Ariodante

Ariodante

Opéra de Georg Friedrich Haendel
Tarifs:
Dès CHF 17.-
jeu. 5 oct.19:00
Cher au roi, plus cher encore à sa fille
Était ce chevalier, nommé Ariodant,
Parce qu’il était merveilleusement courageux,
Mais surtout parce qu’elle savait qu’elle en était aimée.
Elle savait que ni le Vésuve, ni le volcan de Sicile,
Ni Troie ne brûlèrent jamais d’autant de flammes
Qu’Ariodant en nourrissait pour elle dans tout son cœur.

Ludovico Ariosto, Orlando furioso, canto V

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Georg Friedrich Haendel
Livret d’après Antonio Salvi et L’Arioste
Créé le 8 janvier 1735 à Londres – Covent Garden
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2007-2008

En version semi-scénique

5 octobre 2023 — 19h
Durée : environ 4h avec un entracte inclus

Intropéra 45 minutes avant la représentation

DISTRIBUTION
Direction musicale William Christie
Mise en espace Nicolas Briançon
Lumières Jean-Pascal Pracht
Création vidéo Valérie Faidherbe

Ariodante Lea Desandre
Ginevra Ana María Labin
Dalinda Ana Vieira Leite
Polinesso Hugh Cutting
Lucarnio Krešimir Špicer
Odoardo Moritz Kallenberg
Il Re di Scozia Renato Dolcini

Orchestre des Arts Florissants

Coproduction avec la Philharmonie de Paris et l’Opéra de Dijon

Œuvre

Publié pour la première fois en 1516, on ne compte pas les adaptations de ce best-seller du XVIe siècle et suivants : Orlando furioso du Toscan Ludovico Ariosto, dit L’Arioste. L’influence qu’il a eu sur la culture européenne fit naître des opéras tout au long de sa route, de l’Italie du Rinascimento à l’Angleterre de l’Enlightenment en passant par le Grand Siècle français. Jacopo Peri, Francesca Caccini, Jean-Baptiste Lully, Marc-Antoine Charpentier, André Campra, les compositeurs ne cessent de se réapproprier le motif : Antonio Vivaldi compose deux Orlando, Joseph Haydn un Orlando paladino. À lui seul, Georg Friedrich Haendel compose trois opéras directement dérivés de ce paradigme du poème épique chevaleresque : Orlando, en 1733, Ariodante en janvier 1735 et à peine quelques mois plus tard, en avril son Alcina, sans doute le plus connu des trois.

Si l’œuvre a grandi et s’est métamorphosée à travers le temps et l’espace, on pourrait aussi voir et entendre cette parabole / géographie mouvante à travers la vie de Haendel. Né à Halle, dans ce qui était alors la Saxe, ce contemporain à un mois près de Johann Sebastian Bach compose ses premiers opéras, à peine âgé de vingt ans, à Hambourg. Ayant appris tout ce qu’il pouvait de ses pairs germaniques, il se rend en l’Italie où il remplira ses valises pendant cinq années avant de les poser pour presque le reste de sa carrière à Londres, où il est d’ailleurs aussi imprésario d’opéra. Ce dramma per musica en 3 actes, adaptation de l’opéra de Giacomo Antonio Perti de 1708 Ginevra, Principessa di Scozia pour lequel Antonio Salvi avait écrit le livret, reprend les chants IV, V et VI du livre de L’Arioste, au sujet d’un autre chevalier amoureux que Roland. Un spin-off donc, avec des caractéristiques importées de l’opéra-ballet de Versailles, puisque pour plaire au public londonien de la toute nouvelle salle de Covent Garden, le compositeur intégra dans chaque acte des occasions de danser.

Si la mode était alors aussi aux castrats, depuis la reprise dans les années 1970 des œuvres baroques au répertoire, leur rôle est désormais attribué à des contre-ténors ou des mezzos. La jeune et fascinante mezzo-soprano Lea Desandre sera pour un soir cet Ariodante désespéré, accompagnée d’une palette de chanteurs et chanteuses souvent passés par le Jardin des Voix, plus de 20 ans maintenant la célèbre manufacture des grandes voix baroques, le tout sous la direction d’un des plus grands maîtres de la renaissance baroque, William Christie, avec son Orchestre des Arts Florissants. Nicolas Briançon se chargera de mettre en espace cet Ariodante avec simplicité et dénuement afin d’en faire apparaître toute la force dramatique, faite d’intériorité et de violence, de passion et de compassion.

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Crédit photo
© GTG / Marc Asekhame

Les Arts Florissants

Ensemble musical

Fondés en 1979 par William Christie, Les Arts Florissants sont l’un des ensembles de musique baroque les plus reconnus au monde. Fidèle à l’interprétation sur instruments anciens, cette formation — qui tient son nom d’un petit opéra de Marc-Antoine Charpentier — a joué un rôle pionnier pour faire redécouvrir dans toute son actualité la musique européenne des XVIIe et XVIIIe siècles, représentée par Haendel, Charpentier, Monteverdi, Rameau, Bach ou Purcell. Aujourd’hui, c’est ainsi une centaine de concerts et de représentations que Les Arts Florissants proposent chaque année sur les plus grandes scènes françaises et internationales. Une riche programmation, portée par des musiciens exceptionnels venus du monde entier pour interpréter ce répertoire sous la direction de William Christie et de Paul Agnew, et faire vivre ce « style Arts Flo » reconnaissable entre mille.

© Julien Benhamou

Moritz Kallenberg

Ténor

Moritz Kallenberg fait ses débuts avec le chœur de garçons Capella Vocalis à Reutlingen. Il étudie ensuite à l’École de musique de Fribourg et au Conservatoire Luigi Cherubini de Florence. Sur la scène lyrique, il interprète notamment les rôles d’Ecclitico (Il mondo della luna) et du Marchand d’animaux (Le Chevalier à la rose) avec Sir Simon Rattle et le Berliner Philharmoniker à Baden-Baden et fait ses débuts à l’Opéra de Leipzig, au Stadttheater de Fribourg, et au Staatsoperette de Dresde. Il est nommé deux fois « Révélation de l’année » par le magazine Opernwelt pour ses débuts dans le rôle de Graf Hohenzollern (Der Prinz von Homburg), sous la direction de Cornelius Meister. En 2019, il intègre Le Jardin des Voix, l’académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants dirigée par William Christie et Paul Agnew. Sous leur direction, il chante Belfiore (La finta giardiniera) au festival « Dans les Jardins de William Christie » puis en tournée internationale.

© Matthias Baus

Krešimir Špicer

Ténor

Krešimir Špicer naît à Slavonski Brod, en Croatie. Après des études à Zagreb et Amsterdam, la carrière du ténor démarre au Festival d’Aix en Provence en 2000 avec une interprétation très remarquée d’Ulisse dans Il Ritorno d’Ulisse in Patria de Monteverdi sous la direction de William Christie. Le succès de cette production l’entraîne dans une tournée internationale (Lausanne, Bordeaux, Paris, Londres, New York et Vienne (Wiener Festwochen)). Il défend par ailleurs le répertoire classique et mozartien. En concert, Kresimir Spicer s’est aussi produit au Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Herbert Blomstedt, au Concertgebouw Amsterdam sous la baguette de Christian Zacharias, à Rome sous celle de Yuri Temirkanov, à Rome et à Paris sous la baguette de Myung-Whun Chung, à Berlin sous celle de Kent Nagano, à Saint-Pétersbourg, Tallinn et Riga avec Philippe Herreweghe et à Strasbourg avec Carlo Rizzi.

Hugh Cutting

Contre-ténor

Hugh Cutting débute ses études au St John’s College de Cambridge avant d’intégrer le Royal College of Music où il fait partie du International Opera Studio. Il remporte la Tagore Gold Medal décernée par sa majesté le Prince de Galles lors de la remise de diplôme. En 2021 Hugh devient le premier contreténor à remporter le prix Kathleen Ferrier ainsi que le premier contreténor du programme BBC New Generation Artist (2022-2024). Il collabore régulièrement avec le pianiste George Ireland, le luthiste Danny Murphy et le compositeur Piers Connor Kennedy lors de récitals et de concerts. Il se produit également avec Les Arts Florissants sous la direction de William Christie dans les rôles de Polinesso (Ariodante) ou Arsace (Partenope). Récemment on a pu l’entendre au Wigmore Hall, au Ryedale Festival ainsi qu’au Thames Recital Series. Ses enregistrements incluent Royal Odes and Birthday Odes for Queen Mary de Purcell avec l’orchestre The King’s Consort et Lamento pour Signum Classics.

© Olivia Da Costa

Ana Vieira Leite

Soprano

Ana Vieira Leite est diplômée de la Haute école de musique de Genève et lauréate de l’Académie « Le Jardin des Voix » des Arts Florissants. Elle a remporté le premier prix du Concurso internacional Cidade de Almada, le premier prix du Prémio Helena Sá e Costa, le premier prix du Concours international de chant baroque de Froville et le premier prix du Concurso da Fundação Rotária Portuguesa. Elle s’est notamment produite au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra Comique, au Festival de Lucerne, au Festival de Ludwigsburg, au Palau de les Arts Reina Sofía de Valence, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Paris. Elle travaille en étroite collaboration avec William Christie et les Arts Florissants et est aussi fréquemment invitée par les ensembles Cappella Mediterranea, Concerto 1700, Divino Sospiro et Los Elementos. Ana Vieira Leite est soutenue par la Fondation Gulbenkian (Portugal), la Fondation Mosetti (Suisse) et la Fondation GDA (Portugal).

© Pinto Photography

Ana Maria Labin

Soprano

Née en Roumanie, Ana Maria Labin a grandi en Suisse. Pendant ses études elle est lauréate du Concours Ernst Haefliger et fait ses débuts à la Scala de Milan dans La Veuve joyeuse de Léhar dans le rôle de Valencienne. Soprano mozartienne, elle compte parmi ses différents rôles : la Contessa dans Le nozze di Figaro, Donna Anna dans Don Giovanni et en 2017 Fiordiligi dans Cosi fan tutte à Drottningholm et à Versailles, sous la direction de Marc Minkowski et dans la mise en scène d’ Ivan Alexandre. Passionnée par le répertoire baroque, elle s’est notamment produite dans le rôle d’Armida dans la mise en scène de Robert Carsen de Rinaldo de Händel à Glyndebourne on Tour sous la direction de Laurence Cummings ainsi qu’en tant que Manto dans Niobe de Steffani avec Thomas Hengelbrock au Festival de Schwetzingen. En concert, ses engagements l’ont amenée au Festival Eisenstadt, où elle est apparue dans Die Jahreszeiten de Haydn avec Adam Fischer et le Haydn Philharmonie.

© Clemens Tiefenthaler

Lea Desandre

Mezzo-soprano

D’origine franco-italienne, Lea Desandre étudie à Venise auprès de Sara Mingardo et intègre le Jardin des Voix de William Christie en 2015. Elle est la révélation lyrique des Victoires de la musique classique en 2017 et nommée dans la catégorie artiste lyrique en 2021. Ses 12 années de danse classique viennent compléter sa formation. En 2021, Lea Desandre rencontre un grand succès dans sa prise de rôle de Cherubino (Le nozze di Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence. Rôle repris depuis à l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Zurich, au Liceu de Barcelon et à l’Opéra de Lausanne. Plus récemment, elle chante Cherubino (Le nozze di Figaro) lors des Salzburger Festspiele, Stéphano (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Paris, Dido (Dido & Aeneas) au Teatros del Canal ou encore Annio (La clemenza di Tito) en tournée européenne. Son premier récital enregistré, Amazone (élu Gramophone Editor’s Choice 2021) a été enregistré en exclusivité pour Erato Warner avec l’Ensemble Jupiter, dirigé par Thomas Dunford, et Cecilia Bartoli, Véronique Gens et William Christie en invités.

© Julien Benhamou

Olivier Simola

Vidéaste

Olivier Simola a plusieurs créations à son actif à titre de danseur, de réalisateur et de metteur en scène. Danseur formé au Conservatoire National de Région de Grenoble puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, il a travaillé auprès de nombreux chorégraphes et metteurs en scène (Andy de Groat, Philippe Saire, Jean-François Duroure, Christophe Salengro et Joël Borges). Comptant parmi les piliers de la compagnie DCA qu’il rejoint en 1995 pour Decodex, il a collaboré comme danseur et vidéaste aux spectacles Marguerite, à la Cérémonie du 50ème anniversaire du Festival de Cannes, Shazam ! Iris et Iris et Sombreo. Comme vidéaste, il a développé un regard inventif au plus près des univers singuliers de Philippe Decouflé. Il a notamment travaillé aux côtés de Benjamin Millepied, Michael Baryshnikov, le chanteur Raphaël et le Cirque du Soleil.

Jean-Pascal Pracht

Éclairagiste

Créateur lumières indépendant, avec plus de 250 créations à son actif, Jean-Pascal Pracht débute dans les années 1980 aux côtés de Joël Hourbeigt dans un spectacle musical mis en scène par Gilbert Tiberghien et avec des décors de Jean Haas. Au théâtre, il travaille avec Jean-Louis Thamin à Bordeaux, Brigitte Jacques, Jean- Claude Berrutti, Yves Beaunesne à Paris pour Dommage qu’elle soit une putain, Toni Cafiero et José Manuel Castanheira à la Biennale de Venise pour Goldoni Terminus. Au Théâtre de La Criée avec Jean- Louis Benoît pour La Nuit des rois de William Shakespeare. Il collabore aussi avec Alain Françon pour Le Mot et la Chose. Il travaille aussi pour la Danse à l’Opéra de Bordeaux, il réalise ainsi les lumières de nombreux ballets parmi lesquels Danses concertantes de Ted Brandsen. Avec Charles Jude, il crée les lumières de La Belle au bois dormant de Tchaïkovski et Le Prince de bois de Béla Bartók et signe également les lumières d’Aida de Verdi à l’Opéra de Nantes. Il met aussi en lumière plusieurs expositions dans des galeries à Paris et à Bordeaux dont celle du sculpteur africain Ousman Sow.

Michel Dussarat

Costumier

Acteur depuis les années 70 et passionné par les costumes depuis son enfance, il a joué dans quelques pièces de théâtre comme Le Boucher, La Star et l’Orpheline, I comme Icare, Rends-moi la clé !, L’année prochaine si tout va bien, Le Quart d’heure américain, Les voleurs de la nuit, Trois places pour le 26, Les Enfants du naufrageur, Les menteurs, puis plus récemment Mariages ! en 2003 et Une nuit en 2011. Depuis tout petit il passe du temps avec sa sœur qui confectionne des robes de couture et des chapeaux hirondelles. Par la suite, il se fait une place dans la chorale des Gais Pinsons où il se révèle et découvre une passion pour la scène.

Nicolas Briançon

Metteur en scène

Né le 29 juillet 1962 à Chambéry, Nicolas Briançon est un acteur et metteur en scène français. Il est également connu pour avoir été le directeur artistique du Festival d’Anjou de 2004 à 2020, succédant ainsi aux acteurs Francis Perrin et Jean-Claude Brialy, ainsi que du Festival de Bonaguil, de 1997à 2007. S’il officie au cinéma et au théâtre en tant que comédien, c’est aussi en tant que metteur en scène que le talent de Nicolas Briançon s’est révélé. Adoubé par la critique, il reçoit un accueil chaleureusement unanime pour ses mises en scène du Menteur de Corneille, de Jacques et son maître de Milan Kundera ou encore du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Nicolas Briançon a mis en scène une multitude de pièces de théâtre, des plus classiques au théâtre de boulevard. Il mène en parallèle une carrière d’acteur en collaborant avec de grands réalisateurs, tels que Maiwen, Cédric Klapisch, Cedric Kahn ou de Michel Blanc. Les téléspectateurs peuvent également découvrir son jeu dans les séries télévisées Maison close, Engrenages ou encore Julia pour HBO.

© MN photography

William Christie

Codirecteur musical, fondateur des Arts Florissants

Claveciniste, chef d’orchestre, musicologue et enseignant, William Christie est l’artisan de l’une des plus remarquables aventures musicales de ces quarante dernières années. Natif de Buffalo installé en France, sa carrière prend un tournant décisif en 1979 lorsqu’il fonde Les Arts Florissants. À la tête de cet ensemble instrumental et vocal, il assume un rôle de pionnier dans la redécouverte de la musique baroque, en révélant à un très large public le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles, jusqu’alors largement négligé́ ou oublié. En renouvelant radicalement l’interprétation de ce répertoire, il sait imposer, au concert et sur la scène lyrique, une griffe très personnelle comme musicien et comme homme de théâtre dans des productions majeures. Sa discographie compte plus d’une centaine d’enregistrements, notamment dans la collection « Les Arts Florissants » chez harmonia mundi où est dernièrement paru L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato (Handel).
William Christie a également révélé plusieurs générations de chanteurs et d’instrumentistes. Soucieux de transmettre son expérience aux jeunes artistes, il crée en 2002 Le Jardin des Voix, l’académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants, et enseigne dans le cadre d’une résidence à la Juilliard School de New York.
Passionné d’art des jardins, il donne naissance en 2012 au Festival Dans les Jardins de William Christie, qui se tient chaque été dans sa propriété́ à Thiré, en Vendée. Les jardins qu’il y a conçus sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques et bénéficient du label “Jardin remarquable”. En 2018, il donne tout son patrimoine à la Fondation William Christie – Les Arts Florissants, dont le siège est à Thiré.
Au cours de la saison 2023-24, il dirigera trois nouvelles productions lyriques : Ariodante (Handel) à la Philharmonie de Paris et au Grand Théâtre de Genève, The Fairy Queen (Purcell) en tournée internationale et Médée (Charpentier) à l’Opéra national de Paris.

© Oscar Ortega

Renato Dolcini

Baryton

Né à Milan en 1985, Renato Dolcini étudie le chant à Pavie avec Vincenzo Manno et intègre l’Académie vocale de Gstaad (2009 – 2010), où il se spécialise auprès de Cecilia Bartoli. En 2015, il participe au Jardin des Voix de William Christie et se produit en tournée internationale avec Les Arts Florissants. Renato Dolcini se produit régulièrement avec des ensembles baroques tels La Risonanza, Ghislieri choir and consort ou L’Europa Galante. On a pu entendre Renato Dolcini dans Così fan tutte à l’Opéra de Tel Aviv, Actéon de Marc-Antoine Charpentier, ou encore Santa Teodosia d’Alessandro Scarlatti. Plus récemment, il incarné Peneo (dans Dafne de Antonio Caldara) à la Fenice de Venise, Alidoro (La Cenerentola de Gioacchino Rossini) et s’est produit au Monteverdi Tuscany Festival (dirigé par John Eliot Gardiner). Il a enregistré Extravaganza d’Amore ! avec l’Ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon) récompensé par un Diapason d’Or et le « Choc » de Classica.

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé également en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève se compose de plus de quarante chanteuses et chanteurs professionnel­le­s de toutes nationalités, auxquels s’ajoutent, selon les besoins de la programmation, des choristes complémentaires. Ils participent chaque saison aux productions lyriques du Grand Théâtre sous la direction d’Alan Woodbridge.

© Nicolas Schopfer

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò