
Einstein on the Beach
Le Temps

Infos pratiques
Distribution
Œuvre
Infos pratiques
Opéra de Philip Glass et Robert Wilson
Textes écrits par Lucinda Childs, Christopher Knowles et Samuel M. Johnson
Créé à New-York en 1976, première en Avignon le 25 juillet 1976
Création scénique suisse
Nouvelle production
En coproduction avec la Compagnia Finzi Pasca
11, 13, 14, 17, 18 SEPT 2019 à 19h
15 SEPT 2019 à 15h
Durée : approx. 4h sans entracte
Le public peut quitter la salle et y revenir librement pendant la durée du spectacle.
En partenariat avec :
Avec le soutien de :
Einstein on the Beach
An Opera by Robert Wilson and Philip Glass
© 1976 Dunvagen Music Publishers Inc. Used by Permission.
Distribution
Direction musicale Titus Engel
Mise en scène Daniele Finzi Pasca
Scénographie Hugo Gargiulo
Chorégraphies Maria Bonzanigo
Costumes Giovanna Buzzi
Lumières Alexis Bowles et Daniele Finzi Pasca
Conception vidéo Roberto Vitalini
Direction des chœurs Fruzsina Szuromi
Assistante à la mise en scène Melissa Vettore
Deuxième assistante Allegra Spernanzoni
Assistante de Daniele Finzi Pasca Estelle Bersier
Assistant à la scénographie Matteo Verlicchi
Assistante à la conception des costumes Ambra Schumacher
Assistant conception lumières Marzio Picchetti
Creative Coder Sebastiano Barbieri
LES INTERPRÈTES DE LA COMPAGNIA FINZI PASCA :
Jess Gardolin, Stéphane Gentilini, Andrée-Anne Gingras-Roy, Evelyne Laforest, Francesco Lanciotti, David Menes, Marco Paoletti, Félix Salas, Beatriz Sayad, Allegra Spernanzoni, Rolando Tarquini, Micol Veglia, Melissa Vettore
EINSTEIN-ENSEMBLE
Chœur et orchestre composés des étudiantes et étudiants de la Haute école de musique de Genève (HEM)
Sopranos et altos
Carolina Acuña, Margaux Frémy, Ana Belén Gabaldon Sanchez, Amélie Halary, Iga Kowalczyk, Hee-Youn Lee, Maria Marta Moraru, Sarah Pagin, Maia Steinberg, Borbála Szuromi, Ana José Nascimento Vieira Leite
Ténors et basses
Mathieu Amoos, Juan Manuel Bernal Jimenez, Arthur Cornélio, Fernando Cuellar, Benoît Dubu, Philippe Gregori, Xiang Guan, Emilio Gutiérrez, Raphaël Hardmeyer, Gabriel Neves Dos Santos
Instrumentistes
Clavier I Louise Moulinier
Clavier I (doublure) Yann Kerninon
Clavier II Benjamin Delpouve
Flûte et piccolo I Marie Gaillard
Flûte et piccolo II Ana Barbosa-Baganha
Flûte et piccolo III Jonadabe De Jesus Batista
Saxophone (sop, alt) Guillaume Delange
Saxophone (alt, tén) Andres Castellani
Clarinette basse Bruna Moreira
Violon solo Madoka Sakitsu
Violon solo (doublure) Alexandra Conunova
Piano (répétitrice) Ágnes Lőrincz
Œuvre
Einstein on the Beach est comme une galaxie inconnue: ses thèmes, le temps et l’espace, les humains et les machines. Einstein on the Beach, c’est comment faire une pièce sur la théorie de la relativité d’Einstein sans être physicien, d’ailleurs ça ne viendrait pas à l’idée d’un physicien. Le flux de la musique est ici la base pour une méditation sur le temps, sur les lieux, les espaces et les événements. L’opéra est considéré
comme une des plus importantes créations musicales du XXesiècle.
Philip Glass. Compositeur d’opéras, de musique de films, ballets et pièces pour ensemble et pour instruments solo que chacun connaît de près ou de loin, Glass composa Einsteindans les années 1974-76 en se basant sur les dessins de son collaborateur et metteur en scène Robert Wilson. Au début, fascinés par l’idée de faire un travail autour d’une figure historique, les deux créateurs décidèrent finalement de ne rien en faire et se tournèrent vers Albert Einstein, le scientifique le plus fameux des temps modernes : Einstein on the Beach ne fut dotée d’aucune narration, d’aucune intrigue et n’obéit à aucune intention biographique. Les scènes sont nommées d’après des lieux et des temps (field, night train, the moon) et se succèdent sans pause pendant presque quatre heures d’affilée. Le public peut sortir et entrer comme il l’entend. Le texte chanté se réduit à des chiffres ou des syllabes. Quelquefois un monologue aux limites de l’absurde vient se juxtaposer à la musique.
« C’est le temps ou plutôt l’inverse du temps : la transe, la dissolution du temps. » Avec ces mots Daniele Finzi Pasca commence à discourir sur la pièce. Le metteur en scène et fondateur de la compagnie éponyme, habitué des cérémonies aux dimensions gigantesques, nous arrive directement de la Fête des Vignerons pour se plonger dans l’univers infini de l’œuvre. Pour lui, Einstein on the Beachc’est la relation de l’être humain avec le temps, la relation qu’il entretient avec les techniques et les traditions, et aussi la relation entre la perspective et le changement. Dans leur langage poétique, avec des artifices techniques d’avant-garde, Finzi Pasca et sa troupe nous emmènent dans un monde où le temps est déconstruit en moments, où les images et les reflets s’inversent; alors ils jonglent et jonglent encore et découvrent à la fin le sens de la vie ou son absence de sens. Mais il y a aussi la beauté de cette absence de sens, prisonnière dans son miroir d’attentes et d’espérances, derrière les images qui peuplent l’imaginaire de cette galaxie que nous offre la Compagnia Finzi Pasca, accompagnée à la baguette par le jeune chef suisse Titus Engel, spécialiste du répertoire des XXeet XXIesiècles et avec, une fois n’est pas coutume, des étudiants de la Haute école de musique de Genève, qui forment notre Einstein-Ensemble, aux pupitres de cet ovni musical.
Ouvrir la saison sur la collaboration avec l’une des institutions voisines, porteuse à la fois de la tradition des générations passées et de l’espoir de la nouvelle génération, s’inscrit dans la vision du Grand Théâtre de refléter le monde et de réfléchir sur le monde. Ce sera l’occasion aussi de collaborer avec le CERN, mecque de la science post-einsteinienne, pour une expérience extra-muros (et ses journées portes ouvertes) et l’inauguration d’un nouveau format entre dispute et débat sur le monde d’aujourd’hui. Quand le spectacle rencontre la science, il y en aura, des étincelles !
#WeArtGTG
Tout l’univers du GTG. Ici et partout.