Atys

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Tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully

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Plongez-vous dans la destinée d’Atys, la tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully, filmé à l’Opéra Royal de Versailles!

Forumopera.com

« Raffinement, élégance. Tout vise à l’émotion. »

Aperçu

L’identité fatale de l’amoureux n’est rien d’autre que : je suis celui qui attend.

Roland Barthes, Fragment d’un discours amoureux

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully
Livret de Philippe Quinault d’après Ovide
Créé à Saint-Germain-en-Laye en 1676
Pour la première fois au Grand Théâtre de Genève
Coproduction avec l’Opéra royal de Versailles

27 février 2022 – 19h30
1, 3, 8, 10 mars 2022 – 19h30
6 Mars 2022 – 15h

Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 3h30 avec un entracte

DISTRIBUTION
Direction musicale Leonardo García Alarcón
Mise en scène et chorégraphie Angelin Preljocaj
Décors Prune Nourry
Costumes Jeanne Vicérial
Lumières Eric Soyer
Dramaturgie Gilles Rico
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Atys Matthew Newlin
Cybèle Giuseppina Bridelli
Sangaride Ana Quintans
Célénus / Le Temps Andreas Wolf
Idas / Phobétor / Un songe funeste Michael Mofidian
Flore / Doris / Iris / Divinité fontaine 2 Gwendoline Blondeel
Mélisse / Divinité fontaine 1 Lore Binon
Le sommeil Nicholas Scott
Morphée / Dieu de Fleuve Valerio Contaldo
Le Fleuve Sangar Luigi De Donato
Phantase José Pazos

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Cappella Mediterranea

Avec le soutien de

MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET
MÉCÈNE PRINCIPALE


PARTENAIRE DE L’ART CONTEMPORAIN À L’OPÉRA

FAMILLE SCHOENLAUB & JACQUES ET IMAN DE SAUSSURE
MÉCÈNES POUR LA CAPPELLA MEDITERRANEA


PARTENAIRE DU BALLET DU GRAND THÉÂTRE

Œuvre

Poursuivant l’exploration de l’opéra-ballet commencée avec Les Indes galantes il y a déjà deux saisons, le Grand Théâtre et Leonardo García Alarcón à la tête de l’ensemble Cappella Mediterranea, s’attribuent les services d’Angelin Preljocaj, la figure de proue de la chorégraphie française, pour mettre en scène Atys, ce chef-d’œuvre quelque peu oublié du grand Lully. Il y a quelque chose dans cet opéra qui mène à l’obsession. Louis XIV en était si épris qu’on l’entendait fredonner les airs lorsqu’il se promenait dans le palais. Exhumé par William Christie en 1987 avec la renaissance du baroque, plus personne n’osait approcher ce graal du répertoire de la pratique historique. L’intrigue mythologique de l’opéra, établie par le librettiste Phillippe Quinault, est pourtant assez simple. Tirée d’Ovide, elle raconte un quadrangle amoureux : le jeune Atys, prêtre de la déesse Cybèle, et Sangaride s’aiment, mais Sangaride doit épouser Célénus, le roi de Phrygie, et Cybèle aime à son tour Atys. Les triangles amoureux impliquant des divinités ont tendance à se terminer particulièrement mal et celui-ci ne fait pas exception. Cybèle utilise ses pouvoirs pour qu’Atys tue Sangaride. Quand Atys réalise ce qu’il a fait, il se donne la mort.
Atys est un tournant, le premier opéra de son genre – la tragédie lyrique – à se terminer de façon… tragique. Comme les liaisons de Louis XIV étaient connues de toute la cour, le fait que ses personnages soient punis pour leurs désirs rend l’infatuation du roi pour Atys d’autant plus surprenante. Son mélange capiteux de sensualité et de rigueur est ce qui a attiré les gens, y compris le chorégraphe et ici aussi metteur en scène Angelin Preljocaj. L’artiste prolifique aime en effet explorer les univers les plus divers et tisser des liens entre aujourd’hui et hier, la tradition et la modernité, des éléments qui semblent, au premier abord, disparates. Il est rejoint à la scénographie par une artiste plus téméraire : dans sa pratique audacieuse et pluridisciplinaire – qui allie la conceptualisation de haut vol à la performance, à la photographie, à la vidéo et à la sculpture – la jeune plasticienne française Prune Nourry fait des déclarations incisives sur des questions allant de la politique du genre au dialogue interculturel. Sa scénographe pour cette production d’Atys sera sa première incursion sur la scène de l’opéra.
La question que pose Atys est simple : comment exprimer ce que nous ressentons ? La réponse n’est pas évidente, mais à notre époque définie par l’émotion à tout va, le style baroque nous enseigne que ce n’est qu’en vertu de la forme que les émotions acquièrent un véritable sens. Les danseurs et danseuses du Ballet du Grand Théâtre donneront corps à cette histoire de non-dits et de réticences. Et les chanteurs prêteront leur voix aux personnages en guerre contre la révélation de leurs propres sentiments. En tête d’une distribution de spécialistes baroques, la voix angélique d’Ana Quintans en Sangaride et le ténor percutant de Matthew Newlin dans le rôle-titre.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

Plage

Atys à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 3 février à 18h30
+

Les chants de la terre et du ciel
 
Venez découvrir avec les artistes de la Cappella Mediterranea une sélection envolée de petits bijoux de contemporains italiens et français du franco-italien Lully. Un programme inspiré par la nature qui nous entoure, en mode quelquefois très vivace et réaliste. Venez entendre les oiseaux et les ruisseaux chanter en mode baroque.
 
Jeudi 3 février 2022
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG

 
Gwendoline Blondeel, soprano
Rodrigo Calveyra, flûte à bec et conception
Catherine Plattner, violon
Teodoro Baù, viole de gambe
Marie Van Rhijn, clavecin
 
Programme
Jean-Joseph de Mondoville – « Venez, petits oiseaux »
Marc-Antoine Charpentier- « Feuillages, naissez »
Jean-Féry Rebel – Musette
Louis Antoine Lefebvre – « Vous, qui voyez ce feuillage »
Jacques Champion de Chambonnières (arr. J. d’Anglebert) – Sarabande « Jeunes Zéphirs »
Marc-Antoine Charpentier – « Ruisseau qui nourrit dans ce bois »
François Couperin – « Rossignol en amour »
Antonio Vivaldi (en l’honneur de Louis XV) – « Se qui pace tall’or »
 
 
Mesures sanitaires
Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.

Duel #2
Jeudi 17 février à 20h
+

Projection en avant-première du film documentaire « Serendipity » de Prune Nourry suivie d’une discussion avec l’artiste
 
« Au musée, certains s’arrêtent sur une œuvre, d’autres sur une autre. Il y a dans l’œuvre qui retient votre regard un mélange de hasard et d’intuition : c’est la sérendipité. ». Prune Nourry est une plasticienne exposée dans le monde entier. Depuis 15 ans, elle explore avec brio les domaines de la bioéthique, du corps féminin et de la fertilité, mêlant sculpture, vidéo et photographie. Lorsqu’elle est diagnostiquée d’un cancer du sein, son monde bascule : Prune Nourry décide alors de tourner sa caméra sur elle-même, et de faire de cette maladie une épopée artistique.
 
Dans le cadre de son Duel #2, le Grand Théâtre a le plaisir de projeter, en collaboration avec le FIFDH et en avant-première, le documentaire réalisé par Prune Nourry, « Serendipity ». Le film sera suivi d’une conversation menée par l’ancienne directrice de Photo Elysée Tatyana Franck et François Ansermet, psychanalyste et professeur honoraire à l’UNIGE et à l’UNIL, autour de l’intimité de l’une des artistes les plus foisonnantes de sa génération, et du rôle du cinéma dans cette exploration.
 
Modération : Tatyana Franck, François Ansermet
 
En collaboration avec le FIFDH
 
17 février 2022 à 20h
Entrée CHF 15.-
Foyer du GTG

 
 

Cinéopéra #3
Dimanche 20 février à 17h
+

NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT (Hayao Miyazaki – Japon – 1984 – vost – 116′)
Présenté par Prune Nourry
 
Dans le futur, la Terre a été dévastée par la guerre et la pollution. Nausicaä, la princesse de la vallée du vent, explore la mer de décomposition, étendue toxique où ne vivent que des insectes. Ensuite, sur son planeur, elle rejoint son village. Peu après, un vaisseau s’écrase non loin de là. Ses occupants souhaitent réveiller un des terribles géants de feu qui, jadis, avait détruit la planète. Nausicaä et son père se révoltent, mais le malheureux est tué, et la jeune fille se retrouve emprisonnée. Peu après, emmenée en otage, elle échappe de peu à la mort lors d’une attaque aérienne. Libre à nouveau, elle va tenter de sauver son peuple de l’esclavage…
 
Dimanche 20 février 2022 à 17h
Discussion avant le film
Aux Cinémas du Grütli

> plan d’accès

Éclairage
Mardi 22 février à 18h30
+

Atys et Lully : les favoris du Roi, conférence présentée par Gregory Rauber
 
Au cœur du mythe d’Atys, comme dans l’histoire des premiers chefs-d’œuvre lyriques français, vers 1670, le constat est le même : toute faveur accordée entraîne son lot de jalousies.
Le berger Atys est le « favori » du roi Célénus. Or, la reine des Dieux, Cybèle, le préfère au roi. Mais l’amour secret qui unit Atys à la nymphe Sangaride attisera la jalousie de Cybèle et Célénus.
Choisi par Lully et Louis XIV, le librettiste Philippe Quinault est raillé autant qu’envié par Boileau, La Fontaine ou Racine. De même, Lully, malgré ses frasques, est adoubé par le Roi Soleil et règne sans partage sur la musique des théâtres…
Dans la tragédie lyrique, drames antiques et intrigues de la cour de France s’entremêlent, fusionnent ; les situations sont les mêmes et les transpositions souvent superflues.
Alors, pourquoi Louis XIV ne se reconnaîtrait-il pas dans cet Atys au destin funeste ? L’« opéra du roi » serait-il alors autant une histoire de favoris que de favorites ?
 
Mardi 22 février 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
> PLUS D’INFO

Atelier public
Samedi 26 février à 12h30
+

Autour d’Atys
Atelier danse et musique baroque

 
Accompagnés au clavecin par Marie Van Rhijn de Cappella Mediterranea, et guidés par Fernanda Barbosa, danseuse et maître de ballet, venez à la fois découvrir la partition que Lully a composé pour Atys, l’opéra préféré du Roi Soleil, et vous essayer à la chorégraphie qu’Angelin Preljocaj a imaginée pour le spectacle. Pas besoin d’être expert, l’atelier est accessible à tous ! À partir de 10 ans – les enfants doivent être accompagnés par un adulte participant à l’atelier.
 
Samedi 26 février 2022
De 12h30 à 14h
Salle de répétition du Ballet
(studio Balanchine)
Entrée CHF 15.– (CHF 10.- pour les enfants de moins de 12 ans)

 
> RÉSERVER

En coulisse
Dimanche 6 mars
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du 6 mars, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

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Crédit photos
Atys © GTG / Gregory Batardon

Nicholas Scott

Ténor

Reconnu pour la sonorité de son timbre et sa remarquable diction, il a interprété le rôle de la Parque dans Hippolyte et Aricie à l’opéra de Zurich avec Emmanuelle Haïm, une tournée de LOrfeo de Monteverdi avec Cappella Mediterranea en Europe et en Amérique du Sud, notamment au Teatro Colón à Buenos Aires. Il a également été engagé pour un concert et enregistrement de Breve è la vita nostra avec Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique, ainsi que dans le rôle de Damon dans Acis and Galatea avec Damien Guillon et Le Banquet Céleste. Il a chanté la Brockes Passion avec Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion, Messiah avec Laurence Cummings et le Bournemouth Symphony Orchestra, la Messe en Si mineur avec Roger Norrington et La Descente d’Orphée aux enfers (Charpentier) sous la direction de Sébastien Daucé.

José Pazos

Ténor

José Pazos est né à Irún, en Espagne. En 2000, il rejoint le Chœur du Grand Théâtre de Genève et en 2002, il interprète Alfredo (La Traviata) à l’Opernfestival en Engadine. Tout en travaillant à Genève, il fait ses débuts en Rodolfo (La Bohème), au National Concert Hall de Dublin avec la RTÉ, puis au Theatre Royal Waterford au Loughcrew Opera Festival, à Genève et à Divonne. Il incarne aussi des rôles tels que Roméo (Roméo et Juliette), Ernesto (Don Pasquale), Werther (rôle-titre), Des Grieux (Manon), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Don José (Carmen) ou Turiddu (Cavalleria rusticana). Son répertoire comprend notamment les Requiem de Mozart, Verdi et von Suppé, la Petite Messe solennelle et le Stabat Mater de Rossini, Elias de Mendelssohn, Rejoice of the Lamb de Britten et la Navidad Nuestra d’Ariel Ramírez, qu’il donne à Zurich, Bâle, Genève, Rochester, Novare, Lausanne et à La Réunion.

Marta Fontanals-Simmons

Mezzo-soprano

Marta Fontanals-Simmons a obtenu son diplôme avec distinction de la Guildhall School of Music & Drama de Londres, dont elle a reçu la prestigieuse médaille d’or et durant la saison 2015/16, elle est « Jerwood Artist » du Festival de Glyndebourne. Dernièrement, la mezzo-soprano hispano-britannique s’est particulièrement distinguée lors de ses débuts au Covent Garden de Londres, dans le rôle de Siébel (Faust), de même que lors de la création de The Monstrous Child de Gavin Higgins, dans le rôle de Hel au Théâtre de Linbury. À l’opéra, Marta Fontanals-Simmons s’est notamment produite au Diva Opera dans le rôle- titre de La Cenerentola, et pour le Glyndebourne Tour et le Grange Park Opera dans le rôle de Kate Pinkerton (Madama Butterfly). Également appréciée en concerts, elle apparaît aussi dans de nombreuses productions contemporaines. Cette saison, Marta Fontanals-Simmons intègre le Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève.

© Victoria Cadish

Luigi De Donato

Basse

Né à Cosenza, où il suit sa formation musicale, Luigi De Donato est lauréat de plusieurs concours internationaux, dont le prix pour la meilleure voix de Basse au Concours International d’Opéra–Francesco Paolo Tosti. Musicien aux multiples talents, il se distingue notamment dans le répertoire baroque, qu’il interprète avec des chefs et des ensembles de premier plan. Il incarne plusieurs rôles des opéras de Monteverdi à La Scala de Milan, mais aussi à Beaune et Versailles, ainsi qu’à Madrid sous la baguette de William Christie. Luigi De Donato fait également son apparition dans Sant’Alessio de Landi avec Les Arts Florissants et dans le Carnaval de Venise de Campra avec Le Concert Spirituel d’Hervé Niquet. Il se produit également dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe dans les œuvres de Haendel, de même que dans le répertoire du bel canto avec les opéras de Rossini. Dernièrement, il est engagé dans une production de l’Olimpiade de Vivaldi au Théâtre des Champs- Élysées et au Theater an der Wien, de même que pour La Calisto de Cavalli au Teatro alla Scala.

© Ribalta Luce Studio

Valerio Contaldo

Ténor

Né en Italie, après une formation en guitare classique à Sion et Paris, Valerio Contaldo étudie au conservatoire de Lausanne avec Gary Magby. Finaliste du concours Bach de Leipzig en 2008, il chante Acis et Damon (Acis and Galatea) de Haendel avec les Musiciens du Louvre, Jupiter (Semele) du même compositeur et Ferrando (Così fan tutte) à l’opéra de Nice et le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi en concert avec la Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón. Son répertoire varié comprend le Requiem de Mozart, Die Schöpfung de Haydn, la Messe en Si mineur et les Passions selon saint Jean et saint Matthieu de J. S. Bach. Régulièrement invité sur les scènes du monde entier, Valerio Contaldo se produit notamment à Venise, New York, Tokyo, en Chine et en Australie, sous la direction de chefs tels que Marc Minkowski, Michel Corboz, Ton Koopman, William Christie, Gabriel Garrido, Leonardo García Alarcón ou Laurent Gayet participe à plusieurs réalisations discographiques auprès des maisons Naïve, Ricercar, K617, Sony Classical, Claves, Erato.

Samuel Boden

Ténor

Lauréat du Prix d’Opéra Ricordi et du Prix Derek Butler de Londres, et de nombreuses autres distinctions, le ténor britannique Samuel Boden commence à se produire au Royaume-Uni comme à l’international dès ses premières années d’études. Il chante alors avec plusieurs ensembles de premier plan, comme le Gabrieli Consort ou l’Orchestra of the Age of Enlightenment, ce qui lui permet d’affirmer sa renommée, tant en concert qu’à l’opéra, dans une variété de styles allant de la musique ancienne à nos jours. Ces dernières années, sa passion pour les langues – et en particulier pour le français – le dirige vers le répertoire baroque français. Son timbre de ténor léger lui permet d’explorer plus spécifiquement le registre de « Haute Contre ». Grand amateur de musique de chambre, Samuel Boden partage régulièrement la scène avec la luthiste Paula Chateauneuf ou la harpiste Iris Torossian. Sa discographie compte désormais de plusieurs opus, qui couvrent la musique de Monteverdi, Charpentier, Daniel Purcell, Rameau, Bach, de même que Tansy Davies et Alec Roth.

© Marco Borggreve

Lore Binon

Soprano

Après des études de violon au Conservatoire royal de Bruxelles, Lore Binon, se découvrant une voix, y obtient un diplôme en chant dans la foulée, puis poursuit sa formation à Barcelone et à Amsterdam. Particulièrement polyvalente, elle jouit désormais d’une grande notoriété dans des répertoires variés, du baroque à la musique contemporaine. Cette saison, en particulier, après son passage à Genève, elle chantera dans les Szenen aus Goethes Faust de Schumann sous la baguette de Philippe Herreweghe à l’Opéra de Flandre et interprètera le rôle principal lors de la création mondiale de The Convert de Wim Henderickx. Chambriste dans l’âme, Lore Binon est par ailleurs co-fondatrice de l’ensemble « Revue Blanche » (soprano, flûte, alto et harpe), avec lequel elle remporte le prix-KLARA (ensemble) 2013 ; prix qu’elle obtient aussi en tant que soliste en 2019. Elle est en outre l’invitée de nombreux orchestres européens pour des œuvres de concert de Bach, Haendel, Mozart, Mendelssohn, Brahms ou encore Mahler.

© Matthias Schellens

Gwendoline Blondeel

Soprano

Gwendoline Blondeel découvre la musique classique au chœur de jeunes du Théâtre de la Monnaie. Elle obtient son diplôme en chant lyrique en 2019 à l’IMEP de Namur et, la même année, elle gagne le premier prix du Concours de chant baroque de Froville. En 2020, elle est également lauréate de l’Académie de La Monnaie. Dans le domaine baroque, elle chante en compagnie de Stéphane Fuget ainsi que Claire Le Filliâtre, et collabore avec divers ensembles, dont les Scherzi Musicali, dirigés par Nicolas Achten, ou Les Arts Florissants de William Christie. Elle enregistre son premier disque soliste Colonna : O splendida dies en 2019. Depuis ses débuts, Gwendoline Blondeel interprète en particulier les rôles de Lakmé (rôle- titre), Olympia (Les Contes d’Hoffmann), Fiordiligi (Il palazzo incantato de Rossi), et en oratorio, elle chante notamment la Passion selon saint Jean et le Magnificat de Bach, Membra Jesu Nostri de Buxtehude, ou encore les Leçons de ténèbres de Couperin. Cette saison, elle intègre le Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève.

© JC Descampe

Andreas Wolf

Baryton-basse

Depuis ses débuts dans L’Orfeo de Monteverdi sous la direction de René Jacobs, Andreas Wolf est régulièrement invité sur les plus grandes scènes internationales. Au cours de sa carrière, le baryton- basse allemand s’est produit en compagnie de nombreux chefs de renom, comme William Christie, Hervé Niquet ou Ton Koopman. Au cours des dernières saisons, il incarne en particulier les rôles de Jupiter (Platée) à Dresde et Stuttgart, Papageno (Die Zauberflöte) à Madrid et Genève, Zuniga (Carmen) au Bayerische Staatsoper de Munich ou encore Æneas (Dido and Æneas) à New York et Moscou, avec Les Arts Florissants. En concert, Andreas Wolf s’est récemment produit dans la Messe solennelle de Berlioz avec Le Concert Spirituel à Versailles et Bruxelles, Elias de Mendelssohn au Hamburger Sinfoniker et la Messe en si mineur de Bach à Munich, Cologne, Hambourg, Seattle et Paris. Cette saison, il fait notamment ses débuts au Théâtre Bolchoï de Moscou dans le rôle-titre des Nozze di Figaro.

© Dirk Schelpmeier

Ana Quintans

Soprano

Après des études de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Lisbonne, Ana Quintans y étudie également la musique et rejoint par la suite l’Operastudio de Flandres à Gand. Spécialisée dans le répertoire baroque, elle se produit avec Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre et Divino Sospiro, parmi d’autres. Elle se distingue notamment comme Drusilla (L’incoronazione di Poppea) au Teatro Real de Madrid et au Maggio Musicale Fiorentino, Amour (Hippolyte et Aricie) au Festival de Glyndebourne, Belinda (Dido and Æneas) à l’Opéra de Rouen et au Théâtre Royal de Versailles. Son répertoire de concert s’étend de Monteverdi à la musique contemporaine, avec des œuvres composées pour sa voix telles que From the Depth of Distance, Songs of the Solitary Dreamer et le rôle de Nancy dans Evil Machines du compositeur portugais Luis Tinoco.

© Jorge Carmona

Giuseppina Bridelli

Mezzo-soprano

Née à Piacenza en Italie, Giuseppina Bridelli fait ses débuts à seulement 21 ans dans le rôle de Despina dans Così fan tutte, dirigé par Diego Fasolis. Elle a déjà travaillé avec des chefs tels que Zubin Mehta, Nello Santi, Michele Mariotti, Fabio Luisi, Alberto Zedda, Roberto Abbado, Leonardo García Alarcón, Raphaël Pichon, Giovanni Antonini et Daniel Oren. Particulièrement appréciée dans le répertoire baroque et classique, elle travaille régulièrement avec la Cappella Mediterranea, L’Arpeggiata, Il Pomo d’oro, Accademia bizantina, Europa Galante, Il Giardino Armonico, La Venexiana et Ensemble Pygmalion. Elle a enregistré avec de grands labels : Bajazet et Porpora Cantatas de Gasparini (Glossa)  ; Mysterium de Rota (DECCA); Habanera avec Elīna Garanča (Deutsche Grammophon); Incoronazione di Dario (Naïve) de Vivaldi ; Passio secundum Ioannem de Scarlatti (Ricercar); La Doriclea de Stradella (Arcana); Péchés de vieillesse de Rossini (Naxos) et un premier album solo Duel (Arcana 2019).

© M. Pais

Matthew Newlin

Ténor

Né dans l’Illinois, Matthew Newlin se forme auprès du Young Artist Program de l’Opéra de Chicago pendant deux ans. Il se distingue lors de prestigieux concours tels que le Concours International ‘s-Hertogenbosch en 2014, le Concours de la Fondation Marcello Giordani en 2013 et les Metropolitan Opera National Council Auditions en 2012. Il fait également une résidence au Florida Grand Opera et au Merola Opera Program de San Francisco. En 2013, il intègre la troupe du Deutsche Oper de Berlin, où il interprète des rôles comme Tamino (Die Zauberflöte), le Comte Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Alfredo (La Traviata), ou Lenski (Eugène Onéguine). Il chante le rôle- titre de Samson de Haendel au Concertgebouw d’Amsterdam. Matthew Newlin se produit aussi en concert (en particulier dans les Requiem de Verdi et de Mozart, ainsi que dans le Messie de Haendel). Il interprète Pulcinella de Stravinsky et Fidelio de Beethoven sous la direction de Michael Tilson Thomas.

© Lucian Hunziker

Gilles Rico

Dramaturge

Originaire de Marseille, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie, avant de faire un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford. Parallèlement, il se tourne vers la mise en scène d’opéra et en 2016, il signe la mise en scène de la création mondiale de Maria Republica de François Paris à Angers- Nantes Opéra, qui reçoit le Prix de la Critique 2016. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach, à Paris, Tistou les pouces verts de Henri Sauguet à Rouen et Cendrillon de Pauline Viardot à Lausanne. Il traduit et adapte L’Enlèvement au Sérail à Paris et plus récemment, il met en scène l’opéra participatif Les Petites Noces d’après Mozart à Rouen. Gilles Rico écrit les livrets pour La Princesse légère de Violetta Cruz, ainsi que pour Les Rois Mages de Fabian Panisello, qu’il met aussi en scène à Madrid, Nice, Berlin et Tel Aviv. Parmi ses projets figurent notamment des engagements à l’Opéra de Lausanne, au Bolchoï, ainsi que la création mondiale de Hémon de Zad Moultaka à Strasbourg.

Éric Soyer

Éclairagiste

Après des études autour des architectures éphémères à l’École Boulle, Éric Soyer conçoit des scénographies et des éclairages pour de nombreux metteurs en scène et chorégraphes sur les scènes européennes. Il entame une collaboration plusieurs fois récompensée avec l’écrivain, metteur en scène Joël Pommerat en 1997, qui se poursuit aujourd’hui avec la compagnie Louis Brouillard. Il signe une dizaine de projets depuis 2006 avec la société Hermès pour qui il crée les espaces lumineux du Salon de Musique, pièces musicales et chorégraphiques uniques jouées dans les capitales internationales avec différents chorégraphes invités tels que Raphaëlle Delaunay, Rachid Ouramdane puis Andrea Sitter. Son activité s’élargit aussi aux arts de la rue avec le Collectif Bonheur intérieur Brut, à la musique avec la chanteuse française Jeanne Added et à l’opéra contemporain avec différents compositeurs comme Oscar Strasnoy, Philippe Boesmans et Ondřej Adámek. En 2008 et 2012, Éric Soyer reçoit le prix de la critique journalistique française.

Jeanne Vicérial

Costumière

Après s’être formée auprès d’Hussein Chalayan, Jeanne Vicérial designer textile et de vêtements, co-fondatrice du studio de design, recherche et innovation « Clinique Vestimentaire », développe des nouveaux principes de créations textiles. Doctorante aux Arts Décoratifs de Paris (SACRe Ph.D. Candidate EnsAD-PSL research University, Paris), elle propose une thèse qui questionne les moyens de conceptions vestimentaires contemporains par le textile. En 2016, elle développe l’une de ses expérimentations en collaboration avec le laboratoire de mécatronique de l’École des Mines de Paris, en vue de réaliser une machine capable de « tisser » des vêtements sur-mesure à échelle semi-industrielle, sans chutes. Ses recherches lui valent le Prix de la Création Durable 2019. Pensionnaire à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2020, elle imagine une « Quarantaine vestimentaire », et crée une nouvelle pièce par jour pendant la durée du confinement. La pratique de Jeanne Vicérial s’articule entre sculptures vestimentaires, art et mode.

Prune Nourry

Artiste plasticienne

Née en 1985 à Paris, Prune Nourry vit et travaille à New York (Invisible Dog Art Center, Brooklyn). Artiste plasticienne, elle explore la bioéthique à travers la sculpture, la vidéo et la photographie. Son travail se concentre particulièrement sur le sujet de la sélection de l’enfant par la science : comment les nouvelles techniques de procréation assistée nous mènent vers une évolution artificielle de l’humain. L’artiste étaye son travail par de nombreuses recherches et entretiens auprès de scientifiques. À visée anthropologique, le travail de Prune Nourry s’inscrit dans une démarche participative. Ses sculptures font l’objet de performances où elle documente la réaction du public dans des vidéos, exposées par la suite au travers d’installations. Atys sera sa première collaboration à une production d’opéra.

© Nicolas Righetti

Angelin Preljocaj

Chorégraphe

Né en France de parents albanais, Angelin Preljocaj étudie la danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine, qu’il étudie entre autres avec Merce Cunningham et Viola Farber. Il crée sa propre compagnie en 1984. Depuis, il a chorégraphié plus de 50 pièces allant du solo aux grandes formes. Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, comme La Scala de Milan, le New York City Ballet ou le Ballet de l’Opéra national de Paris. Angelin Preljocaj s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Air, Laurent Garnier), les arts plastiques ou la mode (Jean-Paul Gaultier). Élu à l’Académie des Beaux-Arts en 2019, son travail est récompensé par le « Grand Prix National de la danse » (1992), le « Bessie Award » et « Les Victoires de la musique » (1997) parmi d’autres. Il est officier des Arts et des Lettres, chevalier de la Légion d’honneur et a été nommé officier de l’ordre du Mérite en 2006.

© Jörg Letz

Leonardo García Alarcón

Chef d’orchestre

Figure familière du public romand, Leonardo García Alarcón s’est spécialisé dans la musique baroque après avoir étudié aux côtés de Gabriel Garrido. En 2005, il fonde la Cappella Mediterranea, avec laquelle il dirige à l’Opéra des Nations Alcina, Il Giasone, King Arthur. Grand succès, la production d’Il Giasone de Cavalli sera d’ailleurs reprise à l’Opéra royal de Versailles. Il est invité à diriger son orchestre dans le monde entier : au Teatro Colón de Buenos Aires, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie Hall de New York, au Théâtre de la Zarzuela de Madrid, à l’Opéra national de Paris et au Festival d’Aix-en-Provence.

© Jean-Baptiste Millot

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Michael Mofidian

Baryton-basse

Né et élevé à Glasgow, Michael Mofidian a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal Academy of Music avant de rejoindre le Jette Parker Young Artist Program au Royal Opera House de Covent Garden. Malgré de nombreuses annulations, 2020 a vu ses débuts à l’Opéra écossais dans le rôle de Don Alfonso dans Così fan tutte. Il a fait ses premiers rôles au Festival de Glyndebourne en tant que Docteur dans Pelléas et Mélisande et Commissaire impérial dans Madame Butterfly au Festival 2018, où il était Jerwood Young Artist. Parmi les autres rôles à l’opéra, citons Leporello (Don Giovanni) pour le British Youth Opera, Immigration Officer (Flight), The Protector (Written on Skin) (scènes) et le rôle-titre dans Noyes Fludde. Ses futures représentations d’opéra incluent ses débuts à l’Opéra de Dijon dans le rôle d’Angelotti (Tosca), un retour au Royal Opera House Covent Garden en tant qu’invité dans le rôle de Masetto (Don Giovanni) et un rôle au Festival de Glyndebourne 2023.

© Benjamin Ealovega

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò