L’identité fatale de l’amoureux n’est rien d’autre que : je suis celui qui attend.
Roland Barthes, Fragment d’un discours amoureux
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully
Livret de Philippe Quinault d’après Ovide
Créé à Saint-Germain-en-Laye en 1676
Pour la première fois au Grand Théâtre de Genève
Coproduction avec l’Opéra royal de Versailles
27 février 2022 – 19h30
1, 3, 8, 10 mars 2022 – 19h30
6 Mars 2022 – 15h
Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 3h30 avec un entracte
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Cappella Mediterranea
Avec le soutien de
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET
MÉCÈNE PRINCIPALE
PARTENAIRE DE L’ART CONTEMPORAIN À L’OPÉRA
FAMILLE SCHOENLAUB & JACQUES ET IMAN DE SAUSSURE
MÉCÈNES POUR LA CAPPELLA MEDITERRANEA
PARTENAIRE DU BALLET DU GRAND THÉÂTRE
Œuvre
Poursuivant l’exploration de l’opéra-ballet commencée avec Les Indes galantes il y a déjà deux saisons, le Grand Théâtre et Leonardo García Alarcón à la tête de l’ensemble Cappella Mediterranea, s’attribuent les services d’Angelin Preljocaj, la figure de proue de la chorégraphie française, pour mettre en scène Atys, ce chef-d’œuvre quelque peu oublié du grand Lully. Il y a quelque chose dans cet opéra qui mène à l’obsession. Louis XIV en était si épris qu’on l’entendait fredonner les airs lorsqu’il se promenait dans le palais. Exhumé par William Christie en 1987 avec la renaissance du baroque, plus personne n’osait approcher ce graal du répertoire de la pratique historique. L’intrigue mythologique de l’opéra, établie par le librettiste Phillippe Quinault, est pourtant assez simple. Tirée d’Ovide, elle raconte un quadrangle amoureux : le jeune Atys, prêtre de la déesse Cybèle, et Sangaride s’aiment, mais Sangaride doit épouser Célénus, le roi de Phrygie, et Cybèle aime à son tour Atys. Les triangles amoureux impliquant des divinités ont tendance à se terminer particulièrement mal et celui-ci ne fait pas exception. Cybèle utilise ses pouvoirs pour qu’Atys tue Sangaride. Quand Atys réalise ce qu’il a fait, il se donne la mort.
Atys est un tournant, le premier opéra de son genre – la tragédie lyrique – à se terminer de façon… tragique. Comme les liaisons de Louis XIV étaient connues de toute la cour, le fait que ses personnages soient punis pour leurs désirs rend l’infatuation du roi pour Atys d’autant plus surprenante. Son mélange capiteux de sensualité et de rigueur est ce qui a attiré les gens, y compris le chorégraphe et ici aussi metteur en scène Angelin Preljocaj. L’artiste prolifique aime en effet explorer les univers les plus divers et tisser des liens entre aujourd’hui et hier, la tradition et la modernité, des éléments qui semblent, au premier abord, disparates. Il est rejoint à la scénographie par une artiste plus téméraire : dans sa pratique audacieuse et pluridisciplinaire – qui allie la conceptualisation de haut vol à la performance, à la photographie, à la vidéo et à la sculpture – la jeune plasticienne française Prune Nourry fait des déclarations incisives sur des questions allant de la politique du genre au dialogue interculturel. Sa scénographe pour cette production d’Atys sera sa première incursion sur la scène de l’opéra.
La question que pose Atys est simple : comment exprimer ce que nous ressentons ? La réponse n’est pas évidente, mais à notre époque définie par l’émotion à tout va, le style baroque nous enseigne que ce n’est qu’en vertu de la forme que les émotions acquièrent un véritable sens. Les danseurs et danseuses du Ballet du Grand Théâtre donneront corps à cette histoire de non-dits et de réticences. Et les chanteurs prêteront leur voix aux personnages en guerre contre la révélation de leurs propres sentiments. En tête d’une distribution de spécialistes baroques, la voix angélique d’Ana Quintans en Sangaride et le ténor percutant de Matthew Newlin dans le rôle-titre.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
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Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
Apéropéra Jeudi 3 février à 18h30
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Les chants de la terre et du ciel
Venez découvrir avec les artistes de la Cappella Mediterranea une sélection envolée de petits bijoux de contemporains italiens et français du franco-italien Lully. Un programme inspiré par la nature qui nous entoure, en mode quelquefois très vivace et réaliste. Venez entendre les oiseaux et les ruisseaux chanter en mode baroque.
Jeudi 3 février 2022
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG
Gwendoline Blondeel, soprano Rodrigo Calveyra, flûte à bec et conception Catherine Plattner, violon Teodoro Baù, viole de gambe Marie Van Rhijn, clavecin
Programme
Jean-Joseph de Mondoville – « Venez, petits oiseaux »
Marc-Antoine Charpentier- « Feuillages, naissez »
Jean-Féry Rebel – Musette
Louis Antoine Lefebvre – « Vous, qui voyez ce feuillage »
Jacques Champion de Chambonnières (arr. J. d’Anglebert) – Sarabande « Jeunes Zéphirs »
Marc-Antoine Charpentier – « Ruisseau qui nourrit dans ce bois »
François Couperin – « Rossignol en amour »
Antonio Vivaldi (en l’honneur de Louis XV) – « Se qui pace tall’or »
Mesures sanitaires
Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.
Duel #2 Jeudi 17 février à 20h
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Projection en avant-première du film documentaire « Serendipity » de Prune Nourry suivie d’une discussion avec l’artiste
« Au musée, certains s’arrêtent sur une œuvre, d’autres sur une autre. Il y a dans l’œuvre qui retient votre regard un mélange de hasard et d’intuition : c’est la sérendipité. ». Prune Nourry est une plasticienne exposée dans le monde entier. Depuis 15 ans, elle explore avec brio les domaines de la bioéthique, du corps féminin et de la fertilité, mêlant sculpture, vidéo et photographie. Lorsqu’elle est diagnostiquée d’un cancer du sein, son monde bascule : Prune Nourry décide alors de tourner sa caméra sur elle-même, et de faire de cette maladie une épopée artistique.
Dans le cadre de son Duel #2, le Grand Théâtre a le plaisir de projeter, en collaboration avec le FIFDH et en avant-première, le documentaire réalisé par Prune Nourry, « Serendipity ». Le film sera suivi d’une conversation menée par l’ancienne directrice de Photo Elysée Tatyana Franck et François Ansermet, psychanalyste et professeur honoraire à l’UNIGE et à l’UNIL, autour de l’intimité de l’une des artistes les plus foisonnantes de sa génération, et du rôle du cinéma dans cette exploration.
Modération : Tatyana Franck, François Ansermet
En collaboration avec le FIFDH
17 février 2022 à 20h
Entrée CHF 15.-
Foyer du GTG
Cinéopéra #3 Dimanche 20 février à 17h
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NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT (Hayao Miyazaki – Japon – 1984 – vost – 116′)
Présenté par Prune Nourry
Dans le futur, la Terre a été dévastée par la guerre et la pollution. Nausicaä, la princesse de la vallée du vent, explore la mer de décomposition, étendue toxique où ne vivent que des insectes. Ensuite, sur son planeur, elle rejoint son village. Peu après, un vaisseau s’écrase non loin de là. Ses occupants souhaitent réveiller un des terribles géants de feu qui, jadis, avait détruit la planète. Nausicaä et son père se révoltent, mais le malheureux est tué, et la jeune fille se retrouve emprisonnée. Peu après, emmenée en otage, elle échappe de peu à la mort lors d’une attaque aérienne. Libre à nouveau, elle va tenter de sauver son peuple de l’esclavage…
Dimanche 20 février 2022 à 17h
Discussion avant le film
Aux Cinémas du Grütli > plan d’accès
Éclairage Mardi 22 février à 18h30
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Atys et Lully : les favoris du Roi, conférence présentée par Gregory Rauber
Au cœur du mythe d’Atys, comme dans l’histoire des premiers chefs-d’œuvre lyriques français, vers 1670, le constat est le même : toute faveur accordée entraîne son lot de jalousies.
Le berger Atys est le « favori » du roi Célénus. Or, la reine des Dieux, Cybèle, le préfère au roi. Mais l’amour secret qui unit Atys à la nymphe Sangaride attisera la jalousie de Cybèle et Célénus.
Choisi par Lully et Louis XIV, le librettiste Philippe Quinault est raillé autant qu’envié par Boileau, La Fontaine ou Racine. De même, Lully, malgré ses frasques, est adoubé par le Roi Soleil et règne sans partage sur la musique des théâtres…
Dans la tragédie lyrique, drames antiques et intrigues de la cour de France s’entremêlent, fusionnent ; les situations sont les mêmes et les transpositions souvent superflues.
Alors, pourquoi Louis XIV ne se reconnaîtrait-il pas dans cet Atys au destin funeste ? L’« opéra du roi » serait-il alors autant une histoire de favoris que de favorites ?
Mardi 22 février 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
Accompagnés au clavecin par Marie Van Rhijn de Cappella Mediterranea, et guidés par Fernanda Barbosa, danseuse et maître de ballet, venez à la fois découvrir la partition que Lully a composé pour Atys, l’opéra préféré du Roi Soleil, et vous essayer à la chorégraphie qu’Angelin Preljocaj a imaginée pour le spectacle. Pas besoin d’être expert, l’atelier est accessible à tous ! À partir de 10 ans – les enfants doivent être accompagnés par un adulte participant à l’atelier.
Samedi 26 février 2022
De 12h30 à 14h
Salle de répétition du Ballet
(studio Balanchine)
Entrée CHF 15.– (CHF 10.- pour les enfants de moins de 12 ans)
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du 6 mars, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.
William Meinert
Basse
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Omar Mancini
Ténor
En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Reconnu pour la sonorité de son timbre et sa remarquable diction, il a interprété le rôle de la Parque dans Hippolyte et Aricie à l’opéra de Zurich avec Emmanuelle Haïm, une tournée de L’Orfeo de Monteverdi avec Cappella Mediterranea en Europe et en Amérique du Sud, notamment au Teatro Colón à Buenos Aires. Il a également été engagé pour un concert et enregistrement de Breve è la vita nostra avec Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique, ainsi que dans le rôle de Damon dans Acis and Galatea avec Damien Guillon et Le Banquet Céleste. Il a chanté la Brockes Passion avec Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion, Messiah avec Laurence Cummings et le Bournemouth Symphony Orchestra, la Messe en Si mineur avec Roger Norrington et La Descente d’Orphée aux enfers (Charpentier) sous la direction de Sébastien Daucé.
José Pazos
Ténor
José Pazos est né à Irún, en Espagne. En 2000, il rejoint le Chœur du Grand Théâtre de Genève et en 2002, il interprète Alfredo (La Traviata) à l’Opernfestival en Engadine. Tout en travaillant à Genève, il fait ses débuts en Rodolfo (La Bohème), au National Concert Hall de Dublin avec la RTÉ, puis au Theatre Royal Waterford au Loughcrew Opera Festival, à Genève et à Divonne. Il incarne aussi des rôles tels que Roméo (Roméo et Juliette), Ernesto (Don Pasquale), Werther (rôle-titre), Des Grieux (Manon), Edgardo (Luciadi Lammermoor), Don José (Carmen) ou Turiddu (Cavalleria rusticana). Son répertoire comprend notamment les Requiem de Mozart, Verdi et von Suppé, la Petite Messe solennelle et le Stabat Mater de Rossini, Elias de Mendelssohn, Rejoice of the Lamb de Britten et la Navidad Nuestra d’Ariel Ramírez, qu’il donne à Zurich, Bâle, Genève, Rochester, Novare, Lausanne et à La Réunion.
Marta Fontanals-Simmons
Mezzo-soprano
Marta Fontanals-Simmons a obtenu son diplôme avec distinction de la Guildhall School of Music & Drama de Londres, dont elle a reçu la prestigieuse médaille d’or et durant la saison 2015/16, elle est « Jerwood Artist » du Festival de Glyndebourne. Dernièrement, la mezzo-soprano hispano-britannique s’est particulièrement distinguée lors de ses débuts au Covent Garden de Londres, dans le rôle de Siébel (Faust), de même que lors de la création de The Monstrous Child de Gavin Higgins, dans le rôle de Hel au Théâtre de Linbury. À l’opéra, Marta Fontanals-Simmons s’est notamment produite au Diva Opera dans le rôle- titre de La Cenerentola, et pour le Glyndebourne Tour et le Grange Park Opera dans le rôle de Kate Pinkerton (Madama Butterfly). Également appréciée en concerts, elle apparaît aussi dans de nombreuses productions contemporaines. Cette saison, Marta Fontanals-Simmons intègre le Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Né à Cosenza, où il suit sa formation musicale, Luigi De Donato est lauréat de plusieurs concours internationaux, dont le prix pour la meilleure voix de Basse au Concours International d’Opéra–Francesco Paolo Tosti. Musicien aux multiples talents, il se distingue notamment dans le répertoire baroque, qu’il interprète avec des chefs et des ensembles de premier plan. Il incarne plusieurs rôles des opéras de Monteverdi à La Scala de Milan, mais aussi à Beaune et Versailles, ainsi qu’à Madrid sous la baguette de William Christie. Luigi De Donato fait également son apparition dans Sant’Alessio de Landi avec Les Arts Florissants et dans le Carnaval de Venise de Campra avec Le Concert Spirituel d’Hervé Niquet. Il se produit également dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe dans les œuvres de Haendel, de même que dans le répertoire du bel canto avec les opéras de Rossini. Dernièrement, il est engagé dans une production de l’Olimpiade de Vivaldi au Théâtre des Champs- Élysées et au Theater an der Wien, de même que pour La Calisto de Cavalli au Teatro alla Scala.
Né en Italie, après une formation en guitare classique à Sion et Paris, Valerio Contaldo étudie au conservatoire de Lausanne avec Gary Magby. Finaliste du concours Bach de Leipzig en 2008, il chante Acis et Damon (Acis and Galatea) de Haendel avec les Musiciens du Louvre, Jupiter (Semele) du même compositeur et Ferrando (Così fan tutte) à l’opéra de Nice et le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi en concert avec la Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón. Son répertoire varié comprend le Requiem de Mozart, Die Schöpfung de Haydn, la Messe en Si mineur et les Passions selon saint Jean et saint Matthieu de J. S. Bach. Régulièrement invité sur les scènes du monde entier, Valerio Contaldo se produit notamment à Venise, New York, Tokyo, en Chine et en Australie, sous la direction de chefs tels que Marc Minkowski, Michel Corboz, Ton Koopman, William Christie, Gabriel Garrido, Leonardo García Alarcón ou Laurent Gayet participe à plusieurs réalisations discographiques auprès des maisons Naïve, Ricercar, K617, Sony Classical, Claves, Erato.
Samuel Boden
Ténor
Lauréat du Prix d’Opéra Ricordi et du Prix Derek Butler de Londres, et de nombreuses autres distinctions, le ténor britannique Samuel Boden commence à se produire au Royaume-Uni comme à l’international dès ses premières années d’études. Il chante alors avec plusieurs ensembles de premier plan, comme le Gabrieli Consort ou l’Orchestra of the Age of Enlightenment, ce qui lui permet d’affirmer sa renommée, tant en concert qu’à l’opéra, dans une variété de styles allant de la musique ancienne à nos jours. Ces dernières années, sa passion pour les langues – et en particulier pour le français – le dirige vers le répertoire baroque français. Son timbre de ténor léger lui permet d’explorer plus spécifiquement le registre de « Haute Contre ». Grand amateur de musique de chambre, Samuel Boden partage régulièrement la scène avec la luthiste Paula Chateauneuf ou la harpiste Iris Torossian. Sa discographie compte désormais de plusieurs opus, qui couvrent la musique de Monteverdi, Charpentier, Daniel Purcell, Rameau, Bach, de même que Tansy Davies et Alec Roth.
Après des études de violon au Conservatoire royal de Bruxelles, Lore Binon, se découvrant une voix, y obtient un diplôme en chant dans la foulée, puis poursuit sa formation à Barcelone et à Amsterdam. Particulièrement polyvalente, elle jouit désormais d’une grande notoriété dans des répertoires variés, du baroque à la musique contemporaine. Cette saison, en particulier, après son passage à Genève, elle chantera dans les Szenen aus GoethesFaust de Schumann sous la baguette de Philippe Herreweghe à l’Opéra de Flandre et interprètera le rôle principal lors de la création mondiale de The Convert de Wim Henderickx. Chambriste dans l’âme, Lore Binon est par ailleurs co-fondatrice de l’ensemble « Revue Blanche » (soprano, flûte, alto et harpe), avec lequel elle remporte le prix-KLARA (ensemble) 2013 ; prix qu’elle obtient aussi en tant que soliste en 2019. Elle est en outre l’invitée de nombreux orchestres européens pour des œuvres de concert de Bach, Haendel, Mozart, Mendelssohn, Brahms ou encore Mahler.
Gwendoline Blondeel découvre la musique classique au chœur de jeunes du Théâtre de la Monnaie. Elle obtient son diplôme en chant lyrique en 2019 à l’IMEP de Namur et, la même année, elle gagne le premier prix du Concours de chant baroque de Froville. En 2020, elle est également lauréate de l’Académie de La Monnaie. Dans le domaine baroque, elle chante en compagnie de Stéphane Fuget ainsi que Claire Le Filliâtre, et collabore avec divers ensembles, dont les Scherzi Musicali, dirigés par Nicolas Achten, ou Les Arts Florissants de William Christie. Elle enregistre son premier disque soliste Colonna : O splendida dies en 2019. Depuis ses débuts, Gwendoline Blondeel interprète en particulier les rôles de Lakmé (rôle- titre), Olympia (Les Contes d’Hoffmann), Fiordiligi (Il palazzo incantato de Rossi), et en oratorio, elle chante notamment la Passion selon saint Jean et le Magnificat de Bach, Membra Jesu Nostri de Buxtehude, ou encore les Leçons de ténèbres de Couperin. Cette saison, elle intègre le Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Depuis ses débuts dans L’Orfeo de Monteverdi sous la direction de René Jacobs, Andreas Wolf est régulièrement invité sur les plus grandes scènes internationales. Au cours de sa carrière, le baryton- basse allemand s’est produit en compagnie de nombreux chefs de renom, comme William Christie, Hervé Niquet ou Ton Koopman. Au cours des dernières saisons, il incarne en particulier les rôles de Jupiter (Platée) à Dresde et Stuttgart, Papageno (Die Zauberflöte) à Madrid et Genève, Zuniga (Carmen) au Bayerische Staatsoper de Munich ou encore Æneas (Dido and Æneas) à New York et Moscou, avec Les Arts Florissants. En concert, Andreas Wolf s’est récemment produit dans la Messe solennelle de Berlioz avec Le Concert Spirituel à Versailles et Bruxelles, Elias de Mendelssohn au Hamburger Sinfoniker et la Messe en si mineur de Bach à Munich, Cologne, Hambourg, Seattle et Paris. Cette saison, il fait notamment ses débuts au Théâtre Bolchoï de Moscou dans le rôle-titre des Nozze di Figaro.
Après des études de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Lisbonne, Ana Quintans y étudie également la musique et rejoint par la suite l’Operastudio de Flandres à Gand. Spécialisée dans le répertoire baroque, elle se produit avec Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre et Divino Sospiro, parmi d’autres. Elle se distingue notamment comme Drusilla (L’incoronazione di Poppea) au Teatro Real de Madrid et au Maggio Musicale Fiorentino, Amour (Hippolyte et Aricie) au Festival de Glyndebourne, Belinda (Dido and Æneas) à l’Opéra de Rouen et au Théâtre Royal de Versailles. Son répertoire de concert s’étend de Monteverdi à la musique contemporaine, avec des œuvres composées pour sa voix telles que From the Depth of Distance, Songs of the Solitary Dreamer et le rôle de Nancy dans Evil Machines du compositeur portugais Luis Tinoco.
La mezzo-soprano italienne Giuseppina Bridelli établit sa renommée dans le répertoire baroque. Elle interprète notamment Déjanire (Ercole amante, Cavalli) à l’Opéra-Comique, Didon (Dido & Æneas) à La Fenice, la Messagère (Orfeo) de par le monde. Elle chante aussi Ottavia (L’inconronazione di Poppea), Despina (Così fan tutte), Cherubino (Les Noces de Figaro), Sesto (La clemenza di Tito), Idamante (Idomeneo), Rosina (Le Barbier de Séville) ou Corinna (Il viaggio a Reims). Au Grand Théâtre de Genève, elle participe à Combattimento. Les Amours impossibles, Monteverdi et ses contemporains (2022, dir. Christina Pluhar), et incarne Cybèle (Atys, 2022), Junon, Minerve et la Fortune (Il ritorno d’Ulisse in patria, 2023). Au concert, son répertoire va de Bach à Dallapiccola en passant par Beethoven, Berlioz ou Mahler. Ses deux albums chez Arcana sont consacrés à Haendel et Porpora (Duel), Scarlatti et Caldara (Appena chiudo gli occhi).
Né dans l’Illinois, Matthew Newlin se forme auprès du Young Artist Program de l’Opéra de Chicago pendant deux ans. Il se distingue lors de prestigieux concours tels que le Concours International ‘s-Hertogenbosch en 2014, le Concours de la Fondation Marcello Giordani en 2013 et les Metropolitan Opera National Council Auditions en 2012. Il fait également une résidence au Florida Grand Opera et au Merola Opera Program de San Francisco. En 2013, il intègre la troupe du Deutsche Oper de Berlin, où il interprète des rôles comme Tamino (Die Zauberflöte), le Comte Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Alfredo (La Traviata), ou Lenski (Eugène Onéguine). Il chante le rôle- titre de Samson de Haendel au Concertgebouw d’Amsterdam. Matthew Newlin se produit aussi en concert (en particulier dans les Requiem de Verdi et de Mozart, ainsi que dans le Messie de Haendel). Il interprète Pulcinella de Stravinsky et Fidelio de Beethoven sous la direction de Michael Tilson Thomas.
Originaire de Marseille, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie, avant de faire un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford. Parallèlement, il se tourne vers la mise en scène d’opéra et en 2016, il signe la mise en scène de la création mondiale de Maria Republica de François Paris à Angers- Nantes Opéra, qui reçoit le Prix de la Critique 2016. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach, à Paris, Tistou les pouces verts de Henri Sauguet à Rouen et Cendrillon de Pauline Viardot à Lausanne. Il traduit et adapte L’Enlèvement au Sérail à Paris et plus récemment, il met en scène l’opéra participatif Les Petites Noces d’après Mozart à Rouen. Gilles Rico écrit les livrets pour La Princesse légère de Violetta Cruz, ainsi que pour Les Rois Mages de Fabian Panisello, qu’il met aussi en scène à Madrid, Nice, Berlin et Tel Aviv. Parmi ses projets figurent notamment des engagements à l’Opéra de Lausanne, au Bolchoï, ainsi que la création mondiale de Hémon de Zad Moultaka à Strasbourg.
Éric Soyer
Éclairagiste
Après des études autour des architectures éphémères à l’École Boulle, Éric Soyer conçoit des scénographies et des éclairages pour de nombreux metteurs en scène et chorégraphes sur les scènes européennes. Il entame une collaboration plusieurs fois récompensée avec l’écrivain, metteur en scène Joël Pommerat en 1997, qui se poursuit aujourd’hui avec la compagnie Louis Brouillard. Il signe une dizaine de projets depuis 2006 avec la société Hermès pour qui il crée les espaces lumineux du Salon de Musique, pièces musicales et chorégraphiques uniques jouées dans les capitales internationales avec différents chorégraphes invités tels que Raphaëlle Delaunay, Rachid Ouramdane puis Andrea Sitter. Son activité s’élargit aussi aux arts de la rue avec le Collectif Bonheur intérieur Brut, à la musique avec la chanteuse française Jeanne Added et à l’opéra contemporain avec différents compositeurs comme Oscar Strasnoy, Philippe Boesmans et Ondřej Adámek. En 2008 et 2012, Éric Soyer reçoit le prix de la critique journalistique française.
Jeanne Vicérial
Costumière
Après s’être formée auprès d’Hussein Chalayan, Jeanne Vicérial designer textile et de vêtements, co-fondatrice du studio de design, recherche et innovation « Clinique Vestimentaire », développe des nouveaux principes de créations textiles. Doctorante aux Arts Décoratifs de Paris (SACRe Ph.D. Candidate EnsAD-PSL research University, Paris), elle propose une thèse qui questionne les moyens de conceptions vestimentaires contemporains par le textile. En 2016, elle développe l’une de ses expérimentations en collaboration avec le laboratoire de mécatronique de l’École des Mines de Paris, en vue de réaliser une machine capable de « tisser » des vêtements sur-mesure à échelle semi-industrielle, sans chutes. Ses recherches lui valent le Prix de la Création Durable 2019. Pensionnaire à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2020, elle imagine une « Quarantaine vestimentaire », et crée une nouvelle pièce par jour pendant la durée du confinement. La pratique de Jeanne Vicérial s’articule entre sculptures vestimentaires, art et mode.
Prune Nourry
Artiste plasticienne
Née en 1985 à Paris, Prune Nourry vit et travaille à New York (Invisible Dog Art Center, Brooklyn). Artiste plasticienne, elle explore la bioéthique à travers la sculpture, la vidéo et la photographie. Son travail se concentre particulièrement sur le sujet de la sélection de l’enfant par la science : comment les nouvelles techniques de procréation assistée nous mènent vers une évolution artificielle de l’humain. L’artiste étaye son travail par de nombreuses recherches et entretiens auprès de scientifiques. À visée anthropologique, le travail de Prune Nourry s’inscrit dans une démarche participative. Ses sculptures font l’objet de performances où elle documente la réaction du public dans des vidéos, exposées par la suite au travers d’installations. Atys sera sa première collaboration à une production d’opéra.
Né en France de parents albanais, Angelin Preljocaj étudie la danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine, qu’il étudie entre autres avec Merce Cunningham et Viola Farber. Il crée sa propre compagnie en 1984. Depuis, il a chorégraphié plus de 50 pièces allant du solo aux grandes formes. Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, comme La Scala de Milan, le New York City Ballet ou le Ballet de l’Opéra national de Paris. Angelin Preljocaj s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Air, Laurent Garnier), les arts plastiques ou la mode (Jean-Paul Gaultier). Élu à l’Académie des Beaux-Arts en 2019, son travail est récompensé par le « Grand Prix National de la danse » (1992), le « Bessie Award » et « Les Victoires de la musique » (1997) parmi d’autres. Il est officier des Arts et des Lettres, chevalier de la Légion d’honneur et a été nommé officier de l’ordre du Mérite en 2006.
Après ses études de piano en Argentine, Leonardo García Alarcón s’installe en Europe en 1997 et intègre le Conservatoire de Genève. Il est réclamé par les plus grandes institutions musicales et lyriques, de l’Opéra de Paris au Teatro de la Zarzuela de Madrid et au Grand Théâtre de Genève, ville où il a fait ses premières armes. C’est sous l’égide de Gabriel Garrido, qu’il se lance dans l’aventure baroque et il devient en peu d’années le chef d’orchestre obligé de la planète baroque. En 2005, il crée son ensemble Cappella Mediterranea, qu’il fonde pour accompagner le Chœur de chambre de Namur, dont il prend la direction en 2010. Leonardo García Alarcón redécouvre également de nombreux opéras de Cavalli comme Eliogabalo, Il Giasone et Erismena. En 2022, un nouveau chapitre s’ouvre dans sa carrière avec la création de son oratorio La Passione di Gesù, sa première grande composition contemporaine. Sa discographie prolifique est unanimement saluée par la critique. Leonardo García Alarcón est Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Né et élevé à Glasgow, Michael Mofidian a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal Academy of Music avant de rejoindre le Jette Parker Young Artist Program au Royal Opera House de Covent Garden. Malgré de nombreuses annulations, 2020 a vu ses débuts à l’Opéra écossais dans le rôle de Don Alfonso dans Così fan tutte. Il a fait ses premiers rôles au Festival de Glyndebourne en tant que Docteur dans Pelléas et Mélisande et Commissaire impérial dans Madame Butterfly au Festival 2018, où il était Jerwood Young Artist. Parmi les autres rôles à l’opéra, citons Leporello (Don Giovanni) pour le British Youth Opera, Immigration Officer (Flight), The Protector (Written on Skin) (scènes) et le rôle-titre dans Noyes Fludde. Ses futures représentations d’opéra incluent ses débuts à l’Opéra de Dijon dans le rôle d’Angelotti (Tosca), un retour au Royal Opera House Covent Garden en tant qu’invité dans le rôle de Masetto (Don Giovanni) et un rôle au Festival de Glyndebourne 2023.
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.