Guerre et Paix

Guerre et Paix

Opéra de Sergueï Prokofiev

L’Avant-Scène Opéra

« Incontestable réussite musicale… l’émotion perce et touche. »

Aperçu

Lorsqu’on aime d’un amour humain on peut passer de l’amour à la haine ; l’amour divin, lui, ne peut changer. Rien, la mort même, rien ne peut le détruire. Il est l’essence même de l’âme.

Léon Tolstoï, Guerre et Paix

Infos et distribution

Œuvre

Mesures sanitaires

Infos et distribution

Opéra de Sergueï Prokofiev
Livret du compositeur et de Mira Mendelson d’après le roman de Léon Tolstoï
Créé en 1946 à Saint-Petersbourg
Pour la première fois au Grand Théâtre de Genève
Coproduction avec l’Opéra d’État hongrois

13, 15, 17, 21, 24 septembre 2021 – 19h
19 septembre 2021 – 15h
Chanté en russe avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 3h45 avec un entracte inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Alejo Pérez
Mise en scène Calixto Bieito
Scénographie Rebecca Ringst
Costumes Ingo Krügler
Lumières Michael Bauer
Vidéos Sarah Derendinger
Dramaturgie Beate Breidenbach
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Prince Andreï Bolkonski Björn Bürger
Prince Nikolaï Bolkonski Alexey Tikhomirov
Princesse Maria Bolkonski Liene Kinca
Comte Ilia Rostov Eric Halfvarson
Natasha Rostova Ruzan Mantashyan
Sonia, sa cousine Lena Belkina
Comte Pierre Besoukhov Daniel Johansson
Comtesse Hélène Besoukhova Elena Maximova
Maria Akhrossimova Natascha Petrinsky
Anatole Kouragine Ales Briscein
Dolokhov Alexey Shishlyaev
Général Koutouzov Dmitry Ulyanov
Napoléon Bonaparte Alexey Lavrov
Colonel Denisov Alexander Roslavets
Platon Karataïev Alexander Kravets
Gavrila Alexei Botnarciuc

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse romande

Avec le soutien de
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

UN GÉNÉREUX DONATEUR CONSEILLÉ PAR CARIGEST SA


PARTENAIRE DE L’OUVERTURE DE SAISON

Œuvre

Ta-da ! Quelle ouverture en tambour ! L’opéra le plus monumental de Prokofiev et du répertoire russe arrive enfin à Genève. Guerre et paix devrait plutôt selon certains s’appeler La Paix et la Guerre. Inspiré entre autres par l’invasion récente de la Russie par l’Allemagne nazie et la rupture du pacte Molotov- Ribbentrop, Sergueï Prokofiev, l’enfant prodigue rentré seulement quelques années auparavant au pays, s’attaque au molosse de Léon Tolstoï pour créer cette pièce aux disproportions monumentales.
Ce n’était pas la première tentative du compositeur de faire chanter la prose russe. Déjà il s’était attaqué au sortir du conservatoire au grand Dostoïevski avec Le Joueur. Et déjà, il dut attendre 1929, soit quinze ans, pour que l’œuvre soit finalement créée à Bruxelles. Chacun de ses opéras trouvera un destin semblable, ne freinant cependant pas la volonté de Prokofiev de continuer à développer et écrire ensuite L’Amour des trois oranges et L’Ange de feu dans ses années d’exil et Siméon Kotko et Les Fiançailles au couvent dès son retour en Russie. Évidemment, Guerre et Paix n’échappera pas à ce parcours mouvementé : un dialogue de sourds s’installera dès la présentation de la version chant-piano par le compositeur lui-même avec les autorités du parti ; les versions et les accidents se succéderont. L’œuvre ne sera créée dans son intégralité que fin 1959, soit six ans après la mort du compositeur qui mourra un jour avant Staline.
Est-ce en écho à ce tumulte que les scènes de La Paix restent parmi les plus beaux tableaux intimistes que Prokofiev ait écrits pour l’art lyrique, en opposition aux tableaux tsaristes – ou devrait-on plutôt écrire soviétiques – qui constituent l’essentiel de la seconde partie La Guerre, où le compositeur se voit obligé, dans un devoir de propagande journalistique, de glorifier les généraux russes et la victoire devant les troupes napoléoniennes ? Cependant, dans cette fresque fragmentée d’individus perdus dans la masse, Prokofiev parvient magistralement à narrer le passage de l’aventure individuelle à la lutte populaire, à un seul grand récit d’amour et de mort, peut-être même dans un vrai sentiment nationaliste.
Les septante-deux personnages seront dirigés par l’un des plus grands metteurs en scène d’opéra d’aujourd’hui, Calixto Bieito, pour la première fois dans l’institution genevoise. L’intensité émotionnelle développée par ce metteur en scène, expert en outre des scènes de foule, sera portée musicalement par le jeune chef argentin Alejo Pérez, de plus en plus présent sur les scènes d’opéra européennes. Il s’attaquera à cette partition magistrale aux côtés d’une distribution de solistes hautement diversifiée qui mélangera les grandes voix russes aux importants talents lyriques d’autres origines – citons Ruzan Mantashyan, Dmitry Ulyanov ou encore Björn Bürger.

Mesures sanitaires

Un dispositif d’accueil ajusté aux règles sanitaires pour votre confort et votre sécurité sera mis en place pour vous accueillir. Suivant les recommandations des autorités et de l’Union des Théâtres Suisses, le Certificat COVID accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment et le masque sera obligatoire afin d’accentuer le sentiment de sécurité à l’intérieur du théâtre.

Ouverture des portes 1 heure avant le début de la représentation. Nous vous recommandons de venir tôt pour éviter les files d’attente lors de votre entrée dans le bâtiment. Le Grand Théâtre proposera de nombreuses entrées afin de fluidifier l’arrivée du public. Rendez-vous comme d’habitude à l’entrée principale où notre service d’accueil saura vous aiguiller.

Test rapide gratuit à disposition au théâtre ! Le GTG vous propose une tente de test rapide antigénique 2 heures avant le début de la représentation. Ces tests sont gratuits. Nous vous recommandons de venir en avance pour ne pas manquer le début du spectacle.

> plus d’info sur les mesures

Préambule

Podcast

Retrouvez sur chacune de nos productions d’opéra, une présentation de l’œuvre musicale par Charles Sigel, homme de radio qui nous emmène depuis des années au son de sa voix douce dans les vies et portraits musicaux les plus passionnants. Au petit déjeuner ou pendant vos trajets, sous la douche ou à l’heure de la lessive, écoutez-le vous raconter la genèse de ces œuvres comme si vous y étiez! Entre récit personnel et contexte historique, voyage musical et histoires plus ou moins tortueuses, ce format court vous préparera l’air de rien à votre visite au Grand Théâtre et peut-être même, le cas échéant, vous donnera envie d’assister au spectacle, si vous n’avez pas encore de ticket 😉

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

La presse en parle

«Magistral «Guerre et Paix» au Grand Théâtre»
Le Temps
«Comme toujours, chez Bieito, la direction d’acteurs est impressionnante de vérité»
Le Figaro
«L’ouvrage imposant de Prokofiev éblouit à Genève»
Tribune de Genève
«Un magnifique Chœur du Grand Théâtre de Genève, à la poigne de feu!»
Opera Online
Plage

Guerre et Paix à La Plage

Éclairage 7.9.2021
La fresque et l’intime : Guerre et Paix à l’heure soviétique, présenté par Mathilde Reichler
> plus d’infos

Générale publique 11.9.2021
> plus d’infos

En coulisse 19.9.2021
> plus d’infos

Intropéra 45 minutes avant chaque représentation
> plus d’infos

Dossier avant-spectacle
Pour en savoir plus sur la production, parcourez notre dossier avant-spectacle rédigé par l’équipe de La Plage.
> télécharger

21-22

Saison 21-22

Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Titanic, un film de Pauline Julier
En réaction au slogan Faites l’amour,… Pauline Julier a produit Titanic, une vision fulgurante d’un monde en naufrage où le spectacle continue.
Faites l’amour
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Crédit photos Guerre et Paix
© GTG / Carole Parodi

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Alexei Botnarciuc

Basse

Né en Moldavie, Alexei Botnarciuc étudie à l’Académie de musique de Chișinău et reçoit de nombreux prix, entre autres au Concours VoxArtis en Roumanie (2012) et au Concours Stanislaw-Moniuszko en Pologne (2013). Sa carrière de soliste débute en 2010 à l’Opéra National de Moldavie, où il incarne notamment Leporello (Don Giovanni), Don Basilio (Il barbiere di Siviglia), Sparafucile (Rigoletto) ou le Prince Gremin (Eugène Onéguine). Lors de la saison 2014/2015, la basse moldave monte pour la première fois sur la scène de l’Opéra Bastille de Paris et intègre parallèlement le programme d’Opéra-Studio de l’Opernhaus de Zurich, où il assimile de nouveaux rôles. L’année suivante, il rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin, avec qui il interprète les rôles de Sciarrone (Tosca), Reinmar von Zweter (Tannhäuser) et Varlaam (Boris Godunov). Depuis, Alexei Botnarciuc se produit régulièrement sur les grandes scènes européennes.

Alexander Kravets

Ténor

Les plus grandes scènes lyriques du monde n’ont plus de secrets pour le ténor ukrainien Alexander Kravets : grand spécialiste des rôles de « Spieltenor », il s’est produit notamment au Metropolitan Opera de New York, à la Scala de Milan, à la Monnaie de Bruxelles ou encore au Deutsche Oper de Berlin. Particulièrement apprécié pour ses capacités d’adaptation, il est unanimement acclamé pour son interprétation du Policier (Le Nez), qu’il joue récemment à Londres, Berlin, Lausanne et New York. Après plus de 10 ans d’absence, Alexander Kravets fait son grand retour sur la scène du Grand Théâtre de Genève, où il a déjà incarné les rôles de Monostatos (Die Zauberflöte), Scaramouche (Ariadne auf Naxos) ou le Balourd miteux (Lady Macbeth de Mzensk).

Alexander Roslavets

Basse

Né en Biélorussie, Alexander Roslavets obtient son diplôme du Conservatoire d’État « Rimsky-Korsakov » de St-Pétersbourg en 2014. Pendant ses études, il joue des rôles solistes dans les productions du Théâtre d’opéra et de ballet du Conservatoire. Il intègre ensuite le programme pour jeunes artistes du Bolchoï, où il fait ses débuts en 2015, sous les traits du Marquis d’Aubigny (La Traviata). L’année suivante, il crée l’opéra King Lear de Slonimsky, prouvant ainsi son attrait pour la musique moderne. Sa carrière prend un véritable envol en 2018, suite à ses débuts à la Scala de Milan, où il incarne le rôle-titre d’Ali Baba. Il est en effet engagé l’année suivante pour interpréter le roi René (Iolanta) au Metropolitan Opera. Outre de nombreux prix nationaux et internationaux à son palmarès, Alexander Roslavets est lauréat de la Fondation Spéciale du Président du Bélarus, qui soutient les jeunes talents.

© Ivan Shymanskyi

Alexey Lavrov

Baryton

Diplômé du Metropolitan Opera Lindemann Young Artist Developmnent Program, le baryton russe Alexey Lavrov fait ses débuts dans la troupe du Metropolitan Opera de New York en 2012 dans le rôle du Héraut (Otello) et le Député flamand (Don Carlo). Depuis, il se produit sur la prestigieuse scène newyorkaise sous les traits de Silvio (Pagliacci), Malatesta (Don Pasquale) ou encore Ping (Turandot). Il est récompensé par de nombreuses distinctions, dont le premier prix au Concours International de Chant de la Fondation Gerda Lissner. Au cours des dernières saisons, il a été acclamé dans ses interprétations d’Aleko (rôle-titre) et d’Eugène Onéguine (rôle-titre) à l’Opéra Carolina, ainsi que pour ses débuts à l’Opernhaus de Zurich. Cette saison, après ses débuts au Grand Théâtre de Genève, il reprendra le rôle de Ping (Turandot) au Metropolitan Opera.

Dmitry Ulyanov

Basse

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.

Alexey Shishlyaev

Baryton

En 2002, Alexey Shishlyaev obtient son diplôme au Conservatoire d’État « Tchaïkovski » de Moscou et l’année précédente, il remporte le premier prix au XIXe Concours International de Chant Glinka. Dès l’an 2000, il intègre la compagnie d’opéra du Théâtre Stanislawski & Nemirovitch-Dantschenko de Moscou, où il continue d’être actif. Il y interprète de nombreux rôles, dont Wolfram (Tannhäuser), Marcello (La bohème), Don Carlo (La forza del destino), Eugène Onéguine (rôle-titre) ou Tonio (Pagliacci). En 2014, il interprète le rôle de Tomsky dans une version concert de la Dame de Pique de Tchaïkovski, sous la direction de Mariss Janson, dont l’enregistrement reçoit le prestigieux International Opera Award. Lors de la saison 2016/2017, le baryton russe fait ses débuts au Festival de Salzburg sous les traits de l’inspecteur de police (Lady Macbeth de Mzensk), rôle qu’il reprend la saison suivante au Bayerische Staatsoper.

Aleš Briscein

Ténor

En 2011, Aleš Briscein fait ses débuts au Salzburger Festspiele dans L’Affaire Makropoulos, sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, mis en scène par Christoph Marthaler. En 2015, il est invité à l’Oper Frankfurt pour le rôle de Königssohn de Königskinder et au Teatro Comunale de Bologne pour Laca de Jenůfa et chante dans Les Noces de Stravinski à Rome. Parmi ses engagements récents figurent Eugène Onéguine au Komische Oper Berlin, Skuratov de De la maison des morts au Savonlinna Opera Festival et Albert Gregor (en version de concert) aux BBC Proms en 2016, le Tambour-Major de Wozzeck au Theater an der Wien, le rôle-titre de Der Zwerg à Graz en 2017, Paul de Die tote Stadt au Komische Oper Berlin et Semperoper Dresden, Filka Morozov de De la maison des morts au Bayerische Staatsoper, Sergueï de Lady Macbeth de Mzensk à Ostrava et Albert Gregor au Deutsche Oper Berlin en 2018, le rôle-titre de Dalibor à Francfort en 2019, Clare Quilty de Lolita de Chtchedrine à Prague en 2020 et Albert Gregor au Grand Théâtre de Genève la saison passée.

Natascha Petrinsky

Mezzo-soprano

Après des études de droit, Natascha Petrinsky étudie le chant à l’Université de Tel Aviv avec Tamar Rachum. Suite à ses premiers succès, elle est l’invitée des scènes les plus prestigieuses au monde. Elle se produit notamment à la Scala de Milan, au Teatro Real de Madrid, à la Monnaie de Bruxelles ou au Festival de Bayreuth. La mezzo-soprano autrichienne incarne de nombreux rôles des répertoires verdien et wagnérien, comme Azucena (Il Trovatore), Judith (Traviata), Kundry (Parsifal) et plusieurs rôles du Ring des Nibelungen. Elle se consacre aussi au répertoire contemporain, en créant notamment le rôle-titre de Penthesilea de Dusapin en 2015. Au cours de sa carrière, Natascha Petrinsky s’est produite sous la baguette de chef renommés, tels que Giuseppe Sinopoli, Riccardo Muti, Gustavo Dudamel ou Christoph Eschenbach. Elle fera ses débuts au Grand Théâtre de Genève avec le rôle de Maria Akrosimova.

Elena Maximova

Mezzo-soprano

Elena Maximova fait ses études musicales au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2000, elle est engagée en tant que soliste au Théâtre Stanislavski. Son répertoire comprend une large palette de rôles, tels que le rôle-titre de Carmen, Dalila (Samson et Dalila), Charlotte (Werther), Paulina (La Dame de pique), Olga (Eugène Onéguine), Marfa (La Khovantchina), Siebel (Faust), Suzuki (Madame Butterfly), Eboli (Don Carlos), Preziosilla (La forza del destino), Rosina (Il barbiere di Siviglia), Isabella (L’italiana in Algeri), Angelina (La Cenerentola). Elle fait ses débuts occidentaux dans le rôle de Maddalena (Rigoletto) sous la direction de Zubin Mehta au Bayerische Staatsoper de Munich en 2005. Elle poursuit depuis lors une carrière internationale qui la mène au Metropolitan Opera de New York, à la Scala de Milan, au Royal Opera House Covent Garden de Londres, au Staatsoper de Vienne, à l’Opéra National de Paris, au Staatsoper de Berlin, au Deutsche Oper de Berlin, au Semperoper de Dresde, au Bolshoi Théâtre de Moscou, à l’Opernhaus de Zurich, à Lyon, Florence, Palermo, Valencia, Tokyo, Sydney.

Daniel Johansson

Ténor

Daniel Johansson fait ses études à l’École royale supérieure de musique de Stockholm. Au début de sa carrière, il reçoit les Premiers prix au Concours Gösta-Winbergh (2007) et au Concours international de musique Wilhelm Stenhammar (2012). Dès ses débuts, le ténor suédois interprète de nombreux rôles de jeune premier, comme Rodolfo (La Bohème), Alfredo Germont (La traviata) – qu’il interprète notamment à Genève – ou encore Pinkerton (Madama Butterfly) et plus récemment, il s’attaque au répertoire wagnérien dans les rôles de Siegmund (Die Walküre) ou Lohengrin (rôle-titre). La saison passée a été marquée par deux prises de rôle pour Daniel Johansson, dont Pierre Bézoukhov (Guerre et Paix) au Grand Théâtre Genève. Reconnu pour sa contribution au rayonnement de l’art lyrique suédois, il reçoit le titre honorifique de Hovsångare (chanteur de la cour) en 2018 et en 2021, et il est décoré de la médaille « Litteris et Artibus » par la famille royale de Suède.

© Katharina Haaris

Lena Belkina

Mezzo-soprano

Admirée pour sa voix « fulminante, belle et brillante », Lena Belkina s’est établie sur la scène internationale, suite à ses débuts au sein des ensembles des opéras de Leipzig et de Vienne. Elle se produit entre autres à Tokyo, Prague, Kiev, St-Pétersbourg, Turin, Bologne, Naples, Valence, Bruxelles, Lausanne, de même qu’à Genève. La mezzo-soprano ukrainienne s’est en particulier distinguée dans les rôles de Jeanne d’Arc (La Pucelle d’Orléans) au Theater an der Wien, Adalgisa (Norma) à l’Opéra National d’Ukraine, Carmen (rôle-titre) au Festival de Bregenz, Elena (La donna del Lago) à l’Opera de Lausanne, Rosina (Il Barbiere di Siviglia) au Grand Théâtre de Genève et au New National Theatre de Tokyo. Par ailleurs, elle chante en concert avec José Carreras au Konzerthaus de Vienne, et le Requiem de Verdi, avec le New Lausitzer Philharmonic Orchestra. En 2020, Lena Belkina est en outre nominée dans la catégorie « Young Singer of the Year » aux International Opera Awards.

Ruzan Mantashyan

Soprano

Très appréciée pour ses qualités vocales, musicales et scéniques, la jeune soprano Ruzan Mantashyan figure parmi les chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Après des études de piano et de chant auprès de Valery Harutyunov, elle se perfectionne à l’Accademia di Belcanto – Mirella Freni à Modène, puis auprès de Hedwig Fassbender à Francfort. Ensuite, elle devient membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016. Récompensée par le Prix Spécial du Concours Francisco Viñas de Barcelone, elle remporte le concours Toti Dal Monte avec sa Musetta (La Bohème), rôle qu’elle interprète à Trévise, Bolzano et Ferrare. Elle brille également en Susanna (Le nozze di Figaro), Fiordiligi (Così fan tutte) à Munich ou Xenia (Boris Godounov) à l’Opéra de Paris. À Genève, elle s’est faite particulièrement remarquer dans Mimì (La Bohème), Marguerite (Faust) et Natacha (Guerre et Paix).

© Lisa Kohler

Eric Halfvarson

Basse

Né en Illinois, Eric Halfvarson débute sa carrière de soliste en 1973 avec le Houston Opera Studio – dont il est le co-fondateur – et se produit régulièrement dans les plus prestigieuses maisons d’opéra du monde à Vienne, Bayreuth, Munich, Londres, New York, etc. Sa puissante voix de basse s’accorde parfaitement aux rôles complexes des opéras de Verdi – comme le roi Philippe II (Don Carlos) – ou de Wagner – Hunding (Die Walküre) –, qui demandent une endurance physique sans failles et une grande amplitude vocale. En près de cinquante ans de carrière, Halfvarson a interprété 146 rôles différents. Au cours des dernières saisons, il se distingue dans plusieurs œuvres du répertoire russe : Prince Gremin (Eugène Onéguine) et le Général (Le Joueur). En dehors de la scène, désireux de partager son expérience avec la nouvelle génération, le chanteur états-unien donne régulièrement des masterclasses et des conférences dans les universités et les hautes écoles de musique.

Liene Kinča

Soprano

Diplômée de l’Académie de Musique de Vilnius en 2006, la soprano lettone Liene Kinča débute sa carrière de soliste en 2005 dans le rôle de Karolka (Jenůfa) à l’Opéra National de Lettonie. En 2011 et 2013, elle remporte l’Annual Latvijas Gāze Award pour le meilleur rôle soliste féminin. Son répertoire contient notamment les rôles d’Amelia (Un ballo in maschera), la Princesse étrangère (Rusalka), Suor Angelica (rôle-titre), Tosca ou encore Aida (rôle-titre). Elle conquiert également le répertoire wagnérien, en interprétant Sieglinde (Die Walküre), Gutrune, la troisième Norne et Woglinde (Götterdämmerung). Elle réalise en outre plusieurs tournées avec la troupe de l’Opéra National de Lettonie, dont une au cours de laquelle elle interprète Askinya (Lady Macbeth de Mzensk) en Russie et à Hong Kong. Liene Kinča fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève.

© Yulia Asachaya

Alexey Tikhomirov

Basse

Originaire de la ville de Kazan en Russie, la basse Alexey Tikhomirov étudie le chant au Galina Vishnevskaya Opera Singing Center de Moscou de 2004 à 2006 et débute sa carrière de soliste en 2005 à l’Helikon Opera de Moscou. Acclamé en Boris Godounov, il se produit sur les scènes du monde entier sous la baguette de grands chefs d’orchestre comme Riccardo Muti, Zubin Mehta, Mikhail Pletnev ou encore Kent Nagano. Particulièrement reconnu pour ses interprétations de rôles du répertoire russe – Boris Godounov, le Roi Dodon (Le Coq d’or), Timofeievitch (Lady Macbeth de Mzensk), Prince Gremin (Eugène Onéguine) –, il se distingue également en Sparafucile (Rigoletto), Basilio (Il Barbiere di Siviglia) ou Timur (Turandot). Plus récemment, il fait ses début en Fasolt et Hunding dans le Ring des Nibelungen au Grand Théâtre de Genève.

© Matthias Baus

Björn Bürger

Baryton

Diplômé du Conservatoire de Francfort dans la classe de Hedwig Fassbender, le jeune baryton allemand intègre la troupe de l’Opéra de Francfort, de 2013 à 2018, où il interprète de nombreux rôles, tels que Schaunard (La Bohème), Pelléas (Pelléas et Mélisande) ou le Conte di Almaviva (Le Nozze di Figaro). Parallèlement, Björn Bürger fait ses débuts à l’Opéra National de Paris en Papageno et en Don Giovanni à l’Opéra National d’Oslo. Apprécié pour son timbre puissant et son sens inné de la scène, il se produit également au Festival de Glyndebourne, au Semperoper de Dresde, à l’Opéra de Lausanne, à La Monnaie de Bruxelles et dans d’autres prestigieuses maisons d’opéra européennes. Lauréat de La Fondation Yehudi Menuhin (Live Music Now), il remporte, en 2012, le concours de La Société Polytechnique de Francfort, ainsi que le Premier Prix au Concours « Bundeswettbewerb Gesang Berlin ».

Beate Breidenbach

Dramaturge

Après des études de violon, de musicologie et de slavistique à Novosibirsk, Berlin et Saint-Pétersbourg, ainsi que des stages au Stadttheater de Berne et aux Staatsopern de Stuttgart et Berlin, Beate Breidenbach réalise ses débuts en tant que dramaturge au Theater St. Gallen. Par la suite, elle travaille pour une compagnie d’opéra bâloise, et en 2006, elle devient dramaturge à l’Opernhaus de Zurich, où elle collabore avec de nombreux metteurs en scène, tels que Calixto Bieito, Martin Kusej, David Hermann, Peter Konwitschny, ou Dmitri Tcherniakov, ainsi que Laurence Cummings, Gianandrea Noseda ou Ottavio Dantone à la direction musicale. Par ailleurs, son intérêt pour les langues slaves la mène à traduire plusieurs livrets d’opéras russes en allemand, dont notamment Boris Godounov et Le Nez.

Sarah Derendinger

Vidéaste

Artiste aux multiples facettes, Sarah Derendinger obtient un diplôme en photographie à la Hochschule für Gestaltung de Berne. Par la suite, elle étudie la danse moderne au AHK d’Amsterdam, avant de se spécialiser, de 1988 à 1993 dans les arts audio-visuels à la Hochschule für Gestaltung de Bâle, et elle complète sa formation à Varsovie avec le programme « Ekran+ », destiné aux réalisateurs de films européens. Depuis 1993, elle travaille en tant que réalisatrice, auteure et artiste vidéo indépendante et participe régulièrement à des festivals internationaux de film. En 2009, elle remporte le prix Cinéma Suisse pour son film « Familientreffen ». Sarah Derendinger collabore avec Calixto Bieito depuis 2013 pour de nombreuses productions, dont plusieurs créations contemporaines. Son travail de design vidéo pour la pièce Obabakoak de Bernardo Atxaga est récompensé par le Premis de la critica de 2017 de Bilbao. Elle travaille régulièrement avec d’autres réalisateurs, comme Jossi Wieler, Jürgen Flimm, Joachim Schlömer ou Barbara Horákóva.

Michael Bauer

Éclairagiste

Né à Munich, Michael Bauer a rejoint le Bayerische Staatsoper de Munich en tant qu’assistant en 1980, avant d’y devenir chef éclairagiste, poste qu’il occupe depuis 1998. Dans cette maison d’opéra, il collabore en particulier avec David Alden, Calixto Bieito, Luc Bondy, David Bösch et Roland Schwab, et participe à de nombreuses productions, qui incluent des opéras tels que Die Zauberflöte, L’elisir d’amore, Norma, Guillame Tell, Tristan und Isolde, Nabucco, Tosca, Boris Godounov, etc. En dehors de Munich, il illumine les scènes de l’Opéra de Paris, du Staatsoper de Berlin, du Theater an der Wien, du Semperoper de Dresde, La Fenice, La Scala, le Grand Théâtre de Genève, le Théâtre Mariinsky de St-Pétersbourg et bien d’autres. Récompensé en 1999 par le prix du théâtre bavarois pour les lumières de Pnima à la biennale de Munich, il enseigne également la création de lumières à la Hochschule für Musik de sa ville natale depuis 1993.

Ingo Krügler

Costumier

Ingo Krügler a étudié le design de costume et de mode à Berlin et à Londres et a travaillé chez Jean-Paul Gaultier et John Galliano à Paris. Au cours de sa carrière, il assiste divers metteurs en scène, tels que Michael Haneke, Robert Carsen, David Alden, David Pountney, Thomas Langhoff, Gottfried Pilz et Stefan Herheim, à Vienne, Paris, de même qu’aux Festivals de Munich et de Salzbourg. Il crée les costumes pour plusieurs œuvres théâtrales mises en scène par Tim Kramer, ainsi que pour des comédies musicales mises en scène par Joseph E. Köpplinger. Depuis leur première collaboration en 2008 à l’Opéra de Stuttgart (Jenůfa), il travaille régulièrement avec Calixto Bieito dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe. Ingo Krügler crée également les costumes pour plusieurs productions d’Elisabeth Stöppler.

Rebecca Ringst

Scénographe

Née à Berlin, Rebecca Ringst étudie la scénographie à l’Académie des arts de la scène de Dresde. Elle travaille avec Calixto Bieito depuis 2006 sur les grandes scènes internationales, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux États-Unis, en Italie, en Norvège ou en Suisse. Elle collabore également avec Stefan Herheim à l’Opéra de Stuttgart, Lisa Stöppler au Semperoper de Dresde, Andrea Moses au Deutsches Theater de Berlin et, depuis 2015, avec Barrie Kosky au Bayerische Staatsoper, au Komische Oper et au Festival de Bayreuth. En 2010, elle est nommée « Scénographe européenne de l’année » par le magazine Opernwelt pour la production du Rosenkavalier (Stefan Herheim). Elle remporte aussi le Premio Max en Espagne en 2014 pour la pièce Forests (Calixto Bieito) et se voit nominée à deux reprises par les International Opera Awards et le Hedda Award en Norvège.

Calixto Bieito

Metteur en scène

Directeur du Teatro Arriaga de Bilbao depuis 2017, Calixto Bieito privilégie une approche décidément contemporaine dans ses choix de répertoire et d’interprétation. Ses mises en scène de Macbeth à Salzbourg, Hamlet à Édimbourg ou Die Entführung aus dem Serail au Komische Oper de Berlin, aussi célèbres que controversées, divisent les publics et établissent sa réputation d’artiste européen de premier plan. Parallèlement à des œuvres classiques telles que L’incoronazione di Poppea (Zurich), ce sont les productions emblématiques du XXème siècle comme Moses und Aron de Schönberg ou Die Soldaten de Zimmermann et les créations contemporaines comme Lear d’Aribert Reimann ou Les Bienveillantes de Hèctor Parra qui attirent son intérêt. Récompensé par de nombreuses distinctions internationales, Calixto Bieito est considéré comme l’un des plus grands metteurs en scène d’opéra actuels. Au Grand Théâtre, il a mis en scène Guerre et Paix de Prokofiev lors de la saison 21–22.

Alejo Pérez

Chef d’orchestre

Un sens du style particulier et la capacité à appréhender la complexité de chaque partition dans ses moindres détails caractérisent Alejo Pérez en tant que chef d’orchestre. Il s’est ainsi assuré une place permanente sur les scènes d’opéra et de concert. Depuis le début de la saison 19/20, Alejo Pérez façonne en tant que directeur musical la culture sonore de l’Opéra Ballet Vlaanderen.
Il a gagné une grande reconnaissance internationale au cours de ces dernières années, reconnaissance qui s’est affirmée avec notamment les nouvelles productions de Pelléas et Mélisande dans la mise en scène de Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui ou encore dans le Guerre et Paix de Calixto Bieito à Genève.

© Karim Khawatmi