les besoins de la programmation, des choristes complémentaires. Ils participent chaque saison aux productions lyriques du Grand Théâtre.

© Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

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Antonino Fogliani

Chef d’orchestre

Depuis son succès au Festival Rossini de Pesaro en 2001 avec Il viaggio a Reims, Antonino Fogliani est devenu une référence de la musique italienne, autant sur le plan lyrique — il est régulier à La Scala de Milan, du Teatro Regio de Parme, du Teatro dell’Opera de Rome et du San Carlo à Naples — que pour la musique symphonique, le maestro ayant dirigé des orchestres comme ceux de Santa Cecilia, de la Fondazione Toscanini de Parme et du Regionale Toscana de Florence. Le chef italien assure depuis 2011 la direction musicale du Festival Rossini de Wildbad et enseigne au Conservatoire Tartini de Trieste. Récemment, il a dirigé La Cenerentola, La Traviata et Norma à Oslo, Maria Stuarda à Monte- Carlo, Lucia di Lammermoor à Düsseldorf, au Bayerische Staatsoper et au Deutsche Oper am Rhein et Tosca à Vérone. Au GTG il a dirigé Aïda (2019), La Cenerentola (2020) et Turandot (2022).

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie à l’Université libre et le piano au Conservatoire royal de Bruxelles, avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène entre autres au Theater Basel, à l’Opéra de Francfort, et à l’Operaballet Vlaanderen. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée notamment à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle a présenté son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée en compagnie de plusieurs orchestres, dont le Philharmonique de Rotterdam. S’en est suivi en 2015 le film Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler créé au Klarafestival avant de faire l’objet d’une tournée européenne. En 2017, son film sur Harawi de Messiaen a été créé au Singel. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons travaille aussi comme vidéaste pour la scène lyrique ; son travail interroge la relation entre narration, musique et image.

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer