Guerre et Paix

Guerre et Paix

Opéra de Sergueï Prokofiev

L’Avant-Scène Opéra

« Incontestable réussite musicale… l’émotion perce et touche. »

Aperçu

Lorsqu’on aime d’un amour humain on peut passer de l’amour à la haine ; l’amour divin, lui, ne peut changer. Rien, la mort même, rien ne peut le détruire. Il est l’essence même de l’âme.

Léon Tolstoï, Guerre et Paix

Infos et distribution

Œuvre

Mesures sanitaires

Infos et distribution

Opéra de Sergueï Prokofiev
Livret du compositeur et de Mira Mendelson d’après le roman de Léon Tolstoï
Créé en 1946 à Saint-Petersbourg
Pour la première fois au Grand Théâtre de Genève
Coproduction avec l’Opéra d’État hongrois

13, 15, 17, 21, 24 septembre 2021 – 19h
19 septembre 2021 – 15h
Chanté en russe avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 3h45 avec un entracte inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Alejo Pérez
Mise en scène Calixto Bieito
Scénographie Rebecca Ringst
Costumes Ingo Krügler
Lumières Michael Bauer
Vidéos Sarah Derendinger
Dramaturgie Beate Breidenbach
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Prince Andreï Bolkonski Björn Bürger
Prince Nikolaï Bolkonski Alexey Tikhomirov
Princesse Maria Bolkonski Liene Kinca
Comte Ilia Rostov Eric Halfvarson
Natasha Rostova Ruzan Mantashyan
Sonia, sa cousine Olena Leser
Comte Pierre Besoukhov Daniel Johansson
Comtesse Hélène Besoukhova Elena Maximova
Maria Akhrossimova Natascha Petrinsky
Anatole Kouragine Ales Briscein
Dolokhov Alexey Shishlyaev
Général Koutouzov Dmitry Ulyanov
Napoléon Bonaparte Alexey Lavrov
Colonel Denisov Alexander Roslavets
Platon Karataïev Alexander Kravets
Gavrila Alexei Botnarciuc

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse romande

Avec le soutien de
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

UN GÉNÉREUX DONATEUR CONSEILLÉ PAR CARIGEST SA


PARTENAIRE DE L’OUVERTURE DE SAISON

Œuvre

Ta-da ! Quelle ouverture en tambour ! L’opéra le plus monumental de Prokofiev et du répertoire russe arrive enfin à Genève. Guerre et paix devrait plutôt selon certains s’appeler La Paix et la Guerre. Inspiré entre autres par l’invasion récente de la Russie par l’Allemagne nazie et la rupture du pacte Molotov- Ribbentrop, Sergueï Prokofiev, l’enfant prodigue rentré seulement quelques années auparavant au pays, s’attaque au molosse de Léon Tolstoï pour créer cette pièce aux disproportions monumentales.
Ce n’était pas la première tentative du compositeur de faire chanter la prose russe. Déjà il s’était attaqué au sortir du conservatoire au grand Dostoïevski avec Le Joueur. Et déjà, il dut attendre 1929, soit quinze ans, pour que l’œuvre soit finalement créée à Bruxelles. Chacun de ses opéras trouvera un destin semblable, ne freinant cependant pas la volonté de Prokofiev de continuer à développer et écrire ensuite L’Amour des trois oranges et L’Ange de feu dans ses années d’exil et Siméon Kotko et Les Fiançailles au couvent dès son retour en Russie. Évidemment, Guerre et Paix n’échappera pas à ce parcours mouvementé : un dialogue de sourds s’installera dès la présentation de la version chant-piano par le compositeur lui-même avec les autorités du parti ; les versions et les accidents se succéderont. L’œuvre ne sera créée dans son intégralité que fin 1959, soit six ans après la mort du compositeur qui mourra un jour avant Staline.
Est-ce en écho à ce tumulte que les scènes de La Paix restent parmi les plus beaux tableaux intimistes que Prokofiev ait écrits pour l’art lyrique, en opposition aux tableaux tsaristes – ou devrait-on plutôt écrire soviétiques – qui constituent l’essentiel de la seconde partie La Guerre, où le compositeur se voit obligé, dans un devoir de propagande journalistique, de glorifier les généraux russes et la victoire devant les troupes napoléoniennes ? Cependant, dans cette fresque fragmentée d’individus perdus dans la masse, Prokofiev parvient magistralement à narrer le passage de l’aventure individuelle à la lutte populaire, à un seul grand récit d’amour et de mort, peut-être même dans un vrai sentiment nationaliste.
Les septante-deux personnages seront dirigés par l’un des plus grands metteurs en scène d’opéra d’aujourd’hui, Calixto Bieito, pour la première fois dans l’institution genevoise. L’intensité émotionnelle développée par ce metteur en scène, expert en outre des scènes de foule, sera portée musicalement par le jeune chef argentin Alejo Pérez, de plus en plus présent sur les scènes d’opéra européennes. Il s’attaquera à cette partition magistrale aux côtés d’une distribution de solistes hautement diversifiée qui mélangera les grandes voix russes aux importants talents lyriques d’autres origines – citons Ruzan Mantashyan, Dmitry Ulyanov ou encore Björn Bürger.

Mesures sanitaires

Un dispositif d’accueil ajusté aux règles sanitaires pour votre confort et votre sécurité sera mis en place pour vous accueillir. Suivant les recommandations des autorités et de l’Union des Théâtres Suisses, le Certificat COVID accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment et le masque sera obligatoire afin d’accentuer le sentiment de sécurité à l’intérieur du théâtre.

Ouverture des portes 1 heure avant le début de la représentation. Nous vous recommandons de venir tôt pour éviter les files d’attente lors de votre entrée dans le bâtiment. Le Grand Théâtre proposera de nombreuses entrées afin de fluidifier l’arrivée du public. Rendez-vous comme d’habitude à l’entrée principale où notre service d’accueil saura vous aiguiller.

Test rapide gratuit à disposition au théâtre ! Le GTG vous propose une tente de test rapide antigénique 2 heures avant le début de la représentation. Ces tests sont gratuits. Nous vous recommandons de venir en avance pour ne pas manquer le début du spectacle.

> plus d’info sur les mesures

Préambule

Podcast

Retrouvez sur chacune de nos productions d’opéra, une présentation de l’œuvre musicale par Charles Sigel, homme de radio qui nous emmène depuis des années au son de sa voix douce dans les vies et portraits musicaux les plus passionnants. Au petit déjeuner ou pendant vos trajets, sous la douche ou à l’heure de la lessive, écoutez-le vous raconter la genèse de ces œuvres comme si vous y étiez! Entre récit personnel et contexte historique, voyage musical et histoires plus ou moins tortueuses, ce format court vous préparera l’air de rien à votre visite au Grand Théâtre et peut-être même, le cas échéant, vous donnera envie d’assister au spectacle, si vous n’avez pas encore de ticket 😉

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

La presse en parle

«Magistral «Guerre et Paix» au Grand Théâtre»
Le Temps
«Comme toujours, chez Bieito, la direction d’acteurs est impressionnante de vérité»
Le Figaro
«L’ouvrage imposant de Prokofiev éblouit à Genève»
Tribune de Genève
«Un magnifique Chœur du Grand Théâtre de Genève, à la poigne de feu!»
Opera Online
Plage

Guerre et Paix à La Plage

Éclairage 7.9.2021
La fresque et l’intime : Guerre et Paix à l’heure soviétique, présenté par Mathilde Reichler
> plus d’infos

Générale publique 11.9.2021
> plus d’infos

En coulisse 19.9.2021
> plus d’infos

Intropéra 45 minutes avant chaque représentation
> plus d’infos

Dossier avant-spectacle
Pour en savoir plus sur la production, parcourez notre dossier avant-spectacle rédigé par l’équipe de La Plage.
> télécharger

21-22

Saison 21-22

Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Titanic, un film de Pauline Julier
En réaction au slogan Faites l’amour,… Pauline Julier a produit Titanic, une vision fulgurante d’un monde en naufrage où le spectacle continue.
Faites l’amour
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.
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Crédit photos Guerre et Paix
© GTG / Carole Parodi

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Alexei Botnarciuc

Basse

Né en Moldavie, Alexei Botnarciuc étudie à l’Académie de musique de Chișinău et reçoit de nombreux prix, entre autres au Concours VoxArtis en Roumanie (2012) et au Concours Stanislaw-Moniuszko en Pologne (2013). Sa carrière de soliste débute en 2010 à l’Opéra National de Moldavie, où il incarne notamment Leporello (Don Giovanni), Don Basilio (Il barbiere di Siviglia), Sparafucile (Rigoletto) ou le Prince Gremin (Eugène Onéguine). Lors de la saison 2014/2015, la basse moldave monte pour la première fois sur la scène de l’Opéra Bastille de Paris et intègre parallèlement le programme d’Opéra-Studio de l’Opernhaus de Zurich, où il assimile de nouveaux rôles. L’année suivante, il rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin, avec qui il interprète les rôles de Sciarrone (Tosca), Reinmar von Zweter (Tannhäuser) et Varlaam (Boris Godunov). Depuis, Alexei Botnarciuc se produit régulièrement sur les grandes scènes européennes.

Alexander Kravets

Ténor

Natif d’Odessa, le ténor Alexander Kravets se forme au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou puis s’établit en Allemagne, dont il devient citoyen. Il se produit sur les plus grandes scènes internationales. Il interprète ainsi le rôle-titre du Nez au Festival d’Aix-en-Provence, l’Inspecteur de police du même opéra au Metropolitan Opera, à la Komische Oper et au Royal Opera House, où il chante aussi l’Incroyable (Andrea Chénier), Goro (Madama Butterfly) ou Chekalinsky (La Dame de pique). Il est également un Paysan miteux (Lady Macbeth de Mzensk) à l’Opéra national de Paris, l’Instituteur (La Petite Renarde rusée) au Dutch National Opera, Kedril (De la maison des morts) au Teatro Real Madrid, un Navigateur (Le Conte du tsar Saltane) à la Monnaie de Bruxelles, Missaïl (Boris Godounov) à La Scala, le Marquis (Le Joueur) à l’Opéra de Monte-Carlo. Au Grand Théâtre de Genève, il est Platon Karataïev dans Guerre et Paix en 2021.

Alexander Roslavets

Basse

Né en Biélorussie, Alexander Roslavets obtient son diplôme du Conservatoire d’État « Rimsky-Korsakov » de St-Pétersbourg en 2014. Pendant ses études, il joue des rôles solistes dans les productions du Théâtre d’opéra et de ballet du Conservatoire. Il intègre ensuite le programme pour jeunes artistes du Bolchoï, où il fait ses débuts en 2015, sous les traits du Marquis d’Aubigny (La Traviata). L’année suivante, il crée l’opéra King Lear de Slonimsky, prouvant ainsi son attrait pour la musique moderne. Sa carrière prend un véritable envol en 2018, suite à ses débuts à la Scala de Milan, où il incarne le rôle-titre d’Ali Baba. Il est en effet engagé l’année suivante pour interpréter le roi René (Iolanta) au Metropolitan Opera. Outre de nombreux prix nationaux et internationaux à son palmarès, Alexander Roslavets est lauréat de la Fondation Spéciale du Président du Bélarus, qui soutient les jeunes talents.

© Ivan Shymanskyi

Alexey Lavrov

Baryton

Diplômé du Metropolitan Opera Lindemann Young Artist Developmnent Program, le baryton russe Alexey Lavrov fait ses débuts dans la troupe du Metropolitan Opera de New York en 2012 dans le rôle du Héraut (Otello) et le Député flamand (Don Carlo). Depuis, il se produit sur la prestigieuse scène newyorkaise sous les traits de Silvio (Pagliacci), Malatesta (Don Pasquale) ou encore Ping (Turandot). Il est récompensé par de nombreuses distinctions, dont le premier prix au Concours International de Chant de la Fondation Gerda Lissner. Au cours des dernières saisons, il a été acclamé dans ses interprétations d’Aleko (rôle-titre) et d’Eugène Onéguine (rôle-titre) à l’Opéra Carolina, ainsi que pour ses débuts à l’Opernhaus de Zurich. Cette saison, après ses débuts au Grand Théâtre de Genève, il reprendra le rôle de Ping (Turandot) au Metropolitan Opera.

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Alexey Shishlyaev

Baryton

En 2002, Alexey Shishlyaev obtient son diplôme au Conservatoire d’État « Tchaïkovski » de Moscou et l’année précédente, il remporte le premier prix au XIXe Concours International de Chant Glinka. Dès l’an 2000, il intègre la compagnie d’opéra du Théâtre Stanislawski & Nemirovitch-Dantschenko de Moscou, où il continue d’être actif. Il y interprète de nombreux rôles, dont Wolfram (Tannhäuser), Marcello (La bohème), Don Carlo (La forza del destino), Eugène Onéguine (rôle-titre) ou Tonio (Pagliacci). En 2014, il interprète le rôle de Tomsky dans une version concert de la Dame de Pique de Tchaïkovski, sous la direction de Mariss Janson, dont l’enregistrement reçoit le prestigieux International Opera Award. Lors de la saison 2016/2017, le baryton russe fait ses débuts au Festival de Salzburg sous les traits de l’inspecteur de police (Lady Macbeth de Mzensk), rôle qu’il reprend la saison suivante au Bayerische Staatsoper.

Aleš Briscein

Ténor

En 2011, Aleš Briscein fait ses débuts au Salzburger Festspiele dans L’Affaire Makropoulos, sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, mis en scène par Christoph Marthaler. En 2015, il est invité à l’Oper Frankfurt pour le rôle de Königssohn dans Königskinder et au Teatro Comunale de Bologne pour Laca de Jenůfa et chante dans Les Noces de Stravinski à Rome. Parmi ses engagements récents figurent Eugène Onéguine au Komische Oper Berlin, Skuratov dans De la maison des morts au Savonlinna Opera Festival et Albert Gregor (Makropoulos) aux BBC Proms en 2016, le Tambour-Major de Wozzeck au Theater an der Wien, le rôle-titre de Der Zwerg à Graz en 2017, Paul dans Die tote Stadt au Komische Oper Berlin et au Semperoper Dresden, Filka Morozov dans De la maison des morts au Bayerische Staatsoper, Sergueï dans Lady Macbeth de Mzensk à Ostrava et Albert Gregor au Deutsche Oper Berlin en 2018.

Natascha Petrinsky

Mezzo-soprano

Après des études de droit, Natascha Petrinsky étudie le chant à l’Université de Tel Aviv avec Tamar Rachum. Suite à ses premiers succès, elle est l’invitée des scènes les plus prestigieuses au monde. Elle se produit notamment à la Scala de Milan, au Teatro Real de Madrid, à la Monnaie de Bruxelles ou au Festival de Bayreuth. La mezzo-soprano autrichienne incarne de nombreux rôles des répertoires verdien et wagnérien, comme Azucena (Il Trovatore), Judith (Traviata), Kundry (Parsifal) et plusieurs rôles du Ring des Nibelungen. Elle se consacre aussi au répertoire contemporain, en créant notamment le rôle-titre de Penthesilea de Dusapin en 2015. Au cours de sa carrière, Natascha Petrinsky s’est produite sous la baguette de chef renommés, tels que Giuseppe Sinopoli, Riccardo Muti, Gustavo Dudamel ou Christoph Eschenbach. Elle fera ses débuts au Grand Théâtre de Genève avec le rôle de Maria Akrosimova.

Elena Maximova

Mezzo-soprano

Elena Maximova fait ses études musicales au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2000, elle est engagée en tant que soliste au Théâtre Stanislavski. Son répertoire comprend une large palette de rôles, tels que le rôle-titre de Carmen, Dalila (Samson et Dalila), Charlotte (Werther), Paulina (La Dame de pique), Olga (Eugène Onéguine), Marfa (La Khovantchina), Siebel (Faust), Suzuki (Madame Butterfly), Eboli (Don Carlos), Preziosilla (La forza del destino), Rosina (Il barbiere di Siviglia), Isabella (L’italiana in Algeri), Angelina (La Cenerentola). Elle fait ses débuts occidentaux dans le rôle de Maddalena (Rigoletto) sous la direction de Zubin Mehta au Bayerische Staatsoper de Munich en 2005. Elle poursuit depuis lors une carrière internationale qui la mène au Metropolitan Opera de New York, à la Scala de Milan, au Royal Opera House Covent Garden de Londres, au Staatsoper de Vienne, à l’Opéra National de Paris, au Staatsoper de Berlin, au Deutsche Oper de Berlin, au Semperoper de Dresde, au Bolshoi Théâtre de Moscou, à l’Opernhaus de Zurich, à Lyon, Florence, Palermo, Valencia, Tokyo, Sydney.

Daniel Johansson

Ténor

Daniel Johansson fait ses études à l’École royale supérieure de musique de Stockholm. Au début de sa carrière, il reçoit les Premiers prix au Concours Gösta-Winbergh (2007) et au Concours international de musique Wilhelm Stenhammar (2012). Dès ses débuts, le ténor suédois interprète de nombreux rôles de jeune premier, comme Rodolfo (La Bohème), Alfredo Germont (La traviata) – qu’il interprète notamment à Genève – ou encore Pinkerton (Madama Butterfly) et plus récemment, il s’attaque au répertoire wagnérien dans les rôles de Siegmund (Die Walküre) ou Lohengrin (rôle-titre). La saison passée a été marquée par deux prises de rôle pour Daniel Johansson, dont Pierre Bézoukhov (Guerre et Paix) au Grand Théâtre Genève. Reconnu pour sa contribution au rayonnement de l’art lyrique suédois, il reçoit le titre honorifique de Hovsångare (chanteur de la cour) en 2018 et en 2021, et il est décoré de la médaille « Litteris et Artibus » par la famille royale de Suède.

© Katharina Haaris

Olena Leser

Mezzo-soprano

Admirée pour sa voix « fulminante, belle et brillante », Olena Leser s’est établie sur la scène internationale, suite à ses débuts au sein des ensembles des opéras de Leipzig et de Vienne. Elle se produit entre autres à Tokyo, Prague, Kiev, St-Pétersbourg, Turin, Bologne, Naples, Valence, Bruxelles, Lausanne, de même qu’à Genève. La mezzo-soprano ukrainienne s’est en particulier distinguée dans les rôles de Jeanne d’Arc (La Pucelle d’Orléans) au Theater an der Wien, Adalgisa (Norma) à l’Opéra National d’Ukraine, Carmen (rôle-titre) au Festival de Bregenz, Elena (La donna del Lago) à l’Opera de Lausanne, Rosina (Il Barbiere di Siviglia) au Grand Théâtre de Genève et au New National Theatre de Tokyo. Par ailleurs, elle chante en concert avec José Carreras au Konzerthaus de Vienne, et le Requiem de Verdi, avec le New Lausitzer Philharmonic Orchestra. En 2020, Olena Leser est en outre nominée dans la catégorie « Young Singer of the Year » aux International Opera Awards.

Ruzan Mantashyan

Soprano

Très appréciée pour ses qualités vocales, musicales et scéniques, la jeune soprano Ruzan Mantashyan figure parmi les chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Après des études de piano et de chant auprès de Valery Harutyunov, elle se perfectionne à l’Accademia di Belcanto – Mirella Freni à Modène, puis auprès de Hedwig Fassbender à Francfort. Ensuite, elle devient membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016. Récompensée par le Prix Spécial du Concours Francisco Viñas de Barcelone, elle remporte le concours Toti Dal Monte avec sa Musetta (La Bohème), rôle qu’elle interprète à Trévise, Bolzano et Ferrare. Elle brille également en Susanna (Le nozze di Figaro), Fiordiligi (Così fan tutte) à Munich ou Xenia (Boris Godounov) à l’Opéra de Paris. À Genève, elle s’est faite particulièrement remarquer dans Mimì (La Bohème), Marguerite (Faust) et Natacha (Guerre et Paix).

© Lisa Kohler

Eric Halfvarson

Basse

Né en Illinois, Eric Halfvarson débute sa carrière de soliste en 1973 avec le Houston Opera Studio – dont il est le co-fondateur – et se produit régulièrement dans les plus prestigieuses maisons d’opéra du monde à Vienne, Bayreuth, Munich, Londres, New York, etc. Sa puissante voix de basse s’accorde parfaitement aux rôles complexes des opéras de Verdi – comme le roi Philippe II (Don Carlos) – ou de Wagner – Hunding (Die Walküre) –, qui demandent une endurance physique sans failles et une grande amplitude vocale. En près de cinquante ans de carrière, Halfvarson a interprété 146 rôles différents. Au cours des dernières saisons, il se distingue dans plusieurs œuvres du répertoire russe : Prince Gremin (Eugène Onéguine) et le Général (Le Joueur). En dehors de la scène, désireux de partager son expérience avec la nouvelle génération, le chanteur états-unien donne régulièrement des masterclasses et des conférences dans les universités et les hautes écoles de musique.

Liene Kinča

Soprano

Diplômée de l’Académie de Musique de Vilnius en 2006, la soprano lettone Liene Kinča débute sa carrière de soliste en 2005 dans le rôle de Karolka (Jenůfa) à l’Opéra National de Lettonie. En 2011 et 2013, elle remporte l’Annual Latvijas Gāze Award pour le meilleur rôle soliste féminin. Son répertoire contient notamment les rôles d’Amelia (Un ballo in maschera), la Princesse étrangère (Rusalka), Suor Angelica (rôle-titre), Tosca ou encore Aida (rôle-titre). Elle conquiert également le répertoire wagnérien, en interprétant Sieglinde (Die Walküre), Gutrune, la troisième Norne et Woglinde (Götterdämmerung). Elle réalise en outre plusieurs tournées avec la troupe de l’Opéra National de Lettonie, dont une au cours de laquelle elle interprète Askinya (Lady Macbeth de Mzensk) en Russie et à Hong Kong. Liene Kinča fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève.

© Yulia Asachaya

Alexey Tikhomirov

Basse

Originaire de la ville de Kazan en Russie, la basse Alexey Tikhomirov étudie le chant au Galina Vishnevskaya Opera Singing Center de Moscou de 2004 à 2006 et débute sa carrière de soliste en 2005 à l’Helikon Opera de Moscou. Acclamé en Boris Godounov, il se produit sur les scènes du monde entier sous la baguette de grands chefs d’orchestre comme Riccardo Muti, Zubin Mehta, Mikhail Pletnev ou encore Kent Nagano. Particulièrement reconnu pour ses interprétations de rôles du répertoire russe – Boris Godounov, le Roi Dodon (Le Coq d’or), Timofeievitch (Lady Macbeth de Mzensk), Prince Gremin (Eugène Onéguine) –, il se distingue également en Sparafucile (Rigoletto), Basilio (Il Barbiere di Siviglia) ou Timur (Turandot). Plus récemment, il fait ses début en Fasolt et Hunding dans le Ring des Nibelungen au Grand Théâtre de Genève.

© Matthias Baus

Björn Bürger

Baryton

Diplômé du Conservatoire de Francfort dans la classe de Hedwig Fassbender, le jeune baryton allemand intègre la troupe de l’Opéra de Francfort, de 2013 à 2018, où il interprète de nombreux rôles, tels que Schaunard (La Bohème), Pelléas (Pelléas et Mélisande) ou le Conte di Almaviva (Le Nozze di Figaro). Parallèlement, Björn Bürger fait ses débuts à l’Opéra National de Paris en Papageno et en Don Giovanni à l’Opéra National d’Oslo. Apprécié pour son timbre puissant et son sens inné de la scène, il se produit également au Festival de Glyndebourne, au Semperoper de Dresde, à l’Opéra de Lausanne, à La Monnaie de Bruxelles et dans d’autres prestigieuses maisons d’opéra européennes. Lauréat de La Fondation Yehudi Menuhin (Live Music Now), il remporte, en 2012, le concours de La Société Polytechnique de Francfort, ainsi que le Premier Prix au Concours « Bundeswettbewerb Gesang Berlin ».

Beate Breidenbach

Dramaturge

Après des études de violon, de musicologie et de slavistique à Novosibirsk, Berlin et Saint-Pétersbourg, ainsi que des stages au Stadttheater de Berne et aux Staatsopern de Stuttgart et Berlin, Beate Breidenbach réalise ses débuts en tant que dramaturge au Theater St. Gallen. Par la suite, elle travaille pour une compagnie d’opéra bâloise, et en 2006, elle devient dramaturge à l’Opernhaus de Zurich, où elle collabore avec de nombreux metteurs en scène, tels que Calixto Bieito, Martin Kusej, David Hermann, Peter Konwitschny, ou Dmitri Tcherniakov, ainsi que Laurence Cummings, Gianandrea Noseda ou Ottavio Dantone à la direction musicale. Par ailleurs, son intérêt pour les langues slaves la mène à traduire plusieurs livrets d’opéras russes en allemand, dont notamment Boris Godounov et Le Nez.

Sarah Derendinger

Vidéaste

Artiste aux multiples facettes, Sarah Derendinger obtient un diplôme en photographie à la Hochschule für Gestaltung de Berne. Par la suite, elle étudie la danse moderne au AHK d’Amsterdam, avant de se spécialiser, de 1988 à 1993 dans les arts audio-visuels à la Hochschule für Gestaltung de Bâle, et elle complète sa formation à Varsovie avec le programme « Ekran+ », destiné aux réalisateurs de films européens. Depuis 1993, elle travaille en tant que réalisatrice, auteure et artiste vidéo indépendante et participe régulièrement à des festivals internationaux de film. En 2009, elle remporte le prix Cinéma Suisse pour son film « Familientreffen ». Sarah Derendinger collabore avec Calixto Bieito depuis 2013 pour de nombreuses productions, dont plusieurs créations contemporaines. Son travail de design vidéo pour la pièce Obabakoak de Bernardo Atxaga est récompensé par le Premis de la critica de 2017 de Bilbao. Elle travaille régulièrement avec d’autres réalisateurs, comme Jossi Wieler, Jürgen Flimm, Joachim Schlömer ou Barbara Horákóva.

Michael Bauer

Éclairagiste

Né à Munich, Michael Bauer a rejoint le Bayerische Staatsoper de Munich en tant qu’assistant en 1980, avant d’y devenir chef éclairagiste, poste qu’il occupe depuis 1998. Dans cette maison d’opéra, il collabore en particulier avec David Alden, Calixto Bieito, Luc Bondy, David Bösch et Roland Schwab, et participe à de nombreuses productions, qui incluent des opéras tels que Die Zauberflöte, L’elisir d’amore, Norma, Guillame Tell, Tristan und Isolde, Nabucco, Tosca, Boris Godounov, etc. En dehors de Munich, il illumine les scènes de l’Opéra de Paris, du Staatsoper de Berlin, du Theater an der Wien, du Semperoper de Dresde, La Fenice, La Scala, le Grand Théâtre de Genève, le Théâtre Mariinsky de St-Pétersbourg et bien d’autres. Récompensé en 1999 par le prix du théâtre bavarois pour les lumières de Pnima à la biennale de Munich, il enseigne également la création de lumières à la Hochschule für Musik de sa ville natale depuis 1993.

Ingo Krügler

Costumier

Ingo Krügler a étudié le design de costume et de mode à Berlin et à Londres et a travaillé chez Jean-Paul Gaultier et John Galliano à Paris. Au cours de sa carrière, il assiste divers metteurs en scène, tels que Michael Haneke, Robert Carsen, David Alden, David Pountney, Thomas Langhoff, Gottfried Pilz et Stefan Herheim, à Vienne, Paris, de même qu’aux Festivals de Munich et de Salzbourg. Il crée les costumes pour plusieurs œuvres théâtrales mises en scène par Tim Kramer, ainsi que pour des comédies musicales mises en scène par Joseph E. Köpplinger. Depuis leur première collaboration en 2008 à l’Opéra de Stuttgart (Jenůfa), il travaille régulièrement avec Calixto Bieito dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe. Ingo Krügler crée également les costumes pour plusieurs productions d’Elisabeth Stöppler.

Rebecca Ringst

Scénographe

Née à Berlin, Rebecca Ringst étudie la scénographie à l’Académie des arts de la scène de Dresde. Elle travaille avec Calixto Bieito depuis 2006 sur les grandes scènes internationales, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux États-Unis, en Italie, en Norvège ou en Suisse. Elle collabore également avec Stefan Herheim à l’Opéra de Stuttgart, Lisa Stöppler au Semperoper de Dresde, Andrea Moses au Deutsches Theater de Berlin et, depuis 2015, avec Barrie Kosky au Bayerische Staatsoper, au Komische Oper et au Festival de Bayreuth. En 2010, elle est nommée « Scénographe européenne de l’année » par le magazine Opernwelt pour la production du Rosenkavalier (Stefan Herheim). Elle remporte aussi le Premio Max en Espagne en 2014 pour la pièce Forests (Calixto Bieito) et se voit nominée à deux reprises par les International Opera Awards et le Hedda Award en Norvège.

Calixto Bieito

Metteur en scène

Directeur du Teatro Arriaga de Bilbao depuis 2017, Calixto Bieito privilégie une approche décidément contemporaine dans ses choix de répertoire et d’interprétation. Ses mises en scène de Macbeth à Salzbourg, Hamlet à Édimbourg ou Die Entführung aus dem Serail au Komische Oper de Berlin, aussi célèbres que controversées, divisent les publics et établissent sa réputation d’artiste européen de premier plan. Parallèlement à des œuvres classiques telles que L’incoronazione di Poppea (Zurich), ce sont les productions emblématiques du XXème siècle comme Moses und Aron de Schönberg ou Die Soldaten de Zimmermann et les créations contemporaines comme Lear d’Aribert Reimann ou Les Bienveillantes de Hèctor Parra qui attirent son intérêt. Récompensé par de nombreuses distinctions internationales, Calixto Bieito est considéré comme l’un des plus grands metteurs en scène d’opéra actuels. Au Grand Théâtre, il a mis en scène Guerre et Paix de Prokofiev lors de la saison 21–22.

Alejo Pérez

Chef d’orchestre

Un sens du style particulier et la capacité à appréhender la complexité de chaque partition dans ses moindres détails caractérisent Alejo Pérez en tant que chef d’orchestre. Il s’est ainsi assuré une place permanente sur les scènes d’opéra et de concert. Depuis le début de la saison 19/20, Alejo Pérez façonne en tant que directeur musical la culture sonore de l’Opéra Ballet Vlaanderen.
Il a gagné une grande reconnaissance internationale au cours de ces dernières années, reconnaissance qui s’est affirmée avec notamment les nouvelles productions de Pelléas et Mélisande dans la mise en scène de Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui ou encore dans le Guerre et Paix de Calixto Bieito à Genève.

© Karim Khawatmi