Jenufa

Jenůfa

Opéra de Leoš Janáček

Léman Bleu

« Précipitez-vous ! Une des meilleures productions de l’année. »

Aperçu

Vieille femme : Moi ? Je ne sais rien du tout. Je me suis mise la bouche en l’air et j’ai commencé à chanter. Les enfants viennent comme l’eau.

Federico García Lorca, Yerma

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Opéra de Leoš Janáček
Livret du compositeur d’après le drame Její Pastorkyňa de Gabriela Preissová
Créé à Brno en 1904
Coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2001

3, 5, 7, 9, 11, 13 mai 2022 – 20h

DISTRIBUTION
Direction musicale Tomáš Hanus
Mise en scène Tatjana Gürbaca
Scénographie Henrik Ahr
Costumes Silke Willrett
Collaborateur artistique aux costumes Carl-Christian Andresen
Lumières Stefan Bolliger
Dramaturgie Bettina Auer
Direction des Chœurs Alan Woodbridge

Jenůfa Corinne Winters
Laca Klemeň Daniel Brenna
Števa Buryja Ladislav Elgr
Kostelnička Buryjovka Evelyn Herlitzius
Grand-mère Buryjovka Carole Wilson
Stárek Michael Kraus
Maire Michael Mofidian
Jano Borbála Szuromi / Clara Guillon
Karolka Eugénie Joneau / Séraphine Cotrez

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Œuvre

Après L’Affaire Makropoulos la saison passée, une première au Grand Théâtre de cette pièce peu connue, on continue l’étude de la musique lyrique de Leoš Janáček avec son œuvre la plus reconnue, Jenůfa l’opéra qui le rendit célèbre à passé 50 ans dans le monde entier. Le compositeur tchèque fut même joué à New York en 1924, vingt ans après la création de l’œuvre à Brno, prouvant que dans la situation post-wagnérienne de ce début de siècle, le réalisme musical dont Janáček rêvait ne traduisait pas le provincialisme d’un nationaliste et folkloriste engagé mais bien qu’il était d’une tendance internationale. On peut parler aussi de réalisme au niveau du choix thématique : refusant de s’attaquer à une saga ou à un personnage historique ou mythique, Leoš Janáček choisit comme base pour son livret le roman de sa compatriote et contemporaine Gabriela Preissova et place ainsi au centre de son opéra un conflit entre valeurs morales et coutumières. Proche de la trilogie rurale de Federico García Lorca, Její Pastorkyňa (« Sa Belle-fille ») construit un triangle infernal entre ses trois héroïnes, trois femmes de générations différentes, de la plus vieille à la plus jeune et leur relation à la société, et à l’amour. De mensonge en mensonge, de non-dit en non-dit, le drame referme son étau fataliste sur les personnages que bientôt seuls le pardon et la rédemption pourraient encore peut-être sauver. Tatjana Gürbaca, notre troisième femme à la mise en scène déjà cette saison, et son équipe artistique s’y connaissent en ce qui concerne la rédemption à l’opéra après avoir gagné avec la mise en scène de Parsifal à l’Opéra des Flandres le prix de la meilleure production de l’année 2013 et remporté pour la metteuse en scène elle-même le titre de « Regisseurin des Jahres ». Son esthétique symbolique prend toute son ampleur dans les décors épurés de Henri Ahr où elle peut se développer dans un théâtre émotionnel d’orfèvre de la psyché des rapports humains. Le chef d’orchestre tchèque Tomáš Hanus, expert de Leoš Janáček sur toutes les scènes du monde, dirigera l’Orchestre de la Suisse Romande avec, dans les rôles de Jenůfa et de sa belle-mère respectivement, la soprano américaine Corinne Winters, idéale dans le rôle avec son physique fragile com-biné à sa voix puissante, et face à elle, Evelyn Herlitzius, l’héroïne wagnérienne par excellence. Frissons musicaux et dramatiques assurés.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Gerald Hiestand

Plage

Jenůfa à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 28 avril à 18h30
+

Autour de Jenůfa
 
En prélude de la production de Jenůfa, le quatuor Voce, jeune ensemble en résidence à la Haute école de Musique de Genève où il a repris la classe de quatuor à cordes, nous propose les “Lettres intimes“ du compositeur Leoš Janáček. Ce deuxième quatuor est, comme le titre l’indique, intimement lié à son amour, platonique, pour Kamila Stösslova, et avec qui il échangea une correspondance de plus de mille lettres pendant les onze dernières années de sa vie.
 
Jeudi 28 avril 2022
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG

Éclairage
Lundi 2 mai à 18h30
+

Jenůfa, les pouvoirs de la belle-mère, présenté par Pierre Michot
 
Fille séduite et abandonnée, enfant bâtard, infanticide : voilà de quoi faire un mélo aux effets faciles. L’opéra de Janáček est tout le contraire. Nous essayerons de comprendre comment sa musique s’y prend pour approfondir les situations, creuser les caractères, toucher à la vérité des âmes. Au centre de l’histoire, une question : trop d’amour peut-il conduire au drame ?
 
Lundi 2 mai 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
> PLUS D’INFO

En coulisse
Mercredi 11 mai
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du 11 mai, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

On se renseigne

Dossiers avant-spectacle
21-22

Saison 21-22

Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Titanic, un film de Pauline Julier
En réaction au slogan Faites l’amour,… Pauline Julier a produit Titanic, une vision fulgurante d’un monde en naufrage où le spectacle continue.
Faites l’amour
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.

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Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

En octobre 2018, il a fait ses débuts en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En septembre 2019, Omar Mancini a fait ses débuts au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude. En novembre 2021, il est sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti où il chante dans le spectacle C’erano una volta due bergamaschi…. En décembre 2021, il interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En janvier 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz au Teatro Regio de Turin. Il a aussi chanté Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin en mai 2022 et au Festival della Valle d’Itria en juillet 2022. Omar Mancini est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Clara Guillon

Soprano

Issue d’une famille de musiciens, Clara Guillon prend rapidement goût à la musique. Elle débute par le piano puis se tourne vers le chant. Elle obtient en juin 2016 son D.E.M de chant lyrique à l’unanimité au CRR de Paris dans la classe de Sophie Hervé. En 2016-2017, elle est lauréate de la Fabrique Lyrique sous la direction de François de Carpentries et Karine Van Hercke. Elle se perfectionne actuellement avec Cassandre Berthon et Ludovic Tézier. Elle a participé à de nombreuses master classes, dernièrement avec Stéphanie d’Oustrac. Elle est lauréate de plusieurs concours : le Prix Région au Concours International de Vivonne, le prix Jeune Espoir au Concours International du Théâtre de Bordeaux en Avril 2018 et le 1er Prix Femme catégorie Opéra au Concours International de Marmande en Août 2018.

Elle fait ses débuts sur scène dans les rôles mozartiens (Susanna, Despina, Zerlina, Ilia) au sein de compagnies comme Figaro Si Figaro Là et Lyric & Co mais aborde également Miles dans The Turn of the Screw, Vagaus dans Juditha Triumphans, Frasquita dans Carmen, Giannetta dans L’elisir d’amore, Blanche dans Dialogues des Carmélites, Bubikopf dans Der Kaiser von Atlantis en France.

Elle se produit régulièrement en concert en soliste : Requiem de Mozart, Petite Messe Solennelle de Rossini et dernièrement la Passion selon Saint-Jean de Bach sous la direction de Simon Proust. En 2018-2019, elle a participé à la création mondiale de Mer Noire (E. Sprogis) en interprétant le rôle de Sophia. Elle intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin pour les saisons 2019/2020 et 2020/2021, où elle interprète Lamie (Marlène Baleine) dans la nouvelle production et création mondiale de ce théâtre, Oberto / Alcina, Oyouki (Madame Chrysanthème, Messager).

Elle chante également le rôle de Susanna (Les Noces, Variations) en mars 2020 sous la direction de Quentin Hindley à Lille, Rosina (Le Barbier de Séville) à Marmande, Giannetta dans L’Elixir d’amour : beau comme un camion ! spectacle itinérant des Chorégies d’Orange.

Spectacles annulés pendant la crise covid : Frasquita (Carmen) à Toulon, Le Marchand de sable et le marchand de Rosée (Gretel et Hansel) à l’Opéra national du Rhin.

Parmi ses projets pour la saison 2021/22 : La chauve-souris, la chouette et une pastourelle (L’Enfant et les Sortilèges) avec le Philharmonique de Radio France à la Philharmonie de Paris, Ygraine (Ariane et Barbe-Bleue de Dukas) à Nancy, Jano (Jenůfa) à Rouen, Il Genio et Auralba (Le Amazzoni nell’isole Fortunate de Carlo Pallavicino) avec Les Talens Lyriques à Postdam.

© Capucine de Chocqueuse

Séraphine Cotrez

Mezzo-soprano

Après des études d’Arts Appliqués, Séraphine Cotrez s’oriente vers la musique et étudie le chant lyrique. Dotée d’une voix de mezzo-soprano ample et expressive, elle se forme d’abord à Paris auprès du baryton Yann Toussaint, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (classe de Françoise Pollet), dont elle sort diplômée d’un Master de chant lyrique en 2019.

Au cours de son cursus elle étudie également à l’Universität der Künst de Berlin dans la classe de Julie Kaufmann et de Peter Maus, avec qui elle affine sa connaissance du répertoire allemand. Elle approfondit son approche de la mélodie française à l’Académie d’Orford au Canada, avec Rosemary Landry et Francis Perron, ainsi qu’à l’Académie Poulenc de Tours auprès de François Le Roux, Christian Ivaldi, Jeff Cohen et Nicolas Kruger. Désireuse de parfaire sa maîtrise du répertoire français, elle suit la classe de François Le Roux en Certificat spécialisé d’art vocal français à L’École Normale Supérieure de Musique Alfred Cortot à Paris

On l’a déjà entendu dans les rôles d’Oenone (Hippolyte et Aricie de Rameau) à l’Opéra Comique aux côtés de l’ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon, de Clorinda (Il Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi), Venus (Il ballo delle ingrate de Monteverdi), Dardano (Amadigi de Haendel) avec Les Paladins dirigés par Jérôme Correas, dans la Messe en Ut mineur de Mozart avec l’Orchestre de Cannes Provence- Alpes-Côte d’Azur (direction Nicolas Krüger), la Messe en Ut de Beethoven avec l’Orchestre de Massy (direction Constantin Rouits), ou encore Les Vêpres de Rachmaninov à la Philharmonie de Paris.

Parmi ses projets pour la saison 2021/2022 : Mercedes (Carmen) à l’Opéra national du Rhin, Annina (La Traviata) à l’Opéra de Limoges, Karolka (Jenůfa) à l’Opéra de Rouen et Clotilda (Norma) avec l’Orchestre Philharmonique du Maroc.

© Nicolas Rinaldo

Borbála Szuromi

Soprano

Déjà titulaire d’un diplôme du Vienna Konservatorium et d’un master en violon de la HEM, Borbála vient de terminer ses études de chant dans cette même institution et s’est récemment produite dans la création d’OperaLab. Elle a été soliste dans Grand Pianola Music de John Adams avec l’Orchestre de Chambre de Genève, Einstein on the Beach au GTG et a également interprété plusieurs rôles dans des opéras baroque.

Eugénie Joneau

Mezzo-soprano

Eugénie Joneau intègre en 2019 l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin où elle participe aux productions de Rusalka et de L’Heure. En 2020/21, elle y chante dans Hänsel et Gretel, Mort à Venise et Madama Butterfly. Elle remporte le 1er Prix Révélations du Concours Raymond Duffaut à Avignon, avant d’être sacrée Révélation Artiste Lyrique des Victoires de la Musique.

Carole Wilson

Mezzo-soprano

Les engagements de la mezzo-soprano Carole Wilson pour la saison 21/22 comprennent son retour à l’Opéra national de Paris dans le rôle de Susanna Khovanshchina, de la nourrice dans Ariane et Barbe-Bleue pour l’Opéra national de Lorraine et Annina dans Der Rosenkavalier pour le Staatsoper Stuttgart. Dans les saisons à venir, Carole fera ses débuts au Staatsoper Hamburg et à l’Opéra national du Rhin et elle retournera au Staatsoper Stuttgart, à La Monnaie, au Teatro Real de Madrid et à Covent Garden. Pendant la pandémie de Covid-19, Carole a fait ses débuts dans le rôle de Mrs Grose dans la nouvelle production de The Turn of the Screw d’Andrea Breth pour La Monnaie. Parmi ses engagements récents, citons les rôles d’Aksinya dans Lady Macbeth of Mtsensk au Bayerische Staatsoper et au Teatro San Carlo de Naples, de la Sorcière dans Hänsel und Gretel pour l’Opéra national de Lorraine

Ladislav Elgr

Ténor

Ladislav Elgr fait ses débuts avec le Philharmonique de Vienne dans la Messe glagolitique de Janáček sous la direction de Pierre Boulez au Musikverein. Il est fréquemment invité au Theater an der Wien où il a notamment participé à la création de Gogol de Lera Auerbach et interprété les rôles de Dante et Alméric dans une production couplée de Francesca da Rimini et Iolanta. Il interprète le Prince de Rusalka avec Glyndebourne on Tour et au Grand Théâtre de Genève, Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos) et Froh (Das Rheingold) à La Fenice de Venise, Kudrias (Kátia Kabanová) au Festival de Brno. Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans L’Affaire Makropoulos (Janek) et au Deutsche Oper de Berlin dans Jenůfa (Steva). Il aborde le rôle de Sergueï de Lady Macbeth de Mtsensk à Anvers, chante dans Le Fils prodigue de Britten sous la direction de James Conlon à Rome et Leukippos de Daphné au Festival d’Helsinki avec Susanna Mälkki. En 2017, il participe à la création mondiale d’Edward II d’Andrea Lorenzo Scartazzini au Deustche Oper de Berlin et fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles dirigé par Gustavo Dudamel dans la Messe glagolitique.

© Hugo Fernandez Escamilla

Daniel Brenna

Ténor

Daniel Brenna a étudié la musicologie à l’Université de Boston, où il a obtenu, outre un master, son diplôme d’opéra. Ses premiers engagements l’ont conduit au festival de Tanglewood, où il s’est produit sous la direction de Seiji Ozawa et Daniel Harding. Le ténor héroïque a commencé sa carrière en 2011 à l’Opéra de Zurich dans le rôle d’Aron dans Moses und Aron. En 2012, il a fait des débuts très remarqués au Festival de Salzbourg dans le rôle de Desportes dans Die Soldaten de Bernd Alois Zimmermann et a ensuite chanté ce rôle à la Bayerische Staatsoper de Munich ainsi qu’à La Scala de Milan. Il chante, entre autres, le rôle d’Alwa dans Lulu et du Tambourmajor dans Wozzeck. Daniel Brenna compte parmi les interprètes de Siegfried les plus demandés au niveau international. Il a interprété ce rôle avec succès dans le Ring à l’Opéra de San Francisco, au Theater an der Wien.

Evelyn Herlitzius

Soprano

Evelyn Herlitzius est une des meilleures sopranos dramatiques de la scène contemporaine. Elle excelle dans le répertoire wagnérien comme Kundry (Parsifal), Ortrud (Lohengrin), Brünnhilde (Der Ring), Elisabeth et Vénus (Tannhäuser), Isolde (Tristan und Isolde), qu’elle interprète régulièrement du Festival de Bayreuth au Met. Elle incarne notamment Marie (Wozzeck) et Katerina Ismaïlova (Lady Macbeth de Mtsensk) à Zurich, Goneril (Lear) et Die Färberin (Die Frau ohne Schatten) au Festival de Salzbourg, ainsi que Die Amme (Die Frau ohne Schatten) sous la direction de Valery Gergiev au Festival de Verbier en 2019. Elle a chanté Kostelnička Buryjovka (Jenůfa) au DNO en 2018 avant de reprendre le rôle en 2021 à la Deutsche Oper Berlin et puis pour le public genevois. Evelyn Herlitzius est distinguée par le titre de Kammersängerin et a reçu le Christel-Goltz-Prize (1999) et le Deutscher Theaterpreis Faust (2006).

Corinne Winters

Soprano

Appréciée pour ses qualités vocales et pour la finesse de son interprétation, la soprano américaine brille dans des rôles tels que Desdémone (Otello), Tatiana (Eugène Onéguine), Mélisande (Pelléas et Mélisande), Mimì (La Bohème) et le rôle-titre de Katia Kabanova, qu’elle interprète sur les plus grandes scènes internationales, de Covent Garden à Bâle, Melbourne et Hong Kong. Au Grand Théâtre de Genève, elle s’est particulièrement distinguée dans le rôle-titre de Jenůfa lors de la saison passée. Nominée pour les International Opera Awards, elle a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, dont les prix des Marcello Giordani Foundation, Licia Albanese Puccini Foundation, Gerda Lissner Foundation et les Metropolitan Opera National Council Auditions. Enseignante et mentor passionnée, elle partage avec dévouement son expérience vocale et scénique avec la jeune génération.

Bettina Auer

Dramaturge

Outre des engagements en tant que dramaturge musicale ou dramaturge en chef à Berne, Darmstadt, Bâle et au Komische Oper Berlin, Bettina Auer a été invitée au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Zurich, au Deutsche Oper Berlin, au Burgtheater, au Festival de Lucerne et au Schauspiel de Cologne. Depuis 2012, elle travaille en tant que dramaturge indépendante, notamment aux opéras d’Amsterdam, Oslo, Hambourg, Munich et Anvers, au Teatro Arriaga Bilbao, au Nationaltheater Oslo, au Residenztheater München, au Staatsoper de Vienne ainsi qu’à l’Opéra National de Paris. Elle travaille en étroite collaboration avec Calixto Bieito et Tatjana Gürbaca et a été la partenaire de Karin Beier, Claus Guth, Barrie Kosky, Hans Neuenfels, Nicolas Stemann et Michael Thalheimer. Elle est chargée de cours dans les deux conservatoires de Berlin.

Stefan Bolliger

Éclairagiste

Né à Zurich, Stefan Bolliger commence sa carrière en tant que technicien de lumières indépendant, avant d’être engagé au Théâtre Thalia de Hambourg en 1995. Dans la même institution, il prend ensuite le poste d’inspecteur des lumières suppléant jusqu’en 2006, puis celui de directeur de la division des lumières au Staatstheater de Stuttgart de 2006 à 2010, où il s’occupe de l’illumination d’innombrables productions, notamment aux côtés d’Andreas Kriegenburg. En tant que designer de lumières, Stefan Bolliger présente son travail en particulier au Bayerische Staatsoper de Munich, au Semperoper de Dresde, au Deutsche Oper de Berlin, au New National Theatre de Tokyo, au Norske Opera d’Oslo et aux Festspielen de Salzbourg, de même qu’au Theater an der Wien. Enfin, depuis 2019, il enseigne la conception et la technologie d’éclairage, ainsi que la théorie des couleurs à l’Université Mozarteum de Salzbourg.

Silke Willrett

Costumière

Silke Willrett travaille depuis 2001 en tant que scénographe et costumière indépendante. Elle a étudié la scénographie et les costumes auprès de Jürgen Rose et a obtenu son diplôme en histoire de l’art à l’Akademie der Bildenden Künste de Stuttgart. Ses engagements l’ont conduite entre autres au Staatsoper de Berlin, à l’Opéra de Cologne, à l’Aalto Theater d’Essen, à l’Opéra de Francfort et de Zurich, au Vlaamse Opera, au Théâtre de la Monnaie, au Nederlandse Opera et au Festival de Salzbourg. Parmi ses principaux partenaires figurent Tatjana Gürbaca, Christof Nel, Andrea Breth, Hendrik Müller, Jörg Behr et Jan Essinger. Die Deutsche Bühne et Opernwelt l’ont nominée à plusieurs reprises comme meilleure scénographe et costumière.

Henrik Ahr

Scénographe

Henrik Ahr a suivi une formation de chef, puis a travaillé comme artiste indépendant et a étudié l’architecture à Leipzig. En 2000, il a commencé à concevoir les premiers décors de scène et l’année suivante, il a conçu les décors pour une adaptation scénique du roman Fight Club de Chuck Palahniuk au Jena Theatre. Sa première collaboration avec le metteur en scène Michael Thalheimer – Liebelei d’Arthur Schnitzler au Thalia Theater de Hambourg – est invitée au Theatertreffen de Berlin. Un certain nombre d’autres œuvres communes dans le théâtre et l’opéra ont suivi à Hambourg, Bâle, Anvers et Düsseldorf. Il travaille en permanence avec Tatjana Gürbaca et Christof Loy ainsi qu’avec la réalisatrice slovène Mateja Koležnik, qui a invité le scénographe à Ljubljana pour des projets autour de Brecht, Mann et Schönherr. Au Komische Oper Berlin, Henrik Ahr et Anisha Bondy ont créé l’opéra de conte de fées Die Schneekönigin de Pierangelo Valtinoni, très apprécié par la critique et accueilli avec enthousiasme par le public. La nouvelle production de l’opéra Gandhi Satyagraha de Philip Glass en 2017, mise en scène par Sidi Larbi Cherkaoui au Theater Basel, une coproduction avec le Komische Oper de Berlin et le Vlaamse Opera d’Anvers, a également rencontré un grand succès auprès de la presse et du public. Henrik Ahr enseigne la scénographie à l’Université Mozarteum de Salzbourg depuis 2010.

Tatjana Gürbaca

Metteuse en scène

La Berlinoise Tatjana Gürbaca fait ses débuts avec la mise en scène de Turandot à l’opéra de Graz. Depuis, elle déploie sa vision créatrice originale dans des œuvres lyriques couvrant toutes les époques : de Purcell, Haendel, Hasse, Kraus et Haydn à Hartmann, Dallapiccola, Ligeti, Reimann et Sciarrino. Parmi ses grands succès : Così fan tutte à Lucerne (2004), Don Giovanni à Brême (2019), Fidelio, en version semi-scénique, dirigée par Claudio Abbado, au Festival de Lucerne (2010) et Parsifal au Vlaamse Opera (2013). Cette dernière production lui a valu la récompense internationale de metteur en scène de l’année par le magazine Opernwelt. Elle est l’invitée régulière de l’opéra de Zurich, où elle a présenté récemment Rigoletto, Aida, Die Zauberflöte, La finta giardiniera, et un Werther particulièrement acclamé.

Tomáš Hanus

Directeur musical

Après des débuts triomphants avec Rusalka au Wiener Staatsoper, Tomáš Hanus, directeur musical du Welsh National Opera depuis la saison 2016/17, se produit sur les plus grandes scènes européennes. Il dirige notamment Eugène Onéguine à Vienne, L’Affaire Makropoulos, dont il a produit une édition critique publiée chez Bärenreiter, à l’Opéra de Paris (2007) et au Bayerische Staatsoper (2014), où il dirige Jenůfa en 2009. Directeur musical du Théâtre National de Brno-Janáček-Theater de 2007 à 2009, il y dirige au cours du Festival Janáček 2017 De la maison des morts dans la mise en scène de David Pountney créée pour le WNO et est distingué à cette occasion par la Leoš Janáček Memorial Medal en signe de reconnaissance pour sa contribution à la promotion de la musique du compositeur tchèque.

© Petra Hajsk

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Michael Mofidian

Baryton-basse

Né et élevé à Glasgow, Michael Mofidian a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal Academy of Music avant de rejoindre le Jette Parker Young Artist Program au Royal Opera House de Covent Garden. Malgré de nombreuses annulations, 2020 a vu ses débuts à l’Opéra écossais dans le rôle de Don Alfonso dans Così fan tutte. Il a fait ses premiers rôles au Festival de Glyndebourne en tant que Docteur dans Pelléas et Mélisande et Commissaire impérial dans Madame Butterfly au Festival 2018, où il était Jerwood Young Artist. Parmi les autres rôles à l’opéra, citons Leporello (Don Giovanni) pour le British Youth Opera, Immigration Officer (Flight), The Protector (Written on Skin) (scènes) et le rôle-titre dans Noyes Fludde. Ses futures représentations d’opéra incluent ses débuts à l’Opéra de Dijon dans le rôle d’Angelotti (Tosca), un retour au Royal Opera House Covent Garden en tant qu’invité dans le rôle de Masetto (Don Giovanni) et un rôle au Festival de Glyndebourne 2023.

© Benjamin Ealovega

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Michael Kraus

Baryton

Le baryton viennois démarre sa carrière à Aachen et Ulm, ainsi qu’au Volksoper de Vienne. Il joue des rôles mozartiens dont Papageno dans Die Zauberflöte et Leporello dans Don Giovanni. Il s’est produit dans de nombreux théâtres renommés tels que La Scala de Milan, le Wiener Staatsoper, les opéras de Berlin, Hambourg et Munich, le Komische Oper de Berlin et le Liceu à Barcelone. Il a progressivement étoffé son répertoire avec des rôles dramatiques tels que le Conte di Luna (Il trovatore), Don Carlo (La forza del destino), ou Faninal (Der Rosenkavalier). Michael Kraus apprécie également le répertoire moderne et contemporain : il a chanté Stolzius (Die Soldaten) et le rôle-titre de Don Quijote en Barcelona de José Luis Turina lors de sa création mondiale au Liceu. Plus récemment, il incarné Jaroslav Prus dans L’Affaire Makropoulos au Grand Théâtre de Genève.